Au bout de dix heures de combat, quand j'ai vu la flotte du Chah flamber d'un bout à l'autre de l'horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t'as encore tiré tes os d'un rude merdier ». Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d'écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut...
S'il est besoin de le rappeler, Jean-Philippe Jaworski est l'auteur majeur de la fantasy francophone, avec plus de 230 000 exemplaires vendus, des adaptations audio qui caracolent en tête des ventes, idem en numérique, une adaptation en bande-dessinée (chez Le Lombard) et deux options d'adaptation en cours chez Netflix et Disney+.Ce roman, très attendu, constitue un événement sans précédent dans un domaine qui connaît peu de best-sellers. D'une longueur également exceptionnelle, ce roman a été divisé par l'auteur en trois tomes : Le tournoi des preux (janvier 2023), Le conte de l'assassin (juin 2023) et Le débat des dames (janvier 2024).Ce roman bâti un monument remarquable de fantasy chevaleresque, avec tout autant des tournois minutieusement restitués que de vrais moments de féerie et de magie, des morceaux de bravoure, un suspense remarquable et une ligne narrative incroyablement originale, qui rappelle pourquoi Jaworski est le roi de la fantasy francophone : sa couronne ne sera pas contestée.Le premier tome suit le chevalier Aedan (héros de la nouvelle Le service des dames), un personnage mystérieux et un narrateur tout aussi mystérieux. Le deuxième tome retrouve Benvenuto Gesufal (protagoniste de Mauvaise donne et Gagner la guerre), qu'attendent tous les lecteurs. Le troisième tome conclue l'ensemble des fils narratifs.
Je m'appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, fils de Belinos. Pendant la Guerre des Sangliers, mon oncle Ambigat a tué mon père.Entre beaux-frères, ce sont des choses qui arrivent. Surtout quand il s'agit de rois de tribus rivales... Ma mère, mon frère et moi, nous avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu'il n'est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés.
Deuxième volet de la grande fresque historique de l'épopée celte, le destin de Bellovèse. La phrase "La grande fresque historique de l'épopée celte" sera écrite en 4e de couv de chacun des tomes.
« J'ai quand me^me un ragot a` vous servir, et du lourd ! Figurez-vous que ce n'est point avec moi que les elfes ont commence´ a` grenouiller dans les affaires de l'E´tat. Bien loin de la` ! Il y a deux bons sie`cles, de´ja`, au moment de l'E´mancipation de Ciudalia, ils nous ont joue´ un tour a` leur fac¸on. Et les marles en ta^tent tellement pour la barabille que l'un d'entre eux, sans me^me pointer son joli minois dans notre belle cite´, nous a tous jete´s dans une sacre´e flanche ! Jugez-en par vous-me^me ».
En cinq nouvelles comme autant d'e´tapes dans l'histoire cruelle et tumultueuse du Vieux Royaume, le monde cre´e´ par Jean-Philippe Jaworski dans Janua Vera et Gagner la guerre - de´ja` des classiques de la fantasy.
Nouvelle édition limitée à 2000 exemplaires.
Couverture cartonnée, gardes couleur, préface inédite de l'auteur.
Il suffit parfois d'un astre trop brillant, d'un deuil ou d'une catastrophe naturelle pour que des forces oubliées surgissent des tréfonds du ciel ou de la terre. Alors l'âme humaine s'embrase et dévaste ce qui l'entoure. Des sortilèges vengeurs rugissent. Un ogre nait, une passion devient criminelle. De vieux êtres calcinés s'en reviennent rôder autour des vivants.
La Reine Maroué, le sage Peyr Romo : les mages et les sorcières arpentent la frontière ténue qui sépare l'humain du monstre et du dieu. À travers eux, Stefan Platteau revisite le mythe de Cronos, évoque les débuts de la guerre civile et remue, à coup d'inondations, les ombres enfouies au plus trouble des communautés humaines.
Trois récits étranges et fascinants, dont un roman totalement inédit, qui dévoilent un peu plus les mythes et les merveilles de l'univers des Sentiers des Astres.
À travers dix destins se dessine une géographie du vieux royaume, de ses intrigues, de ses cultes, de ses guerres. Et de ses mystères, dont les clefs se nichent, pour beaucoup, dans les méandres du coeur humain.
Véritable parabole sur l'autisme, l'anti-validisme et le handicap invisible, Nous sommes la poussière est une dystopie magnétique. Militante LGBT et autiste, Eva D. Serves livre dans ce premier roman un récit sensible et personnel.
Prix Nebula 1968 (nominé au prix Hugo en 1969), Rite de passage est le principal roman d'un écrivain américain récemment disparu, Alexei Panshin, qui fut plutôt connu outre-Atlantique comme critique littéraire. Ce roman d'apprentissage avec une approche science-fictive est l'une des oeuvres les plus matures et frappantes de la SF US, influente au point que Kim Stanley Robinson revint sur ses traces avec son roman Aurora, qui en constitue une sorte de très belle relecture personnelle. La thématique passionnante des nefs générationnelles (des vaisseaux spatiaux qui feraient voyager plusieurs générations successives de passagers avant d'arriver à destination) est revisitée ici sous la forme d'un journal d'une jeune fille, avec un réalisme social et personnel saisissant. Pour cette édition grand format, nous avons fait réaliser une nouvelle traduction intégrale.
« Dans ce roman fleuve, on embarque dans un voyage faussement charmeur, rempli de courants traîtres et de tourbillons implacables. Voici un récit immersif, à la langue charnue, aux personnages vivants, où se côtoient l'humanité et la cruauté ; mais derrière la peinture presque naturaliste d'un monde médiéval se déploie un arrière-plan mythologique fascinant, qui fait de la remontée du fleuve une quête des origines, de ses merveilles, de ses périls. Toute la force du livre est d'entrelacer la puissance du mythe avec la structure même du récit. » Jean-Philippe Jaworski « Des fois,on pense mordre dans une cuillère un peu fade, comme on fait souvent. Etd'un coup, ça grince. Ça répond. C'est poivré, pimenté, froid comme laneige, chaud comme le premier café du matin, sucré comme une abeille ausoleil. Ça vit et ça serpente, et, brutalement, on lit. On se laissebousculer, on cherche la prochaine bouchée. On entre dans un endroitmagique où on ne s'attend à rien, où on découvre tout. Il y a de cespépites. Ce livre est de ceux-là. » Justine Niogret « Un dépaysement total : c'est ce que l'on ressort principalement de la lecture de ce superbe roman, tant on a l'impression d'être nous aussi sur ce bateau, dans cette forêt, tant on s'accroche à la prose riche et lyrique de l'auteur. En s'inspirant de mythologies du monde entier, Stefan Platteau nous emmène dans un ailleurs féérique, fascinant, dépeignant une nature sauvage et effrayante, mais tellement magnifique. La tension est à son comble alors que les voyageurs dévoilent leurs mystères et on n'a de cesse de tourner les pages sans vouloir quitter cet univers enchanteur... Les personnages énigmatiques, les rebondissements qui parsèment le récit, la puissance du style et l'atmosphère unique qui pèse sur nos héros... Tout est là pour nous transporter par-delà les pages vers une aventure à la fois belle et savoureuse. Un petit bijou de fantasy francophone comme on en lit rarement ! » Sonatine Éditions
Datant de 1864 et jamais réédité depuis, ce recueil constitue la réunion par l'archéologue Louis Batissier de « contes choisis », des contes de fée tirés du folklore européen et proche-orientale. Le tout constitue une somme féerique précieuse et captivante, un ouvrage à la fois de patrimoine et de découverte, à destination des nombreux amateurs de merveilleux.Ayant découvert ce recueil sur les rayonnages d'un antiquaire, nous avons eu à coeur d'en proposer une belle réédition, qui s'épuisa immédiatement lors de sa sortie en 2008. Nous le rééditions cette fois dans notre version collector, c'est-à-dire nos beaux tirages limités à 1300 ex en relié, dos rond, semi toilé.Il s'agit d'un recueil patrimonial inattendu, des contes de fée de l'époque de Napoléon, qui ne peuvent que ravir les nombreux amateurs de féerie, d'autant que nous avons également restauré les gravures d'époque, au nombre de deux centaines.Préface par André-François Ruaud, spécialiste reconnu de la fantasy et du merveilleux.
Aditya Sudarshan est l'auteur de deux romans (inédits en France, mais publiés en anglais par HarperCollins) et de plusieurs nouvelles satiriques indiennes. Observateur critique de sa société, il livre des contrastes déstabilisants entre les aspirations des élites sociales et culturelles de Mumbaï et Delhi, et les souffrances des moins favorisés.Ce récit kafkaïen révèle l'inexorable machine qui broie cette fois non l'individu singulier mais l'homme de l'État. Surtout, il offre au lecteur l'incertitude du véritable coupable entre le politique et ses persécuteurs.Il évoque avec la simplicité absurde d'un Boris Vian bollywoodien et l'angoisse d'un Kafka indien, les multiples mondes qui composent cette Inde potentielle et la fracture qui sépare sa bourgeoisie aisée et complaisante des classes populaires écrasées par les rails de la globalisation économique. Pourtant son récit demeure universel, car dans le personnage de Madhav Tripathi s'incarne tous les élus du néo-libéralisme.
Autour du chaudron fumant, trois silhouettes s'activent : les sorcières font frémir à petit feu des mystères parsemés de poils de chat noir. Des cris d'horreur, des frissons enfantins et de sensuelles silhouettes féminines bouillonnent dans leur potion verdâtre. Leurs voix fredonnent des noms familiers : Baba Yaga, Morgane, Médée, Carrie, Esmé Ciredutemps...
Leur sabbat fait danser, depuis des siècles, une litanie de clichés : crapaud, balai, chapeau pointu... Mais qui sont ces envoûteuses dont les doigts crochus lacèrent la toile du temps ? Sont-elles les fiancées du Diable ou de simples révélatrices d'une sombre Histoire du féminin ?
Nécromanciennes redoutables, guérisseuses ignorées, doubles obscurs des fées, femmes fatales livrées au bûcher... Rejoignez-les dans ce grimoire moderne qui vous révèlera les lointaines origines et l'étrange destinée de vos sorcières bien-aimées !
Nous attendions le retour de Christine Luce dans le domaine du roman depuis 2017, année de la sortie de son oeuvre remarquable et fort remarquée, Les Papillons géomètres, l'une de nos meilleures ventes (plus de 2000 ex sans compter l'adaptation audio chez Audible et les ventes numériques).
La voici enfin de retour, avec une fantasy urbaine lumineuse et teintée de post-apo. Un asile d'aliénés, une nouvelle infirmière, un sphynx dans le jardin, sont les éléments explosifs d'une cavalcade écrite avec un brio remarquable (ce style !) et une gouaille rarement constatée dans le domaine.
Christine Luce a véritablement une voix, généreuse et brillante.
Ce sont les derniers compagnons qu'il reste au barde Fintan Calathynn pour mener à bien la quête du Roi-diseur, à travers une forêt boréale plus menaçante que jamais. Neuf survivants aux abois, retranchés dans la grotte des Teules, encerclés par l'ennemi.
Et si les ressources pour survivre se trouvaient malgré tout au sein du groupe ? Quel pouvoir détient Kunti, la fillette que le capitaine appelait sa Boussole étrange ? D'où vient la Courtisane, sa mère ? A l'heure où la gabarre livre ses derniers secrets, et où les arbres tremblent de la colère des géants, les fugitifs devront jouer carte sur table et révéler les ombres issues de leur passé. À commencer par l'énigmatique Shakti...
Datant de 1992, ce roman de KS Robinson est le seul qui n'avait pas été encore traduit en français : ses éditeurs de l'époque, chez Denoël et J'ai Lu, l'avaient refusé pour raisons idéologiques. Il s'agit en effet d'un roman ouvertement inscrit dans l'écologie politique, ce qui a l'époque n'était pas passé auprès de ces éditeurs. De nos jours, ce refus a de quoi surprendre, tant la beauté et la pertinence de Pacific Edge (son titre original) sont frappantes. Auteur scientifique et engagé, Robinson a depuis développé sa carrière sur les thématiques du thriller écologique.Très documenté, l'auteur n'en oublie jamais l'humain, ses personnages sont fouillés et touchants, ses décors superbes. A noter que ce roman s'inscrit dans une trilogie thématique dont chaque roman n'a strictement aucun rapport avec les deux autres (traduits dans le temps). A noter aussi que si l'auteur a tendance à livrer des pavés, ce roman-ci est de longueur normale puisqu'il prend l'aspect narratif d'un polar nerveux et engagé.Avec cette traduction, nous voulons inscrire la SF dans une voie solaire et optimiste. Cette utopie frappe par son apect extrêmement réaliste et plausibe.Kim Stanley Robinson (né en 1952) est un auteur majeur de la SF contemporaine nord-américaine, couvert de prix, célèbre pour sa trilogie de Mars (débutant par Mars la rouge), pour la saga historique Chroniques des années noires, et pour ses nombreux trillers climatiques et écologiques. Il est publié chez Pocket, Actes Sud et Bragelonne.
Premier roman de l'auteur bordelais de la très belle uchronie Warhol Invaders, cette dystopie tranche par sa nature d'une grande douceur. Une approche non violente de la révolution sociale et un style doux et parfois contemplatif, en accord avec l'approche de la décroissance. À bord d'un des derniers transatlantique, une équipe de cinéma tente de renouer avec des discussions internationales rendues caduques par les crises des médias et de l'énergie. Quelque part du côté de Kim Stanley Robinson, une science-fiction originale et très actuelle.
Pour avoir mis à mort la Croque-Carcasse, l'ourse sacrée du Lempio, la jeune Nisu s'est vue bannie de son île natale, il y a près de dix ans. Pourchassée par une ombre, hantée par l'Outre-songe, elle s'embarquait vers l'Héritage, en compagnie de son amant Meijo.
Par quels caprices du destin l'apprentie chamane est-elle devenue la Courtisane Shakti ?
Pour le savoir, le Barde Fintan et ses compagnons devront patienter un peu. Car le répit offert par les Teules, propice aux bons récits, aura bientôt vécu : déjà les flammes rugissent, la forêt boréale résonne d'abois fauves et de cors démoniaques. Il est temps de reprendre la quête du Roi-diseur, de marcher dans les pas des géants ! Et puisqu'il faut déjouer la traque, l'heure est peut-être venue d'emprunter enfin les Sentiers des Astres...
Le Moyen Âge scandinave, ses Vikings et ses mythes imprègnent la culture populaire contemporaine, du cinéma aux jeux vidéos en passant par la télévision, la bande dessinée ou encore la musique.
Vikings ! explore cette thématique passionnante sous la plume de dix spécialistes. Les auteurs révèlent la réalité historique des Vikings, des mythes nordiques et des sagas islandaises avant d'analyser comment les industries culturelles et créatives contemporaines se sont emparées des récits en vieux norrois. Des dieux aux monstres, sans oublier le quotidien des peuples du nord, les runes, les neuf mondes, la musique et le fameux Ragnarökr, la fin des temps, y sont étudiés à travers de nombreux exemples. Rejoignez les divinités Thor, Loki, Odin et Freyja mais aussi des figures majeures comme Ragnarr Loðbrók, des créatures mythiques comme les géants et le serpent de Midgard, Jörmungandr, dans leurs multiples formes et itérations qui vous emporteront de la Scandinavie aux confins de l'espace.
Troisième édition d'une de nos meilleures ventes, qui s'inscrit dans la veine actuelle des space operas optimistes que l'on qualifie de « Solarpunk » (voir l'autrice de chez L'Atalante Becky Chambers). Publié une première fois chez le petit éditeur breton Ad Astra, puis réédité deux fois en poche Hélios, ce roman de piraterie dans l'espace s'est déjà vendu à plus de 5500 exemplaires. L'auteur publie aussi chez Le Diable Vauvert, Critic et Folio Policier.
Nouvelle venue dans le paysage de la fantasy francophone, Jeanne Mariem Corrèze livre ici un premier roman faussement classique, au style sensible et envoûtant.
Avec trois tirages vite épuisés, Le Chant des cavalières s'est imposé comme l'un des meilleurs romans de fantasy française de ces dernières années, d'ailleurs sélectionné pour plusieurs prix. L'autrice a également été invitée à de nombreux salons et festivals.
En dépit du fait qu'il soit initialement paru en plein confinement, ce roman a été tellement remarqué qu'il s'est déjà vendu à plus de 5000 exemplaires, dans le grand format et en poche Hélios. De nouveau épuisé, il fallait absolument le remettre en avant maintenant que nous sommes un peu sorti des turbulences de crises, pour vraiment lui donner toute ses chances de continuer à s'imposer dans les ventes. Cela nous permet aussi de maintenir en pleine visibilité cette autrice, qui est en train de finir son deuxième roman.
Pour cela nous refaisons une édition grand format, avec en illustration de couverture une adaptation de celle créée pour le poche Hélios, qui avai "tapé dans l'oeil" du public. Afin de parachever de justifier cette nouvelle édition, nous ajoutons au texte initial du roman deux nouvelles inédites dans le même univers, et un appendice.
Auteur de plusieurs biographies de personnages fictifs (Arsène Lupin, Sherlock Holmes, Hercule Poirot), l'auteur fait usage de sa double casquette d'écrivain de fiction et d'essayiste reconnu dans le domaine des littératures populaires, pour tisser un texte liant les vies supposées de Frankenstein et de sa créature avec les vies réelles de Mary Shelley et de son entourage (en particulier les poètes Percy Shelley et Lord Byron), dans leur contexte historique (période romantique et création du gothique, émergence de la science) et littéraire (le mythe du vampire Dracula fut créé en même temps que celui de la créature de Frankenstein). Creuset à la fois du fantastique et de la science-fiction, Frankenstein est un mythe immense, aux ramifications fascinantes. Texte enrichi de documents et d'illustrations.