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Éditeurs
Seuil
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L'enseignement du Bouddha ; d'après les textes les plus anciens
Walpola Rahula
- Seuil
- 1 Avril 1971
- 9782020031776
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S'asseoir tout simplement ; l'art de la méditation zen
Eric Rommeluère
- Seuil
- 24 Septembre 2015
- 9782021180299
Cet ouvrage a pour but de présenter une description concrète et détaillée de la méditation bouddhiste, plus particulièrement celle enseignée dans l'école zen : les processus psychologiques à l'ouvre, les différentes techniques, les différences avec les autres formes de méditation, bouddhistes ou non bouddhistes, la relation entre l'enseignant et le méditant, le savoir-faire de l'enseignant - et tout simplement : comment fait-on concrètement ? Car si la simplicité de la formule du grand Dogen, « S'asseoir, tout simplement », ne peut remplacer de telles explications, même des maîtres contemporains comme Trungpa ou Suzuki ne les donnent que rapidement.
La méditation bouddhiste suscite un réel engouement, notamment par le développement d'une forme laïcisée à visée thérapeutique, « la pleine conscience ». Mais pour les bouddhistes, l'apaisement n'est que la condition première de cette pratique. Les méditants s'engagent en effet dans un chemin d'exploration, souvent difficile, de leurs confusions, de leurs frustrations et de leurs illusions, qui requiert une assurance et une tranquillité minimales.
C'est pourquoi ce livre est un livre indispensable sur la voie d'une méditation authentique.
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Bouddha : histoire d'un homme, rencontre d'un présence
Fabrice Midal
- Seuil
- Beaux Livres
- 28 Octobre 2021
- 9782021480214
Pour mieux comprendre le Bouddha, sa vie et son enseignement, Fabrice Midal nous propose de contempler avec lui les plus belles oeuvres d'art qui, d'un bout à l'autre de l'Asie, se sont mises durant des siècles au service de sa spiritualité. Bouddha a vécu il y a plus de 2500 ans, mais les oeuvres d'art qu'il a inspirées témoignent encore de sa présence, de sa sérénité, de son expérience. Une histoire tout à la fois vivante, héroïque et mythique d'un homme qui a renoncé au pouvoir matériel autant que temporel se déroule sous nos yeux.
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Abd el-Kader ne fut pas seulement le héros d'une Algérie indépendante que l'imagerie d'Epinal propose à nos mémoires. Mystique extatique, rattaché à l'école doctrinale et à la lignée initiatique d'Ibn Arabî, l'émir s'est imposé, pendant son exil à damas où il mourut en 1883, comme un des maîtres spirituels majeurs du soufisme contemporain. L'enseignement qu'il a donné à ses disciples pendant plus d'un quart de siècle est rassemblé dans un ouvrage volumineux, le Kitâb al-Mawâqif ou "Livre des Haltes", d'où sont extraits les textes présentés ici pour la première fois dans une langue européenne.
Présentés et traduits de l'arabe par Michel Chodkiewicz
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- Préface d'Éric Rommeluère" Votre culture est basée sur l'idée de progrès personnel. (...) Vous essayez toujours d'améliorer quelque chose. Peut-être la plupart d'entre vous s'assoient-ils pour améliorer leur zazen, mais les bouddhistes ne font pas grand cas de l'idée de progrès. En pratiquant zazen dans le but de vous améliorer, vous tentez peut-être de vous connaître d'un point de vue psychologique. (...) dans le zen, nous comprenons le moi d'une manière bien différente. "Avec la simplicité, l'humour et le bon sens qui ont fait le succès de Esprit zen, esprit neuf (où Shunryû Suzuki présentait le bouddhisme zen, son histoire, ses grandes notions et sa pratique), les causeries réunies dans cet ouvrage exposent et approfondissent la méditation zen, son but, ses exigences, ses difficultés et sa richesse. Aussi éclairantes pour les novices que pour les maîtres, elles ne sont jamais directives ni dogmatiques : pédagogue exceptionnel, Suzuki s'attarde sur l'expérience, dédramatise les obstacles, sans jamais réduire la pratique méditative à des techniques. Son enseignement encourage à faire l'expérience de sa propre vérité, à simplement être soi et à l'exprimer pleinement. Mieux qu'une mère ou un père nous prenant la main, il nous appelle avec tendresse et fermeté à trouver notre voie. Sage et inspirant, ce livre est un guide formidable pour qui cherche la plénitude spirituelle.
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Argent, sexe et travail ; s'éveiller à la vie réelle
Chögyam trungpa
- Seuil
- Les Dieux, Les Hommes
- 23 Janvier 2014
- 9782021071740
Argent, sexe, travail sont indissociablement des sources de satisfaction et de souffrance, parce qu'ils ne nous satisfont jamais - comme tels, ils intéressent particulièrement le bouddhisme. Mais c'est essentiellement parce qu'on les oppose à la vie spirituelle que Trungpa s'y arrête, pour précisément montrer l'erreur d'une telle opposition : il s'agit de mener une vie réelle en se reliant réellement aux situations, dans l'état d'être où l'on est, d'« unir l'air et la terre », de réaliser le caractère sacré de la vie, y compris de ses activités quotidiennes - le travail que nous avons pris l'habitude de subir, le sexe étouffé par les conventions et les schémas moraux, l'argent objet d'avidité et moyen de contrôle, et pourtant nécessaire. Trungpa montre ainsi que la créativité est la clé du travail, que celle du sexe est la communication (et même que toute communication est sexuelle) et que l'argent est un moyen de prendre conscience de la façon dont nous utilisons notre énergie : aucune mièvrerie dans ses enseignements, mais une alliance de réalisme et de respect de la vie. Trungpa nous incite en quelque sorte à accepter et à créer : accueillir le quotidien avec un esprit ouvert, créatif, respectueux, en étant prêt à l'utiliser comme une partie intégrante de notre développement.
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Aux Indes, les mythes disent la profondeur de la parole, celle que l'on ne peut entendre dans l'ordinaire des mots. C'est par le mythe qu'on exprime l'indicible, le merveilleux et le terrible dans des cultures où il pénètre tous les savoirs, y compris les plus austères. On le rencontre dans la parole, parole sanskrite bien sûr, et aussi dans les peintures, les sculptures, tous les arts et les savoirs. Aujourd'hui où il faut fabriquer l'histoire d'un pays nouvellement créé, les mythes sont mis au service d'une conscience nationale qui cherche ses racines dans le passé. Si les mythes modernes sont parfois dorés, autrefois ils étaient rouges, noirs et blancs : il fallait dire l'inlassable activité des dieux, la présence continue des démons et les aspirations transcendantes.
Aux Indes, la mythologie conjugue donc l'érudition sanskrite avec l'imagination, elle prétend dire le fond des choses, toucher à l'âme, sans passer par l'esprit. On les a donc racontés et expliqués pour qu'on les entende comme leurs créateurs les avaient conçus. Des mythes : en voici quelques-uns parmi beaucoup d'autres.
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Ce dictionnaire, entièrement revu et très augmenté, concerne toutes les formes de bouddhisme
existant dans le monde asiatique et ailleurs. Il répond à l'intérêt religieux et intellectuel porté au
bouddhisme, et a été conçu comme un outil de consultation, d'information, de travail et de
recherche à destination non seulement des étudiants en bouddhisme, en philosophie, en
anthropologie et en sciences des religions, mais également d'un large public intéressé par les
divers aspects du bouddhisme.
Ce dictionnaire, composé d'articles de fond, fait le point de l'ensemble des connaissances disponibles, à la fois dans les traditions bouddhiques elles-mêmes et dans les travaux occidentaux sur le bouddhisme. Outre les termes reçus en français (« vacuité », « agrégat », « impermanence »), ont été retenues les entrées courantes dans les principales langues de référence du bouddhisme : sanskrit (pâli), tibétain, chinois, japonais. Pour chaque entrée est donné l'équivalent dans les autres langues de référence. Les articles essentiels de ce dictionnaire concernent :
- les grands concepts philosophiques et spirituels du bouddhisme envisagés selon les points de vue des différentes écoles existantes ;
- l'histoire du bouddhisme dans les différentes contrées et cultures asiatiques ;
- la biographie des grandes personnalités qui ont marqué le bouddhisme (auteurs de traités, principaux mystiques, fondateurs d'écoles, souverains qui ont soutenu l'implantation du bouddhisme en leur pays) ;
- des monographies sur les grands textes du bouddhisme ;
- l'iconographie des bouddha, bodhisattva et déités ;
- l'art bouddhique dans les différentes régions de l'Asie.
Un système de renvois permet de s'informer sur l'ensemble de la constellation de termes et de concepts qui concerne chaque rubrique. Une importante bibliographie, des cartes, des schémas, des illustrations couronnent l'ensemble. Un dictionnaire unique en son genre, sans équivalent aujourd'hui en France et dans le monde.
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Premier maître tibétain à être venu en Occident, premier à avoir transmis la méditation hors du cadre bouddhiste, Chögyam Trungpa (1939-1987) présente une approche de la vie, de la spiritualité, de l'amour qui ne ressemble à aucune autre et qui est profondément géniale. Il surprend par la puissance poétique qui l'habite et par l'intelligence qu'il a de notre situation historique, qui le conduisent à proposer des chemins nouveaux et déculpabilisants.
Fabrice Midal, qui depuis vingt ans transmet son enseignement en France, propose ici un parcours dans cette oeuvre immense, afin de permettre à chacun de s'abreuver à cette source pure à même de nous combler.
Nouvelle édition avec une préface inédite.
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La voie du karate. pour une theorie des arts martiaux japonais
Kenji Tokitsu
- Seuil
- 1 Février 1979
- 9782020050937
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Le bouddhisme s'implante en Occident - le fait est incontestable. Encore faut-il comprendre ce qu'il
signifie et en mesurer la portée. Le succès du bouddhisme révèle peut-être en creux ce qui manque
à l'Occident, ou en tous cas ce qu'il recherche aujourd'hui, au-delà ou en dehors des formes
traditionnelles de religion. Mais de ce fait, le bouddhisme est confronté à des questions nouvelles :
la démocratie, la laïcité, le féminisme, le christianisme... Comment se situe-t-il par rapport à ces
interrogations ? Peut-il apporter ses propres réponses ? De son côté, l'Occident, qui a lui-même
une riche tradition religieuse, n'a que faire d'une religion de plus : c'est pourquoi il contraint le
bouddhisme à dire simplement ce qu'il est, au-delà des rituels et des habitudes confessionnelles.
La rencontre de ces deux univers est donc pour le bouddhisme l'occasion de se renouveler, mais
surtout de se dévoiler.
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Le Livre de la piété filiale est classé parmi les treize " classiques " ou livres canoniques chinois. Attribué à Confucius - du moins à son école -, il expose la signification de la doctrine philosophique, politique et morale de la Piété filiale et les devoirs qu'elle implique envers les hommes au pouvoir et les parents. Sa première rédaction aurait été préparée entre l'époque de Mencius (350 av. J.-C.) et la dynastie des Han (200 av. J.-C.). Le texte se présente sous la forme de dix-huit dialogues entre Confucius et l'un de ses deux plus importants disciples qui ont seuls reçu le titre de Maître (tzeu) : Tcheng-tzeu. La présente édition fait se répondre le texte chinois et la traduction française, subtilement illustrés par une trentaine d'estampes chinoises. Un incontournable de la sagesse confucéenne, à lire et à offrir.
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Parmi les nombreux livres qui nous expliquent pourquoi, sur quoi et comment méditer, La Pleine Conscience en action est une pièce maîtresse qui allie simplicité et profondeur, sollicitude et pragmatisme. Ce passionnant traité montre à ceux qui se croient incapables de méditer qu'ils ont en eux un potentiel vaste et inné : « Vous pourriez parfois avoir des difficultés à le voir, mais vous aussi vous êtes parfait - excellent en fait », affirme Trungpa Rinpoché. Par ces mots, il ne cherche pas à dorloter notre ego, mais à nous faire prendre conscience de la présence en chacun de nous de la « nature de bouddha », la nature fondamentale de notre esprit.
Que vous soyez un « rhinocéros » qui préfère méditer seul, ou un « perroquet » qui affectionne la méditation en groupe (selon les termes de l'auteur), vous trouverez dans cet ouvrage les instructions bienveillantes dont vous aurez besoin pour laisser transparaître et rayonner votre qualité fondamentale de bonté, envers vous-même et envers tous les êtres. « Sans la compassion, nous dit Trungpa Rinpoché, la méditation ne peut absolument pas être transférée à l'action ».
Matthieu Ricard.
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Depuis le milieu du XIXe siècle, les savants essaient de dégager une « biographie » authentique du Bouddha des « brumes dorées » de sa légende, et l'immense majorité des écrits sur le bouddhisme accepte le caractère historique de son personnage fondateur. C'est cette vérité reçue que le présent ouvrage questionne. On ne sait presque rien en effet de la vie du Bouddha, qui peut se résumer à quelques faits. En outre, sa biographie pose l'existence d'un bouddhisme indien originaire et « pur » - celui du Bouddha et de ses disciples -, qui accorde aux premiers récits de sa vie une objectivité non questionnée et dévalue les bouddhismes et récits ultérieurs, non indiens.
Remettant en cause cette préférence, l'originalité de ce livre passionnant est d'explorer les histoires du Bouddha qui ont été forgées et transmises au cours des siècles, en Inde mais aussi jusqu'en Chine et au Japon. Il s'attache ainsi à montrer comment elles ont nourri la pratique et la transmission du bouddhisme, infléchissant celui-ci en une sorte d'« imitation du Bouddha ». Les Mille et Une Vies du Bouddha font également ressortir ce personnage dans tout son éclat, et contribuent à expliquer l'immense prestige dont il a bénéficié.
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Le bouddhisme, une philosophie du bonheur? 12 questions pour comprendre la voie du Bouddha
Philippe Cornu
- Seuil
- Essai Religieux
- 5 Septembre 2013
- 9782020995795
Le bouddhisme est perçu comme une spiritualité thérapeutique, sorte de prêt-à-vivre pour un monde " zen ". Cette simplification n'est que la plus visible de toute une série de réductions ou de mécompréhensions que cet ouvrage s'emploie à détecter et à défaire. Ainsi, le bouddhisme ne serait pas une religion, mais une philosophie. Autre malentendu : la méditation, réduite à l'introspection alors qu'elle est tournée vers la compassion universelle. Mais qu'est-ce que cette compassion ? Un simple élan du coeur ? Et l'ego ? Il n'aurait pas de réalité ? Écarte-t-il pour autant la force de l'individualité ? Le livre éclaircit aussi des notions plus difficiles telles celle du karma, que l'on interprète à tort comme une prédestination, ou celle de la réincarnation. Il s'interroge sur la notion de " gourou ", sur la non-violence et le végétarisme. Il se demande si le bouddhisme est un outil de développement personnel et quel bonheur il vise. Le livre s'achève par une question déterminante : les réductions dont est victime le bouddhisme ne serviraient-elles pas à répondre aux maux de notre société ? Réciproquement, les maîtres bouddhistes n'ont-ils pas contribué à nourrir tant d'erreurs en diffusant leur savoir en Occident sans s'interroger sur ce que cette " transplantation " engageait ?
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Dans la mythologie de l'Inde ancienne, le dieu Yama, fils du Soleil, est aussi le premier mort : il fait l'expérience de la mort pour reconnaître le chemin que les hommes, après leur trépas, emprunteront pour accéder à l'au-delà.
Roi des ancêtres, préposé à la mort, juge des morts, yama fait connaître et impose aux hommes leur condition de mortels. Il est parmi les dieux celui qui veille sur les contraintes et les devoirs qui ordonnent la vie sociale et individuelle. A ce titre, son pouvoir (son «bâton») est le modèle du pouvoir royal ici-bas.
Yama a une soeur jumelle, Yami. Bien qu'il se soit dérobé, par peur de l'inceste, à l'amour qu'elle lui offrait, elle le pleure quand il meurt, puis transforme sa douleur en deuil et crée des formes nouvelles de remémoration et de tendresse entre frères et soeurs.
Dans ce livre, Charles Malamoud analyse les relations que la sagesse et les folies de l'Inde ont su déceler entre la mort, la loi, la répétition et l'écriture. Il met en perspective les rites et les mythes de l'Inde védique et brahmanique qui disent comment vivent les mortels, comment les générations se succèdent.
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Quatre millénaires de littérature védique ont notamment laissé une littérature de sagesse considérable : dans les subhasita, ou « belles paroles », très tôt constituées en vastes recueils, les brahmanes traitaient tous les sujets, les dieux, la mort, l'engendrement, la parole, la poésie, mais aussi la société, la philosophie, la grammaire, etc. Car dans l'hindouisme, il est impossible de distinguer un contenu doctrinal spécifiquement religieux des règles de conduite, des coutumes ou de l'organisation sociale propres à la civilisation indienne. « La naissance que confère dà»ment l'instructeur qui a pénétré le Veda, c'est la vraie naissance, celle qui n'est pas assujettie à la vieillesse et à la mort », « Le vrai et lui seul triomphe, pas le faux », « Dieu ne se manifeste pas par les voies. Au contraire, ce sont elles qui brillent de son éclat », « On devient précisément ce sur quoi on pose l'esprit »... : le commentaire de ces « belles paroles », qui ont contribué à façonner la pensée indienne et dont le sens est aujourd'hui encore transmis par les brahmanes, constitue une entrée vivante dans l'hindouisme.
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Nedim Gursel raconte ici son voyage en Anatolie pour revisiter les lieux où, à partir du Xe siècle, se sont implantées les confréries derviches à l'origine du soufisme anatolien, et faire revivre ses principales légendes. Le soufisme anatolien comporte trois grands courants: le bektachisme, fondé par Hadj Bektas Veli, le mevlevisme fondé par Djelaleddine Rûmi et le naksibendisme. L'auteur s'intéresse ici aux deux premiers, dont les confréries se sont développées entre le XIIe et le XVIe siècles et dont les centres de pélerinage demeurent très vivants. Au village d'Hadj Bektas il retrace les exploits du grand derviche, chantés par un poète célèbre: Yunus Emre. À Konya, qui vit naître la confrérie des mevlevis, il nous raconte comment Djelaledinne Rumi fonda l'ordre des derviches tourneurs pour qui l'expérience mystique était étroitement liée à la musique rituelle et à la danse. Il plonge le lecteur occidental dans un monde insolite et lui permet de mieux comprendre la forme mystique du soufisme.
Né en Turquie en 1951, Nedim Gürsel est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages, romans, nouvelles, récits de voyage, essais littéraires. Lauréat de plusieurs grands prix littéraires, dont le Prix France-Turquie, il occupe une place primordiale dans la littérature de son pays et son ½uvre est traduite dans de nombreuses langues. Il vit à Paris, où il est directeur de recherche au CNRS et enseigne à l'École des langues orientales.
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La série « Paroles de » : une immersion dans chacune des six grandes traditions spirituelles du monde par l'intermédiaire d'un choix de « paroles » extraites de ses textes sacrés et commentées par un spécialiste : des paroles vivantes, transmises et familières à tous, qui rendent compte d'un univers religieux de façon concrète.
Dans le bouddhisme, les enseignements que le Bouddha confia à ses auditeurs, puis leurs commentaires dans les branches du bouddhisme qui se sont successivement développées, offrent de magnifiques sentences à méditer. Plutôt que de présenter une énième synthèse du canon bouddhiste, ce livre tentera donc, en explicitant et commentant un choix de ces « paroles », de faire apparaître la façon dont les piliers et valeurs du bouddhisme ont évolué dans le temps et dans l'espace, jusqu'en Occident aujourd'hui. Une approche vivante et didactique qui permettra à chaque lecteur de s'approprier les enseignements de cette tradition, comme le préconisait le Bouddha.