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Michalon
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Galbraith ; la maîtrise sociale de l'économie
Ludovic Frobert
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Novembre 2003
- 9782841861804
Quel lien établir entre économie et démocratie ? L'Américain John Kenneth Galbraith contribue à nourrir la réflexion sur cette équation, à chercher un développement raisonnable pour fournir à la collectivité les outils susceptibles de lui donner la maîtrise de son fonctionnement et de ses relations avec son environnement, tant naturel que social.
Ses travaux dessinent une solution alternative au débat libéralisme/marxisme et invitent à réfléchir aux conditions d'un système économique raisonnable. Professeur à la Harvard University, grand économiste mais aussi acteur engagé, Galbraith devient la référence de la nouvelle gauche américaine quand il publie Le Nouvel Etat industriel, en 1968. Ses propositions recoupent alors certaines des préoccupations contemporaines de la recherche économique, tout particulièrement en matière de justice sociale.
Son effort peut s'interpréter comme une contribution à la réflexion de ce que le prix Nobel d'économie indien, Amartya Sen, baptisait récemment la " question de la possibilité du choix raisonnable ".
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Café, thé, chocolat, riz, jus de fruits, épices mais aussi jeans, tee-shirts, couettes, ou encore gel douche, des centaines de produits du quotidien, souvent distribués en grande surface, sont estampillés "commerce équitable". Or, devant la multitude des marques fleurant bon l'alter-mondialisme et l'exotisme bio, il arrive au consommateur de douter : l'étiquette "commerce équitable" ne serait-elle pas une invention marketing destinée à glisser quelques kilos de bonne conscience dans les rayonnages des supermarchés ?
Joaquin Munoz, directeur général de Max Havelaar - France, organisation non gouvernementale dont le logo est aujourd'hui présent sur plus de 2000 produits, répond sans langue de bois aux multiples interrogations suscitées par cette nouvelle utopie concrète. Enjeux et impacts mais aussi polémiques et avenir, cet essai pratique et dictatique décrypte le commerce équitable pour nous permettre d'en faire une réalité durable.
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Chef de file du mouvement des Pigeons, Jean-David Chamboredon revient sur la naissance d'un phénomène qui s'est constitué spontanément le 28 septembre dernier suite à l'annonce du projet de lois de finances 2013. Plus de 200 000 jeunes patrons sont en effet concernés par ce projet, et par deux mesures en particulier : une réforme de la fiscalité des plus-values dans les ventes d'actions, et une augmentation des cotisations des auto-entrepreneurs, qui auront comme conséquence une possible taxation à 60% contre 34,5% actuellement.
Le mouvement des Pigeons n'a pas manqué d'ébranler le gouvernement et le Sénat va jusqu'à retirer l'article du Projet de loi. En quelques jours, suite à la création d'une page Facebook et d'une tribune de Jean-David Chamboredon, les Pigeons ont envahi la Toile, et notamment les réseaux sociaux, en accusant le gouvernement de décourager l'esprit d'entreprise. L'entreprenariat est un état d'esprit partagé par de nombreux Français, ils sont de plus en plus à vouloir créer leurs sociétés avec peu de moyens, à se battre pour réussir, à connaître les mêmes difficultés à toutes les étapes de la vie d'une entreprise : lancement, échecs, développement, financements, etc.
Les Pigeons seront finalement reçus à Bercy par Pierre Moscovici, ministre des Finances, Jérôme Cahuzac (Budget) et Fleur Pèlerin (PME et Economie numérique), suite à quoi les trois ministres ont annoncé des aménagements supplémentaires afin de limiter le taux d'imposition pour les entrepreneurs concernés. Ces mesures seront cependant jugées insuffisantes et le débat continue désormais à l'Assemblée national.
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Alters - car un autre monde est possible, mais pas celui de José Bové. Libéraux - car nous pensons que l'Etat doit connaître des limites à son expansion, que son intervention n'est pas bonne partout et qu'il convient de multiplier les contre-pouvoirs. Parce que nous pensons que seul le choix individuel, responsable et respectueux des droits d'autrui, peut produire un changement de société. Nul ne peut dicter les modalités de son bonheur à un individu. Porté par les jeunes créateurs d'un nouveau parti, Alternative libérale, ce livre prône un libéralisme décomplexé pensée-paria et pourtant logiciel libre de la vraie rupture avec la France qui radote. Manifeste d'une génération qui revendique sa liberté de choix sociale, culturelle, économique et surtout individuelle - une invitation joyeuse à la révolution.
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En novembre 2008, alors que la crise financière battait son plein et que l'on assistait impuissants à l'effondrement des marchés et à la contagion du phénomène à l'économie réelle Michel Aglietta sortait La Crise, un volume court, percutant, de haute tenue, récompensé par le succès public mais aussi par le Prix de l'excellence économique.
La crise financière s'est transformée en crise économique qui frappe les pays développés. Le désendettement inéluctable du secteur privé a cassé le ressort d'une croissance fondée sur le crédit. Les énormes déficits creusés pour éviter la dépression ajoutent aux difficultés à venir qui menacent durablement la croissance. Seule une perspective de long terme permet d'envisager des voies de sortie.
Dans cette nouvelle édition, largement remaniée, Michel Aglietta analyse les forces qui vont remodeler la globalisation et énonce les principes nécessaires pour remettre la finance au service de l'économie.
L'auteur Principal représentant de l'école de la Régulation, engagé dans un travail académique de longue haleine mais aussi au contact de la finance de marché chez Groupama Assets Management, Michel Aglietta est connu pour ses critiques précoces des dérives du capitalisme financier, qu'il complète aujourd'hui par le versant positif : la recherche de solutions à la fois radicales et réalistes.
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" Ma télé a le blues. Je la soupçonne d'avoir mal vécu l'arrivée des ordinateurs dans la chambre des filles. Elle a le teint qui se brouille, des extinctions de voix, des chutes de tension. L'autre jour, ma femme a trouvé dessus des traces de moisissures. On s'inquiète. Alors, j'essaie de lui remonter le moral. Je m'installe devant l'écran, je regarde dans sa direction, l'air concerné. J'ai même pris des notes pour lui montrer que je m'intéresse encore à elle... " Délicieux cocktail sucré-salé de chroniques et interludes à grignoter dans le métro ou sur un canapé, ces Contes de la télé ordinaire transportent le lecteur au pays du petit écran, un monde merveilleux peuplé par des animateurs monstrueux, des hommes politiques illusionnistes et quelques présentatrices féeriques. David Abiker croque et décrypte un univers médiatique qu'il connaît bien à travers ces cinquante historiettes rédigées entre 2005 et 2008. Des fables pour nous faire rire et une réflexion caustique sur la fin inéluctable de la télévision.
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10+1 : la crise : pourquoi en est-on arrivé là ? comment en sortir ?
Michel Aglietta
- Michalon
- 10+1
- 21 Novembre 2008
- 9782841864775
Répondant aux dix questions simples que lui pose Pierre-Luc Seguillon, Michel Aglietta décortique la crise financière qui frappe de plein fouet les pays industrialisés, entraîne le naufrage de grandes banques, fait chuter les marchés et menace les économies de récession.
En réponse à ces dix questions plus une, Michel Aglietta propose les remèdes à court et long terme..:
1. La spéculation est-elle le vice incontournable du capitalisme..? (Les lois du marché) 2. Pourquoi cette crise..? (La sophistication des outils financiers) 3. Comment s'est-elle déclenchée..? (Les raisons d'un détournement) 4. Pouvait-on l'éviter, du moins l'anticiper..? (L'aveuglement des acteurs) 5. Les pays émergents seront-ils également touchés..? (L'attentisme des fonds souverains) 6. Va-t-on vers une récession générale..? (Les retombées sur l'économie réelle) 7. Comment protéger les épargnants et sauver les banques..? (Les médications d'urgence) 8. Une réponse européenne relève-t-elle encore de l'utopie..? (Les ratés de l'Union) 9. Comment sauver l'économie..? (relance, rigueur, réformes) 10. Peut-on refonder le capitalisme..? (vers une nouvelle régulation) +1. La gestion de Nicolas Sarkozy est-elle à la hauteur de la crise..? (jugement sur une politique)
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Schumpeter ; la démocratie désenchantée
Lucien-pierre Bouchard
- Michalon
- Le Bien Commun
- 1 Janvier 2000
- 9782841861224
Historien, économiste, politologue, Joseph Alois Schumpeter est l'un des intellectuels les plus importantsdu XXe siècle.
Sa pensée politique a donné naissance à un véritable courant philosophique dont la vigueur, de nos jours encore, ne se dément pas. Pourtant, l'auteur de Capitalisme, socialisme et démocratie, un ouvrage majeur qui a fortement marqué la science politique anglo-saxonne, reste assez méconnu pour le lecteur français. Les événements politiques auxquels il assiste - la fin des vieilles monarchies, la succession de deux conflits mondiaux, le redécoupage acrimonieux des frontières géopolitiques de l'Europe, l'avènement de la Révolution russe, la montée des fascismes -, ont profondément marqué sa conception de la démocratie et constituent le cadre historique fondamental de sa pensée.
Loin d'une vision classique purement doctrinale du fait démocratique qui, à ses yeux, n'est que chimère, Schumpeter s'attache à décrire le fonctionnement démocratique en présentant la première théorie systématiquement procédurale, institutionnelle et empirique de la démocratie. Soucieux de comprendre, et non de philosopher, la description schumpeterienne d'une démocratie vraie et démythifiée constitue, sans nul doute, l'essentiel de son héritage philosophique.
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Un besoin de certitudes ; anatomie des crises actuelles
Marc Crapez
- Michalon
- Essai
- 1 Décembre 2009
- 9782841865161
Crise financière, économique, écologique, de l'Europe, des banlieues, des Universités, du parti socialiste, ou encore d'une certaine façon du sarkozysme ... Ces crises donnent lieu à des spéculations qui ne sont pas systématiquement marquées du sceau du sang-froid. Faisons la chasse aux approximations afin d'y voir plus clair. Plus qu'à l'ordinaire, les périodes de crise sont propices aux interprétations hâtives. Des consensus mal assurés évitent de poser des questions contrariantes. Plus l'enjeu paraît important, moins la détermination, des causes est facilitée.
Le libéralisme intellectuel préconise la libre confrontation des points de vue. Introduire le doute peut aiguiser le sens de l'orientation. Les crises ne résultent pas de forces malignes étrangères aux habitudes des sociétés, mais reflètent l'évolution générale des idées et les contradictions du progrès. Le progrès n'est pas un processus linéaire, continue et exigible comme un droit. Il reste compliqué, conflictuel et imprévisible.
Tocqueville et Aron avaient répertorié un phénomène de compensation conformiste qui joue à plein dans ces périodes. Quand le vent tourne, les intellectuels avides d'être vus dans le bon camp sont prêts à se jeter à corps perdu dans l'excès inverse. La crise désoriente. Elle crée un besoin de certitudes qui pousse à s'agglutiner autour de bulles idéologiques.
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L'entreprise liquidée ; la finance contre l'investissement
Tristan Auvray, Thomas Dallery, Sandra Rigot
- Michalon
- Essai
- 3 Mars 2016
- 9782841868230
En trente ans, la finance est devenue toute-puissante. Pas un jour sans connaître les mouvements du CAC ou du NASDAQ, pas une semaine sans analyse du change, pas un mois sans fermeture d'usine, pas un an sans inquiétude sur la dette publique, pas une décennie sans une crise financière. Le bilan macroéconomique de nos économies occidentales est peu glorieux : une croissance molle, des investissements atones, un chômage endémique, des inégalités croissantes.
Le constat est sans appel : les politiques libérales ont déréglementé la finance, et la banque, qui accompagnait autrefois l'industrie dans ses investissements à long terme, lui fait aujourd'hui obstacle. La créativité des financiers s'est substituée à celle des entrepreneurs.
Pour la nouvelle génération des économistes français, il est urgent de remettre la finance à sa place : ce n'est pas à l'économie d'obéir à la finance, mais à la finance de servir l'économie.
Un ouvrage qui décrypte trente ans de financiarisation de l'économie, propose une analyse détaillée de l'articulation entreprise/finance et avance des propositions - analysées et commentées par Michel Aglietta - pour mieux penser l'économie réelle. -
Que les gros salaires baissent la tête
Jean-luc Porquet
- Michalon
- Documents Michalon
- 1 Octobre 2005
- 9782841862771
Bienheureux les pédégés français ! Au pays des salaires fous, c'est tous les jours Noël et les cadeaux qui sont offerts ont pour jolis noms " stock-options ", " golden parachute ", " golden hello ", " bonus exceptionnel ", " jetons de présence "...
Des présents amplement mérités car nos pédégés sont des bienfaiteurs, des êtres rares qui valent plus, tellement plus, toujours plus ! Et encore, comparés à leurs cousins américains, nos grands patrons français sont des quasi-pauvres, des incompris. Voire des mal-aimés. La preuve : de temps à autre, médias et politiques se scandalisent et dénoncent en vrac super-profits et super-salaires. Et puis, pschit ! On oublie...
Dans cet essai corrosif aux allures de guide de voyage improbable au pays des (très) gros salaires, Jean-Luc Porquet multiplie portraits et anecdotes pour mieux décrypter les justifications idéologiques, les montages financiers, les petits arrangements entre amis et autres amitiés politiques qui garantissent paix et prospérité au cercle fermé de nos chers amis les pédégés. Jusqu'ici tout va bien...