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Hermann
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Économie radicale : Philosophie économique du don, de la richesse et de la pauvreté
Patrick Mardellat
- Hermann
- Philosophie, Politique Et Economie
- 24 Avril 2024
- 9791037038289
Qu'est-ce que l'économie ? Les savoirs économiques, si communs de nos jours (structurant nos politiques publiques, hantant les médias et façonnant nos pensées), ne coïncident pas toujours avec l'expérience intérieure que nous faisons lorsque nous travaillons. L'économie vécue dans la subjectivité de chacun échappe à ces savoirs savants, sans doute parce que les croyances véhiculées par la pensée économique ignorent le sens de ce que nous vivons quand nous accomplissons des actes économiques. Cet aveuglement est cause d'un double manquement : l'incompréhension des significations profondes de la pauvreté et de celles de l'enfance.
C'est à l'aune de ces deux figures majeures de notre humanité - le pauvre et l'enfant - que l'impasse des sciences économiques peut être interprétée. En repartant de ce que nous vivons lorsque nous nous adonnons aux activités économiques, nous pouvons questionner à nouveaux frais le capitalisme et le projet d'une économie politique.
Mais que signifie considérer l'économie au ras du vécu, à même notre humanité ? Et à quelle radicalité cela nous conduit-il ? Tel est l'objet de ce livre. -
Métavers, NFT : décrypter le nouveau monde
Philippe Cassoulat, François Illouz
- Hermann
- 28 Septembre 2022
- 9791037022011
À l'explosion de la bulle Internet, nombreux furent ceux qui proclamèrent la fin de la nouvelle économie. Puis, le numérique a transformé tous les pans de la société. Quinze ans plus tard, la génération des « digital natives » a bouleversé les modes de vie et le comportement au travail - entraînant toutes les sociétés dans le tourbillon de la transformation digitale.Voici maintenant venir le temps des « metaverse natives ». Pour rudimentaires qu'ils soient, les premiers métavers comptent des centaines de millions de fidèles : on y joue, y écoute des concerts, y construit son propre univers... C'est l'avènement d'une troisième révolution numérique : celle des univers sociaux permanents, où chaque contribution pourra être rémunérée, notamment grâce aux NFT. Le crash récent des cryptomonnaies n'y fera rien : une autre transformation est inéluctable, et c'est dès maintenant qu'il faut anticiper les changements à venir.
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Les budgets nationaux au service du développement et de la réduction de la pauvreté : Référence méthodologique
Moindze Mohamed
- Hermann
- 15 Février 2012
- 9782705682248
La réforme des pratiques et procédures budgétaires se trouve au coeur du débat pour la réalisation des objectifs de politique de développement économique et social. Balayant la plupart des questions que se posent les économistes chargés de la politique budgétaire des pays en développement, Mohamed Moindzé présente ici des indications pratiques sur la façon dont les pays peuvent budgétiser leurs objectifs de politique publique. L'originalité de son ouvrage réside dans l'alliance des leçons de l'expérience et des théories. L'ensemble est illustré par les réformes récentes ou en cours, notamment le passage d'une logique budgétaire de moyens à une logique de résultats, la programmation budgétaire pluriannuelle, le renforcement de la transparence budgétaire, l'amélioration de la gestion de la trésorerie de l'État...
Bien que ce livre puisse constituer une référence pour les pays qui voudraient réformer leurs procédures de budgétisation, il est loin d'être une norme : il doit être appliqué avec souplesse en tenant compte des contextes nationaux. Il s'adresse aux économistes des organismes internationaux intervenant dans les OMD et les stratégies de réduction de la pauvreté, aux experts ou fonctionnaires chargés des questions budgétaires, ainsi qu'aux étudiants en économie et développement. Il apporte en outre des éléments de compréhension de la procédure d'élaboration du budget et de son amélioration à tous les décideurs publics. -
La pandémie qui a paralysé le monde pendant plus d'un an a creusé les inégalités et aggravé les fractures sociales préexistantes. Les nations se sont vues rappeler qu'on ne peut rien tenir pour acquis. Parce que le monde d'aujourd'hui est plus interconnecté que jamais, il est plus vulnérable aux risques systémiques - des crises financières aux pandémies virales. Le manque de vaccins ou de ressources de santé publique dans un pays peut devenir un problème pour tous.Les crises collectives sont l'occasion de prendre un nouveau départ, de repenser les anciennes hypothèses et de tirer parti de l'ingéniosité et de la créativité humaine. La Covid-19, qui a pu faire reculer le développement durable et même la démocratie, a mis en relief des inégalités systémiques auxquelles il faudra remédier pour remettre le cap vers une planète plus durable, plus résistante et plus inclusive.Ce numéro de SAY avec des contributions variées et ouvertes au débat éclaire les retombées de la pandémie. Il explore des solutions qui pourraient permettre d'aiguiller toutes les communautés et sociétés vers des sursauts salutaires, en tentant de revivre et de rattraper le temps perdu.
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Mort suspecte à Londres d'un économiste milliardaire ; on aurait pu lire cela dans la presse anglaise, en 1734, à la nouvelle de la fin mystérieuse de l'Irlandais Richard Cantillon, peut-être assassiné par son cuisinier. Cantillon avait rencontré à Paris John Law, l'Écossais à qui le Régent avait laissé les mains libres pour mener les vastes opérations financières qui devaient se solder par le premier grand krach financier français. Les deux hommes s'étaient appréciés, associés et combattus. Il y eut un essai de colonisation de la Louisiane, puis les deux aventures qui amenèrent les deux plus grandes catastrophes financières que l'Europe ait alors connues : la Compagnie du Mississippi, dont le prix de l'action fit un bond de 160 à 10 000 livres avant de s'effondrer, puis la Bulle des Mers du Sud. S'ensuivirent la fuite de Cantillon et celle de Law. Avant Ricardo et Keynes, mais à une bien plus grande échelle, Cantillon fut le premier théoricien de l'économie à amasser une énorme fortune : probablement vingt millions de livres. Ce n'est qu'en 1755, un quart de siècle après sa mort, que fut publié son Essai sur la nature du commerce en général, qui eut une influence considérable sur le Tableau économique de François Quesnay comme sur La Richesse des nations d'Adam Smith. Cantillon, proposant un modèle macro-économique, pensait que la monnaie est neutre, alors que pour Law, elle exerce une influence directe sur l'emploi et la production, débat qui reste encore ouvert aujourd'hui.
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Économie collaborative. Voilà deux mots qui, mis ensemble, sonnent comme un concept abstrait. Pourtant, l'économie collaborative est tout ce qu'il y a de plus concret : achats d'occasion, location, troc, services, covoiturage, abonnements en tous genres... Autant de nouvelles pratiques qui se sont répandues comme une trainée de poudre au cours des dix dernières années, au point qu'elles se posent désormais ouvertement en alternatives aux modes de consommation traditionnels.
Expliquer ce phénomène en mettant en avant la fatalité d'un contexte économique éternellement morose, propice à l'essor du système D, est certes tentant, mais réducteur. Car l'économie collaborative s'inscrit dans une tendance de fond, à l'heure où l'Humanité est confrontée à un changement d'ère civilisationnelle qui ébranle notre monde occidental. Percevant les bouleversements qui l'entourent, le consommateur d'aujourd'hui, qui ne se dissocie plus du citoyen engagé, entend donner un sens à sa consommation. Décomplexé, il revendique ses choix et s'émancipe des marques toutes puissantes, condamnées à se réinventer pour ne pas disparaître.
Le développement de l'économie collaborative va ainsi avoir des impacts considérables sur le plan économique, fiscal, social, sociétal, mais également sur le monde du travail. Autant de défis qui nous imposent de faire évoluer nos modèles de société. Et autant de sujets sur lesquels l'auteur - en tant que fondateur d'AlloVoisins - pose un regard d'observateur privilégié, tout en suggérant des pistes pour accompagner l'avènement inéluctable d'un monde nouveau. -
Project Syndicate, les Éditions Hermann et Finance Mag (ex-Fintech Magazine) s'associent pour créer une nouvelle revue-magazine, SAY. SAY donne la parole aux penseurs français et internationaux pour restaurer la valeur de l'analyse et de l'opinion informée, basée sur les faits, par opposition aux dérives idéologiques et « populistes ». Le premier numéro de SAY, un numéro double, comprend sept séquences :
- La crise de toute une vie, consacrée à l'impact économique et politique de la pandémie de Covid-19 ;
- L'élection de tous les dangers, dont se dégagent les options géopolitiques de l'Europe face à l'élection américaine imminente, aux tensions avec la Chine et aux scénarios pétroliers ;
- La relance, mode d'emploi, qui illustre les diverses stratégies économiques pour la reprise ;
- Le cas français, qui examine en profondeur la situation dans l'Hexagone et notamment le plan de relance ;
- Substance verte, qui analyse la relance verte et le Green Deal européen face aux options des autres pays ;
- La guerre des techs, qui s'attache au risque de « Splinternet », d'explosion du réseau sous les coups de boutoir de la rivalité sino-américaine, mais aussi aux atouts et aux faiblesses européennes, notamment via la règlementation ;
- Regards, qui s'ouvre sur le cri d'alerte d'un des grands VCs de Silicon Valley.
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Après la pandémie, quel monde pouvons-nous, et voulons-nous, construire ? Ce nouveau numéro de SAY propose un point global et précis sur la situation financière, sociale et sociétale, mais aussi écologique, par des spécialistes reconnus et auteurs de renom. On trouvera notamment :
- le bilan des 100 premiers jours de la présidence de Joe Biden par 3 prix Nobel d'économie : Joseph STIGLITZ, Michael SPENCE et Angus DEATON.
- Une réflexion sur quelle coopération multilatérale construire pour une reprise mondiale : avec les contributions d'Emmanuel MACRON, Angela MERKEL, Macky SALL, Ursula VON DER LEYEN, Charles MICHEL, Antonio GUTERRES.
- Fouad KHOURY-HELOU éclaire la situation actuelle au Moyen-Orient : après Daesh et le Printemps arabe, quel nouvel équilibre pour la région ?
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Dossier central: "La Covid-19 : de la peur à l'avenir".
Avec, entre autres: les contributions de:
Mohamed ElBaradei (prix Nobel de la Paix).
Angus Deaton prix Nobel d'économie) et Anne Case (professeur d'économie, Princeton).
Fiona Scott Morton (professeur d'économie, Yale).
Joseph E. Stiglitz (prix Nobel d'économie).
Mike Spence (prix Nobel d'économie).
Robert Schiller (prix Nobel d'économie).
Jacques Attali.
Jean Pisani-Ferry.
Roger-Pol Droit.
Thierry Ménissier.
Laurence Joseph.
Josep Borrell (ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne).
Olivia Grégoire (secrétaire d'Etat, France).
Pascal Canfin (député européen).
Yuriko Koike (gouverneur de Tokyo).
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Cahiers d'économie politique n°79 : Economics and the Environment Since the 1950s: History, Methodology, Philosophy
Berta Nathalie
- Hermann
- 26 Mai 2021
- 9791037008336
SOMMAIRE
1. Economics and the Environment since the 1950s: An Overview, by Nathalie Berta, Romain Debref, Franck-Dominique Vivien
2. Sustainability, the Systems Approach and the Sustainable Development Goals, by Edward B. Barbier and Joanne C. Burgess
3. A note on John Dales and the Early History of Emissions Trading: Mixing Standards and Markets for Rights, by Nathalie Berta
4. The Contested Conceptualization of Pollution in Economics: Market Failure or Cost Shifting Success?, by Clive Spash
5. La place controversée de l'évaluation monétaire au sein du courant d'économie écologique : retour sur une histoire tumultueuse, par Philippe Méral
6. Écodéveloppement et socio-économie écologique : congruences et complémentarités, par Catherine Figuière et Renaud Metereau
7. « The Proper Use of Land » : E.F. Schumacher on Economics and the Environment, 1930-1977, by Robert Leonard
8. Éthique et bioéconomie chez Nicholas Georgescu-Roegen, par Sylvie Ferrari -
La Titrisation : Analyse épistémologique et critique de la manufacture financière
Laurent Gauthier
- Hermann
- 27 Mars 2024
- 9791037038463
Une technique financière débridée, fondée sur des modèles mathématiques complexes, utilisée par des traders inconscients pour s'enrichir en cachant les risques extrêmes qu'elle fait subir à l'économie réelle : voilà ce qu'est la titrisation d'actifs pour le grand public. Qu'elle soit justifiée ou non, cette représentation l'opacité de cette pratique. Une opacité que même les spécialistes ne contestent pas, puisque la titrisation consiste en la transformation d'un portefeuille, composé le plus souvent de créances, le collatéral, en titres obligataires émis sur les marchés, et qui explique la dangerosité de la finance, cet "ennemi invisible" dont François Hollande avait fait principal adversaire durant la campagne présidentielle de 2012.
Pour mieux comprendre cette technique financière, considérée comme la source de la crise financière de 2008, mais dont l'importance est proportionnelle à la taille gigantesque des marchés de produits titrisés, le présent livre entend présenter, avec pédagogie, les fondements épistémologiques de la titrisation et ainsi introduire le lecteur néophyte aux grands enjeux de la manufacture financière. -
Cahiers d'économie politique n.77 : la théorie économique est-elle utile ?
Patrick Mardellat, Collectif
- Hermann
- Cahiers D'economie Politique
- 10 Juin 2020
- 9791037003027
De nombreuses critiques s'élèvent contre la théorie économique, accusée d'être incapable de promouvoir des remèdes efficaces contre le chômage, les inégalités, les périls écologiques ou les crises financières - ou même d'avoir provoqué ces dernières. La théorie économique a-t-elle toujours une utilité ? En a-t-elle eu un jour et laquelle ? On se propose de distinguer la réflexion sur ce thème selon trois directions :
- Le sens de la question : qu'est-ce qu'une théorie économique ?
- L'histoire de cette question sous une perspective pratique : en quoi la théorie économique permet-elle de sauver des peuples d'une crise ou d''une stagnation économique ?
- L'horizon vers lequel nous entraîne cette question : au-delà de l'usage politique d'une théorie économique, qu'est-ce que l'économie sous la perspective du malheur (pauvreté, inégalités, injustices...) et du bien espéré par chacun et en commun ? -
Depuis le démantèlement du système de Bretton Woods, nous ne sommes plus dans un système de change fixe, mais ajustable : les monnaies sont librement convertibles et leurs parités fluctuent, entre autres, au gré des politiques monétaires et économiques. L'instabilité est inscrite au coeur de ce « non-système » comme le qualifie, non sans provocation, Jacques de Larosière, pour qui un véritable système monétaire international aurait non seulement pour effet d'« harmoniser les politiques monétaires », mais libérerait les banquiers centraux des possibles pressions politiques. Autrement dit, l'absence de contrainte internationale a engendré des excès en tous genres et des erreurs notoires. Restaurer un cadre contraignant permettrait de remédier à bien des déséquilibres et assainirait le secteur financier dans son ensemble. L'enjeu de la recréation d'un système monétaire international n'est donc pas seulement financier, économique et politique ; il est aussi philosophique.
Sont ici expliquées les défaillances du système monétaire actuel, et proposées des solutions concrètes, pragmatiques et applicables pour les « réparer ». -
Les ombres de la caverne ; chroniques extraites du blog indiscipline intellectuelle 2007-2010
Groussin Thierry
- Hermann
- 7 Juillet 2011
- 9782705681401
Préface de Pierre Blanc-Sahnoun.
« Servitude volontaire », « aveuglement », « avanies » : voici quelques-uns des tags du blog Indiscipline intellectuelle dont il est proposé ici un choix de textes parmi les plus acérés.
Au fil des jours et en fonction de ses lectures, des films, des lieux et des événements petits ou grands qui l'inspirent, Thierry Groussin nous montre les ombres de notre quotidien et analyse les mécanismes qui nous abusent et nous rendent vulnérables aux manipulations. Pratiquant tour à tour l'humour, l'ironie et l'interpellation, il dévoile les croyances et les systèmes d'influence qui nous conduisent à l'inconséquence et pose des questions qui, une fois énoncées, paraissent évidentes. Par exemple : comment, d'une croissance qui détruit notre milieu de vie et génère de plus en plus d'exclusion, peut-on faire un espoir obsessionnel ? Comment peut-on à la fois promouvoir une « société de consommation » qui nous infantilise et être des citoyens conscients, rigoureux, responsables, soucieux entre autres choses du sort des générations futures ? Comment peut-on accepter les injonctions à la motivation et au dévouement provenant d'entreprises pour lesquelles les salariés ne sont qu'une ressource parmi d'autres ?
On pourrait multiplier les interrogations que soulève chacune de ces courtes chroniques. Chaque page est une invitation à la lucidité et au rejet de la complaisance. Mais la question de fond qui les traverse toutes est : « Que fais-tu, lecteur, de ta conscience, de ton intelligence et, surtout, de ton pouvoir ? » -
Croyance, crédit, créance autour de l'oeuvre de Jean-Michel Rey
Collectif
- Hermann
- 25 Janvier 2012
- 9782705682316
Penser, saisir un donné, fonder un discours sur les choses visibles et invisibles, c'est toujours accorder crédit à des invérifiables. C'est-à-dire s'en remettre peu ou prou à des puissances hors de contrôle, et espérer tirer profit à terme de cette confiance. Ces paris définissent le croire, et on reste étonné par le grand saut dans le vide qu'ils supposent. Il y a là une fascination du vertige que les théologiens ont souvent commentée et valorisée à propos de la foi, mais dont témoignent également maintes conduites propres à la sphère des échanges matériels.
Des pratiques religieuses à l'activité économique en passant par les usages de la langue, l'invention des formes sociales ou la constitution des oeuvres, partout surgit le paradoxe de la croyance. C'est pourquoi il importe de le reconnaître et de l'examiner en chacune de ses manifestations : les procédures et les enjeux chaque fois diffèrent.
Les essais contenus dans ce livre entendent apporter à ce travail leur contribution. Ils tiennent leur unité d'une sorte de fil conducteur : l'oeuvre de Jean-Michel Rey, penseur du crédit et de la croyance sous toutes leurs formes, à laquelle ils se réfèrent abondamment et que parfois ils commentent directement. -
Une coédition France Culture
Octobre 2008 : la faillite de la banque Lehmann Brother inaugure la « crise financière », qui, très vite, débouche sur une crise économique aux conséquences sociales catastrophiques. Dans le même temps, se profile l'idée que l'on a affaire à un phénomène de très grande ampleur qui produit des effets dans tous les domaines de l'existence, jusqu'aux dimensions immatérielles de l'homme et des sociétés.
D'où le projet d'effectuer un véritable travail d'enquête dans le monde des idées.
Dans le cadre du Journal de la rédaction de France Culture, des intellectuels furent invités à livrer leurs premières réflexions sur la crise. Les entretiens ici rassemblés sont les retranscriptions corrigées de ces conversations, dont le principal objet a été de tirer profit sur le plan intellectuel des leçons de la crise. -
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L'idée de la première édition scientifique et critique des OEuvres complètes de Diderot est née en 1958, lors de l'acquisition par la Bibliothèque nationale du fonds Vandeul. Ce riche ensemble de manuscrits provenant de la fille de Diderot, resté presque inexploité, fut sauvé par Herbert Dieckmann, professeur à l'université de Harvard. Aucun éditeur français n'ayant manifesté d'intérêt pour une entreprise d'une telle envergure, Julien Cain, alors directeur des Bibliothèques de France, fit appel à Pierre Bérès pour créer, en 1964, un Comité national d'édition des oeuvres de Diderot où figuraient André Chastel, Herbert Dieckmann, Jean Fabre, René Pomeau, Jean Pommier, Gaëtan Picon et Jean Seznec. Une équipe internationale fut constituée sous l'impulsion d'Herbert Dieckmann et de Jean Fabre, réunissant plus de soixante spécialistes, chercheurs et universitaires français, américains, italiens, allemands, danois, etc.
En 1975 parurent les trois premiers volumes des OEuvres complètes, désignées désormais sous le sigle DPV du nom des membres fondateurs du Comité de publication : Herbert Dieckmann, Jacques Proust et Jean Varloot.
Après la publication du tome XX, l'édition connut des années difficiles dues, pour l'essentiel, aux problèmes particulièrement ardus posés par les oeuvres de la dernière période. Leur résolution doit beaucoup à la mise en place d'un nouveau comité réunissant des chercheurs qui ont une responsabilité directe dans les volumes à paraître : Roland Mortier, Bertrand Binoche, Geroges Dulac, Gianluigi Goggi, Sergueï Karp et Didier Kahn. La relance de l'édition se manifeste par la publication, à l'automne 2004, du tome XXIV, prélude à celle des derniers volumes prévus dans toutes les années suivantes.
Établie à partir des manuscrits, des premières éditions et des révisions de l'auteur, l'édition des OEuvres complètes réunit, pour chaque oeuvre, les différentes étapes de la réflexion de Diderot et le meilleur texte. Un important appareil critique de variantes et d'élucidations fournit les données indispensables à l'étude. Le plan général adopté présente l'oeuvre dans son ordre chronologique, au sein duquel sont introduits quelques groupements originaux qui éclairent la continuité des thèmes du philosophe et de l'écrivain : idées, fiction, critique, beaux-arts, encylopédie. Pour faciliter la lecture, l'orthographe a été modernisée.
La collection comporte trente-trois volumes, imprimés sur papier vélin en monotype Bembo et reliés en toile sous rhodoïd, avec tranchefile et tête dorée. Le tirage est strictement limité à deux mille exemplaires. Les volumes sont vendus soit sous forme de souscription à la collection complète, soit à l'unité. -
L'impôt sur le capital et la réforme monétaire ; auto-portrait scientifique
Maurice Allais
- Hermann
- 20 Juin 2008
- 9782705660536
Préface de Raymond Aron.
Économiste libéral, fidèle à la grande tradition de Walras et de Cournot, Maurice Allais, dans cet ouvrage, conseille de proportionner le niveau des revenus aux services rendus à la collectivité. Les revenus non légitimes doivent être imposés. Il soutient donc que le capital improductif et le faux droits crées par l'inflation doivent avoir une fiscalité à part ; la justice et l'efficacité commandent un allègement, sinon une suppression de l'impôt sur les personnes physiques ou morales. Ainsi l'imposition du capital, revendiquée jusqu'à présent par les idéologies anti-libérales, est-elle, pour Maurice Allais, l'expression même d'une modernisation du libéralisme. -
Premier adjoint au maire de Strasbourg, R. Herrmann évoque l'action publique au niveau local et les enjeux sociétaux, sociaux et technologiques auxquels la ville est confrontée. Il insiste notamment sur la nécessité du dialogue citoyen et l'organisation de la transparence dans la gestion locale.
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Vers une économie patrimoniale des retraites ? : Les réformes dans les pays de l'OCDE
Amarouche Ahcene
- Hermann
- 16 Novembre 2015
- 9782705691431
Pour soutenir l'innovation technologique, qui est source d'une compétition féroce, les pays contractent à l'excès le coût social du travail domestique. Les réformes représentent donc le point nodal des changements à venir, que le vieillissement démographique rend par ailleurs épineux. Elles engageront sans aucun doute le devenir des pays à économie de marché et, dans leur sillage, celui de tous les pays de la planète aujourd'hui soumis à la logique implacable des marchés financiers. Aussi est-ce dans les pays de l'OCDE que se jouera la partition la plus en lien avec les problèmes de société.
Dans cet ouvrage, Ahcène Amarouche replace les réformes des systèmes de retraite dans le contexte des mutations qui touchent aux rapports de travail contraints par de nombreux facteurs. -
Peut-on apprivoiser l'argent aujourd'hui ?
Jean-baptiste de Foucauld, Collectif
- Hermann
- 2 Novembre 2016
- 9782705690625
Peut-on encore apprivoiser l'argent dans un monde qui a produit la crise des « subprimes » dont les effets n'ont pas fini de nous surprendre ? Comment en est-on arrivé là ? Comment s'assurer que l'argent devienne « bon serviteur plutôt que mauvais maître » ?
Telles sont les questions posées par cet ouvrage issu d'un colloque de Cerisy, qui a mis en dialogue, de manière pluridisciplinaire et contradictoire, des chercheurs, des intellectuels, des acteurs socio-économiques (banquiers, responsables d'ONG, élus territoriaux) avec des citoyens engagés. Après être remonté aux causes de cette « tragédie », le propos s'efforce, à partir des contributions des sciences sociales, de mieux cerner la nature du pouvoir de l'argent et de ses pratiques. Il apparaît que c'est seulement lorsqu'il est au service d'un projet de développement humain que l'argent peut valablement être apprivoisé. Différents exemples concrets d'exercice responsable de l'argent sont alors proposés. Enfin, sans masquer les difficultés, il est essentiel de reconstruire les régulations financières et bancaires dont l'abandon a suscité la crise.
À partir de ce regard circulaire sur l'une des questions les plus complexes et les plus centrales de notre temps, le lecteur jugera, in fine, si, aujourd'hui, l'argent peut être ou non apprivoisé. -
La France est-elle à vendre ? bienfaits et dangers des investissements étrangers en France
Steven Zunz
- Hermann
- 11 Avril 2018
- 9782705695927
L'argent venu d'ailleurs a toujours l'odeur du scandale. Qu'on pense au rachat du club de football du Paris Saint-Germain par le Qatar, à l'acquisition des vignobles bordelais par les Chinois, à nos start-ups françaises que les firmes américaines comme Google s'offrent, c'est toujours le même refrain. Chaque intervention de capitaux étrangers dans notre économie entraîne le même discours, la même levée de boucliers : la France est dépecée, on la brade aux étrangers ! Mais qu'en est-il, en réalité ?
Steven Zunz, en étayant son propos de faits concrets et de données solidement établies, démontre ici que les investissements étrangers sont bien souvent, à rebours des idées reçues, une chance pour notre pays et nos entreprises, et que la frilosité, voire l'aversion de certains envers les investisseurs étrangers, repose sur des fantasmes et des malentendus nés du manque de culture économique. À l'heure du monde globalisé, où les capitaux des uns financent les entreprises, la recherche, l'innovation et l'emploi des autres, il est donc urgent de repenser notre jugement sur les capitaux étrangers. Qu'il s'agisse de l'agriculture, de l'industrie, du luxe, de la recherche scientifique ou de l'immobilier, cet essai au ton clair et direct donne à voir aussi bien les atouts de la France que ce sur quoi nous devons absolument progresser.
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