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Syllepse
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Congo (RDC): Reproduction des prédations
François Polet
- Syllepse
- Alternatives Sud
- 19 Septembre 2024
- 9791039902304
Le drame qui se joue depuis trois décennies à l'est du Congo ne semble pas intéresser la plupart des grands médias.
Son sort nécessiterait enfin une mobilisation diplomatique digne de ce nom.
Les dynamiques conflictuelles qui ravagent cette partie du pays sont complexes, mais elles sont indubitablement liées à la présence de ressources minières dont la valeur aiguise les appétits d'une chaîne de groupes armés et d'opérateurs mafieux, souvent soutenus depuis les pays voisins.
Que l'enjeu soit de les exploiter ou de les protéger, notamment dans le cadre de la lutte pour le climat, ses ressources naturelles ont redonné une importance géostratégique au Congo, théâtre de la rivalité entre impérialismes pour l'accès aux matériaux critiques nécessaires à la transition écologique.
Les mécanismes de la prédation se logent aussi dans la société politique.
La fin de l'ère Kabila n'a pas modifié le rapport des élites à l'État, théâtre d'affrontements pour l'accès aux positions permettant de s'enrichir rapidement.
Le « mal zaïrois » a la peau dure. Facteur d'inégalités, la redistribution clientéliste assèche les politiques publiques, de l'éducation à l'armée, et nourrit les ressentiments ethniques et intergénérationnels.
Même sur le plan démocratique, le président Félix Tshisekedi fait à peine mieux que son prédécesseur, entre manipulations électorales et répression.
Le tableau n'est néanmoins pas désespéré. Sur fond d'insertion croissante de la société congolaise dans les flux internationaux, les changements sociaux et culturels se nourrissent aussi de nouvelles formes de résistance populaire et de mobilisation patriotique et citoyenne. -
Anticolonialisme(s) : points de vue du Sud
Frédéric Thomas, Collectif
- Syllepse
- Alternatives Sud
- 5 Octobre 2023
- 9791039901574
Alors que l'anti-impérialisme est régulièrement réduit à une stratégie reproduisant les postulats sinon les réflexes de la Guerre froide, le décolonial tend à se concentrer sur les enjeux intellectuels et académiques.
L'anticolonialisme - son histoire et sa permanence - demeure hors-champ.
Les luttes anticoloniales, toujours d'actualité, offrent un éclairage autrement plus complexe sur nombre de questions d'aujourd'hui, au croisement de la géopolitique et des mouvements sociaux.
Le passage à un monde multipolaire est-il acté ?
Signifie-t-il, à terme, l'effacement du ou des impérialisme( s) ?
Faut-il en parler au singulier ou au pluriel ? Et uniquement selon l'axe Nord-Sud ?
Comment, enfin, mettre en avant les combats émancipateurs sans céder à l'« anti-impérialisme des imbéciles » qui disqualifie des soulèvements populaires en soutenant des régimes autoritaires du « bon » côté de la frontière impériale ?
L'anticolonialisme permet de se dégager quelque peu d'une double fixation sur les États et sur le culturel, pour interroger à nouveaux frais les résistances aux processus de domination néocoloniale, ancrées dans le temps long des mobilisations sociales dans le Sud. -
- Quand les coopératives (Scop) se débarrassent des actionnaires et deviennent un outil de transformation sociale - Lorsque des salariés gèrent eux-mêmes leur entreprise, un nouveau monde se dessine Lorsque l'entreprise fait faillite ou ferme en raison d'une logique financière, le chômage et la disparition de l'outil de travail n'est pas l'avenir inéluctable auquel sont condamnés les salariés. Une autre issue est possible : la reprise de la production par les salariés euxmêmes et l'émergence d'une entreprise sans patron.
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Banque mondiale : une histoire critique
Eric Toussaint
- Syllepse
- Histoire : Enjeux Et Debats
- 13 Janvier 2022
- 9782849509951
Des clés pour répondre à une série de questions concernant cette institution mondiale.
La Banque mondiale cherche-t-elle à combattre la pauvreté dans le monde?? Quel est le bilan de son action qui s'étend sur plus de sept décennies?? Qui dirige la Banque mondiale et comment fonctionne celle-ci?? Quels sont ses rapports avec les grandes puissances et en particulier avec les États-Unis?? Quelles relations entretient-elle avec d'autres grandes institutions internationales comme l'ONU, le FMI, l'OMC?? Pourquoi les politiques qu'elle recommande ne garantissent pas aux populations la satisfaction de leurs besoins fondamentaux et de leurs droits?? Pourquoi la Banque mondiale soutient-elle des régimes dictatoriaux?? Pourquoi intervient-elle pour déstabiliser ou aider à renverser des gouvernements qui cherchent une voie originale?? Pourquoi affirme-t-elle qu'une montée des inégalités est nécessaire au développement?? Pourquoi affirme-t-elle que les pays du Sud doivent s'endetter pour se développer?? A-t-elle une responsabilité dans l'éclatement des crises de la dette des pays en développement?? Quel est l'impact de son action sur la sécurité alimentaire, sur l'environnement, sur la santé publique, sur les femmes, sur ceux et celles qui vivent de leur travail??
Ce livre adopte une démarche chronologique pour analyser la Banque mondiale des origines à 2021.
La Banque mondiale dans son contexte politique et géostratégique?: les Philippines, la Turquie, l'Indonésie, la Corée du Sud, le Mexique, l'Équateur, le Rwanda et le Timor Oriental.
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L'essor de la Chine ne date pas d'hier. Les inquiétudes qu'il soulève non plus, surtout dans le camp occidental.
Mais l'histoire s'accélère depuis une dizaine d'années.
Aujourd'hui, les États-Unis n'hésitent plus à faire de la Chine leur principal adversaire stratégique.
Ailleurs, et en particulier dans les pays du Sud, les réactions sont plus contrastées. En effet, la Chine a beau être devenue une puissance capitaliste de premier plan, elle joue selon des règles qui diffèrent de celles que suivent les Occidentaux. Pour le meilleur...
Comme pour le pire.
Analyser l'essor international de la Chine sous le seul angle de la « menace » se révèle donc doublement trompeur.
D'abord, parce que celle-ci porte sur un ordre mondial dont les bénéfices historiques sont loin d'avoir été équitablement répartis.
Ensuite parce que ce faisant, on sous-estime la pluralité des intérêts et des contradictions qui existe entre la Chine et les autres régions du monde, mais aussi au sein même de la société chinoise.
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Essai sur la théorie marxienne de l'argent
Isaak i. Roubine
- Syllepse
- Mille Marxismes
- 5 Mai 2022
- 9791039900232
À l'heure où les banques centrales dépensent des milliards pour stabiliser l'économie et où la dette est omniprésente dans les discussions politiques, ce livre propose une analyse radicale de la monnaie inspirée par la théorie marxienne.
À la suite de ses travaux sur la théorie de la valeur de Marx, Isaak Roubine offre dans le présent ouvrage une analyse radicale du phénomène monétaire en tant que forme sociale spécifique du capitalisme. Il nous invite à penser la genèse et les fonctions de l'argent tout en les ancrant dans le contexte d'une société marchande généralisée.
L'auteur nous propose une étude de l'argent qui est sous-jacente aux discussions politiques et économiques contemporaines. Elle est également incontournable pour penser les grandes transformations sociales - passées, comme la révolution d'Octobre, qui constitue le contexte de rédaction du livre, ou futures, comme la transition écologique.
L'ouvrage présenté ici, demeuré à l'état de manuscrit, n'a fait l'objet d'une première publication en langue originale (russe) qu'en 2011. -
Privatisation, gestion selon des indicateurs financiers, flou des missions.
Et si les attaques contre les services publics étaient l'occasion de les sauver? affirmation paradoxale? peut-être moins qu'il n'y paraît. les effets de ces attaques sont désormais connus: la canicule, les accidents répétés des chemins de fer anglais, les pannes d'électricité en amérique et europe du nord ou encore les pertes financières gigantesques de france télécom, etc. , en sont les illustrations les plus visibles.
Ces conséquences reposent, pour l'ensemble de la société, la question des services publics tout en soulignant la nécessité de leur évolution. adaptation réclamée par les nouvelles demandes des usagers/consommateurs, par l'exigence d'une plus grande citoyenneté, par la reconsidération des rapports à l'état ou par les évolutions technologiques. la question est effectivement celle de l'intérêt général: quel est-il? comment le définir? les services publics ne peuvent être considérés comme de simples palliatifs aux défaillances du marché, pas plus qu'ils ne se justifient par la seule efficacité économique ou par des procédures bureaucratiques supposées égalitaristes.
Outils de l'intérêt public, ils expriment institutionnellement un lien dynamique entre l'usager, le consommateur et le citoyen. ce livre s'adresse ainsi, tour à tour et conjointement, à l'usager, au client et au citoyen ainsi qu'aux acteurs des services publics et donne des éléments de réflexion sur la décentralisation, la discrimination positive, les perspectives européennes.
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Edf-gdf, non a la privatisation-spoliation - projet pour une refondation du service public et docume
Moulin Jean-Marcel
- Syllepse
- 18 Février 2004
- 9782849500071
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dans de nombreux pays, une dictature a laissé en héritage une dette colossale.
cette dette odieuse, qui a servi à renforcer et enrichir un régime despotique, n'a pas à être remboursée par les populations meurtries par ce même régime. a travers 4 pays emblématiques, frédéric chauvreau et damien millet nous font suivre 4 destins pétris de révolte et d'espoir. le vieux congolais, la danseuse indonésienne, la mère irakienne, le jeune argentin incarnent les ravages d'une dette odieuse.
depuis le début des années 1980, le mécanisme de la dette permet au fonds monétaire international, à la banque mondiale et à quelques grandes puissances d'exercer une domination implacable sur des milliards d'hommes et de femmes dont les droits fondamentaux sont bafoués. dès lors, l'annulation totale et inconditionnelle de la dette du tiers monde constitue le premier pas indispensable vers la construction d'un monde soucieux d'égalité, de fraternité et de justice.
pour la première fois, une bande dessinée aborde un axe majeur de ce combat : la dette odieuse.
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Hostile à la méthode dialectique, ou plus largement à la spécificité méthodologique de la pensée de Marx, l'école anglo-saxonne dite du « marxisme analytique » veut construire un marxisme « sans foutaises », fonder un nouveau type de marxisme.
C'est ainsi que dès la fin des années 1970, une dizaine d'auteurs forment le « Groupe du marxisme sans foutaise » pour analyser et interpréter l'oeuvre de Marx.
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Crise mondiale et reproduction du capital
Stavros Tombazos
- Syllepse
- Mille Marxismes
- 30 Janvier 2020
- 9782849508022
La crise capitaliste mondiale qui a éclaté en 2007-2008 aux États-Unis et s'est propagée dans le monde entier, en particulier dans les économies occidentales développées, n'est pas seulement une crise des banques et du secteur financier. Pour l'auteur, c'est une profonde crise structurelle du capitalisme.
En effet, selon lui, l'économie capitaliste est une organisation de rythmes économiques et toute crise capitaliste est une «?arythmie?», c'est-à-dire une discordance de ces rythmes.
Les trois circuits du capital industriel développés par Marx, le circuit du capital-argent, le circuit du capital productif et le circuit du capital-marchandise, renvoient respectivement aux rythmes de valorisation, d'accumulation et de réalisation de la valeur. La croissance capitaliste implique une compatibilité relative entre ces trois rythmes, tandis que les crises économiques sont dues à la divergence excessive de l'un de ces rythmes par rapport aux autres.
Si la crise des années 1970 était due à un ralentissement du rythme de valorisation de la valeur (chute du taux de profit), la crise actuelle résulte d'une décélération du rythme de réalisation de la valeur.
Bien que la cause de la crise ait été différente dans ces deux cas, le résultat en a été une «?arythmie?» systémique d'une telle ampleur qu'elle a presque immédiatement provoqué une grave récession et une diminution du taux de croissance du PIB pendant une période plus longue.
Depuis les années 1980, le profit capitaliste augmente à un rythme supérieur à celui de l'investissement productif ou de l'accumulation. Une partie croissante du profit se transforme en capital-argent qui, par le crédit et les produits financiers dérivés, est dirigée vers la consommation.
Ici, les schémas de reproduction du capital développés par Marx sont reformulés pour montrer l'importance croissante de la dette privée dans les processus de production, d'accumulation et de réalisation de la valeur. Ce sont ces schémas de reproduction néolibéraux qui sont entrés en crise en 2007-2008.
Les politiques économiques ont empêché l'effondrement du système financier et sauvé l'euro, mais elles n'ont pas conduit à la sortie de la crise économique, ni de la régression sociale qu'elle a engendrée.
Stavros Tombazos nous propose ici une analyse concentrée des ressorts de la crise du système capitaliste.
L'ouvrage publié en anglais a été actualisé par l'auteur pour cette version en français, notamment dans sa partie statistique.
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Planification écologique, écosocialisme... autant de mots d'ordre qui remettent en cause le privilège de la classe dominante de décider par ses choix d'investissement de la trajectoire de toute une société.
Autant de mots d'ordre qui s'opposent à la logique de la maximisation du profit qui a simultanément conduit à l'explosion des inégalités sociales et à la crise écologique.
Autant de mots d'ordre qui appellent à repenser la place de la coordination des échanges économiques dans une société post-capitaliste et les relations coopératives entre les peuples du monde.
Dans cette perspective, le défi auquel nous faisons face aujourd'hui consiste à trouver un calcul économique en mesure d'incorporer correctement à la fois les besoins sociaux et les contraintes environnementales.
C'est à partir de ce double impératif que La nouvelle économique, l'ouvrage classique de l'économiste soviétique Eugène Preobrajensky portant sur les débuts de la planification socialiste, s'avère un guide théorique d'une actualité frappante.
Cette réédition de La nouvelle économique est la bienvenue, car il s'agit d'un ouvrage important, à la fois pour l'histoire de la transition (avortée) au socialisme en URSS, mais aussi en tant que première esquisse théorique d'un modèle de socialisme. Les introductions de Pierre Naville et Ernest Mandel suffisent largement à situer l'ouvrage dans ce double contexte historique et théorique.
Ce classique du marxisme a été édité en français en 1966 par les éditions Études et documentation internationales.
Il était à ce jour épuisé.
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Chausson ! Un siècle d'industrie automobile.
Un siècle de luttes et d'engagements ouvriers pour conquérir des droits et faire reconnaître la dignité des travailleurs. Les " Chausson " sont souvent aux avant-postes, inventant de nouvelles formes de lutte, dépassant les clivages syndicaux pour privilégier l'unité des travailleurs et des organisations, gagnant de nouveaux droits. Les " bagnards de l'automobile " se sont faits constructeurs de dignité et d'avenir ! Ils sont présents dans la Résistance, la guerre d'Algérie, les rapports Est-Ouest, les défis de l'immigration, etc.
Leur histoire, c'est celle de leur usine. C'est celle des cités ouvrières de Gennevilliers. C'est celle de travailleurs venant des quatre coins de France mais aussi d'Italie, d'Espagne, du Maghreb et d'Afrique noire. À l'initiative du Comité d'entreprise, des salariés ont formé un groupe de travail composé de Bernard Massèra (électromécanicien), Paul Deruelle (outilleur), Mohand Bellili (électromécanicien), Gérard Fourneyron (outilleur puis électricien), Alain Martinez (tôlier puis agent de méthode), Issaka Koné (soudeur puis tôlier sur chaîne).
François Ochando (régleur puis électromécanicien), Gérard Vidal (agent technique puis technicien vidéo), Pierre Avot-Meyers (ouvrier sur chaîne puis correcteur typographe) et Daniel Grason (tourneur puis journaliste-photographe), tous militants à la CFDT ou à la CGT et, pour l'un d'entre eux aujourd'hui, à SUD. Quarante-quatre " Chausson " témoignent. Cette mémoire ouvrière ne laissera personne insensible.
Chacun raconte. Chacun se souvient.
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Le capitalisme est en crise.
Il pourrait même s'agir d'une des plus graves crises de l'histoire moderne. Et pourtant, à suivre l'actualité au jour le jour, l'opinion publique peut avoir le sentiment que cette crise est déjà derrière nous. Or, le pire est sans doute encore à venir, malgré les propos rassurants tenus et les aménagements envisagés. En effet, la réactivation annoncée de l'intervention étatique a notamment pour objet la négation de la nature de biens publics à la fois gratuits et libres de composantes fondamentales du patrimoine commun de l'humanité, comme le savoir, l'éducation ou les infrastructures sociales et des ressources naturelles.
Ce livre nous propose un voyage dans les "entrailles du monstre ", car c'est la dynamique même du capitalisme qu'il faut examiner et mettre à nu pour engager la grande transformation dont l'humanité et la planète ont besoin. L'appel à la contre-offensive est lancé dans la théorie comme dans la pratique. Les limites des politiques économiques menées par les gauches au pouvoir sont mises en évidence à partir de l'étude de quatre expériences: celles de Barack Obama aux Etats-Unis, de François Mitterrand en France (1981-19861, de Lula au Brésil et de Hugo Chavez au Venezuela.
C'est évidemment vers l'Amérique latine que les yeux se tournent. Les efforts de transformations sociales et de régionalisation mises au service des peuples font la démonstration qu'il est possible de passer de la défensive à l'offensive et d'ouvrir à nouveau les débats sur les alternatives anticapitalistes et les processus de transition socialiste.
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Parmi les prochaines crises mondiales, à coup sûr.
Il y aura la crise de l'eau. car l'eau est rare. sa pénurie, engendre des milliers de morts chaque année. sous peu, elle provoquera probablement des tensions, voire des conflits. mais elle génère, aussi d'énormes profits, lorsqu'elle devient monopole d'intérêts privés. l'eau peut-elle rester la marchandise qu'elle est devenue? les auteurs croient précisément l'inverse. mieux répartie, suivant des règles de service public, elle doit redevenir un bien public, disponible partout et pour tous.
L'eau doit être écologique. préserver la ressource en eau est indispensable pour ne pas sacrifier sur l'autel du profit à court terme les besoins des générations futures. l'eau doit être sociale. car la solidarité impose de garantir, à tous, l'accès à une eau de qualité. a bas prix. l'eau doit être démocratique. les usagers, c'est-à-dire nous tous, supportent, par leur facture d'eau, le financement du service, mais ils n'ont leur mot à dire sur rien.
Informer et rendre les comptes publics doivent constituer des obligations pour ce nouveau service public de l'eau qu'il s'agit d'inventer.
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L'économie politique du rentier
Nikolaï Boukharine
- Syllepse
- Mille Marxismes
- 9 Avril 2010
- 9782849502600
L'économie marginaliste est aujourd'hui enseignée dans toutes les facultés.
Les principaux ouvrages d'économie y font référence. Elle est au coeur de la théorie économique libérale. C'est aux fondements de cette théorie que s'attaque L'Économie politique du rentier. Rédigé en 1914, le manuscrit a été retrouvé et publié en 1919. Entretemps. l'auteur était devenu l'un des dirigeants de la Révolution russe. Parue en français seulement en 1972. cette première édition est épuisée depuis de nombreuses années.
Pour Pierre Naville, qui avait préfacé cette édition. " la construction du livre est très claire. Boukharine situe d'abord l'école marginale autrichienne par rapport à l'école historique et à ses précurseurs, du point de vue du caractère logique de leurs théories. On remarquera que cet exposé fait ressortir une opposition bien actuelle : celle qu'Aristote instaurait déjà entre genèse et synthèse, que l'on appelle souvent aujourd'hui histoire et structure.
Boukharine expose clairement comment Marx a su combiner ces deux formes dans le jeu de l'évolution et des catégories. parce qu'il en a saisi la source où il faut ; dans le travail, qui est d'abord activité pratique. production. puis système. Il étudie ensuite tout ce qui sépare la méthodologie originelle du marginalisme (subjectivisme, individualisme. consommation) de la méthodologie marxiste (dialectique, production.
Objectivation). Puis il traite systématiquement de la théorie de la valeur proprement dite, du profit et de sa distribution. L'ouvrage est assez clair dans sa démarche et dans la présentation des matériaux pour qu'il soit inutile de le résumer. "
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Politiques de l emploi face aux politiques liberales
Collectif
- Syllepse
- 6 Septembre 2004
- 9782849500255
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Egalite sans frontiere les immigres ne sont pas une marchandise
Collectif
- Syllepse
- 16 Septembre 2001
- 9782913165588
Que faire avec un phénomène vieux comme l'humanité, celui des migrations ? Cette question ne cesse de tarauder nos sociétés parce que la gestion libérale de la planète crée les conditions qui fabriquent les mouvements migratoires.
Les législations successives ne font en réalité que déplacer la frontière entre réguliers et irréguliers en précarisant un volant important de main-d'oeuvre qui satisfait les exigences du libéralisme.
Ces derniers mois, les prises de positions, notamment patronales, en faveur d'un nouvel appel à l'immigration semblent en contradiction avec le rejet dans la clandestinité des 60000 déboutés de la circulaire Chevènement.
La contradiction n'est pourtant qu'apparente. L'économie a toujours besoin de sans-papiers, alors même qu'elle s'apprête à embaucher des " élites " venues de l'étranger.
Cette Note de la Fondation Copernic se propose d'ouvrir le débat sur les conditions d'un véritable Etat de droit. Les auteurs postulent l'égalité des droits sans considération de nationalité comme le préalable d'un nouveau contrat social entre habitants de diverses origines.
Si la loi ne peut décréter la fraternité, elle doit garantir les conditions d'un " mieux vivre ensemble ".
A une vision utilitariste de l'immigration, la Fondation Copernic propose de substituer celle de l'avancée vers l'égalité des droits. Ce renversement de perspective est le levier pour " remettre à l'endroit ce que le libéralisme fait marcher à l'envers ".
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Pour un grenelle de l'unedic refonder l'indemnisation du chomage
Collectif
- Syllepse
- 17 Avril 2003
- 9782913165977
L'indemnisation du chômage est un territoire peu connu voire ignoré.
Pourquoi l'Unedic est-elle en déficit ? Est-ce, une fois de plus, aux chômeurs d'en payer le prix ? Les entreprises n'ont-elles pas engrangé des profits invraisemblables ? N'ont-elles aucune responsabilité sociale concernant l'état de l'emploi ? Il n'y a concernant l'Unedic aucune information publique soumise à contradiction, aucune transparence des comptes et des dépenses. C'est avec cette culture du secret et de la dissimulation que la Fondation Copernic veut rompre, en réclamant, ici comme ailleurs, la transparence des comptes et des débats.
Cette Note veut ainsi contribuer à éclairer un pan entier de notre protection sociale, objet de reculs incessants et terrain d'expérimentation de la pensée et de l'action libérales. Que voulons-nous ? Un " Grenelle de l'Unedic ", une négociation d'ampleur qui réunirait toutes les parties concernées, appuyés sur un rapport de forces significatif. Une table ronde pour une nouvelle Sécurité économique et sociale.
De nouvelles garanties, pour de nouveaux droits individuels et collectifs. Il s'agit désormais d'inventer ces droits nouveaux et c'est à cette tâche que cette Note s'attelle en mettant en débat des propositions pour une nouvelle Sécurité économique et sociale profondément démocratisée.
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Juin 2000 : des étudiants des Écoles normales supérieures de Cachan et de la rue d'Ulm, de l'université Paris 1 contestent les cursus d'économie dans l'enseignement supérieur.
Lettre ouverte, tracts, pétitions : un mouvement est lancé. Aujourd'hui, le débat est toujours ouvert. Il pose une question fondamentale : la culture économique et sociale est devenue toujours plus indispensable aux citoyens d'un pays démocratique. Comment exercer en toute clarté ses droits politiques si l'on n'est pas en mesure de comprendre le fonctionnement économique et les évolutions sociales, les significations des réformes proposées ? Le récent mouvement du printemps 2003 à propos des retraites, à son tour, a bien mis en lumière l'importance d'une large diffusion des connaissances économiques et sociales : les responsables politiques et les dirigeants économiques n'ont aujourd'hui que trop tendance à confisquer la parole, à interdire le débat en prétendant qu'il n'y a qu'une seule réforme possible.
C'est pour contrecarrer cette volonté de dépolitisation et de naturalisation des " lois économiques " présentées comme immuables que l'Institut de recherches de la FSU et Attac ont commencé un travail commun sur l'enseignement de l'économie dans notre pays, à tous les niveaux de la scolarité. Des premières Rencontres nationales, très suivies, se sont tenues en avril 2003. Le présent ouvrage, qui s'inspire très largement des débats menés à cette occasion, marque une nouvelle étape de cette salutaire entreprise d'élucidation des questions vives de notre temps.
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Expansion du tourisme : gagnants et perdants
Collectif
- Syllepse
- Alternatives Sud
- 26 Septembre 2006
- 9782849501054
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Alcatel, Illkirch, Alsace.
Une usine "restructure". Une de plus. Des salariés sont mis à la porte! Banal! Pourtant, cette entreprise-là n'est pas "obsolète", "périmée" ou dépassée. Elle est même high-tech. Le P-DG du groupe Alcatel rêve parfois éveillé d'un monde fait d'usines sans travailleurs, sans salaires, sans grèves... Non seulement les citrons se laisseraient presser sans rien dire et leur peau jetée à la moindre occasion, mais il n'y aurait plus de citron.
Leur jus, la plus-value, tomberait du ciel! Mais il faut tout de même payer les salaires... Remerciés, les travailleurs ne veulent pas se taire. Ils ont mal à la mémoire et un coeur gros comme ça. Ils racontent, ils parlent, ils témoignent. De leurs savoir-faire. de leurs compétences bradées, de leurs vies de travailleurs high-tech, de leurs existences brisées, de leurs luttes collectives pour défendre leurs emplois, de leurs vies organisées autour de cette grande entreprise.
Pourtant, ce livre se refuse à n'être qu'une somme de témoignages. Ce n'est pas non plus un essai et pas plus une oeuvre de fiction, car tous les propos qui y sont rapportés ont été effectivement prononcés. Nous sommes ici dans la vie réelle, ce qui donne un livre qui ne cesse de serpenter entre objectivité et subjectivité. L'auteur interroge, scrute et accouche la parole des hommes et des femmes d'Alcatel.