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Socialter n.28 : bienvenue dans l'âge de métal
Collectif
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- 14 Avril 2018
- 3663322100635
Le numéro 28 de Socialter, qui sort aujourd'hui en kiosque, consacre un dossier à toutes les initiatives qui entendent endiguer l'ubérisation. Coopératives, entreprises, associations, mairies, États... une résistance s'organise.
Peut-on encore prendre la défense de l'économie dite "collaborative" ? Les journaux sont noircis des récits de ces travailleurs précaires ou en voie de précarisation, à qui l'on fait miroiter le rêve d'être entrepreneurs de leur vie. Les plateformes, géants unicornes, oeuvrent dans les zones grises du droit, neutralisent Bruxelles et Washington par un art consommé du lobbying, édictent les règles et dictent les conduites, tout en faisant disparaître, par un habile mais légal tour de passe-passe, l'argent du contribuable via des États-écrans confortablement nichés au coeur même de l'Europe. Les villes sont emportées par un tourisme de masse nouveau, horizontal et dérégulé, accélérant la gentrification et transformant des quartiers entiers en vitrine pour week-end easyJet. Nous faisons enfin, littéralement, l'économie du coup de main : personne n'aide plus, chacun monnaie. L'économie collaborative a fait peau neuve : place à l'ubérisation.
Mais comment y résister ? Comment contrer ce capitalisme de plateformes qui tend au monde un visage souriant et progressiste ? Alors que les effets délétères pleuvent, les anciens thuriféraires de la numérisation à tout crin s'abritent sous les balcons et posent en apôtres d'un encadrement plus strict des « excès » de ce modèle. En face, on trouve les partisans d'un refus catégorique à toute idée de plateformes organisant et monétisant les échanges, sans tenir compte de l'inertie de consommateurs déjà habitués - sinon accros - à ces outils. Nous nous retrouvons coincés dans une opposition entre Tartuffe et Don Quichotte. Une troisième voie se dessine pourtant, tandis qu'une multiplicité d'acteurs entend se réapproprier les espaces numériques. Municipalités, entreprises, coopératives, militants des communs et du logiciel libre commencent à nouer de nouvelles alliances contre l'ubérisation, et esquissent les contours d'un modèle technique et économique plus social et solidaire. Plutôt que d'espérer que d'hypothétiques régulations pointent un jour à l'horizon, ils se battent dès maintenant pour fixer un nouveau cap. Et nous rappellent que la critique ne peut se passer de l'alternative.
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Emancipation de la hiérarchie, autonomie de la décision, souplesse du mode de vie... le freelancing semble offrir aux quelque 800 000 travailleurs en France qui ont fait le choix de ce statut bon nombre d'avantages. Mais à quel prix? L'apparente flexibilité de ce mode de travail peut vite se transformer en précarité pour les freelances, se confrontant en parallèle à l'effacement des frontières entre vie professionnelle et vie privée.
Ce hors-série, réalisé en partenariat avec Amédée et le soutien de la MAIF, explore les ambivalences du freelancing en 3 parties: "La nouvelle vague", "Le parcours du combattant" et "Freestyle".
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Socialter Hors-Série n.4 : zéro déchet, la réduction s'organise
Collectif
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- 14 Mai 2018
- 3663322100659
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Pas de quartier pour les prolos ! Enquête sur la gentrification des villes. Paris sans le peuple. Pourquoi même les bobos quittent Paris. Les prix de l'immobilier parisien atteignent des niveaux tels que même les cadres en viennent à quitter la capitale. Une gentrification extrême qui révèle les failles du marché. Passage à l'acte. Petit manuel de gentrification (à l'usage de ceux qui résistent) Le gentrification ne s'est pas faite en un jour. De la friche hipster au ghetto bourgeois, le phénomène - qui concentre une foule de variables et d'acteurs à chaque étape - est toujours progressif. QUARTIER GLOBAL Comment les métropoles se font brooklyniser De Montréal à Londres, Paris ou New York, la gentrification est devenue le concept fourre-tout pour évoquer l'embourgeoisement spectaculaire des quartiers populaires des villes occidentales. Entre uniformisation culturelle, exclusion des classes les plus modestes et abandon des pouvoirs publics, retour sur un phénomène qui se globalise. MARSEILLE L'INDOMPTABLE Des ambiances populaires et authentiques, des événements culturels toute l'année, une ville cosmopolite, des loyers parmi les plus bas des grandes villes françaises et un climat idéal : sur le papier, Marseille devrait être le futur hot spot de la gentrification. Mais son incapacité à créer des emplois limite ses espoirs de fixer les classes moyennes et créatives qu'elle attire. POLITIQUES ANTI-GENTRI Ces villes qui résistent Face à la montée des prix de l'immobilier, plusieurs villes se mobilisent pour préserver des logements accessibles aux petits et moyens revenus, au coeur de leur territoire. Un pari social sans angélisme. L'AVIS DES AUTRES Bobos contre prolos : regards croisés Parce que les premiers sont menacés d'être exclus des villes par les seconds, on a souvent tendance à imaginer une opposition franche et hostile entre « gentrifiés » et « gentrifieurs ». Dans la pratique, les perceptions qu'ont les habitants les uns des autres sont bien moins tranchées.
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Longtemps considéré comme une pure abstraction, le bonheur s'est sécularisé et diffusé au sein de la société au point de s'ériger en nouvelle norme. Par la grâce de la psychologie positive, il est même devenu un fait mesurable et accessible à tous, à condition de respecter les méthodes enseignées par les apôtres du développement personnel. En devenant l'objectif par défaut de tout individu vivant dans un pays développé, le bonheur s'est offert une légitimité dans le champ universitaire. Les économistes, notamment, tentent depuis l'après-guerre de le mesurer, et d'en décomposer les sources. Depuis l'Antiquité, les penseurs ont élaboré différentes doctrines se rejoignant sur la nécessaire quête du bonheur terrestre, perçue tantôt comme recherche des plaisirs, tantôt comme évitement des douleurs. Individualiste, notre quête de bien-être ? Les chercheurs en psychologie positive ont multiplié les expérimentations étudiant les corrélations entre épanouissement personnel et comportements altruistes. Avec des résultats plus ou moins probants. Dans la vie privée comme au travail, la quête du bonheur peut vite devenir une obsession... Jusqu'à nous pousser, paradoxalement, à la déprime.
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Socialter hs n 5 et si tout s'effondrait ? - decembre 2018/janvier 2019
Collectif
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- 29 Novembre 2018
- 3663322101465
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L'urgence d'amorcer une transition écologique fait dorénavant consensus. Mais quelle transition ? La croissance verte comme le développement durable sont de plus en plus critiqués tant par des écologistes que des scientifiques. Smart city, automatisation, robotique, champs d'éoliennes et de panneaux solaires, voitures électriques et autonomes... Toutes ces réponses high-tech aux problèmes engendrés par l'âge industriel sont très gourmandes en ressources et en énergie. Face à cette course au gigantisme et à la complexification, au développement de cette écologie industrielle, de plus en plus de voix s'élèvent pour réclamer que l'on inscrive dans la transition des impératifs de sobriété et de durabilité. Les low-tech ne sont pas un retour en arrière : ce sont des solutions simples, économes, parfois ingénieuses, et surtout plus humaines.
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