Non content d'être l'un des réalisateurs les plus talentueux et adulés de sa génération, Quentin Tarantino est peut-être le cinéphile qui sait le mieux parler de films et transmettre sa passion incandescente pour le cinéma. Ayant fréquenté dès son plus jeune âge les salles obscures, c'est au Hollywood des années soixante-dix, celui de ses années décisives de formation, qu'il consacre plus particulièrement Cinéma spéculations - un director's cut aussi intellectuellement rigoureux que joyeusement exubérant. Mêlant histoire personnelle, anecdotes truculentes, analyses et critiques de films, Cinéma spéculations offre au lecteur, entraîné par la verve unique et grisante de Quentin Tarantino, une fascinante leçon de cinéma et de vie.
Marie KONDO est consultante en rangement. Son entreprise à Tokyo connaît un vif succès et ses cours sont mondialement prisés. La Magie du rangement s'est déjà vendu à plus de 2,5 millions d'exemplaires à travers le monde.
Et si pour améliorer votre quotidien et changer votre vie, vous mettiez de l'ordre dans votre intérieur ?
Voilà la proposition de Marie Kondo. Mais comment faire ? Que jeter ? Que garder ? Par où commencer ? Quand s'y mettre ? Et surtout, pourquoi est-ce si important ?
Avec cette incroyable méthode, oubliez tout ce que vous savez déjà en matière de rangement et révolutionnez votre intérieur, dans tous les sens du terme.
Parmi les millions de lecteurs de ce livre ingénieux, certains ont changé de carrière, d'autres ont perdu du poids, d'autres encore se sont aimés davantage.
Préparez-vous, il y aura un « avant » et un « après » La Magie du rangement.
Traduit en plus de 30 langues et publié en divers formats et éditions, Histoire de l'art est l'un des livres sur l'art les plus connus et un best-seller mondial, avec plus de 8 millions d'exemplaires vendus. Dans ce chef-d'oeuvre de clarté et de concision, l'auteur nous livre une introduction parfaite à l'ensemble du sujet, des peintures rupestres à l'art d'aujourd'hui. Cette édition de luxe va confirmer le succès de ce titre auprès des amateurs d'art et devenir un ouvrage de référence pour les générations futures.
- Dans le monde de l'art, Ernst Gombrich jouit d'une popularité incontestée, auprès des spécialistes comme du grand public. Né à Vienne, il s'installe à Londres en 1936 pour travailler au Warburg Institute, dont il sera le directeur de 1959 jusqu'à sa retraite en 1976. Il a obtenu de nombreuses distinctions internationales, dont un titre de noblesse et l'Ordre du Mérite, et s'est vu décerner les prestigieux prix Goethe, Hegel et Erasmus.
Une édition de luxe de l'ouvrage d'histoire de l'art qui fait autorité dans le monde entier, écrit par l'un des plus éminents historiens d'art du xxe siècle.
- Présentée sous coffret, cette élégante édition pleine toile rend un vibrant hommage au texte classique d'Ernst Gombrich.
- Best-seller mondial depuis un demi-siècle, traduit en plus de 30 langues et vendu à plus de 8 millions d'exemplaires.
- Présente l'histoire de l'art comme « un enchaînement ininterrompu de traditions vivantes qui relie l'art de notre temps à celui de l'âge des pyramides. » - Le cadeau idéal pour les collectionneurs et les amateurs d'art ainsi que pour les millions d'étudiants en arts plastiques qui ont connu l'édition originale.
« Notre langue devient laide et imprécise parce que notre pensée est abrutie, lequel abrutissement est lui-même facilité par la négligence dont souffre notre langue. » George Orwell n'épargne aucun de nos travers langagiers en fustigeant la dégradation des usages chez les politiques, en littérature ou dans nos conversations quotidiennes. Grâce à nombre d'exemples éloquents, il nous enjoint à résister à la vacuité du langage préfabriqué.
Traduit de l'anglais (Grande-Bretagne) par Charles Recoursé
Un portrait de 1000 ans d'art européen par l'un des plus grands historiens de l'art du XXe siècle.
Dans ce livre, l'un des plus grands esprits du XXe siècle dresse le portrait inégalé d'un millénaire de beauté européenne. De l'architecture à l'ingénierie, de la peinture à la musique, de la poésie à la philosophie, de l'Écosse à la Sicile, de la France aux Pays-Bas, de l'Italie à l'Allemagne, Kenneth Clark écrit le livre de l'admiration et de l'enthousiasme. II y démontre que la civilisation vit tant qu'elle ajoute à notre humanité et notre dignité.
Une référence inégalée et définitive.
« Je dois écrire sur mon bonheur de recouvrir un dessin de texte. Entre 7 et 22 ans j'ai cru que je serais peintre. À 22 ans le peintre en moi est mort et j'ai commencé d'écrire des romans. En 2008, je suis entré dans une boutique pour en ressortir avec deux grands sacs pleins de crayons et de pinceaux, le peintre en moi n'était pas mort. » Depuis ptus de dix ans,Orhan Pamuk écrit et dessine quotidiennement dans ses carnets. lI y consigne les événements de la journée, note ses réflexions sur l'actualité, s'interroge sur la construction de ses livres, dialogue avec les personnages de ses romans... Les semaines, les mois, les années passent, et l'auteur reprend, complète, crayonne sans cesse les pages restées vides, donnant naissance à un ensembte foisonnant exceptionneI où s'entremêlent textes et dessins.
Pour la première fois, l'écrivain qui rêvait de devenir peintre révèle ses carnets à travers une sélection personnelle réalisée parmi plusieurs milliers de pages.
C'est en 1954 que l'agent de Marilyn, Charles Feldman, contacte Ben Hecht pour lui demander d'aider l'actrice à écrire ses mémoires. À 28 ans, elle a déjà tourné une vingtaine de films, dont ses premiers succès - Niagara et Les hommes préfèrent les blondes - et elle est lasse des inventions et potins des feuilles à scandales. Elle lui dicte les mots qu'il couche sur papier. Pour des raisons personnelles, elle ne poursuit pas ces séances de travail, mais confie le texte inachevé au photographe Milton Greene, son ami de toujours.
Publiés aux États-Unis et en France en 1974, ces textes de jeunesse, intimes et bouleversants, politiques et féministes, sont une révélation.
Qui était Marilyn Monroe ? Qui se cache derrière la pétillante blonde qui va mettre fin à ses jours à 36 ans, en pleine gloire ? Lire cette Confession inachevée, c'est se rapprocher d'elle, entendre sa voix bien reconnaissable dévoiler les deux faces de sa personnalité, les étapes de sa brève existence. D'abord Norma Jean, l'enfant dont la mère est internée, ballottée entre différentes familles d'accueil. La jeune fille crie son manque d'amour et son besoin constant d'attirer l'attention. Puis Marilyn, le sex-symbol qui côtoie et déteste Hollywood, avec ses ratés, ses dragueurs et ses escrocs, qui se heurte à la jalousie des femmes, mais reste lucide sur la tragédie de son milieu d'adoption.
Les Couleurs de l'art embarque le lecteur dans un voyage à travers l'histoire, en partant à la découverte de 80 oeuvres d'art sélectionnées avec soin et de leurs palettes.
Grâce aux couleurs, les artistes racontent des histoires, expriment leur individualité, créent une ambiance et donnent de la chair à des messages cachés. De la terre aux pierres semi-précieuses en passant par des insectes écrasés, ce livre explore les ingrédients inattendus des pigments au fil des âges et les efforts déployés par les peintres pour se les procurer.
Depuis les peintures rupestres jusqu'aux chefs-d'oeuvre de notre époque, ce livre aborde les grands comme les petits tournants de l'histoire, en invitant le lecteur à contempler des oeuvres familières ou moins connues sous une nouvelle perspective.
Dès son titre, l'ouvrage annonce le tournant opéré par la modernité. Benjamin montre dans cet essai lumineux et dense que l'avènement de la photographie, puis du cinéma, n'est pas l'apparition d'une simple technique nouvelle, mais qu'il bouleverse de fond en comble le statut de l'oeuvre d'art, en lui ôtant ce que Benjamin nomme son "aura". C'est désormais la reproduction qui s'expose, mettant en valeur la possibilité pour l'oeuvre d'art de se retrouver n'importe où. Capacité à circuler qui la transforme en marchandise. Benjamin met au jour les conséquences immenses de cette révolution, bien au-delà de la sphère artistique, dans tout le champ social et politique. Avec le cinéma, c'est la technique de reproduction elle-même qui désormais produit l'oeuvre d'art. Là, c'est l'image de l'acteur qui devient marchandise, consommée par le public qui constitue son marché. La massification du public de ces oeuvres a servi les totalitarismes. D'où "l'esthétisation de la politique" encouragée par le fascisme et la "politisation de l'art" défendue par le communisme.
Cet ouvrage consacré à l'adaptation de l'habitat aux menaces qui pèsent sur notre planète est une combinaison des genres. Beau livre par ses dimensions et sa mise en valeur visuelle, il s'adresse aussi bien aux acteurs du bâtiment qui souhaitent adopter une démarche plus écologique qu'au grand public en quête d'idées inspirantes qui font envie et donnent de l'espoir. C'est en outre un appel à l'action pour se mettre au diapason des urgences mondiales ; et, enfin, le témoignage au travers de cent cinquante exemples d'une créativité bouillonnante, et souvent ingénieuse, qui n'attend qu'à se mettre au service d'un monde meilleur.
Pour mettre de l'ordre dans cette profusion de projets, certains très audacieux et d'autres pleins de bon sens, le livre a fait l'objet d'un découpage en dix-neuf verbes correspondant à dix-neuf stratégies architecturales. Les chapitres, intitulés « respirer », « coopérer », « démocratiser », « remplir », « flotter », « imprimer », « transformer », « tisser »... invitent le lecteur à un tour du monde des expériences, des prototypes et des solutions efficaces déjà mises en oeuvre, et sont l'occasion d'entendre les architectes expliciter leur démarche. Implantées sur les cinq continents, depuis les quartiers chic d'Amsterdam jusqu'aux camps de réfugiés sahraouis en Algérie et aux îles menacées par la montée des eaux, ces maisons d'un genre nouveau émanent de tous types d'acteurs.
Grâce au travail de recueil d'expériences mené par les deux auteurs, on comprend qu'une révolution architecturale est en cours, qui s'intéresse à toutes les dimensions du bâti : rapport au paysage et à l'environnement, économie, matériaux, confort, aménagement intérieur, climatisation, autonomie, efficacité énergétique, accessibilité, etc. Et qu'étant donné la performance des matériaux et technologies modernes, la seule limite à l'innovation est l'imagination des concepteurs.
Le livre, ce grand livre, est une reconsidération totale de l'acteur. Il dépouille l'interprète de ses vanités. Il le dévêt de ses clinquants. Il analyse sans pitié ses faux prestiges. Il détruit le cabotinage. Les milliers de spectateurs qui vont au théâtre le soir, à New York comme à Moscou, à Rome comme à Paris, à Berlin comme à Londres, ignorent que ce qu'ils admirent ici ou là sur la scène, depuis le jeu de l'acteur jusqu'à la tenue des groupes, vient souvent de la leçon de Stanislavski. Il n'est pas de comédien authentique qui n'ait, un jour ou l'autre, emprunté sciemment ou non quelques-uns des sentiers de cette analyse. »
Pendant longtemps, la majorité des femmes surent lire, mais pas écrire, l'écrit restant, dans la répartition traditionnelle des tâches entre les sexes, la chasse gardée des hommes. Quand elles accédèrent enfin au droit à l'écriture, elles durent mener une lutte encore plus longue, celle de la reconnaissance de leur production écrite.Alors que la plupart de ces femmes aspiraient à une vie sans contrainte, où elles auraient pu exprimer librement leur art, les obstacles qui ne cessèrent en effet de se dresser devant elles - trouver du temps pour écrire constituant déjà une tâche en soi - les vouèrent à un anticonformisme qui les mettait en danger.À ces contraintes sociales s'ajouta une pression intérieure, une quête inconditionnelle d'authenticité qui, entravée, put les mener à la folie ou au suicide.Cet ouvrage dresse le portrait d'une cinquantaine de ces auteures, depuis le Moyen Âge avec Hildegarde de Bingen et Christine de Pisan, jusqu'à l'époque contemporaine avec Carson McCullers, Marguerite Yourcenar, Anaïs Nin, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Françoise Sagan - ou plus récemment Toni Morrison, Isabel Allende ou Arundhati Roy - en passant par les incontournables soeurs Brontë, George Sand, Colette, Virginia Woolf ou Karen Blixen.
Le projet photographique AAM AASTHA (des croyances communes) s'inscrit dans le prolongement des séries réalisées par Charles Fréger sur les mascarades dans le monde : Wilder Mann (depuis 2010), Yokainoshima (2013-2015), Bretonnes (2015), Cimarron (2014-2018).
Intéressé par le Ramayana - épopée fondatrice de l'hindouisme -, le photographe s'est rendu en Inde pour découvrir un panthéon en pe rpétuelle expansion, réunissant quelque 300 millions de figures, incarnées à l'occasion de perfomances rituelles et sacrées dans les temples, les théâtres et les rues.
« En octobre 2015, alors que j'assistais à une rétrospective artistique majeure à Londres, j'eus une révélation. En regardant autour de moi, je réalisai qu'aucune oeuvre d'une femme artiste n'était exposée. Me vint alors cette question : pouvais-je nommer vingt noms de femmes artistes sans y réfléchir ? La réponse était non. Avais-je exclusivement étudié l'histoire de l'art à travers un prisme masculin ? La réponse était oui. » Combien de femmes artistes connaissez-vous ? Qui « fait » l'histoire de l'art ? Est-ce que les femmes étaient reconnues en tant qu'artistes avant le xxe siècle ? Qu'est-ce que le baroque au bout du compte ?
Découvrez la flamboyante Sofonisba Anguissola à la Renaissance, l'oeuvre radicale de l'Américaine Harriet Powers au xixe siècle et l'artiste qui a réellement inité le mouvement du ready-made incarné par Marcel Duchamp. Explorez l'âge d'or néerlandais, le travail étonnant des artistes d'après-guerre en Amérique latine, et les femmes qui ont impulsé l'art en 2020.
Des Cornouailles jusqu'à Manhattan en passant par le Nigeria et le Japon, voici l'histoire de l'art comme elle n'a jamais été racontée auparavant. Suivant un ordre chronologique mais sans adopter la grille de lecture occidentale des mouvements artistiques et événements politiques, L'Histoire de l'art sans les hommes redéfinit les canons traditionnels en mettant en lumière l'oeuvre d'artistes exceptionnelles qui ont repoussé les frontières et osé défier une pratique artistique dominée par les hommes.
Rudyard Kipling est un jeune et brillant journaliste lorsqu'il écrit en 1888 les Lettres du Japon.
Le pays l'enchante : beauté des paysages, raffinement de l'art, grâce et gaieté des habitants.
Mais la sympathie évidente qu'il ressent pour cette contrée ne retire rien à son humour, qui éclate en un jaillissement ininterrompu d'observations amusées et de plaisantes anecdotes.
Par leur richesse, ces lettres constituent un témoignage précieux sur la vie japonaise au début du siècle, dont Kipling a gardé des impressions inoubliables.
En même temps, c'est l'oeuvre d'un grand écrivain, d'un conteur au talent et à la verve sans égal.
«Conversations» est une série de vingt entretiens donnés par le légendaire compositeur Steve Reich.
Figure de proue du mouvement minimaliste aux côtés de Philip Glass ou Terry Riley, sa musique a influencé nombre de jeunes musiciens, chorégraphes ou artistes.
Il s'entretient ici avec des collaborateurs, des compositeurs, des musiciens influencés par son travail. On retrouve des grands noms tels que Brian Eno, Johnny Greenwood (Radiohead) ou la chorégraphe Anne Teresa de Keersmaeker. Avec eux, il revient sur sa carrière, ses inspirations, son approche de la composition...
Ces discussions libres et sans filtre permettent d'entrer en profondeur dans la vie, la pensée et l'oeuvre de Reich. Et de découvrir ainsi les cheminements par lesquels s'est échafaudée la musique de ce compositeur majeur.
« Les acteurs sont un bizarre mélange de réalité et d'imaginaire. Ce sont des ensorceleurs victimes de leurs propres sorts. Parfois, cette curieuse sorcellerie produit une seconde personnalité, une sorte d'apprenti sorcier, ou de marionnette, qui vit une vie distincte et presque incontrôlée, tandis que notre actrice ou acteur se retrouve à sa grande stupéfaction surnommé «l'homme que vous adorerez haïr», «la petite chérie de l'univers» ou «le type le plus radin du monde». » George Sanders en savait quelque chose, lui qui, par cette mystérieuse opération, devint inséparable des rôles de « canaille aristocratique » pour lesquels il montrait de si redoutables dispositions. Nul n'a jamais joué avec autant d'élégance les crapules qui mettent un point d'honneur à se salir les mains sans tacher leur chemise. Pourtant, sa vie et ses talents excédaient de beaucoup ce don pour incarner les fripouilles : dans ses formidables Mémoires, on découvre ainsi un écrivain sensible et passionné, un excentrique qui courut l'aventure en Amérique du Sud, un authentique moraliste dont l'humour ravageur fait mouche à chaque page. Victimes de leur succès, ses souvenirs étaient devenus introuvables. Les voilà donc réédités dans une nouvelle traduction qui en révèle tout le sel et le mordant.
Le récit le plus personnel de Hayao Miyazaki vous dévoile ses secrets !
Princesse Mononoké est une référence majeure dans le cinéma d'animation mondial. Un véritable écrin dans lequel on retrouve toute la force du studio Ghibli.
Hayao Miyazaki nous livre un conte fantastique sur l'opposition entre l'homme et la nature. Découvrez avec nous les coulisses de la réalisation de ce film culte, ainsi que les multiples références culturelles et artistiques ayant influencé le maître de l'animation.
Suivez-nous, Ashitaka et San nous attendent déjà...
Laura Montero Plata est titulaire d'un doctorat en histoire du cinéma et également diplômée en communication audiovisuelle. En tant que rédactrice, elle a participé à plusieurs revues sur le cinéma et collaboré avec le Festival international de cinéma de Grenade (Espagne). Depuis 2010, elle organise la « Semana de Cine Japonés Actual » à Madrid. Elle signe également plusieurs ouvrages sur des réalisateurs japonais, tels que Hayao Miyazaki, Isao Takahata, ou encore Satoshi Kon.
« Tout a débuté par un essai, consacré à quelques-uns des problèmes esthétiques et moraux que pose l'omniprésence des images photographiques : mais plus je réfléchissais à la nature des photographies, plus elles devenaient complexes et suggestives. Si bien qu'un essai en engendra un autre, qui à son tour (à mon grand étonnement) en engendra un troisième, et ainsi de suite, chacun ajoutant un maillon à une chaîne d'essais sur le sens et la vie des photographies, jusqu'à ce que je fusse allée assez loin pour que le développement esquissé dans le premier essai, étayé puis prolongé dans les suivants, pût être récapitulé et généralisé de façon plus théorique. Et trouver son terme. [...] Écrire sur la photographie, c'est écrire sur le monde. Et ces essais sont en fait une méditation prolongée sur la nature de notre modernité. » Susan Sontag Sur la photographie est une étude de la force des images photographiques qui s'insèrent continuellement entre l'expérience et la réalité. Sontag développe plus avant le concept de « transparence ». Lorsque tout peut être photographié et que la photographie a détruit les frontières et les définitions de l'art, un spectateur peut aborder une photographie librement, sans s'attendre à en découvrir le sens. Ce recueil de six essais lucides et revigorants constitue une exploration profonde de la manière dont l'image a bouleversé la société.
Paru pour la première fois en 1977, Sur la photographie est devenu un livre culte sur le sujet.
Dans cet essai rédigé un an après le 11 septembre, Susan Sontag dresse un bilan des emplois de la photographie devant les souffrances de la misère et de la guerre. On prête volontiers aux images le pouvoir d'inspirer la protestation, d'engendrer la violence ou de produire l'apathie : autant de thèses que Susan Sontag réévalue en retraçant la longue histoire de la représentation de la douleur des autres - depuis Désastres de la guerre de Goya jusqu'aux documents photographiques de la Guerre de Sécession, de la Première Guerre mondiale, du lynchage des noirs dans le sud des États-Unis, de la guerre civile espagnole, des camps de concentration nazis, aux images contemporaines venues de Bosnie, de Sierra Leone, du Rwanda ou d'Israël et de Palestine.
Comment la photographie a-t-elle modifié la perception des évènements dramatiques au fil de son histoire ? Peutelle provoquer le rejet total et sans concession de la guerre et de sa violence ? Ou du moins permettrait-elle de mieux comprendre les causes et les conséquences des crimes et conflits passés ? Un texte d'une grande actualité sur le pouvoir des images et l'expérience de la guerre.
Voici le récit complet du film Totoro, montage en BD des images du film éponyme à la manière du roman-photo. On y retrouve la famille Kusakabe, arrivant à la campagne et s'installant dans une maison bucolique près de laquelle s'élève un arbre immense. Mais dans ce dernier, réside Totoro, esprit de la nature bienveillant et protecteur qui va prendre les deux petites filles de la famille sous son aile.
Emblème à plus d'un titre des studios Ghibli, Totoro est l'oeuvre tutélaire, maîtresse, de la pensée de Miyazaki. S'y incarnent son rapport au monde et à la nature, son sens inné de l'enfance, cet esprit quasi animiste qui traduit la vie en toute chose et qui a porté l'artiste à créer cette ode au retour à la terre.
Avec Totoro, nous débutons la collection Ghibli, où vous pourrez découvrir les plus grandes oeuvres du studio initié par Miyazaki, via de splendides art books, des anime comics et également des pictures books disponibles dans la collection Glénat jeunesse.