Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles
Auteur(s)
Guillaume Aubin
Éditeur
La Contre Allee
Distributeur
Date de parution
14/01/2022
Collection
La Sentinelle
EAN
9782376650270
Disponibilité
Disponible
Nombre de pages
352 Pages
Longueur
19.1 cm
Largeur
13.6 cm
Épaisseur
2.6 cm
Poids
382 g
Support principal
Grand format
Infos supplémentaires : Broché
Blond avant d'être châtain, Guillaume Aubin a fait des études d'ingénieur. S' en est repenti pour devenir libraire. Néanmoins, à ce jour, il compte plus d' années d' exercice en tant que footballeur amateur qu' en tant que professionnel du livre. Et s' il fallait chercher des éléments significatifs dans son enfance, on pourrait mentionner le projet de société utopique dans la forêt, qu' il avait imaginé avec ses cousins et cousines. Tentative vite rattrapée par les dérives du monde qu' ils reproduisaient : accroissement des inégalités, système pyramidal, mécanismes d' exclusions. Son premier roman est peut-être né de l' envie d' exorciser ou de revivre cette expérience.
Guillaume Aubin est lauréat du Prix du Jeune Écrivain 2015 et 2016, respectivement pour ses nouvelles « Phosphorescence » et « Punk à Chien », publiées dans les recueils Et couvertes de satin et La vie est une chose minuscule, aux éditions Buchet Chastel.
En 2017, il collabore avec le peintre Julien Des Monstiers dans le livre Peaux, aux éditions de la ménagerie, qui fait dialoguer leurs deux univers.
POUR ÉCOUTER GUILLAUME AUBIN NOUS PARLER DE "L'ARBRE DE COLÈRE"
Fille-Rousse, une peau-mêlée "two-spirits"
Ce concept de bispiritualité, qu' on retrouve dans la plupart des peuples premiers américains, consiste à
reconnaître, à des personnes qui se sentent attirées par le rôle social opposé à celui défini par leur sexe biologique,
une capacité à posséder à la fois l' esprit féminin et masculin. Une personne bispirituelle est donc considérée
comme une personne qui possède un grand pouvoir, et en sera hautement respectée.
Une écriture "sensuelle"
Je décris volontiers mon écriture comme sensuelle, en ceci qu' elle s' adresse aux sens. J' aime que le lecteur sente,
touche, goûte, écoute, voie, lors de sa lecture, que le style soit au service d' expériences émotionnelles et sensitives.
Le recours à un vocabulaire simple, à un langage oral, procède de cette volonté d' amincir la barrière textuelle entre
le lecteur et l' imaginaire qu' il se façonne.
Références
Dans la mesure du possible, et afin de rendre le récit crédible, la langue a été adaptée à la spiritualité et à la réalité d' une jeune fille issue d' une Première Nation. Ainsi, j'ai évité tout vocabulaire dont l' étymologie dérive
directement de la technologie européenne ou d' éléments inconnus à cette époque au Canada. Cependant, le roman n' est qu' une interprétation très personnelle d' une culture lointaine, et ne prétend pas représenter la réalité
culturelle, pas plus qu' elle ne prétend avoir valeur historique. Néanmoins, le roman s' inspire fortement du xvie
siècle, époque où s' établit et s' intensifie le commerce entre les pêcheurs européens et les Premières Nations de
l' estuaire du Saint-Laurent.
- De pierre et d' os, Bérengère Cournut, Le Tripode. Pour son héroïne qui se révèle au fur et à mesure du texte
et pour la découverte d' une culture.
- Kukum, Michel Jean, éditions Dépaysage. Pour la découverte d' un mode de vie emprunt de coutumes et de
traditions.
- Les textes de Richard Wagamese, aux éditions Zoé, pour le lien avec le destin des amérindiens au Canada.
- Les textes de Naomi Fontaine, aux éditions Mémoire d' encrier, pour le rapport à la communauté Innue,
Première Nation du Canada.
On pense à
©Macha Kaïdanovski
Alejandro