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L'ARCHE
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A' la mort de leur pe're, Nicole et Philipp se retrouvent pour vider
la maison familiale. Dans le grenier, ils découvrent un tableau
signé « A. Hitler » - catalyseur de la mise au jour des secrets de famille. Quand une experte en art nazi arrive et déclare que c'est un authentique tableau du Fuhrer à mettre aux enche'res, les camps se divisent : d'un co^té, Judith, la femme du fre're horrifiée qu'ils puissent spéculer sur une oeuvre d'art nazi, en face, une famille se réjouissant de cette source d'argent inespérée.
Au fil de répliques cinglantes et d'échanges acerbes sur le legs du nazisme ou sur la question tant débattue de la frustration d'Hitler concernant les arts plastiques, se rejoue l'implacable question de
la conscience allemande apre's-guerre et ses déme^lées avec le passé nazi, de l'indélébile « sentiment de culpabilité » au déni, et les résurgences terrifiantes d'un antisémitisme latent. Une pie'ce au vitriol sur la conscience de l'Histoire, mettant en perspective ce « passé qui ne passe pas », pour reprendre l'expression de l'historien et philosophe allemand Ernst Nolte, de nos jours si prégnante. -
Une femme dont on ne connaîtra jamais le nom raconte l'histoire de sa rencontre et de sa relation avec son mari, dans un monologue au ton léger et décalé.
Cependant, la comédie joyeuse des débuts - rencontre truculente dans une file d'attente d'EasyJet, relation amoureuse et enfants - vire rapidement au drame.
Scénariste réputé et maître de l'asphyxie, l'auteur ciselle un foudroyant retournement de situation.
Comment bascule--t--on de l'idylle à l'horreur la plus brutale ?
Qu'est--ce qui pousse un être humain à commettre l'impensable ?
Denis Kelly explore les ressorts enfouis de la masculinité, des relations amoureuses, de la filiation et de la folie, à travers cette puissante tragédie, jouissive et mélancolique.
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Fernando López Rodríguez retrace l'évolution de l'histoire du flamenco depuis 1850, d'un point de vue politique, social et économique, et sa réception en France. Un art né garçon avec pour ancêtre le tablao du temps du café chantant, jusqu'à la naissance de l'opéra flamenca et ses croisements avec la danse contemporaine. Il éclaire la question du genre, la féminisation de cet art, et la double normativité à l'oeuvre, tentant de dépasser un pur binarisme au profil d'une esthétique du travestissement, dans la rue et au théâtre. Le flamenco queer ou une révolution intersectionnelle pour une abolition des représentations esthétiques et des sexualités normatives ?
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À la manière des Suppliants ou d'Ombre (Eurydice parle), Sur la voie royale est un texte--fleuve, qui charrie différentes voix.
Tel un pamphlet poétique, écrit par l'Autrichienne en réaction à l'élection de Donald Trump, cette expression de l'excès repousse les limites de l'écriture.
Il incarne l'histoire millénaire de l'autoritarisme, de l'exclusion, de la haine brutale de toute pensée et toute forme de ré--action, dans un style poétique et incisif.
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Maman Küsters s'en va au ciel ; le droit du plus fort ; tous les autres s'appellent Ali
Rainer werner Fassbinder
- L'Arche
- Scène Ouverte
- 18 Janvier 2019
- 9782851819567
Les dialogues de 3 films majeurs de l'enfant terrible du cinéma allemand.
Maman Küsters apprend que son mari, ouvrier dans une usine chimique, s'est suicidé après avoir tué son patron.
La presse à scandales harcèle la veuve.
Pression médiatique, conflits de classe et engagement politique s'entremêlent avec brio dans ce drame.
Franz, jeune homme d'origine modeste, gagne une importante somme d'argent au loto.
Il s'entiche alors d'Eugen, jeune bourgeois aux goûts de luxe.
Eugen usera de ses charmes pour lui inculquer les bonnes manières tout en le pillant, menant ainsi Franz à sa perte.
Emmi, veuve d'une soixantaine d'années, rencontre Ali, jeune immigré, dans un café.
Il s'installe chez elle dès le lendemain et ils se marient.
Leur romance à contrecourant scandalise l'Allemagne des années 70.
Comment cette relation résistera--t--elle à l'intolérance et aux préjugés ?
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J'ai pris mon père sur mes épaules
Fabrice Melquiot
- L'Arche
- Scène Ouverte
- 18 Janvier 2019
- 9782851819550
Souvenir de l'Éneide de Virgile, ce mélodrame épique se déroule dans une cité d'aujourd'hui.
Roch apprend qu'il a un cancer des os en phase terminale et l'annonce à son fils, Énée.
La nouvelle métastase rapidement dans l'entourage familial :
Loin de susciter l'inertie ou l'abattement, cette nouvelle provoque un élan chez ces individus bousculés par la vie.
Énée décide d'emmener son père mourir au Portugal.
Dans cette odyssée tragicomique en autostop, la mort s'invite au voyage, inévitable et implacable comme le jour succède à la nuit.
Entre souvenirs de l'épopée antique et argot contemporain, la langue inventive et rythmée de Fabrice Melquiot dessine un chemin vers les enfers qui croise joie et humour sur sa route.
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« J'ai écrit ma pièce en 2013. Le monde a radicalement changé depuis. J'ai donc déplacé l'intrigue de la série en 2016, l'année du Brexit et de l'élection de Trump. D'une part, la répression de Tiananmen, ce qu'elle dit du contrôle de l'information, du dénigrement des oppositions politiques et de la façon dont le peuple refuse de se laisser asservir, fait écho à l'Amérique de Trump. D'autre part, Lee Berger se comporte comme la gauche britannique, accrochée à une vision romantique du monde, aveugle à la souffrance du peuple... qui a voté pour le Brexit. » (Lucy Kirkwood)
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Rien n'est plus difficile que de décrire des gestes, des pas, des couleurs, des sons, leurs relations, leurs continuités. C'est pourtant la tâche de celui qui essaie de comprendre le « système » esthétique de Pina Bausch. Pas étonnant donc que la plupart des ouvrages qui visent son oeuvre débordent d'images et se contentent de fournir des arguments lapidaires. Il y a dans la personne de Pina Bausch ce mélange de fragilité et de force. « La force la plus grande est un profond désir », a-t-elle un jour déclaré. La douceur de son regard surprend. La simplicité de ses gestes, le ralenti de ses jeux de mains ouvrent sur une danse qui n'est pas une chorégraphie imposée de l'extérieur. La création de ses pièces est proche de l'enseignement socratique, elle fait naître la danse de l'intérieur des danseurs. Elle leur permet de laisser émerger le mouvement, dont il faut découvrir l'origine en soi-même. Ainsi ses oeuvres puisent dans des ressources qui, jusque-là, restaient inexplorées ou étaient taries. Il y a dans la personne de Pina Bausch ce mélange de fragilité et de force. « La force la plus grande est un profond désir », a-t-elle un jour déclaré. La douceur de son regard surprend. La simplicité de ses gestes, le ralenti de ses jeux de mains ouvrent sur une danse qui n'est pas une chorégraphie imposée de l'extérieur. La création de ses pièces est proche de l'enseignement socratique, elle fait naître la danse de l'intérieur des danseurs. Elle leur permet de laisser émerger le mouvement, dont il faut découvrir l'origine en soi-même. Ainsi ses oeuvres puisent dans des ressources qui, jusque-là, restaient inexplorées ou étaient taries. Brigitte Gauthier présente, au cours de cette étude, l'émergence de ce mouvement dansé si typique de Pina Bausch. Son travail part du souvenir des textes d'Ervin Goffman (1922-1982) sur la dramatisation de l'expérience quotidienne. Goffman a essentiellement travaillé sur les lieux d'interaction entre les individus. Il existe des seuils entre nos différentes activités, ces moments de passage d'un état à un autre. C'est là où le lien surgit. C'est là où la méthode de Goffman peut nous aider à comprendre cette oeuvre unique qu'est celle de Pina Bausch.
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Dans cet ouvrage célèbre, paru en 1929 en Allemagne et brûlé peu de temps après par les nazis, Erwin Piscator dresse un bilan de son travail de metteur en scène et directeur de théâtre pendant les années 1920. Il y définit le rôle décisif que peut jouer le théâtre pour éclairer le prolétariat et propose un répertoire composé de drames collectifs qui s'émancipent de l'esthétique naturaliste. En véritable précurseur, il expérimente sur ses propres scènes des techniques nouvelles, essentiellement cinématographiques et architecturales. Il est ainsi le premier à intégrer des matériaux documentaires, des projections-vidéos, des marionnettes, ou introduire sur scène des échafaudages en guise de décors.
La présente édition contient un cahier illustré avec des iconographies d'époque, des reproductions de scénographies ou maquettes de spectacles, des photographies d'acteurs, des affiches et des croquis.
Traduit de l'allemand par Arthur Adamov avec la collaboration de Claude Sebisch.
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Il y a des mythes dans l'histoire de la danse et la création du Sacre du printemps de Stravinsky par les Ballets russes de Diaghilev figure parmi eux. Juste avant la Première Guerre mondiale, la création en 1913, au Théâtre des Champs-Élysées, fut un scandale retentissant qui marqua le début de la danse moderne, du moins celle du XXe siècle. Parce que le scandale fut si éclatant, la chorégraphie de Nijinski tombait presque dans l'oubli et devenait, à tort, secondaire. La musique de Stravinsky, en revanche, s'imposa et fut interprétée par d'autres chorégraphes célèbres, parmi eux Martha Graham et Maurice Béjart. En 1975, dans la pluvieuse ville de Wuppertal, Pina Bausch relevait le défi.
" C'est une série de cérémonies de l'ancienne Russie ", a précisé le compositeur. " Le Sacre du printemps ne comprend pas d'intrigue ", ajouta-t-il. C'est exactement ce qu'on sent quand on regarde la captation du mythique spectacle de Pina Bausch. Il y a un centre autour duquel se déroule l'action. Il fait chaud, la tension entre hommes et femmes est palpable et quelqu'un doit consentir à un sacrifice. Mais qui ? Une femme, mais laquelle ?
La distinction entre Pina Bausch et les chorégraphes antérieurs fut là : ses danseurs et danseuses dansent jusqu'à la frontière de l'épuisement. Vêtus de peu, la terre noire leur colle à la peau. Oui, jusqu'au point où ça commence à faire mal. Un document unique des débuts de Pina Bausch, un enregistrement authentique d'une des chorégraphies les plus marquantes du XXe siècle.
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Melquiot backstage ; entretiens
Fabrice Melquiot, Marie-Amelie Robilliard, Frédéric Vossier
- L'Arche
- 17 Mai 2019
- 9782851819628
L'iti néraire de Fabrice Melquiot est inti mement lié à celui de la maison, qui compte pas moins de 40 ti tres de l'auteur à son catalogue. À son insti gati on fut également créée la collecti on Jeunesse.
Cet ouvrage de la collecti on backstage (après celui consacré à Ostermeier) se présente comme un recueil d'entreti ens, donnant la parole à ce semeur de mots et d'histoires, ce créateur d'espaces et de rêveries, qu'est l'auteur des Bouli Miro. Une parole libre, vivante, qui fouille le passé, reconstruit et habite la litt érature comme un espace à réinventer sans cesse, qui raconte une oeuvre à travers une vie. Et inversement.
« Fabrice est un être d'écriture, d'insti tuti on, et de voyage. Saisir cet homme au carrefour de ces trois dimensions, c'est notre enjeu avec Marie-Amélie Robilliard (qui a déjà écrit sur Fabrice, a parti cipé à l'aventure de Reims, en tant que dramaturge de Demarcy-Mott a).
Il y a une structure : écrire / insti tuer / rencontrer.
Et il y a un ton, celui de Fabrice, sa langue, son lexique, son style, sa percepti on inti me des choses.
Pour moi, ce livre est précieux, essenti el. Il serait le premier témoignage d'une générati on d'auteurs, après celle des Minyana, Novarina, Renaude. » F. Vossier
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Pina Bausch ou l'Art de dresser un poisson rouge
Norbert Servos
- L'Arche
- 7 Septembre 2016
- 9782851818959
Depuis presque trois décennies, la grande dame de Wuppertal exerce son influence sur le monde théâtral, d'abord dans son pays puis, avec un succès grandissant, dans le monde entier. Sa compagnie, composée de danseuses et de danseurs qui viennent, pour la plupart, de pays étrangers, est un modèle de créativité multiculturelle, étayée par le génie de sa directrice et par une volonté commune : enchanter le public par un théâtre qui ne connaît ni les frontières conventionnelles ni les frontières linguistiques.
Pina Bausch a incontestablement créé un nouveau style de danse et, au-delà, un genre théâtral inédit : le théâtre dansé. Ce théâtre est visuel et acoustique, il appartient à « l'empire des sens ». C'est la raison pour laquelle presque toutes les publications qui étaient consacrées à cette oeuvre réunissaient beaucoup de photos mais disaient peu sur les origines des différentes pièces, donnaient peu d'éclaircissements sur le sens de l'ensemble, son contexte historique et dramaturgique.
Norbert Servos tente, pour la première fois, une démarche quasi « encyclopédique ». Il décrit et analyse trente pièces et réunit plusieurs interviews avec Pina Bausch, dans lesquelles elle s'explique sur son travail. Ce livre, illustré par de nombreuses photos, est un ouvrage-clé pour tous ceux qui voudraient comprendre le travail de Pina Bausch et plus généralement le théâtre de notre époque.
Traduit de l'allemand par Dominique Le Parc et Cécile Delettres.
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«Renate quitte le pays», telle une opérette, est une pièce qui flirte avec les spectateurs. Gai et élégant, c'est peut-être la pièce la plus amusante que Pina Bausch ait jamais créée. Une oeuvre encore inconnue du public et emblématique du théâtre dansé, qui marie Hollywood à Wuppertal. (DVD trilingue inclus)
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Le royaume des animaux ; solstice d'hiver
Schimmelpfennig R.
- L'Arche
- Scène Ouverte
- 10 Janvier 2020
- 9782851819802
Le Royaume des animaux est une comédie musicale interprétée par des comédiens avec masques d'animaux. Mais le bruit court que dans la prochaine création les animaux seront remplacés par des objets... Le Zèbre, le Lion et l'Antilope vivent assez mal leur prochaine transformation en Grillepain, Bouteille de ketchup ou Moulin à poivre.
La concurrence réveille les plus bas instincts. Dans cette comédie aux accents de fable d'Esope et de parabole politique où le meilleur gagne, les animaux révèlent les bassesses humaines. Incisif.
Solstice d'hiver se déroule la veille de Noël. Bettina est à cran. Sa mère, Corinna, a invité un inconnu rencontré dans le train : Rudolph, un beau parleur aux manières chevaleresques. Albert, hôte malgré lui, est soudain pris d'affreux soupçons : « Il y a quelque chose qui cloche chez cet homme ». Lorsque Konrad, un ami du couple, succombe lui aussi au charme de Rudolph, la soirée dérape pour de bon. Qui est cet étranger à la présence détonante ? À la manière de Strindberg ou Bergman, Schimmelpfennig observe un salon bourgeois par le trou de la serrure et dresse un portrait au vitriol des intellectuels de la classe moyenne, entre règlements de comptes, crises d'angoisse et pur nombrilisme.
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Strindberg l'impersonnel
Jean-pierre Sarrazac
- L'Arche
- Les Grands Dramaturges
- 19 Octobre 2018
- 9782851819475
Analyse du théâtre de Johan August Strindberg (1849-1912) mettant en lumière la place que tient l'intime dans sa création. J.-P. Sarrazac montre que ses récits autobiographiques doivent servir d'hypotexte, de fondement à son oeuvre dramatique, laquelle procède d'une mise à nu sur la scène de sa propre existence mais aussi de celle d'autrui, créant un glissement du personnel vers l'impersonnel.
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Lors du tournage de son film La Plainte de l'impératrice, Pina Bausch apprend que la danseuse interprétant le rôle de la victime dans Le Sacre du printemps est tombée malade. La représentation étant prévue pour le lendemain, Pina Bausch interrompt aussitôt son tournage pour organiser une répétition spéciale et préparer Kyomi Ichida pour ce rôle. Quelques membres de l'équipe du tournage se rendent également dans la salle. Ils profitent de cette occasion pour filmer la séance de travail en cours. Pas à pas, geste après geste, Pina Bausch fait évoluer Kyomi Ichida d'une étape à l'autre dans cette scène-clé de l'oeuvre. Le calme, la concentration qui accompagne cette répétition, sont exemplaires. Quant à la beauté et l'originalité des propositions chorégraphiques de Pina Bausch, elles s'expriment avec une force extraordinaire.
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" On n'arrête pas de réduire - jusqu'à ce que ne restent que des choses petites, simples. " Réduire sans rapetisser. Même la langue. Nombre de paroles et de phrases sont devenues superflues. Ce sont des images qui les remplacent.
Lorsqu'au début des années 1980 ce livre paraissait en Allemagne, longtemps avant les Histoires de théâtre dansé, Pina Bausch n'était connue que des initiés. Certes, quelques-uns de ses spectacles avaient fait sensation mais peu de personnes anticipaient l'influence profonde que son travail artistique allait exercer sur le théâtre du monde entier.
Raimund Hoghe fut à l'époque son dramaturge - son conseiller, son porteur d'idées, celui qui contrôlait et enrichissait le travail de jour en jour. Son journal et les photos de Ulli Weiss témoignent d'un processus de création, en l'occurrence de Bandonéon, qui est devenu familier au théâtre - entrer en répétition sans texte ou livret établi et construire la " pièce " pas à pas en fonction des contributions des danseurs et de tous ceux qui participent au travail. Ce livre est une source inestimable pour comprendre le travail de Pina Bausch. De même les photos de Ulli Weiss : leur beauté n'a pas pris une ride. Plus que jamais on comprend pourquoi cette compagnie, avec ses talents, pouvait conquérir le monde entier et exercer jusqu'à aujourd'hui toute son influence.
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République Castorf, entretiens ; la Volksbühne de Berlin depuis 1992
Frank Castorf, Frank Raddat
- L'Arche
- 7 Décembre 2017
- 9782851819291
Cet ouvrage d'entretiens avec Castorf et des personnalités marquantes de son entourage le plus proche (comédiens, metteurs en scène, costumiers, dramaturges, techniciens, etc.) retrace de l'intérieur sa direction de la Volksbühne à Berlin et d'une ère artistique et politique aujourd'hui arrivée à sa fin.
Traduit de l'allemand par Laurent Muhleisen et Frank Weigand.
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Marges et territoires chorégraphiques de Pina Bausch
Collectif
- L'Arche
- 2 Décembre 2013
- 9782851818041
En marge des pratiques artistiques reconnues que sont la danse, le théâtre et l'opéra, mais aussi les arts plastiques ou le cinéma, la chorégraphe allemande Pina Bausch a développé dans le Tanztheater un mode d'expression qui a révolutionné les arts de la scène. Ses créations, qui se situent au delà des lignes de démarcation entre les genres, visent à brouiller les repères en créant un territoire chorégraphique qui lui est propre. Les corps sont déstabilisés, les scènes chavirées, jusqu'à dissoudre la frontière entre un dehors et un dedans scénographiques. Une façon d'affoler les codes et les usages, de bousculer les certitudes, de troubler la perception.
À la croisée des disciplines, chercheurs, danseurs et chorégraphes explorent ces marges et territoires dans un ouvrage qui, au terme d'un parcours qui se voudrait infini, invite à s'arrêter sur la question centrale et obsédante du regard, celui de Pina Bausch sur le monde, sur la danse, sur ses danseurs et sur ses pièces, mais aussi celui qu'elle éveille, réveille ou révèle en nous.
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La plupart des livres sur son oeuvre se contentent de photos. Mais le spectateur ne veut, ne doit s'en contenter. Ici il trouvera donc non seulement les photos de Francesco Carbone, qui a suivi le parcours de Pina Bausch pendant de longues années, mais également les réflexions de Leonetta Bentivoglio, journaliste et critique italienne.
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Comment est la nuit ? Essai sur l'amour du théâtre
Jean-loup Rivière
- L'Arche
- Sciences Humaines
- 3 Juillet 2002
- 9782851815187
Ce livre, dans la diversité desmatières envisagées, légèreté ou catastrophe, voix ou pouvoir, n'a qu'un seul objet : l'amour du théâtre.
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Mise en scène, mise à feu, mise à nu
Peter Zadek
- L'Arche
- Sciences Humaines
- 20 Mars 2005
- 9782851815910
Passer derrière le rideau, entrer dans les coulisses, comprendre de l'intérieur comment se fabrique la magie d'un spectacle ! Peter Zadek, metteur en scène de réputation internationale, livre ici les arcanes de son art à des étudiants du conservatoire de Berlin.
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Avec la fin de la " galaxie gutenberg ", le texte écrit - et donc le dialogue fixé comme élément constitutif de la représentation - s'avère remis en question.
Le mode de perception se déplace : une perception simultanée et aux perspectives plurielles remplace une vision linéaire et successive. au même titre que le théâtre dans ce qu'il a de pesant et de compliqué, la lecture lente est menacée de perdre son statut, au regard de la circulation lucrative d'images animées.
Dans cet ouvrage, le lecteur trouvera descriptions et analyses sur le théâtre postdramatique, sur ces nouvelles formes de théâtre qui depuis quelques décennies ont su se créer une place importante parmi la production théâtrale.
Au lieu de représenter une histoire avec des personnages qui apparaissent et disparaissent en fonction de la psycho-logique de la narration, ce théâtre est fragmentaire et combine des styles disparates. il s'inscrit dans une dynamique de la transgression des genres. la chorégraphie, les arts plastiques, le cinéma et bien sûr, les différentes cultures musicales, le traversent et l'animent.
A partir d'une description du théâtre international, les présentes réflexions sur l'écriture scénique contemporaine englobent également les démarches poursuivies en france qui, par ses avant-gardes historiques (jarry, artaud, le surréalisme, le théâtre de l'absurde), est intimement liée à ce mouvement.