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Lieux Dits
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Portfolio de photographies : Refuges des Alpes : Entre terre et ciel
Eric Dessert, Thierry Leroy, Franck Trabouillet
- Lieux Dits
- 4 Octobre 2024
- 9782493522214
Trois photographes de l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Auvergne-Rhône-Alpes viennent d'achever la couverture photographique de plus de 80 refuges des Alpes. Cette démarche mêle l'esprit et le corps. Elle est une aventure, un engagement.
Les refuges font partie d'un imaginaire mythique : lieux modestes dans un environnement aussi hostile que grandiose, espaces où s'appliquent des règles communautaires, endroits empreints de la fragilité des hommes au regard de la force éminemment supérieure qu'est la montagne. Ces images reflètent aussi les prouesses techniques mises en oeuvre pour construire en haute montagne (cabane en tôle perchée sur une crête du col des Jocasses, oeuvre imposante du refuge du Goûter), l'ingéniosité architecturale nécessaire pour s'adapter à des terrains difficiles (encorbellement du refuge du Promontoire et de la Selle, assise rocheuse du refuge des Grands Mulets), l'intelligence pratique qui permet d'offrir convivialité et repos aux randonneurs ou bien encore la modestie du lieu fonctionnel (structure polygonale de la cabane des Chaumailloux).
Les Alpes dans leurs reculs les plus désertiques accueillent un foisonnement et une variété architecturale qui ne se gagnent qu'à la force du mollet. Ces images sont là pour en faire foi.
Sélection de 24 images parmi les plus emblématiques. -
Massif des Bauges : Un patrimoine entre lacs et montagnes
Thierry Leroy, Emmanuel Breteau, Eric Dessert
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 24 Mai 2024
- 9782493522153
Classé Parc naturel régional en 1995 et Géoparc mondial UNESCO en 2011, le massif alpin des Bauges est un territoire d'exception reconnu pour la qualité de ses paysages et de ses patrimoines géologique, naturel et culturel. Forestier et pastoral, il est aussi viticole, arboricole, touristique et même industriel.
Difficile d'accès, cette terre stratégique, défendue par des forteresses comme le château de Miolans ou le fort de Tamié, est aussi un havre de paix où s'établissent les principaux ordres religieux, à l'image de l'abbaye de Tamié ou de la chartreuse d'Aillon. Malgré cette riche histoire, le patrimoine du massif est surtout un patrimoine rural de montagne fait de villages éparpillés, de dépendances agricoles isolées (granges-étables, chalets d'alpages, celliers viticoles...) et de quelques bourgs à l'architecture plus urbaine comme Alby-sur-Chéran ou Montmélian. À partir du XIXe siècle, l'aménagement de routes et de ponts franchissant les gorges, tel celui de l'Abîme, favorisent le développement du tourisme tant sur les bords du lac d'Annecy qu'au Revard où naît l'une des premières stations de sports d'hiver de France.
Fruit de plusieurs années de recherches sur le terrain, cet ouvrage richement illustré retrace l'histoire puis détaille le patrimoine très diversifié de cette terre de contrastes. -
L'habitat rural des Hautes-Vosges : Du territoire à la ferme
Jean-Yves Henry, Simon Durand, Mireille-Bénédicte Bouvet
- Lieux Dits
- 17 Mai 2024
- 9782493522177
Territoire de piémont et de montagne aux confins de la Lorraine, séparées de l'Alsace par leurs sommets, les Hautes-Vosges sont essentiellement connues pour leurs paysages, randonnées, pistes de ski et stations thermales. Mais elles furent, avant tout, une terre de culture, d'élevage, de forêts et d'abbayes au sein du duché de Lorraine.
Cette publication nous entraîne sur ce vaste territoire de 120 communes, passant des riches terres arables du piémont aux sols granitiques de la montagne, de l'habitat groupé du village à la ferme isolée en altitude. Tous ces édifices ont la particularité d'abriter sous un même toit hommes, bétail et fourrage, mais chacun dans sa travée. Celle des humains s'organise toujours autour de sa cheminée au large adossée à son placard de chauffe et à son four à pain. En revanche, les modes de circulation intérieure, les procédés ou les matériaux de construction peuvent différer d'une vallée à l'autre. Le mobilier conservé sur place ou dans les musées, les objets mentionnés dans les inventaires après décès, les symboles et citations sculptés sur les linteaux de grès rose des portes d'entrée des fermes nous aident à recomposer les modes de vie et croyances des habitants au fil des siècles.
Cet ouvrage s'appuie sur un patient travail de terrain documenté par d'importantes recherches d'archives et d'analyses statistiques. Il restitue quatre vingt ans d'études scientifiques, dont quarante au sein de l'Inventaire général. Synthèse richement illustrée de nos connaissances actuelles sur l'architecture rurale traditionnelle des Hautes-Vosges, il alerte aussi sur les enjeux de la préservation de ce patrimoine. -
Colombey-les-Deux-Églises et la mémoire du général de Gaulle
Xavier de Massary, Patrice Thomas
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 3 Mai 2024
- 9782493522146
Charles de Gaulle et son village :
Le modeste village de Colombey-les-Deux-Églises, situé en Haute-Marne, est connu dans la France entière parce que le général de Gaulle en avait fait sa retraite et qu'il aimait venir s'y ressourcer. Les paysages ont inspiré l´homme, Charles de Gaulle, tout comme les habitants du village de Colombey.
Un lieu de mémoire à la gloire du général :
Devenu depuis sa mort en 1970 un lieu de mémoire, il s'articule entre la maison familiale de La Boisserie, la tombe du général de Gaulle près de l'église, le monument de la croix de Lorraine et le récent mémorial Charles de Gaulle présentant l'épopée gaullienne. -
Au fil de la Saône : histoire d'une rivière navigable
Guillaume Gézolme, Aurélie Lallement, Sonia Dourlot
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 12 Mai 2023
- 9782493522078
Si la Saône prend sa source en Lorraine, dans les Vosges, et qu'elle conflue avec le Rhône à Lyon, c'est bien en Bourgogne-Franche-Comté qu'elle parcourt l'essentiel de son périple. La rivière constitue d'ailleurs un élément indissociable de l'histoire régionale et un marqueur territorial fort.
Les importantes mutations que connaît la Saône au cours des deux derniers siècles, et en particulier tout au long du 19e siècle, contribuent à améliorer significativement ses conditions de navigation. En étudiant l'ensemble des éléments liés à la canalisation et à l'aménagement de ses rives sur le territoire régional (barrages, dérivations, sites d'écluses, ports, ponts, quais, etc.), le service Inventaire et Patrimoine de la Région Bourgogne-Franche-Comté a souhaité mettre en évidence les éléments patrimoniaux qui jalonnent le tracé de la rivière pour mieux en comprendre l'histoire, l'évolution et les usages.
Grâce à ses nombreuses illustrations, cet ouvrage invite le lecteur à (re)découvrir les ouvrages techniques qui rendent la Saône navigable, tout en donnant à voir la diversité des paysages parcourus.
Départements traversés par la rivière en Bourgogne Franche-Comté : la Haute-Saône, la Côte-d'Or et la Saône-et-Loire.
Lieux cités : Port-sur-Saône, Gray, Auxonne, Saint-Jean-de-Losne, Seurre, Verdun-sur-le-Doubs, Chalon-sur-Saône, Tournus et Mâcon. Des événements en librairies peuvent être envisagés dans ces villes. -
Le palais des Archevêques de Narbonne
Julien Foltran, Cécilia Pédini, Florence Collette
- Lieux Dits
- 28 Juin 2024
- 9782493522160
Le palais des Archevêques de Narbonne compte parmi les principaux palais épiscopaux de la France du Moyen Âge. Les archevêques ont manifesté leur pouvoir temporel par la construction de cet imposant monument adossé à l'enceinte urbaine antique. Le premier édifice, le « palais Vieux », constitue l'écrin de la cathédrale, autour de la cour de la Madeleine. À partir de la fin du XIIIe siècle, la demeure archiépiscopale s'étend au-delà d'une rue axiale, le passage de l'Ancre, dans un « palais Neuf ». Il se dressait face au palais des
Vicomtes, deuxième pouvoir de la ville, disparu depuis.
Déclaré bien national à la Révolution, le palais des Archevêques connaît de multiples usages qui le sauvent de la destruction mais entraînent d'importantes transformations. Ses deux fonctions actuelles remontent au XIXe siècle : le musée ouvre en 1834 et la mairie, édifiée par Eugène Viollet-le-Duc, en 1852. Une dernière phase majeure de restauration est menée par les architectes Nodet père et fils au milieu du XXe siècle.
Une récente étude archéologique a permis de mieux connaître et documenter l'histoire et les transformations de ce joyau architectural au coeur de Narbonne. Cet ouvrage de référence, fruit d'une collaboration entre les archéologues de l'entreprise Hadès et la Ville de Narbonne, rassemble les connaissances actuelles sur le palais des Archevêques de Narbonne. -
Ce beau guide invite à une balade inédite au coeur de Lyon sur les thèmes de la soie, du textile et de la mode à travers les âges. Il permettra de découvrir, à pied ou en vélo, les lieux chargés d'histoire qui, notamment à la Croix-Rousse, sont encore imprégnés de « La Grande Fabrique » et des Canuts. Mais, et c'est là sa grande originalité, ce petit guide fait aussi le lien entre la soierie d'hier, la haute-couture et la création contemporaine lyonnaise, remarquablement innovante dans le domaine du textile et de la mode. Guide en main, plan à l'appui, le lecteur appréciera le Village des créateurs et les différents lieux de création de la Presqu'Île et des quartiers Saint-Jean, Saint-Paul et Saint-Georges. À la fin du volume, d'autres lieux sont proposés pour poursuivre la découverte à Lyon et en Rhône-Alpes...
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Ici repose... à la découverte des cimetières de Caen
Emmanuel Luis
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 6 Octobre 2017
- 9782362191565
Grilles et croix en fer rouillées, monuments funéraires de styles divers laissés à l'abandon noyés sous une végétation luxuriante, épitaphes devenues illisibles créent des univers singuliers. À Caen, quelques-uns des cimetières sont devenus des lieux de repos et de promenades pittoresques, uniques en Normandie.
La création des cimetières remonte au Moyen Âge, mais en 1776 le roi Louis XVI, pour des raisons de salubrité publique, ordonne le transfert de la plupart des cimetières hors de l'enceinte des villes. Ainsi naissent à Caen les cimetières des Quatre-Nations, Saint-Ouen, Saint-Jean, Saint-Pierre et celui réservé aux protestants, désormais connus sous l'appellation de « cimetières dormants ». Au milieu du XIXe siècle, la municipalité déplace le cimetière de Vaucelles sur un terrain plus vaste et plus minéral, qui offre à la sculpture un nouveau champ d'action. Deux autres cimetières suivront en 1880, ceux du Nord-Est et du Nord-Ouest, encore en activité.
Après avoir retracé l'histoire des cimetières de la ville et de leur réglementation, rappelé les changements des mentalités face à la mort, l'ouvrage propose au visiteur 9 promenades insolites largement illustrées, une invitation à comprendre les formes, décors, symboles et allégories présidant aux destinées des défunts connus ou anonymes.
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Menton ; villégiatures sur la riviera
Inventaire Du Patrimoine
- Lieux Dits
- 26 Juin 2020
- 9782362191879
Dans les années 1860, trois événements majeurs transforment une petite ville isolée vivant du commerce des citrons et de l?huile d?olive en station de villégiature renommée : la publication de l?ouvrage du docteur Bennet vantant les vertus curatives de son climat, le rattachement de la commune à la France et l?arrivée du chemin de fer..
Menton, qui appartenait jusque-là à la Principauté de Monaco, devient sous le Second Empire une station climatique recherchée aux portes de l?Italie. Sa position abritée au pied d?un cirque de montagnes, bénéficiant d?une bonne pluviométrie, lui confère un climat quasi tropical permettant la création de jardins exceptionnels sous ces latitudes. De station climatique accueillant des malades venus de toute l?Europe y retrouver la santé, la station devient au début du XXe siècle une « ville du luxe et de l?élégance ».
Cet ouvrage retrace l?histoire de la station balnéaire de Menton. Il présente un panorama des formes architecturales accueillant la population cosmopolite des hivernants, les villas, les grands hôtels et palaces, les casinos, les lieux de culte, les jardins.
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Besançon l'horlogerie dans la ville
Raphaël Favereaux, Jérôme Mongreville
- Lieux Dits
- 24 Juin 2022
- 9782493522061
Inévitablement associée à l'affaire Lip (1973), la ville de Besançon devient au cours du 19e siècle la capitale française de la montre et emploie, vers 1900, environ 10 000 personnes dans près de 400 ateliers. Pourtant, la réalité de l'activité horlogère ne saute pas aux yeux du promeneur contemporain.
Ateliers et manufactures d'horlogerie ont été progressivement effacés du paysage industriel et urbain, et leur reconversion n'a souvent laissé que des traces ténues dans la capitale comtoise. Au fil de la recherche, le patrimoine horloger se révèle dans la diversité des lieux de production, que ce soit dans les fabriques du centre ancien ou les usines à la périphérie de la ville.
Après avoir traversé dans la décennie 1970 la douloureuse crise du quartz qui faillit l'anéantir, l'industrie horlogère bisontine, toujours liée à la fabrication de la montre, a repris des couleurs au début du 21e siècle.
L'industrie horlogère franc-comtoise a d'ailleurs été inscrite en décembre 2020 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, sous l'intitulé Savoir-faire en mécanique horlogère et mécanique d'art. -
Charleville-Mézières, la place Ducale et la ville de Charles de Gonzague ; Ardennes
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 24 Septembre 2012
- 9782362190582
Singulière aventure que la fondation, en 1606, de Charleville, sur la minuscule principauté d'Arches, par un prince d'origine italienne, Charles de Gonzague, qui rêvait de rivaliser avec les souverains de son époque en se dotant d'une telle capitale. Ce qui aurait pu être un échec devint en fait, avec Versailles, la plus importante ville créée au XVIIe siècle sur le territoire de la France actuelle, grâce à un emplacement bien choisi sur la Meuse, et au travail et à l'industrie de ses nouveaux habitants, proscrits accourus des pays voisins. De la ville idéale voulue par Charles Ier, demeure le splendide écrin baroque de la place Ducale, ses perspectives et ses vingt-sept pavillons de briques et de pierres, oeuvre de l'architecte Clément Métezeau, encadrant la façade inachevée d'un palais qu'il est loisible à chacun d'achever en pensée.
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Le train des Pignes ; la ligne des chemins de fer de Provence
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 5 Juillet 2011
- 9782362190247
Les premiers rails du train des pignes furent posés dès 1845, alors que le Comté de Nice faisait encore partie du royaume de Piémont-Sardaigne. Cette ligne, devenue autant historique que touristique, a pour particularité d'être exploitée par la compagnie des Chemins de fer de Provence. La locomotive à vapeur, datant de 1909, est classée monument historique et ponctuellement réutilisée en haute saison. La locomotive moderne assure quant à elle quatre aller-retours par jour.
Un livre idéal pour partir en train à la découverte de l'arrière-pays méditerranéen. Entre Nice et Digne-Les-Bains, sur une ligne toujours pittoresque, il accompagnera la découverte du paysage, entre villages perchés, gorges impressionnantes et champs de lavande... Des haltes jalonnent le trajet, permettant aux randonneurs de descendre du train tous les trois à cinq kilomètres.
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La vallée de Munster ; Haut-Rhin
Collectif
- Lieux Dits
- Patrimoine D'alsace
- 2 Février 2018
- 9782362190391
Sur le versant oriental du massif des Vosges, la vallée de Munster ou vallée de la Fecht se déploie de la grande crête, qui trace la frontière avec les Hautes Vosges lorraines, jusqu'à la plaine d'Alsace pour déboucher à la hauteur de Colmar. Le canton de Munster en occupe la plus grande partie, dont les seize communes sont rassemblées dans la communauté de communes de la vallée de Munster.
Trouvant son origine dans l'établissement d'une communauté monastique vers 660, la ville de Munster offre aujourd'hui, à travers son patrimoine, un résumé de l'histoire religieuse et politique de ce territoire de moyenne montagne. De grands bâtiments et les vestiges du cloître de l'abbaye bénédictine Saint-Grégoire voisinent avec les bâtiments du pouvoir de la Communauté du Val et de la Ville de Munster, entité politique singulière qui regroupa dix communes jusqu'à sa dissolution en 1847.
Encouragée par les moines dès le Moyen Âge, l'exploitation de la montagne par l'élevage, le pastoralisme, la viticulture et l'activité forestière modèle les villages et transforme les paysages par la construction de fermes et de marcairies. La fabrication du fromage de Munster pendant la période de l'estive assure très tôt la réputation de la vallée hors des frontières alsaciennes. Elle constitue aujourd'hui un facteur d'attraction touristique essentiel dans les nombreuses fermes-auberges et auberges qui s'égrènent sur les hautes chaumes.
Profitant de la force motrice des eaux de rivières abondantes, l'industrie cotonnière s'établit dans la vallée à la fin du XVIIIe siècle et pour plus d'un siècle et demi. Introduite et dominée par la famille des industriels Hartmann, elle densifie le territoire par l'édification de tissages et de filatures, et par la construction d'habitations d'une grande variété destinées à loger ouvriers, cadres et directeurs. Le paysage se voit également façonné par les exigences de l'activité textile à travers l'endiguement des lacs de montagne, le creusement de canaux hydrauliques alimentant les centrales d'énergie.
La vallée trouve enfin un nouveau visage suite aux destructions considérables de la Grande Guerre, qui ruinent Munster et les communes de la Grande et de la Petite Vallée situées sur la ligne de front. Au cours de l'entre-deux-guerres, plusieurs dizaines d'architectes et d'entrepreneurs oeuvrent alors à leur reconstruction intégrale. Des communes nouvelles renaissent ainsi au coeur des paysages les plus pittoresques du massif.
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Le modeste village de Colombey-les-Deux-Églises, situé en Haute-Marne, est connu dans la France entière parce que le général de Gaulle en avait fait sa retraite et qu'il aimait venir s'y ressourcer lorsqu'il était président de la République (1958-1969).
Devenu depuis sa mort en 1970 un lieu de mémoire, le village s'articule entre la maison familiale de La Boisserie, la tombe près de l'église, le monument de la croix de Lorraine et le récent Mémorial présentant l'épopée gaullienne.
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Chaumont-sur-Loire ; un château, un bourg
Marie-agnès Férault, Hubert Bouvet, Mariusz Hermanowicz
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 22 Juin 2011
- 9782914528887
Situé au coeur de la vallée de la Loire, entre Blois et Amboise, et faisant partie du paysage culturel inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, Chaumont-sur-Loire est surtout connu pour son château, qui jouit d'une situation exceptionnelle sur un coteau dominant fleuve et village. Poste de défense pour les comtes de Blois face à la maison d'Anjou dès la fin du X° siècle, dans la mouvance de l'abbaye bénédictine de Pontlevoy depuis le XII° siècle, puis propriété de la famille d'Amboise qui fait reconstruire le château entre 1469 et 1510, Chaumont connaît à la fin du XIX° siècle un destin peu commun : son territoire est profondément transformé par la volonté des nouveaux propriétaires du domaine, la famille de Broglie. L'église, le presbytère, deux hameaux et le cimetière sont déplacés afin de dégager les abords du château et d'aménager un vaste parc paysager ; de somptueuses écuries et une ferme modèle complètent le domaine. Le village, étiré au pied du château, entre la Loire et le coteau, se développe alors autour de la nouvelle église jusqu'au débouché du pont, cependant que, sur le plateau, entre bois et grandes cultures, perdure un habitat dispersé de fermes et de hameaux. Riche de cette histoire, accueillant le Festival international des jardins depuis 1992 ainsi qu'un centre d'arts et de nature, Chaumont-sur-Loire compte aujourd'hui parmi les sites majeurs de la région, contribuant activement à son dynamisme culturel.
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Les ex-voto de la collégiale Saint-Paul à Hyères
Pauvarel Carole
- Lieux Dits
- Itineraires Du Patrimoine
- 15 Septembre 2006
- 9782914528283
Ex-voto suscepto : suivant le voeu fait. Les ex-voto provençaux sont probablement la manifestation la plus diversifiée et la plus touchante des pratiques de dévotion populaires. Réalisés pour l'accomplissement d'un voeu ou à la suite d'une protection obtenue, ces petits tableaux votifs de supports et de techniques variés mettent en scène des épisodes dramatiques de la vie quotidienne : accidents de la circulation, maladies, naufrages, morsures d'animaux... dans des décors souvent très réalistes où le souci du détail apporte un témoignage irremplaçable sur la société d'autrefois.
Riche de plus de 400 pièces, l'ensemble conservé à la collégiale Saint-Paul d'Hyères offre un panorama très complet de cette production, du début du XVIIe siècle à nos jours. Collection toujours vivante, elle témoigne de la longévité de la pratique votive qui se perpétue depuis quatre siècles.
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Fondée sur une éminence au nord-est de la ville par la reine Mathilde de Flandre, épouse de Guillaume le Conquérant, l'Abbaye aux Dames offre un point de vue exceptionnel sur la plaine de Caen et son port. Au sein d'un parc d'une dizaine d'hectares, les bâtiments conventuels, entièrement reconstruits au XVIIIe siècle et classés Monuments historiques, donnent à voir l'un des plus beaux exemples normands d'architecture classique.
À proximité de l'entrée subsiste l'abbatiale de la Trinité, romane, qui cristallisa au XIXe siècle l'intérêt des architectes et des historiens férus de patrimoine, tel le célèbre Victor Ruprich-Robert. Bien que remaniée, elle présente un aspect harmonieux voire original, tant dans son élévation que dans son décor sculpté qui renvoie à l'Orient.
Bouleversés par les occupations militaires dès la Révolution, les bâtiments conventuels et leurs jardins, parcourus de majestueuses allées de tilleuls, reçoivent à compter du Premier Empire de nouvelles attributions hospitalières : l'hôtel-Dieu de Caen, devenu hospice Saint-Louis, cèdera la place en 1983 aux services du conseil régional de Basse-Normandie.
S'appuyant sur une recherche documentaire approfondie, l'ouvrage retrace plus de 900 ans d'histoire tout en apportant un éclairage nouveau sur les périodes plus récentes de cet ensemble monastique, dont la brillante réhabilitation en fait aujourd'hui l'un des fleurons de la ville de Caen.
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Vignory, petite cité de caractère ; Haute Marne
Inventaire Du Patrim
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 7 Juillet 2016
- 9782362191268
Au débouché de la route de Bar-sur-Aube à Troyes dans la vallée de la Marne, le site, possession de la lointaine abbaye de Luxeuil, était un point de passage stratégique entre l'est et l'ouest. Usurpant ces terres, les premiers seigneurs de Vignory jetèrent les bases de l'une des familles champenoises les plus puissantes aux 12e et 13e siècles. Leur importance se matérialisa dans la pierre sous la forme d'une vaste forteresse qui a conservé son donjon du 12e siècle et des tours d'artillerie du 15e siècle récemment restaurées.
L'ambition des premiers seigneurs se révéla surtout par l'édifi cation de l'impressionnante église Saint-Étienne, monument démesuré pour le bourg, que l'évêque de Langres vint consacrer en 1052. Monument emblématique et de référence de l'art roman français, elle abrite une riche collection d'oeuvres d'art dont deux vierges grandeur nature du 14e siècle, une vingtaine de sculptures du 15e siècle dues à « l'atelier de Joinville-Vignory » et une chaire à prêcher attribuée à Jean-Baptiste Bouchardon.
Le village garde encore sa physionomie médiévale et des éléments remarquables comme la mairie-tribunal édifi ée en 1803, les prisons de 1815 et un inédit lavoir de style toscan des années 1830. De beaux hôtels particuliers voisinent avec un habitat ouvrier qui témoigne du passé industrieux de la ville, avec une importante activité de bonneterie. La viticulture disparut quant à elle avec le phylloxéra
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Corse, l'ile réinventée
Damaso Maestracci
- Lieux Dits
- Images Du Patrimoine
- 7 Juillet 2016
- 9782362191305
Damaso Maestracci (1888-1976) peut être considéré comme l'artiste corse le plus productif et certainement le plus fantasque de sa génération. Selon la tradition orale, déjà enfant, il est attiré par l'art. Mais ce n'est qu'en 1921 qu'il s'inscrit à l'École des Beaux-Arts de Marseille pour suivre un enseignement en dessin et en sculpture. Originaire d'Occhiatana, en Balagne, il se partage entre son village et Bargemon dans le Var, celui de de son épouse Apollonie.
Des années 1920 à la fi n de sa vie, il privilégie sa carrière de sculpteur. Porté par la dynamique et le fl ux des divers milieux intellectuels et politiques insulaires, il participe à la création d'une véritable thématique populaire de « types corses », réalisant bustes, statuettes, médaillons et têtes de pipe dont certains fi guraient à l'Exposition internationale de 1923. Présent dans diverses manifestations à Paris, à Monte-Carlo, à Marseille ou à Bastia, il s'impose comme l'un des acteurs du renouveau de la statuaire corse.
Religieuse ou civile, son oeuvre se distingue autant dans les églises et les espaces publics que chez nombre de particuliers pour son réalisme teinté parfois de naïveté mais toujours empreint d'une farouche volonté de faire de l'art. Si l'on trouve dans de nombreuses églises corses des statues de saints ou des bas-reliefs signés de la main de cet artiste populaire et itinérant, les deux réalisations les plus étonnantes de son parcours restent sans conteste sa maison balanine et son tombeau, devenu Monument historique en 1989.
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En pénétrant dans la minoterie des Alpes à La Mure-Argens, le visiteur est instantanément frappé par l'état de conservation remarquable de cet ancien bâtiment industriel. Sur les bords de l'Issole, non loin du Verdon, cette usine rurale, avec son système hydraulique et ses machines d'origine, offre un témoignage exceptionnel de l'évolution des techniques de meunerie à la fi n du 19e siècle. À chacun de ses étages, les imposants dispositifs nécessaires à la transformation des grains en farine sont encore là, restaurés, alignés dans un fascinant enchevêtrement de bois et de métal.
Aménagée en 1902 dans une ancienne draperie, la minoterie des Alpes était à l'époque à la pointe de la modernité en matière de mouture des blés. Peu à peu dépassée par des installations concurrentes plus effi caces, cette usine familiale a profi té de sa proximité avec le chemin de fer pour produire des farines à partir de blés provenant de toute la France et se maintenir en activité jusqu'en 1972.
Depuis 2016, elle est devenue un musée et centre d'interprétation ouvert au public et permet désormais de découvrir les richesses des savoir-faire meuniers au 20e siècle. Elle propose ainsi un véritable voyage hors du temps, dans une ambiance chaleureuse où le moindre crissement de bois laisse imaginer que le minotier s'apprête à descendre les barreaux de son échelle pour contrôler le bon fonctionnement de ses machines.
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Ïle-De-France, un autre patrimoine
Inventaire Du Patrimoine
- Lieux Dits
- 18 Septembre 2020
- 9782362191992
À la découverte des 1001 facettes du paysage francilien : églises, châteaux, parcs, mais aussi stades, aérogares, citésjardins. De magnifiques photos pleine page réunies et documentées par des spécialistes.
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Balades d'églises en chapelles dans la vallée de la Vaïre
Maïna Masson-lautier, Françoise Baussan
- Lieux Dits
- 6 Mai 2022
- 9782493522023
À l'est des Alpes-de-Haute-Provence, la Vaïre égrène le long de son cours encaissé des villages à l'histoire commune, perchés au bord des à-pic rocheux ou nichés au fond de la vallée partagée.
Le patrimoine religieux est une des grandes richesses, souvent méconnue, de ces paroisses de l'ancien évêché de Glandèves (Entrevaux), fondé au Ve ou VIe siècle et disparu à la Révolution au bénéfice de celui de Digne. Ce guide vous propose de découvrir l'histoire, souvent très ancienne, des églises paroissiales et chapelles de hameaux, et de relire l'architecture sous cet éclairage. Poussez la porte de ces édifices dont les clochers émergent au-dessus des toits de nos villages et découvrez les trésors qu'elles contiennent, images d'art et de dévotion. -
Aix-les-Bains, carrefour de la villégiature
Elsa Belle, Philippe Gras, Joël Lagrange
- Lieux Dits
- 6 Mai 2022
- 9782493522016
Située en bordure du plus grand lac naturel de France, la cité thermale d'Aix-les-Bains étage son riche patrimoine architectural en amphithéâtre sur le Piémont des Alpes du Nord, dans un paysage grandiose qui lui sert d'écrin naturel.
Carrefour des villégiatures thermale, balnéaire et de montagne, c'est en premier lieu autour de ses sources chaudes qu'Aix la savoyarde a forgé son identité : ville des eaux, ville des rois, ville des palaces, des belles villas de villégiatures où aimaient à se rendre un grand nombre de souverains en provenance non seulement d'Europe, mais aussi d'Amérique Latine, de Russie, d'Extrême-Orient... En témoignent les somptueux palaces des XIXe et XXe siècles, les très nombreuses villas de villégiature, le casino, l'hippodrome et bien d'autres bâtiments symboliques d'une ville d'eau de qualité.
Lorsqu'à la fin du XIXe siècle le tourisme international découvre la montagne, Aix-les-Bains, profitant de son cadre naturel favorisé, accompagne la nouvelle mode par la création d'une station d'altitude sur la montagne du Revard, remplacée au XXe siècle par une station de sport d'hiver.
La dernière face de cette trilogie des villégiatures s'articule autour du tourisme balnéaire, l'aménagement des rives du lac pour la plaisance, les sports nautiques ou tout simplement la promenade romantique. -
Portraits en ville ; les hommages sculptés à Caen
Collectif
- Lieux Dits
- Parcours Du Patrimoine
- 8 Juillet 2016
- 9782362191282
À Caen, sur les places ou dans les jardins, se découvre derrière quelques noms célèbres ou oubliés - Louis XIV, Camille Blaisot, François de Malherbe, Jeanne d'Arc, Bertrand Duguesclin, Jean-Charles Demolombe, Charles Lemaître - un ensemble de portraits sculptés.
Caractéristique de la société du XIXe siècle, le monument commémoratif a connu une vogue qui s'est prolongée à Caen jusque dans les années 1930. Fruits du travail d'un sculpteur, d'un fondeur pour les bronzes et d'un architecte à qui échoit souvent la construction du piédestal, les hommages publics ne pouvaient voir le jour sans la persévérance des commanditaires, chargés notamment de réunir le financement. Au fil des décennies, l'engouement pour ce type d'oeuvres s'est émoussé et nombre d'entre elles ont souffert de vicissitudes : déplacement, envois à la fonte sous l'Occupation, destructions... L'étude de l'Inventaire a permis d'en protéger certaines au titre des Monuments historiques et d'encourager des restaurations.
Après avoir retracé le contexte historique de ces hommages, l'ouvrage propose un circuit de découverte de dix portraits sculptés répartis dans des lieux emblématiques de la cité. Il s'attache à faire surgir les enjeux artistiques et urbains d'un tel patrimoine, l'occasion de remettre, au moins symboliquement, ces monuments au coeur de la ville.