Parmi les centres imagiers qui s'épanouissent en France au début du XIX? siècle, Épinal, dans les Vosges, se distingue rapidement par sa production et sa notoriété internationale. À travers les collections du musée de l'Image, cet ouvrage nous révèle l'art de fabriquer ces estampes coloriées au pochoir, leur diffusion dans les campagnes, et leurs nombreux usages:décorer les intérieurs modestes, protéger tel un talisman, informer des faits d'actualités, raconter l'épopée napoléonienne, éduquer, distraire.Dans les années 1850, la lithographie remplace la gravure sur bois et fait entrer la production dans l'ère industrielle. La concurrence fait rage, à grands renforts de nouveautés qui ciblent le jeune public, avec l'édition d'historiettes et d'abécédaires, de jeux de société et de construction. Autant d'images d'Épinal qui appartiennent à notre mémoire collective.
Coeur battant de la Maison Chaumet depuis 1907, le 12 Vendôme résume à lui seul la quintessence du célèbre joaillier. Du magasin aux ateliers de Haute Joaillerie, en passant par les salons classés, ce lieu unique raconte 240 ans d'Histoire et d'histoires, depuis les origines de la Maison fondée par Marie-Étienne Nitot et son fils François-Regnault.Fournisseurs attitrés de Napoléon Ier et de Joséphine, véritable icône et inspiratrice de Chaumet, ils s'installent sur la mythique place Vendôme dès 1812, et ornent les têtes couronnées de leurs plus beaux diadèmes et parures. La récente restauration de l'hôtel Baudard de Sainte-James invite le lecteur, à travers une plongée unique dans les coulisses du merveilleux, à découvrir les secrets et l'âme d'une Maison qui ne cesse de se renouveler par ses créations virtuoses.
Cette ville, capitale trimillénaire, dont la vie à la vitalité inusable jusqu'à la désespérance semble tenir du miracle d'endurance, d'expansion dans l'adversité même, n'est-elle qu'une ville ? Les Napolitains les plus avisés ne parlent-ils pas de «Nation napolitaine» ? Mais pourquoi séduit-elle aveuglément, inquiète-t-elle, fait-elle encore peur, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en chante les amours et les jouissances, comme notre dernière chimère ?...Naples apparaît telle que Jean-Noël Schifano nous la montre, avec science et passion, dans sa splendeur, identique en ses pérennes métamorphoses : elle est non seulement une ville unique au coeur de l'Occident, mais, aujourd'hui encore et plus que jamais, une véritable civilisation qui, contrairement aux autres, nous le savons désormais, n'est pas mortelle.
Découvertes Gallimard / Rmn - Grand Palais
Niché au coeur du Quartier latin, le musée de Minéralogie de l'École nationale supérieure des mines de Paris compte près de 100000 minéraux, roches, météorites et gemmes, qui constituent l'une des plus importantes collections patrimoniales de minéralogie du monde. Cet «inventaire de la Terre», réalisé depuis 1794 à des fins scientifiques, pédagogiques et industrielles, se découvre aux yeux des visiteurs dans un magnifique décor de vitrines en bois, inchangées depuis le XIXe siècle. Riches de remarquables échantillons dont la beauté fascine, les diverses collections du musée sont une invitation au voyage à travers les temps géologiques, mais aussi dans l'histoire de l'humanité et des rapports complexes qu'elle entretient avec les trésors inestimables que la nature lui offre.
Homo habilis avait inventé l'outil, homo erectus le feu, homo sapiens conquiert le monde.
En quelques millénaires, il impose définitivement en europe son savoir, son style de vie, ses " cultures régionales ". propulseur et harpon modifient radicalement les comportements des chasseurs paléolithiques, dont l'art pariétal exprime dans le même temps l'extraordinaire modernité conceptuelle. le renouvellement continuel des techniques, la bousculade des inventions font de cette période un des moments les plus riches de l'histoire de l'humanité.
Une nouvelle société est en train de naître, dont denis vialou s'attache à nous montrer toutes les facettes, celles qui font de l'homme paléolithique le premier des modernes.
De la vénus de lespugue à l'homme de brno, de la dordogne à avdeevo, des fresques de lascaux aux peintures d'altamira, des majestueux défilés de bisons aux visages monstrueux gravés dans la pierre, tout l'art des chasseurs du paléolithique en plus de 200 documents.
Au coeur de la révolution industrielle de la fin du XIXe siècle et en plein essor du capitalisme, Albert Kahn, fils de marchand de bestiaux alsacien, crée sa propre banque et devient immensément riche. Profondément humaniste, il consacre sa vie à une oeuvre pacifiste protéiforme, ponctuée par la création de multiples fondations, de jardins extraordinaires et d'une entreprise de couverture photographique et filmique d'un monde en pleine transformation : les Archives de la Planète. Un héritage patrimoinial inestimable.Situé à Boulogne-Billancourt, aux portes de Paris, le musée abrite ces collections exceptionnelles (Plus de 100 heures de films, 72 000 autochomes en couleurs) dans un écrin de verdure aux multiples paysages créé par Albert Kahn : jardin japonais, jardin à la française, roseraie, forêt vosgienne, jardin anglais, etc. C'est à ce parcours extraordinaire que nous invite cet ouvrage sous la forme d'une promenade dans les pas d'Albert Kahn et dans ses collections.
Chacun en connaît l'air ou la chanson : «L'Auvergnat», «Les copains d'abord», «Les sabots d'Hélène», «Les amoureux des bancs publics», «La mauvaise réputation», «Le Gorille»... Autant de petits bijoux qui dessinent un portrait tout à la fois acerbe et tendre de nos contemporains. Sur des arrangements simples, Georges Brassens chante des textes poétiques. C'est là son style, unique. L'homme a vécu pour la littérature, lisant et relisant Villon, Victor Hugo, Apollinaire ou Paul Fort. Celui que l'on disait piètre musicien était pourtant admiré des plus grands jazzmen.
Clémentine Deroudille raconte le modeste «faiseur de chansons», bientôt auteur-compositeur-interprète au succès exceptionnel, l'artiste libre et généreux, Georges Brassens.
Poète et philosophe de la société, Proust est un auteur universel, traduit dans toutes les langues. À la recherche du temps perdu, ce monument de la littérature française, propose à la fois l'histoire d'un individu qui ressemble à Marcel Proust, l'histoire d'une société qui est d'un temps et de tous les temps et une philosophie de l'existence. On y parcourt deux chemins secrètement mêlés : celui de l'oeuvre, telle qu'elle se donne à lire, et celui de la vie de l'écrivain. Ainsi, de Combray à Illiers, de Balbec à Cabourg, d'Odette à Reynaldo, d'Albertine à Alfred, des lieux ou des personnages du roman à ceux du réel, le lecteur suivra le parcours d'une création poétique. Déroulant, au fil des volumes qui composent la Recherche, les grands thèmes, la biographie des principaux personnages et l'identité de leurs modèles, Jean-Yves Tadié révèle les jeux de la mémoire et de l'imagination qui constituent l'art de Proust.
Avec plus d'une centaine de précieux chefs-d'oeuvre choisis dans les plus grands musées du monde ou dans des collections privées, cet ouvrage de référence est une initiation à l'histoire de la glyptique, art des pierres gravées en relief (camées) ou en creux (intailles), qui n'a cessé de fasciner monarques, esthètes et collectionneurs depuis l'Antiquité.Au fil d'une promenade chronologique, l'auteur nous invite à contempler ces objets raffinés dans lesquels la beauté naturelle de la pierre est magnifiée par l'habileté et le talent de l'artiste. L'étude des camées et des intailles dépasse largement la simple histoire de la technique, du goût ou des pratiques culturelles:elle nous met en contact avec les strates les plus anciennes et les plus profondes de notre humanité face à la nature.
De la livre au teston, du franc à l'euro, qu'il s'agisse d'or, d'argent ou de nickel, la Monnaie de Paris est, depuis douze siècles, fidèle à sa vocation:frapper monnaie, tout en innovant et en se réinventant constamment. Installée dans l'actuel hôtel des Monnaies depuis 1775, la plus ancienne entreprise de France reste la dernière usine en activité au coeur de la capitale. Elle y crée monnaies et médailles de collection ainsi que les produits d'art tandis que son usine de Pessac frappe les monnaies courantes depuis 1973. Du Grand Monnayage à l'atelier d'émaillage, de la fonderie aux archives métalliques, des trésors du musée à la découverte d'une architecture originale, cet ouvrage nous dévoile des lieux parfois insoupçonnés et révèle les secrets d'un exceptionnel conservatoire des savoir-faire.
En à peine quinze ans, un jeune Corse mélancolique, mué en conquérant et en homme d'État, a sauvé la Révolution, changé l'Europe, sculpté la France contemporaine, bâti et conduit à l'abîme une oeuvre incomparable. D'Ajaccio à Sainte-Hélène, en passant par Rivoli, Arcole, Austerlitz, Iéna, Friedland ou Wagram, il a construit une légende dont l'écho résonne encore aujourd'hui. Si, comme il l'a dit lui-même, sa vie fut un «roman», jamais roman vrai n'influença autant l'histoire du monde.
Thierry Lentz relate ici la vie de Napoléon Bonaparte, fils de la Révolution, devenu, à trente-quatre ans, empereur des Français.
L'oeuvre de Sartre, prolifique, protéiforme, foisonnante, inachevée, est peut-être l'une des plus marquantes du XXe siècle. Philosophe, romancier, dramaturge, critique, journaliste, directeur de revue... Sartre a touché à tous les genres et avec brio (La Nausée, Huis Clos, Les Chemins de la Liberté, Les Mots, etc.). Sa revue, Les Temps Modernes, lancée en 1945, autour de l'existentialisme et de la littérature engagée, devint le carrefour de tous les affrontements culturels et politiques. Ses interventions politiques pour l'indépendance de l'Algérie, ses conflits avec le général de Gaulle et ses prises de position en faveur du tiers-monde lui valurent la reconnaissance de tous les pays qui tentaient de se dégager du colonialisme. Sa relation si originale avec Simone de Beauvoir, son refus du prix Nobel de littérature en 1964, et ses attitudes d'héritier subversif font de lui, dans la tradition française des Voltaire, Hugo et Zola, l'intellectuel français capital de notre époque.
Pour le centenaire de sa naissance, la biographe de Sartre, Annie Cohen-Solal, propose une nouvelle lecture de son oeuvre : Sartre, un penseur pour le XXIe siècle.
Rien n'est mécanique dans ce Dictionnaire de synonymes, mots de sens voisin et contraires. Les arborescences et les renvois doivent peu à l'informatique et beaucoup à l'immense culture de l'auteur:Henri Bertaud du Chazaud, l'une des grandes figures de la lexicographie française. L'homme qui se cache derrière ces associations de mots connaît son affaire comme personne. Pionnier du synonyme, il a renouvelé le genre en y introduisant la notion de «sens voisin». Par degré, par extension, par affinité, par catégorie ou par métaphore, il est difficile de ne pas cerner un mot dans la totalité de ses acceptions. Les contraires démultiplient à leur tour les perspectives. Cet inventaire inépuisable de la langue française offre une infinité de possibilités pour parvenir au mot juste. Il est aussi le livre de référence indispensable qui propose, outre le vocabulaire classique, les mots et locutions appartenant aux métiers, aux patois, à l'argot. Enfin il est de loin le plus riche.
En 1527, au sud de l'isthme de Panama, les conquistadores découvrent, éblouis, une contrée aux richesses inouïes. Persuadé d'avoir trouvé l'Edorado, leur chef, Pizarro, convainc la Couronne espagnole de financer la conquête du Pérou. De retour en 1532, il met à profit la guerre fratricide qui déchire le pays. La mort du souverain, Atahualpa, scelle le destin de l'Empire inca. Les Espagnols entrent dans Cuzco et saccagent le temple du Soleil. Pendant deux siècles, l'ordre espagnol va régner sans partage sur les Cordillères. Usant tour à tour de la répression et de la persuasion, les colons s'acharnent à briser les rites et les croyances des Indiens. En 1780, encore, l'insurrection fomentée par Tupac Amaru est impitoyablement écrasée par le pouvoir colonial.
Carmen Bernand fait revivre ce destin tourmenté et tragique du peuple du Soleil.
Combien y a-t-il de Godard(s) ? Celui de la Nouvelle Vague et des années 1960, le Godard « culte » d'À bout de souffle et de Pierrot le fou ? Celui qui offrit à Belmondo et à Bardot leurs plus beaux rôles ? Celui du Mépris, film que les anti-Godard encensent pour rejeter le reste ? Ou le militant maoïste de l'après 68, dont on a prétendu qu'il avait abandonné le cinéma ? Ou celui qu'on voit depuis les années 1980 à la télévision ou à Cannes, paradoxal et provocateur. Ou l'auteur de Prénom Carmen, Je vous Salue, Marie, Passion, Nouvelle Vague, et les monumentales Histoire(s) du Cinéma : des films exigeants, donc mal aimés, où la beauté la plus fulgurante surgit des réflexions les plus profondes. Comme le démontre avec brio François Nemer, il n'y a qu'un seul Godard, volontaire, déterminé, obstiné, bâtissant film après film une des oeuvres phares du cinéma mondial. Il est cinéaste comme Picasso est artiste : le cinéma l'habite. Godard, c'est le cinéma.
En 1985, marc chagall, le dernier patriarche de la côte d'azur après matisse et picasso, s'éteignait à saint-paul-de-vence dans sa quatre-vingt-dix-huitième année.
L'ecole de paris peut s'enorgueillir d'avoir permis à nombre d'artistes étrangers de s'épanouir en son sein : chagall en est l'un des pionniers les plus singuliers. " ivre d'images " disait malraux, qui lui avait commandé le plafond de l'opéra de paris. celui qui a peint l'univers du " shtetl " juif à vitebsk, mais aussi ses rêves, ses amours, le monde du cirque, et le message universel de la bible, demeure aujourd'hui le conteur merveilleux d'une poétique universelle et intemporelle, fondée sur l'image canonique de dieu et des hommes.
Daniel marchesseau retrace les itinéraires de ce russe, déraciné à deux reprises, monté aujourd'hui au firmament, dans ces cieux qu'il a, durant sa longue vie, su peindre et enluminer.
Bien voir pour bien comprendre Pour savoir comment fonctionne notre organisme, rien ne peut remplacer la clarté et l'évidence d'illustrations d'artistes spécialistes qui allient rigueur scientifique et raffinement graphique. Chaque système, chaque organe est situé, décrit et expliqué dans cet atlas du corps humain.
Dans la Hollande indépendante industrieuse et prospère du XVIIe siècle, Rembrandt vit l'ambition et la solitude, la fortune et la faillite, l'amour et le deuil, la gloire et l'incompréhension. La leçon d'anatomie du Professeur Tulp lui apporte la notoriété et les bourgeois se pressent chez lui pour commander leurs portraits. Mais La Compagnie du capitaine Frans Banningh Cocq - La Ronde de nuit - désarçonne...
On le respecte toujours, on s'éloigne de lui.
Pascal Bonafoux nous guide dans une oeuvre où le fond et les figures ne font qu'un, ce qui, pour Delacroix, est le signe de la perfection.
En 264 av. J.-C., Volsinies tombe sous les coups de l'armée romaine. Ce n'est pas une cité toscane parmi tant d'autres qui meurt, mais la capitale politique et religieuse de l'Étrurie. Première civilisation née sur le sol de l'Italie, entre Tibre et Arno, entre Apennins et mer Tyrrhénienne, les Étrusques ont connu leur période de gloire aux VIIe et VIe siècles avant notre ère. Séduisante et singulière, leur culture intrigue depuis la Renaissance. Collectionneurs, princes, artistes, érudits tentent de cerner les origines antiques et glorieuses du Grand-Duché de Toscane. Lentement la science élucide le mystère étrusque : à la fin du XVIIIe siècle, la plupart des signes de l'alphabet sont interprétés, l'origine grecque des milliers de poteries est enfin admise. Depuis les années 1820, les fouilles de Vulci et de Tarquinia ont livré une fabuleuse orfèvrerie ; leurs fresques ont révélé la vie quotidienne d'un peuple aimant «danser gaiement au son de la double flûte».
Jean-Paul Thuillier explore la riche histoire des Étrusques, aux origines de Rome.
« Un charme dont je ne me déprendrai jamais m'a été jeté par l'Islam », avouait Pierre Loti en 1892. Bien d'autres avant lui avaient été « victimes » de ce sortilège. Dès le début du XIXe siècle, peintres et écrivains voyageurs découvrent l'importance des arts de l'Islam. Ils sont les premiers « passeurs » de l'Orient, rapportant dessins, objets et descriptions et s'interrogeant sur ces pays. Les architectes y contribuent avec les travaux de Pascal Coste ou de Jules Bourgoin, qui recherchent la « clé géométrique » de l'art arabe et révèlent une « autre poétique ». Esthètes et érudits tels Delort de Gléon, Goupil-Fesquet, Adalbert de Beaumont, Davillier ou Prisse d'Avennes rassemblent des collections, publient planches et documentations. Les Expositions universelles stimulent la renaissance des arts industriels et la vogue orientaliste. Au fil des premières expositions d'« art musulman », collectionneurs et conservateurs écrivent les chapitres d'un art resté longtemps sans histoire et qu'illustre désormais le huitième département du Louvre.
Christine Peltre retrace ici l'itinéraire d'une redécouverte, au long d'un siècle qui apprend à « voir avec d'autres yeux ».
Né à Rouen en 1821, Gustave Flaubert puise son inspiration dans sa ville natale, de même que dans la Normandie tout entière qu'il parcourt depuis son enfance : Trouville, Pont-l'Évêque, Honfleur...autant de lieux et de souvenirs qui nourrissent son oeuvre.
Pendant plus de trente ans, Flaubert rédige l'essentiel de ses romans dans sa demeure de Croisset, loin du monde, tel un reclus sacrifiant sa vie aux exigences de son art. Ses voyages à Paris lui offrent cependant divertissements mondains et plaisirs littéraires où il côtoie Zola, Maupassant, les Goncourt ou George Sand. C'est aussi à Paris qu'il fait la connaissance de Maxime Du Camp. Il l'accompagnera dans son voyage en Orient, en Grèce et en Italie.
Mêlant documents d'archives et photographies contemporaines, cet ouvrage nous conduit sur les pas de Flaubert, révélant les liens entre les lieux et l'oeuvre, d'hier à aujourd'hui. Une façon de rendre hommage, deux cents ans après sa naissance, à « l'enfant terrible de Rouen » et à l'un des plus grands écrivains du XIXe siècle.
Parmi les premiers peintres européens, le plus grand, peut-être, est Diego Velázquez, le maître des Ménines. Peintre de cour de Philippe IV, roi d'Espagne, sa vie publique est assez bien connue. De sa vie privée, on ne sait presque rien, ni des raisons réelles qui lui font préférer l'état de noble à celui de peintre. Pourtant, Philippe IV et l'Espagne du Siècle d'Or ont reconnu le génie de l'artiste. Velázquez est proche de nous, parce que gueux ou princesses, haillons ou falbalas ne lui sont que prétexte à peindre le même modèle, l'être humain avec sa grandeur et ses faiblesses. Sa facture, miracle de l'illusion optique, défie l'analyse et préfigure les audaces de l'art du XXe siècle.
Spécialiste de la peinture espagnole, Jeannine Baticle restitue la vie et l'oeuvre du peintre hidalgo, Velázquez.
Blaise cendrars naît à new york le 6 avril 1912.
Il a 24 ans. ce dimanche de résurrection, frédéric sauser, consumé de faim et de misère, abandonne son passé. il écrit pâques, son premier grand poème et signe sa vocation : vivre pour écrire. un an plus tard, cendrars publie la prose du transsibérien, enluminée des couleurs du peintre sonia delaunay : le " premier livre simultané ". le poète est aussi critique d'art, et l'ami de léger, chagall, braque, modigliani...
Lorsque la guerre éclate, il s'engage dans la légion. et perd sa main droite, celle qui tenait la plume. mais cendrars repart, " de la main gauche et du cerveau droit ". editeur, cinéaste, bourlingueur, explorateur, il renaît, génial prosateur. l'auteur de l'or, marvagine, l'homme foudroyé, bourlinguer... est raconté ici par sa fille, miriam, qui nous entraîne dans la traversée du siècle du poète.