Les monnaies, avec leur noblesse et leurs défauts, nous ressemblent, elles naissent, vivent et meurent, laissant chaque fois la place à une nouvelle « génération » et à des bons ou des mauvais souvenirs...
L'euro est-il l'aboutissement d'un vieux rêve européen ? Est-il l'opportunité d'une nouvelle ère pour le vieux continent, celle de la monnaie unique puis d'une union bancaire, préludes économiques nécessaires à une harmonisation sociale ?
Didier Murat nous invite à un voyage dans les coulisses de la monnaie, depuis la monnaie fiduciaire sonnante et trébuchante (pièces et billets), avant sa dématérialisation scripturale (chèques, crédits inscrits en compte), jusqu'à aboutir de nos jours à la monnaie virtuelle (paiement internet ou par téléphone).
Petits et grands, amateurs numismates ou simples utilisateurs curieux, bon voyage dans cet ouvrage précis et ludique, abondamment illustré de documents de collection.
Né à La Réunion, Didier Murat, Inspecteur Auditeur Bancaire, est diplômé de l'IAE d'Aix en Provence et de l'IFG Paris.
Ancien Chargé d'Enseignement à l'Université de La Réunion, il a été formateur agréé afin d'aider les chômeurs à la gestion de leur projet d'entreprise et a également oeuvré au sein de diverses associations.
Il est l'auteur de Investir à La Réunion, ce département français d'outre-mer, et Réglementation bancaire et contrôle interne.
Vers 1720 la France se relève peu à peu de la faillite de la banque de Law, mais les dépenses et déficits s'accumulent : à la mort de Louis XV en 1774, l'État français est déficitaire de... 25 millions de livres.
Pourtant un certain Benjamin Franklin va obtenir un appui militaire et financier de la France en 1776 pour renverser le potentat de la couronne britannique sur treize de ses colonies américaines, peu avant la Révolution française, afin de créer les futurs États-Unis d'Amérique.
Le point commun entre Benjamin Franklin et l'isle Bourbon ? Les Compagnies des Indes, bien sûr.
Loin d'être un maillon faible de la réussite à la française, la petite île a su prouver à travers les années qu'elle savait et continuait encore aujourd'hui à gérer toutes les situations de crise avec ce discernement qui caractérise si bien les îliens.
Ancien chargé d'enseignement à l'Université de La Réunion, Didier Murat a aussi été formateur afin d'aider les chômeurs à la gestion de leur projet d'entreprise sur l'île. Il y a également oeuvré en qualité de membre du bureau au sein de diverses associations. Après L'euro raconté à nos enfants publié aux éditions Amalthée, il livre ici son quatrième ouvrage.
« Réalisant jouer à cache-cache avec le destin, Sophie prit la ferme résolution de chercher autant que possible à tenir les rênes.
L'air de flûte préparait la voie à suivre. Son caractère mystérieux mais envoûtant lui rappelait ces berceuses qui l'aidaient, enfant, à trouver le sommeil. Il s'agissait, ce jour, d'ouvrir en grand ce qui, chez beaucoup, reste fermé, y compris aux moments clés de l'existence. » La flûte de Pan offre une suite à L'Oiseau d'or. Dans les années 1980, une famille tente de se reconstruire après un drame. Oscillant entre simplicité et prise de tête, Sophie, Paul, Laurence... se cherchent à tâtons.
Au carrefour de leurs échanges et mésaventures, Capucine, une fillette de onze ans confrontée au harcèlement scolaire, disparaît.
A travers les doutes, les désillusions mais également l'espoir, les personnages s'élèvent et se recomposent.
Maître de conférences des universités, mère de quatre enfants, Clotilde Brunetti-Pons travaille dans le domaine du droit de la famille et de la protection de l'enfance. Après L'Oiseau d'or, elle nous livre un second roman tout en sensibilité.
"Ils sont partis, les hommes de mon village, combattre les Namnètes qui avaient le malheur de convoiter un peu trop ouvertement les terres riches à la frontière de nos territoires. Ce genre de situation en appelle aussitôt à la guerre. Et c'est toujours une guerre sans pitié. Et pendant qu'ils se battent, se déciment, s'envoient dans le royaume des dieux, nous, au village, on fait semblant de continuer la vie comme avant, comme si de rien n'était".
En 80 av. J. -C. , un jeune Gaulois grandit dans un village d'Armorique. Son père lui transmet l'art d'écrire reçu d'un voyageur et, plus que tout, la fierté de son peuple. Devenu chef du village à son tour, il est pris dans la tourmente de la Guerre des Gaules. Fait prisonnier, réduit en esclavage, il n'oublie pas qui il est ni d'où il vient et puise dans le souvenir de son enfance la force de résister.
Une destinée extraordinaire l'attend...
«?C'est un vrai coup de foudre. Cet amour, quasi impossible car la guerre va sans doute bientôt nous séparer, faut-il le vivre ? Faut-il succomber ? Quitte à sombrer secondairement dans les affres de la séparation et du chagrin ??».
Peut-on s'aimer en étant ennemis ?
En 1943, la France est éprouvée par l'occupation allemande qui la prive de son élan vital.
Dans ce monde où la vie et la mort se tiennent par la main, un médecin de campagne solitaire et une supérieure de l'armée allemande succombent à une passion interdite.
Lui, chef de la résistance.
Elle, femme officier.
Une liaison impossible au coeur de la Seconde Guerre Mondiale.
« C'est vrai, on croisera, sur notre chemin pendant le voyage, des êtres qui embarqueront, d'autres qui fileront au fil du temps. Ceux qui nous tatouent de leur nom et ceux qui nous le feront oublier. » À quoi bon pleurer la mort Quand on sait que la terre est un abri À quoi bon pleurer la vie Quand on ne vit que sous la peur.
«?Alors, longtemps, j'ai rêvé, je me répète. Des questions me hantaient constamment : pourquoi ? Comment ? Et alors ??» Comment entreprendre une démarche de connaissance de soi et dépasser l'insularité vécue et sclérosante ? Des moments inoubliables de liberté et de plaisir un jour au bord de la mer déclenchent un profond désir d'aller à la rencontre de ses ancêtres. Telle est la démarche de Jean, partagé entre des doutes et la quête de vérité sur ses origines à travers les différentes cultures qui sont ancrées dans ses veines. C'est son histoire qu'il entend raconter ici. Cet éloge de l'interculturalité et du métissage est une invitation à l'école de l'humilité et une porte ouverte sur l'espoir dans un monde tumultueux et destructeur d'identité. Ce cheminement intellectuel à travers les siècles peut conduire chacun à identifier ses repères, à retrouver ses racines et à flirter avec des bonheurs simples. L'équilibre est alors atteint et les doutes s'estompent, pour entretenir une parcelle de bonheur et une infime gloire intérieure et secrète.
En remontant sa généalogie sur neuf générations, Jean-Bernard Nativel nous mène jusqu'au XVIIe?siècle.
Entre passé et présent, entre Madagascar et l'île de la Réunion où l'auteur naît en 1957, ce récit initiatique se métamorphose en une riche quête des racines multiculturelles, pour mieux revivre en paix avec son passé sans oublier l'âme, le sang et l'énergie de ses ancêtres.
Né en 1957 au Tampon dans l'île de la Réunion, Jean-Bernard Nativel a entrepris d'écrire tardivement. Pour celui qui peinait à rédiger un devoir à l'école primaire, le point de départ est un stage professionnel en atelier d'écriture. Avant-dernier d'une famille de treize enfants, il lui a semblé nécessaire de coucher sur le papier ce qui lui paraissait fondamental pour extirper le mal-être dont il a fait l'objet. Cet exercice difficile, considéré comme une thérapie, est le résultat d'un recours à quelques séances de psychothérapie.
Ma mère a été mise à mort sauvagement une nuit d'hiver alors qu'elle dormait paisiblement dans sa chambre. Au-delà des émotions, nous avons besoin de comprendre, de trouver un sens à cette tragédie soudaine. Qui, pourquoi, comment ? Personne n'est préparé à faire face à l'extrême violence.
Dans le cadre des procédures pénales, la famille de la victime est la partie gênante, celle qui réclame « justice » au sens large, mais à qui on ne propose qu'une indemnisation financière.
Ce livre est une quête de « vérité ». Il relate dix ans de lutte d'une « victime par ricochet », pour garder une dignité dans un monde qui en manque cruellement. On y croise un dangereux personnage, des gendarmes, des infirmiers, des médecins, un vice-procureur, des juges, des avocats, les dirigeants du F.G.T.I., un Député... Mais ce livre, basé sur de nombreux témoignages, est avant tout un hommage à la femme formidable qu'était ma mère. Toute son existence, elle a vécu avec beaucoup d'amour, de courage, d'intégrité et a su transmettre ces valeurs à ses enfants. Sa mort ignoble, inacceptable, ne pouvait tomber dans l'oubli.
Gustave, au service d'une agence de contrôle du surnaturel, a 24 ans lorsqu'il découvre au cours d'une mission un nourrisson né d'une mère loup-garou. Ne pouvant se résigner à livrer l'enfant à son collègue, ce qui le condamnerait à une mort certaine, il décide de l'adopter. Dix-sept ans plus tard, la découverte du portrait de son fils adoptif dans la poche d'une créature surnaturelle fraîchement abattue va venir éveiller les soupçons d'un collègue. De toute évidence quelqu'un s'est lancé à la recherche de son fils. Il devient de plus en plus certain que l'équilibre de la vie de Gustave va être chamboulé.
Au travers d'un récit haletant campé dans l'atmosphère du XIXe siècle, Justine Amélie Lucile plonge son lecteur aux racines du récit fantastique aux couleurs gothiques.
Passionnée de fiction depuis toujours et particulièrement de culture fantastique, Justine Amélie-Lucile imaginait déjà de très courtes histoires à l'école, souvent peuplées de personnages étranges et de monstres. C'est pendant ses études de langues, en 2013, qu'elle écrit Chasseur, son premier roman fantastique. Un récit proche de ses personnages, dans un style qu'elle veut simple et accessible.
À l'automne 1945, Joachim Eisack, Inspecteur de la Sûreté et grand-père de l'auteur, fait une bien curieuse découverte. De fil en aiguille, il se retrouve sur les traces d'Otto Abetz, l'Ambassadeur d'Hitler en France durant la Seconde Guerre Mondiale.
Au terme d'un long jeu de piste, il parvient à le démasquer et à l'arrêter. Mais son enquête ne s'arrête pas là, puisqu'il se lancera également à la recherche du trésor qu'Abetz avait caché pour lui et pour le financement du réseau de résistance nazi, le tristement célèbre Werwolf...
Ce livre est l'aboutissement de plusieurs années de recherches dans différentes archives françaises et européennes, ainsi que le fruit de lecture de nombreux livres et documents historiques. Le défi de Didier Eisack : écrire la micro-histoire pour éclairer l'Histoire.
Un véritable travail de détective et une enquête de plus de cinq ans !
Un ouvrage biographique passionnant qui plonge le lecteur dans l'incroyable histoire familiale de l'auteur, en le menant jusqu'au moment fatidique où les deux vies parallèles de Joachim Eisack et d'Otto Abetz vont se percuter...
J'ai vécu une aventure que peu de gens ont la chance de vivre : j'ai passé trois ans à Madagascar, pour enseigner le français langue étrangère dans une école de formation des instituteurs. Ce travail était passionnant.
Je vivais seule dans une petite ville, où il n'y a pas eu d'électricité pendant un an, et où il n'y avait pas d'autres étrangers que moi. Je n'avais pas le choix, je me suis glissée dans la vie quotidienne des Malgaches. Je suis allée à leur rencontre avec bienveillance, et je me suis fait accepter. Ce récit s'inspire d'un vécu et d'un blog, celui que Cécile a tenu fidèlement à Madagascar. Consciente de ne pas pouvoir expliquer un pays qu'elle ne connaît que si superficiellement, elle y raconte, par petites touches, au quotidien, les surprises et les malentendus dus à la différence de niveau de vie et de culture.
Elle n'hésite pas à porter un regard critique sur les pesanteurs de la société malgaches, ou sur les impasses de l'aide au développement, mais son humour la quitte rarement. Ce récit alerte se lit avec un oeil qui pleure et un oeil qui rit.
Le lecteur est invité à se laisser porter par la musique du style et le souffle de l´inspiration qui s´harmonisent de poème en poème, tout au long de ce recueil. Le « Parfum d'exil » se décline en plusieurs « notes » : après la synthèse alchimique des « Impressions », mariage des sensations entre la nature et le monde intérieur du poète ; les « Visages d´Ève » nous invitent à retrouver le Féminin de notre être, lieu des mémoires et de la sagesse perdue ; « Rites » réveille notre sens du sacré, entre puissance symbolique et union magique des pôles féminin-masculin ; « Hommages à la beauté » est un appel aux poètes, pour qu´ils « ré-enchantent le monde », qu´ils redeviennent des « fous d'amour ».
Face à tous les bouleversements de nos repères et les gestations difficiles de nouveaux modes de vivre-penser-sentir : « Il faudra trouver une autre direction à notre quête, transformer notre soif en délire solennel, guetter dans l´absurde le frisson de l´évidence. »
« Ce n'est pas un conte choisi parmi les merveilleuses aventures imaginaires de l'Afrique. Ce n'est pas non plus un roman, bien que ma vie s'en approche terriblement. Les pages qui vont suivre racontent simplement mon histoire. Une histoire vraie qui a déjà fait couler beaucoup d'encre, de la salive et des larmes. » Sur les hauts plateaux de l'ouest du Cameroun, dans le pays Bamiléké, Papou Andréas a uni son propre destin au berceau de sa belle-famille.
Avec son épouse Philomène, native de Tonga, il partage chaque année la vie de son peuple d'adoption. Au coeur d'une nature sauvage, il témoigne de leurs coutumes et de leurs traditions préservées.
Après son premier ouvrage Pour l'amour d'une femme noire, Papou Andréas raconte ses aventures, comme un voyage entre les îles de l'océan Indien, de La Réunion à Mayotte, de Maurice à Nosy Be, du Kenya à son village africain.
Comme chaque année, Zoé, Mathéo, Juliette, Lohan et Youen sont en vacances avec leurs grands-parents.
Lors d'une promenade, les enfants vont découvrir une ancienne boîte en fer, cachée dans un vieux mur de pierres.
Cette découverte va les emmener, au fil des livres, à vivre des histoires passionnantes tout en découvrant la France.
Dans « Les vieilles pierres » suivez-les dans leur village de Josselin dans le Morbihan. Mais à qui est cette vieille boîte et que cache-t-elle ?
Dans « L'enfant », vous retrouverez les 5 cousins à Levens, un village dans les hauteurs de Nice. Ils y rencontreront un petit garçon. Qui est-il ?
« Mais un matin, réveillé par un rayon de soleil, filtré par les persiennes de la fenêtre de sa chambre, Axel ouvre les yeux et c'est la stupéfaction ! À quelques centimètres de son visage deux perles noires, cerclées d'une peau blanchâtre, le fixent. Le mamba, la tête dressée, le reste du corps lové sur le sol, est immobile. » Lorsque Lucas, Thomas et Axel décident de découvrir le Burkina Faso, ils n'imaginent pas que leur voyage pourra réserver tant de surprises !
Sous le charme de l'Afrique, Axel se laisse tenter et ramène en France un souvenir ô combien inhabituel et interdit : un oeuf de mamba noir, un des serpents les plus dangereux et rapides au monde.
Comment les trois amis vont-ils gérer cette situation rocambolesque ? Arriveront-ils à s'occuper du reptile sorti de son oeuf ou devront-ils ramener ce compagnon devenu encombrant dans son pays d'origine ?
Tout commence lorsque le général de Gaulle est enlevé lors des événements de 1968. S'ensuivront alors des années marquées par la noirceur humaine.
La période Pompidou perturbée par l'affaire Markovic ; une révolution iranienne marquée par les assassinats des anciens dignitaires du Chah et d'Action directe ; les vols du 11 septembre 2001 à New York ; la trahison de Saddam Hussein par une admiratrice éconduite ; l'élimination de terroristes par des volontaires anonymes ; les tentatives d'assassinat contre les présidents russe et américain ; le risque de cataclysme par l'attaque d'un porte-avions nucléaire de l'US Navy...
Tous ces événements tragiques et meurtriers, passés par le filtre romanesque de l'auteur, sont l'occasion de mille et un rebondissements qui nous questionnent et nous entraînent à travers le monde !
Né à Nice en 1940, Jean-Claude Ceccarelli passe une enfance et une adolescence heureuses. À 21 ans, il découvre Paris, décide d'y faire sa vie et de ne plus quitter cette ville qui l'envoûte et le fascine. Il nous livre un récit « ressuscité » dont les 10 premières pages ont sommeillé durant 35 ans dans un placard.
« Non, elle doit s'y résoudre : elle n'a jamais rougi. Un vice caché vient d'être mis à jour. Beaucoup diraient que ne pas rougir est une bénédiction. Elle, le vit comme un handicap. Rougir lui apparaît comme la marque incontestable de la pudeur à l'âge adulte qui plus est, un résidu d'innocence, la preuve d'une indispensable sensibilité au monde [...] Rougir ou ne pas rougir ? Ce qui le déclenche ? Chez qui ? Pour quelles conséquences ? Il lui faut un stratagème. » Rougir. Quoi de plus naturel quand on est confronté à l'embarras ou la gêne ? Pourtant, notre héroïne n'a jamais connu ça. Si vous lui enviez cette particularité, la jeune femme, elle, la considère comme une malédiction.
Poussée par le désir de comprendre ce phénomène si mystérieux, elle organise alors une fête à laquelle elle invite, en plus des autres convives, sept sujets d'expérience.
Sept personnes. Sept amies. Un seul jeu.
Qui rougira la première ?
Passionnée de lecture depuis qu'elle est enfant, Marie-Line Bénétruy s'est lancée dans l'écriture il y a maintenant onze ans. Encouragée par l'envie de partager cette ferveur, elle a commencé en janvier 2018 une formation afin de devenir animatrice d'atelier d'écriture. Elle livre ici son premier roman aux Éditions Amalthée.
Je propose de considérer ce livre comme un roman historique mettant en scène une razzia d'esclaves, ses préparatifs, son déroulement et ses suites. Le choc des cultures des pays de France en Europe et Ashanti en Afrique s'accompagne d'une galerie de personnages typiques, rois, crapules ou gentihommes. L'attraction se déroule sur terre et sur mer, les combats sont terribles, les personnages odieux ou attachants ...
Au-dela d'un roman d'action qui peut satisfaire les amateurs de ce genre, se découvre en toile de fond l'esclavage, la traite des noirs, la violence et la marchandisation d'êtres humains. À tout lecteur adolescent ou adulte se posera inévitablement la question de cette traite négrière, ses justifications, ses ressorts et ses buts ...
À rapprocher des trafics immémoriaux, de tous ordres, sur tous les continents, de toutes époques, qui ont fait qu'un humain asservissait un autre être humain, le privant de liberté, en prenant possession de son existence, lui otant toute possibilité de se libérer de cette chaîne abominable.
Il a environ 30 ans, une jeune fille antillaise m'a posée une question à laquelle je n'ai pu répondre mais cette question a bouleversée ma vie.« Comment quelqu'un peut-il vendre son frère ? » Je commençais alors une longue réflexion sur ce problème. Une partie de la réponse est dans ces livres (le livre 2 est en préparation). Je voudrais aller au-delà, évoquer le pardon et la repentance liés aux trafics, pouvoir rassembler les noirs africains et américains, ceux-là même dont les racines sont en Afrique, en une acceptation et une estime mutuelle.
J'invite donc tous les enfant d'Afrique déportés à venir chercher leur part d'héritage, car l'Afrique est un continent riche, au sous sol contenant d'infinies richesses. Richesses qui profitent aujourd'hui à tous les aventuriers du monde, trusts et gouvernants, sauf à ses enfants. Donc : « Venez chercher votre héritage ! » Elembo "Roger" MOMBALI est né en 1960 à Kinshasa, capitale de la RDC, République Démocratique du Congo. Étudiant engagé contre les agissement du président-dictateur Mobutu, il vient continuer ses études en France en 1981. Observateur très attentif des évènements politiques qui secouent son pays, Elembo milite au sein de mouvements qui ont pour objet le retour à une véritable démocratie au Congo RDC.
« J'ai commencé à ne plus vraiment aimer maman à partir de cet événement-là. J'ai commencé à franchement réaliser que je pouvais mourir aussi, que mes soeurs et mon frère pouvaient mourir également, que ma mère pouvait nous laisser et nous abandonner définitivement, plus définitivement qu'à cet instant. » Née à Tananarive, Bertrande y découvre très jeune la fragilité de la vie. Sa mère, de son côté, enchaîne les conquêtes amoureuses néfastes en délaissant la petite fille. Une enfant qui cherchera toujours à courir après des attentions inexistantes. L'amour maternel, l'amour fraternel, l'amour physique, l'amour passionnel : des instances qui l'accompagneront ou lui manqueront tout au long de sa vie.
Un roman sur l'amour à son point le plus universel.
« Il était là le déclic. La mort ? Non, je ne veux pas y penser. Je veux vivre, je veux guérir. Sortir de cette maladie oui, mais à quel prix ? Pour faire connaissance avec une nouvelle ? Au revoir anorexie, bonjour boulimie naturellement , et pire encore, bonjour hypocondrie [...] On ne s'en sortira pas, n'est-ce pas ? Quand on met un pied dans la maladie, c'est comme si on sautait à cloche-pied dans un bon gros tas de vase. » Orlane est prisonnière de la maladie, prisonnière de ses peurs et de ses angoisses qui ont pris possession de son bonheur et de sa personnalité tout entière. Elle n'est plus Orlane, elle est... hypocondriaque. Comment vit une hypocondriaque ? Ses amis ? Sa famille ? Ses amours ? Son travail ? Tant de tourments qui ne font qu'aggraver sa psychose...
Découvrez le quotidien d'une jeune femme hypo-condriaque, une histoire vraie bouleversante qui oscille entre drame et humour.Retrouvez l'auteure sur Instagram :
@orlanebrasseur
Un millier de kilomètres le long de la côte bretonne, sur le sentier de grande randonnée GR34. Deux mois de marche, de la baie du Mont-Saint-Michel à la rade de Brest.
C'est l'histoire d'une aventure les pieds ancrés sur terre, les yeux grands ouverts aux multiples merveilles de la nature, le coeur savourant les rencontres fortuites, l'esprit vif, aux aguets pour recueillir tous les fruits intérieurs de cette belle expérience !
C'est aussi la rétrospection d'une jeune vie. Un temps que l'auteur a pris afin de regarder derrière lui les quelques noeuds de son histoire, les délier, les aplanir, et avancer sur le fil de sa vie plus libre et heureux.
Ce chemin des douaniers restera pour Simon une étape sacrée sur son chemin de vie.
Un voyage tant physique que spirituel, une incroyable odyssée entre terre et mer, entre notre monde extérieur et notre univers intérieur, entre le fini et l'infini.
Breton pure souche de 31 ans et aventurier-chercheur dans l'âme, Simon passe sa jeunesse entre la campagne et l'océan. L'Europe, les étendues australiennes, les plaines kirghizes ou le Grand Nord canadien, le voyage lui coule dans les veines. Puis remontant vers ses racines bretonnes, il entame le chemin qui le mène à tout repenser...
« Nous sommes la troupe des pensées, les fées de l'esprit.
Chacune son rôle dans celle que nous sommes, c'est ainsi.
ELLE nous connaît bien. Il y a L'Amoureuse qui n'arrête pas de virevolter et de chatouiller son coeur. Il y a L'Écrivaine qui ne cesse de l'interrompre au beau milieu de ses réflexions pour lui faire composer quelques vers. Il y a L'Enfance : c'est la plus jeune et la plus fragile. [...] Il y a aussi La Crise, messagère de la haine, de la peine. Enfin, il y a La Raison. Elle protège ses petites soeurs et elle sort quand dehors le monde gronde. Elle ne peut retenir les flots de larmes que sa fratrie déverse aux coins des yeux, mais elle dompte le noir et fait revivre l'espoir. » ELLE c'est une jeune fille comme vous et moi, une jeune fille qui vit avec son coeur et se retrouve plongée dans un monde où chaque pensée, chaque frisson lui sont étrangers. Elle tente alors de ne pas se perdre dans son univers intérieur, seule face à elle-même et à ses sentiments qui divergent, se contredisent et se répondent.
La Raison, L'Enfance, La Crise, La Muse sont des fragments d'ellemême qu'elle doit apprendre à connaître et à comprendre.
Véritable voyage intérieur, ELLE nous renvoie notre propre reflet et nous invite à notre tour à nous réconcilier avec les voix émotionnelles qui nous morcellent.
Née en 1998, Laura Parisse se découvre très tôt une passion pour l'écriture, la lecture et le théâtre. Étudiante en Arts du Spectacle-parcours Théâtre à l'université, elle nourrit ses écrits de son imagination et de la scène qui lui permet de canaliser ses idées et ses sentiments. Avec « Le Théâtre des Passions », elle nous livre un songe poétique et identitaire envoûtant !
«?Je sais ce que je vais trouver en Algérie mais j'y pars néanmoins avec une certaine curiosité et la volonté de pouvoir être militant de l'Homme, malgré l'étau militaire et la perte de ma liberté d'expression. Savoir mais aussi voir constitue ma disposition d'esprit.?».
Au travers de son journal de bord, tenu entre?1959 et?1960 en plein coeur de la guerre d'Algérie, René Knégévitch nous présente son parcours d'appelé sursitaire, affecté au 403e R.A.A., à Aflou, dans le Djebel Amour.
De cette guerre violente découle un témoignage violent. Lorsque le quotidien est rythmé par des ratissages, des accrochages, des sévices, la torture, mais aussi par la peur et la mort, que reste-t-il pour un humaniste pacifiste ?
Sans tabou, l'auteur nous livre ses émotions et ses réflexions tandis que le djebel tonne et que le sang coule. Un récit nécessaire et intime qui offre un regard de l'intérieur sur la guerre qui a bouleversé l'Algérie.
«?J'ai peur, comme jamais je n'ai eu peur auparavant. Peur de ne plus connaître mes limites, de ne pas savoir relever la tête, de finir noyé sous toutes ces pensées de culpabilité, de dégoût envers moi.?».
Les souffrances ne sont pas toutes physiques.
Affligé du Syndrome de Stress Post-Traumatique, Julien Bry se livre à coeur ouvert pour que cette plaie «?invisible?» ne soit plus un tabou. Pour panser les souffrances, l'écriture devient son salut, sa victoire sur son expérience personnelle. De ses opérations militaires bouleversantes en Afghanistan et au Mali au retour à la réalité, nous découvrons l'être humain derrière l'uniforme.
Un témoignage émouvant qui fait la lumière sur les blessures de guerre psychiques.