Pourquoi le Y est-il « grec » ? Cadet, aîné et benjamin... quel est le bon ordre ? Peut-on rencontrer un cheveu au singulier et des oeils au pluriel ? Quel est le rapport entre Robin des Bois et un robinet ? « Tire la chevillette et la bobinette cherra », ça veut dire quoi ?
Si comme Muriel Gilbert vous vous régalez des bizarreries de la langue française sans jamais être rassasié, préparez-vous à un festin avec ce nouveau recueil des chroniques de la plus sympathique des correctrices. Alors, vous reprendrez bien un bonbon sur la langue ?
Pourquoi les Bourbons prennent-ils un « s » quand les Macron n'y ont pas droit ? Pourquoi le nom de Charles de Gaulle est-il un aptonyme ?
Amis des mots, vous le savez, le français est une langue compliquée mais elle est aussi savoureuse, acidulée, colorée, sucrée... comme un bonbon ! Toutes ses bizarreries, ses règles alambiquées et ses exceptions sans fin sont autant de friandises.
Au fil de ce livre, je vous raconte ces erreurs qui sont entrées dans le dictionnaire et lève le voile sur des accords qui causent bien des désaccords. Vous apprendrez aussi à résoudre le casse-tête des prépositions et percerez le secret des calembours.
Régalez-vous, la boîte de bonbons est ouverte !
Quand il nous manque une case, il manque une vis aux Espagnols et un peu de cuisson aux Britanniques. Quand les Français ne sont pas nés de la dernière pluie, les Allemands ne sont pas arrivés en nageant sur la soupe de nouilles et les Hongrois ne viennent pas de descendre de la tapisserie !
Muriel Gilbert propose un pétillant tour du monde des idiotismes, façon bout-de-ficelle et selle-de-cheval, une balade gourmande au milieu de ces particularismes intraduisibles qui font le sel de la conversation et le génie des langues. Les expressions de tous les pays et de toutes les époques s'y agitent et s'y fracassent joyeusement, telles les auto-tamponneuses d'une fête foraine des langues.
Correctrice au journal Le Monde, Muriel Gilbert tient la chronique « Un bonbon sur la langue » sur RTL, dans laquelle elle partage son amour du français. Elle est notamment l'auteure de Un bonbon sur la langue et Au bonheur des fautes, disponibles chez Points.
« Nous parlons tous les jours une langue admirable et monstrueuse que nous adorons. Elle est la seule qui comporte plus d'exceptions que de règles, ce qui la rend si terrifiante, si attrayante ».
Voici une déclaration d'amour passionnée à la langue française, elle qui nous permet de dessiner notre âme et nos sentiments. Il est question ici, non d'un manuel des règles de grammaire, mais de rimes embrassées, de liaisons scandaleuses, du temps qui passe, de changement de genre, de la chair d'un mot et de la caresse d'un accent.
Normalienne et agrégée de lettres classiques, Laure de Chantal est l'autrice d'ouvrages sur l'amour de l'Antiquité et sur la langue française avec Xavier Mauduit, agrégé et docteur en histoire, auteur de plusieurs ouvrages d'histoire, principalement du XIXe siècle.
« Le livre idéal pour oublier ses sueurs froides de l'époque des interros surprises à l'école ».
Yann Barthès
Dans une société de l'hypercommunication, notre langue change à toute vitesse. De nos jours, nous sommes en mode, souvent connectés, toujours sur Facebook à distribuer des likes et des émoticônes, appeler à la bienveillance ou exprimer sa colère, traquer la fake news, réagir au buzz, et ponctuer nos phrases de du coup, en même temps, voilà, et bonne continuation.
Notre langue nous dit et nous révèle si l'on sait analyser ses mots et retrouver leurs sens, comme le fait Julie Neveux dans cet essai passionnant. D'une plume savante, drôle et franchement décomplexée, elle nous emmène dans un voyage linguistique et une enquête jubilatoires : dis-moi comment tu parles, je te dirai qui tu es.
Dans les années 1970, l'avortement est un acte lourd de conséquences, condamné par la loi française et pratiqué clandestinement.
Lorsqu'elle présente son projet de loi en 1974, Simone Veil fait face à une majorité de députés opposés à l'avortement. Malgré des débats houleux, parfois d'une grande violence, son discours finit par remporter l'adhésion. La loi sur l'Interruption volontaire de grossesse (IVG) poursuit ainsi l'entreprise d'émancipation sociale de la femme. Quelques années plus tôt, en 1967, Lucien Neuwirth avait fait voter une loi sur la maternité volontaire autorisant la contraception.
Qui sait que l'arabe vient en troisième position après l'anglais et l'italien pour la quantité de termes intégrés au français ?
De la tasse de café à l'orangeade, de la jupe de coton au gilet de satin, de l'algèbre à la chimie ou aux amalgames, à propos de la faune, de la flore, des arts, des parfums, des bijoux, de l'habitat, des transports ou de la guerre, nous employons chaque jour des mots empruntés à l'arabe.
Jean Pruvost se livre à une exploration réjouissante de cette langue véhiculée par les croisades, les conquêtes arabes, les échanges commerciaux en Méditerranée, et plus près de nous par l'exil des pieds noirs ou encore le rap.
Vous pensiez que votre vocabulaire russe se limitait à « niet » et à « vodka » ? Ce lexique franco-russe vous prouvera le contraire ! La langue de Tolstoï regorge en effet de mots venus de celle de Molière. Après vingt ans passés à explorer la Russie, Sylvain Tesson nous propose un florilège aussi amusant qu'instructif. Il décortique ici l'origine de ces mots insolites qui ont traversé les frontières. Un « ôpouskoûle » indispensable !
Ne soyez pas étonnés, si en utilisant « la méthode Sky », aucun Anglais ne vous comprend ! Jean-Loup Chiflet a une manière toute personnelle de traduire les expressions françaises en langue anglaise. Ainsi, « Un chouchou » devient « A cabbage-cabbage » et une « Marie-couche-toi-là » se transforme en « A Mary-go-to-bed » ! Mais que l'on se rassure, ce manuel aussi surprenant qu'hilarant contient aussi la traduction exacte de toutes ces locutions joyeusement écorchées !
Voici la chronique haute en couleur de l'irruption des femmes dans l'univers des fonctions officielles et de leur désignation. Guerre des sexes ? Des anciens et des modernes ? Avancée de l'égalité homme-femme ou combat d'arrière-garde ? Avec le talent qu'on lui connaît, Bernard Cerquiglini allie humour et savoir grammatical pour raconter cette histoire savoureuse à laquelle il a pris part, les arguments des protagonistes, la haute idée de la langue qui souvent les anime, sans pour autant négliger les petitesses...
Certains mots étrangers n'ont pas d'équivalents en français. Ils expriment des sentiments, des sensations dont on ne savait même pas qu'ils pouvaient être nommés. Ils sont des clés pour se glisser dans le monde des autres. Ce dictionnaire unique en son genre fait l'inventaire de ces mots qui nous manquent, nous invitant à un très beau voyage poétique à travers les langues et les cultures.
Un jour, madame Littré ouvre par hasard la porte d'une chambre et découvre son mari couché avec la bonne :
- Oh ! Comme je suis surprise ! s'écrie-t-elle.
- Erreur, madame ! Vous êtes étonnée, c'est nous qui sommes surpris !
Ce qui prouve qu'on peut tromper sa femme sans faire pour autant d'infidélité au vocabulaire !
Dans cette compilation qui oscille entre humour et érudition, les mots sont légers, malins et mutins. Claude Gagnière sait dégoter comme personne les perles parmi les barbarismes, les contrepèteries et autres jeux de mots.
Comment parlerions-nous français aujourd'hui si nous n'étions un tantinet polyglottes ? Si nous n'avions emprunté du vocabulaire à nos cousins européens - italiens, espagnols, allemands, néerlandais, anglais... Si nous devions nous passer de ces mots du bout du monde - persans, amérindiens, asiatiques...Ces milliers de mots débarqués dans notre langue, mâchés de bouche en bouche, nous les avons fait nôtres. Marie Treps nous en rapporte la patiente migration et l'histoire mouvementée.
Contrepets « de salon » : Ce sont des contrepèteries convenables où ne se cache aucun mot « tabou ». On peut donc sans crainte les traduire dans les salons. Il est même nécessaire de les traduire car l'auditeur n'est plus guidé par ces véritables mots-phares que sont les contrepétogènes. Sans phare, sans délation, sans bouilles et sans cabas, l'infortuné qui vogue sur la vague des mots a besoin qu'on lui dévoile l'énigme sémantique.
Dans ce véritable dictionnaire de la contrepèterie, Joël Martin dresse la liste des mots hautement contrepétogènes qui titillent quotidiennement nos oreilles : acculer, balcon, biaiser, délation, nouille, etc. Entre les noms communs et les noms propres, retrouvez des pages de jeux et des contrepèteries à thèmes.
Maudits mots ou l'inventaire raisonne´ des mots irraisonnables, les insultes xénophobes ou racistes. Des plus insignifiantes aux plus outrageantes. Citations a` l'appui, puise´es dans les textes anciens ou contemporains, elles sont re´ve´latrices de la manière dont notre société pense la différence.
Dans quelles circonstances historiques ces de´signations injurieuses ont-elles e´te´ imaginées et perpétuées ? Si, en la matie`re, l'imagination ne fait de´faut a` personne, les motivations, elles, sont essentielles. On observe depuis peu une « libe´ration de la parole raciste », Maudits mots met en perspective cette logorrhe´e malsaine.
« Vas-y, wesh, fais pas ta Bovary ! ».
Antonomase : consiste à transformer un nom propre en nom commun, ce qui pose, vous vous en doutez, le problème de la majuscule.
« J'ai le seum' mais de nouvelles baskets ».
Zeugma : le zeugme (oui, c'est son autre nom) consiste à coordonner deux éléments dans la dépendance d'un autre, éléments qui semblent être sur le même plan mais en réalité ne le sont pas.
Avec un humour grinçant et une tendresse non dissimulée, Mathilde Levesque s'amuse à passer au crible de la rhétorique le discours de ses élèves. En ressort ce petit dictionnaire des figures de style, où cohabitent définitions parfaitement académiques et illustrations souvent déjantées...
Mots employés de travers, locutions creuses et verbeuses, clichés pénibles, néologismes malvenus, barbarismes, pléonasmes, oxymores incongrus, tournures ambiguës, contresens..., ce petit guide vous alerte sur les incongruités à éviter. Il vous convie à une balade instructive mais plaisante au pays des mots. Suivez le guide !
Rire : verbe fondamental de la langue et de l'attitude belge (prononcez bèlchhh ). Et ce ne sont pas les occasions de plaisanter (de soi et des autres) qui manquent en Belgique.Il y a Magritte, « peintre belge, grand amateur de pipes », des plats improbables comme le poulycroc (sorte de poulet reconstitué) et des expressions d'une truculence insoupçonnée. Français de France, savez-vous que raclapoter signifie « rafistoler » ? Qu'un enfant cucuche est tout simplement crasseux ? Et qu'à Bruxelles, on dit « non, peut-être » pour « oui, sûrement » ? Ne vous y trompez pas : n'est pas belge qui veut ! En 1962, la Belgique voit Philippe Genion venir au monde. Le « Big Man » wallon se mêle de tout : du groupe de rock, à la critique gastronomique, en passant par la protection de l'environnement, mais toujours avec passion, toujours dans sa Belgique natale. Un épicurien excentrique qui pratique un humour décalé à la Poelvoorde, pour le plus grand plaisir de ses compatriotes.
Agonir (plutôt qu'insulter, injurier) Apparu vers le XVIIIe siècle, ce terme est classé dans le registre populaire et familier. On le rencontre chez Céline dans Mort à crédit : " Je croyais qu'il allait m'agonir, m'attribuer des catastrophes, j'étais déjà préparé pour une corrida impétueuse... et puis rien du tout ! " On l'aura compris, agonir quelqu'un, c'est l'accabler d'injures, l'invectiver avec violence : " Comment je vais me faire agonir ! " pourra ainsi remplacer " Oh la la ! Ma mère, elle va me tuer ! " Le sens d'acrimonie vous semble abscons ? Ne barguignez pas et lisez cet ouvrage ! La langue française recèle d'inépuisables trésors : algarade, pétulance, marotte sont trop souvent laissés de côté au profit des mots du quotidien.
Ce livre présente 275 synonymes pour enrichir son vocabulaire : des définitions claires qui mettent en valeur la diversité incroyable de notre langue.
Il y a deux fois plus de mots français d'origine arabe que de mots français d'origine gauloise ! D'abricot à zéro, ce dictionnaire retrace l'histoire de près de 400 termes, à travers leur étymologie, leur évolution orthographique, leurs usages anciens et modernes. Tous les domaines du savoir ou de la vie quotidienne sont touchés par ce métissage linguistique vieux de plusieurs siècles.
Agrémenté de calligraphies arabes et d'une anthologie de textes allant de Rabelais à Houellebecq, cet ouvrage, premier du genre, est d'une valeur éducative exceptionnelle. De quoi méditer la question de l'« intégration » sous un nouveau jour.
De A comme « absurde » à Z comme « zoo », voici plus de 1000 citations inattendues, surprenantes, poétiques, amusantes, célèbres ou inconnues. En quarante années de lectures, de rencontres ou d'amitiés, Claude Gagnière a relevé toutes les phrases qui furent l'occasion de coups de coeur, de révoltes ou de fous rires devant l'absurdité et les mystères du monde.Homme érudit et plein d'humour, Claude Gagnière est l'un des premiers à avoir popularisé l'amour de la langue française.
Une jeune comédienne fait du doublage de films pornographiques pour gagner sa vie et se plaint à un vieil érudit de la pauvreté de vocabulaire qu'on lui propose. Le vieux monsieur lui répond par un florilège pétillant de mots d'hier et d'aujourd'hui.