L'utilisation de la manipulation par le pouvoir politique pose le problème du degré de notre responsabilité dans les choix et décisions civiques que nous faisons. La systématisation de la manipulation ouvre la voie à de nouvelles formes de dictatures qui s'adressent à nos facultés inconscientes. On peut se demander si la légitimité qui fonde le pouvoir politique est encore valide lorsque la confiance que les citoyens accordent aux institutions est trahie de manière instrumentale par le mensonge et la dissimulation.

« Simone Veil s'est exprimée à des tribunes, sur des sujets et devant des publics fort différents. Les discours rassemblés ici ne représentent donc qu'une infime partie de ses interventions publiques : ce sont ceux qu'elle a prononcés, au cours de ces six dernières années, comme présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.
En écrivant ces dernières lignes, je corrige tout de suite : quand notre présidente s'exprime sur la Shoah, c'est d'abord et toujours Madame Veil, la survivante d'Auschwitz, mûrie et enrichie par son expérience politique nationale et internationale, qui parle, du fond du coeur, de sa mémoire et de sa pensée.
Sans doute il manquera, à la lecture seule de ces discours, son regard, la gravité de sa parole et le ton particulier de son récit qui bouleversent toujours ceux qui l'écoutent.
Pourtant, je suis convaincue que ses paroles devenues textes ne perdront rien de leur profondeur et de leur authenticité.
Je ne doute pas que le lecteur saura les entendre, les méditer et, je l'espère, s'en inspirer. » Anne-Marie Revcolevschi Directrice générale de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah
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Simone Veil has spoken on very different stages and subjects, and before extremely diverse audiences. The speeches collected here represent only a fraction of her public dialogues: those given over the last six years in her capacity as president of the Fondation pour la Mémoire de la Shoah.Having written those last words, I must immediately correct myself: when our president discusses the Shoah, she is firstly and always Madame Veil, the Auschwitz survivor, matured and enriched by her French and international political experience, who speaks from the heart about her own memory and her own thoughts.Alone, the typed pages of these speeches doubtless lack her gaze, her gravitas, and the singular tone of her stories, which always pierce her listeners.
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La France vit une crise morale profonde. Les Français sont pessimistes et même les plus défaitistes d'Europe. L'auteur mène une étude éclairée sur le comportement politique et sa perception par les citoyens. Mais la confiance ne se décrète pas. A l'évidence, en politique, la vérité, intimement liée au courage, est une des clés de cette confiance. Politique et vérité aussi sont-ils deux concepts antinomiques ? Les pouvoirs politiques et populaires sont-ils l'antithèse de notre société en quête de repères ? Une analyse experte menée durant la campagne des élections présidentielles qui place l'ouvrage au coeur de l'actualité et met les candidats devant la réalité voire leurs contradictions.

2001 : au Lycée François 22, on prépare la prochaine expédition qui doit conduire une trentaine de jeunes de l'Auvergne à Gomel. Cette ville de la République du Bélarus fut en 1986 aux premières loges des retombées du nuage de Tchernobyl. Ce serait mentir que de dire que tout est limpide.

Qui sont les Citoyens du Monde ? De nombreux grands hommes du 20ème siècle ont formé le voeu de l' avènement d'une souveraineté mondiale. De Winston Churchill au Mahatma Gandhi, en passant par Léon Blum et le prix Nobel de la paix Willy Brandt, tous se sont prononcés en faveur de la reconnaissance d'une citoyenneté mondiale. Le succès de Solidarnosc en Pologne ainsi que les manifestations qui ont précipité la chute du Mur et l'ouverture du rideau de fer dans toute l'Europe témoignent du mouvement des peuples pour une identité commune. Les ONG, telles que WWF, Amnesty International, ou Médecins sans frontières mettent en évidence cette résonance de la solidarité planétaire. Le prodigieux pouvoir des citoyens du monde défend, faits à l'appui, l'instauration d'institutions politiques supranationales capables de garantir le développement économique et social de toutes les nations.
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Le monde vit actuellement à l'époque du tourment systémique, la disparition de l'ex-URSS a laissé place au terrorisme. L'unipolarité systémique a désormais un nom : Les Etats-Unis d'Amérique. Cela devait devenir une évidence pour le reste du monde, c'est ici que les théories vont entrer en jeu, car les USA en tant que grande puissance doivent lutter pour durer dans cette position. Et viendra l'idée des guerres préventives avec comme objectif la concentration des ressources énergetiques pour avoir le monopole. Toute puissance qui veut dominer doit en avoir, or les USA détiennent assez de ressources pour en priver d'autres dont la Chine. D'où des guerres.

Pendant le processus de l'industrialisation après les deux grandes guerres, les centaines de milliers de villageois venant des montagnes Dinariques se sont installées dans les grandes villes en espérant trouver du travail, en apportant avec eux leur système de clans traditionnel et patriarcal. Alors que les villages montagnards sont toujours habités par les membres d'une seule ethnie, les grandes villes sont obligatoirement multinationales, multiculturelles et habitées par les sociétés paisibles. Lorsque la guerre a éclaté, ceux qui étaient d'origine rurale ont pris leurs positions aux sommets des montagnes encerclant les villes, et ils se sont mis à les bombarder, afin d'expulser cette population multiculturelle.

Lhaard, Empire surpuissant n'est pas sans rappeler les grandes civilisations mues par l'orgueil de ses dirigeants et la décadence des années ataraxiques. Ce premier volet de la grande Saga de Lhaard raconte les événements qui conduisirent à l'expansion du Sublime Saint Empire et pose le contexte du récit de la fin du Troisième Monde. Alors que complots, trahisons et ambitions entredéchirent l'Empire, les hommes sont contraints d'accepter leur destinée et d'être les acteurs de leur Tragédie. Ainsi, Le Crépuscule du Léviathan n'est que la Génèse du Drame qui, déjà, résonne dans le passé et prend écho dans leur avenir.

« David », troisième volet de l'histoire des MIZRAHI, grande et chaleureuse famille exilée d'Egypte au début des années cinquante, permet à Raphaël MARCO d'aborder ou de revenir sur un certain nombre de thèmes qui lui sont chers : la crise du logement, la difficile cohabitation avec la belle-famille, l'antisémitisme larvé, l'horreur de la mort qui happe la femme aimée et la difficulté de faire deuil, la néo ruralité et les problèmes complexes qui en découlent, la déscolarisation des enfants.C'est avec le rythme des contes orientaux que s'accordent les différentes voix, les histoires des uns et des autres, que s'entrecroisent les pensées intimes, que se lient les relations entre les différents protagonistes, que se tisse cette tapisserie de personnages et de destins mêlés.
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Un essai d'actualité, qui met en évidence les retombées du processus de la mondialisation à l'égard des Etats, des organisations internationales, des firmes internationales, des organisations non gouvernementales et des personnes physiques. Les acteurs classiques (Etat, organisation internationale) et les acteurs modernes (firmes internationales,associations, individus etc...) sont d'ailleurs étroitement impliqués dans ce processus. La mondialisation engendre ainsi une espèce d'interdépendance entre les acteurs aux niveaux national et international et modifie la carte géopolitique mondiale.

Que faire lorsqu'on est constamment exaspéré par un sentiment d'impuissance dans une société dite démocratique oeManifester son refus d'un monde inféodé aux puissances de l'argent : la« France d'en bas » a dit non lors du référendum du 29 mai 2005.Stigmatiser, par des faits avérés, le malaise de ceux qui sont déconsidérés, démotivés, dénaturés, démoralisés : elle a supporté le cynisme de l'Administration, l'indifférence des élus et des médias, les mauvaises surprises des actions en justice. Enseignante, elle peut expliquer en quoi l'Ecole malade est le reflet d'une société malade. Malade d'avoir évolué trop vite : nombreux sont les déracinés nostalgiques. Malade d'avoir oublié les valeurs humanistes.

Quelles influences, déclarées ou discrètes, s'exercent sur les médias traditionnels ? Dans quelles circonstances la mise en scène de la peur est-elle utilisée comme argument politique et journalistique ? Comment les sondages sont-ils instrumentalisés ? Y a-t-il orchestration autour de la bipolarisation de la scène politique française et de la figure du « troisième homme » ? L'expansion de la voix des citoyens, notamment grâce à Internet et aux évolutions technologiques, ira-t-elle jusqu'à troubler le jeu et redistribuer les cartes, donnant raison à ceux qui parlent de l'émergence d'un cinquième pouvoir oe

« Raymond Barre à la loupe » est un ouvrage d'histoire immédiate. Après avoir rappelé les origines de la pensée libérale, Jean Fuerxer décrit par le menu l'évolution des idées libérales dans la première partie de la Ve République, jusqu'à l'entrée en scène inattendue du professeur Barre en 1976. Le « meilleur économiste de France », qui se déclare volontiers libéral dans un sens qu'il précise lui-même, l'est-il vraiment ? Sa politique est-elle conforme aux canons qu'il professe ? L'auteur apporte ici l'éclairage ordonné d'un examen « à la loupe » de nombreuses déclarations et écrits de Raymond Barre, avant et pendant sa période de responsabilités.

Rares sont les penseurs qui nous en apprennent autant sur leur temps que sur notre époque. Tocqueville fait incontestablement parti de ceux-là. Á la fois homme politique, philosophe, sociologue, homme de lettres, voire économiste, sa réflexion nous parle en effet d'une façon singulière. Alors que le bicentenaire de sa naissance vient de commencer, les différents auteurs du dossier - les meilleurs spécialistes de l'oeuvre tocquevillienne - vous le démontrent et vous en disent juste assez pour vous donner envie de vous replonger dans La Démocratie en Amérique ou L'Ancien Régime et la Révolution. En une phrase : ils vous invitent à (re) lire Tocqueville !

Lettre Ouverte aux militants des Etats Unis d'Afrique est un appel à une mobilisation dynamique et endogène de toutes les initiatives panafricanistes. Devant le constat accablant de la faillite de l'Etat post-colonial en Afrique, plusieurs voix se sont élévées et s'élèvent encore, pour réclamer ou proposer une nouvelle voie. Cette "lettre" qui n'est peut-être pas une dans la forme, est à classer dans cette optique. Elle se présente surtout comme une prospection et une structuration de tous les arguments qui militent en faveur de la mise sur pied d'un ensemble politique continental en Afrique. Ce n'est pas un appel à l'imitation grossière de l'Europe, aujourd'hui en train de marcher vers l'union. C'est un appel à la conscience africaine.

Pourquoi avoir choisi d'étudier le texte argumentatif ? Le décodage de la persuasion clandestine, émanant des discours publicitaires et politiques, montrait d'emblée l'intérêt immédiat de ce type de textes tandis que des « moments d'argumentation intense », importants dans le développement des civilisations, lui conféraient l'indispensable dimension historique. Une certaine conception de la vie comme un rapport de force passant par le discours complétait, sur le plan personnel, ce choix logique. La rhétorique servant la pragmatique, la dimension ludique utilisée dans une visée persuasive, faisaient enfin du texte argumentatif un jeu langagier orienté vers l'action et créateur d'une situation idéale où l'agréable sert l'utile.

Napoléon dans sa retraite de Sainte-Hélène disait : « Une de mes plus grandes pensées avait été l'agglomération, la concentration des mêmes peuples géographiques qu'ont dissous, morcelés, les révolutions et la politique. Plus tard, Jean Monnet, premier président d'une institution européenne, la CECA déclarait : « L'Europe n'a jamais existé... On doit réellement créer l'Europe. » Soucieux de faire oeuvre utile et de participer du mieux possible au débat et à la formation de mes étudiants, j'ai entrepris d'essayer de répondre aux questions essentielles : Pourquoi un référendum ? Que contient le traité ? Quels changements pour l'Union européenne ? Qui sont les partisans du « oui » et du « non » et quels sont leurs arguments ?

2005 a été une année exceptionnelle pour nous, jeunes militants associatifs, passionnés d'Europe et qui n'étions pas encore conscients politiquement lors du dernier grand débat européen qu'avait connu notre pays en 1992. Cette première constitution européenne nous l'avions tant attendue et l'engagement que nous avons mis dans la campagne référendaire était à la hauteur de cette attente. Un an après, le bilan est rude mais ce livre n'est en aucun cas une lamentation. Nous avons voulu à la fois raconter cette année exceptionnelle pour nous et expliquer pourquoi nous continuons notre combat pour une Europe fédérale sous la forme d'une compilation des textes que nous avons écrits durant cette année.

Le Traité établissant une Constitution pour l'Europe a fait - fait encore - débat et pour cause ! Progrès ou recul de la démocratie ? Chance économique ou danger pour l'emploi et un certain modèle social ? Les réponses ne sauraient être univoques, tant les enjeux sont nombreux, complexes et mêlés... Il n'est pas question de se livrer ici à l'analyse exégétique du texte qui a été soumis par référendum au peuple français, mais de tenter de mettre en évidence en quoi les équilibres fondamentaux qui ont structuré la société française, idéologiquement d'abord, depuis la Révolution de 1789, puis institutionnellement, depuis l'avènement pérenne de la République en 1879, étaient susceptibles d'être profondément modifiés.

Salut et damnation, un entrelacs chaotique d'événements religieux et de corruptions politiques se succèdent sans cesse. La foi éclaire tant bien que mal cette tragédie de l'histoire humaine. La politique essaie d'y faire face. Triste histoire. Triste siècle. Présent et Avenir ? Interrogations fondamentales pour chacun d'entre nous., André Gence, l'homme de foi, et Jean-Jacques Léonetti, l'homme de tous les combats sociaux, nous livrent ici leurs craintes et leurs espoirs avec en point de mire : l'Autre. Du lien mystique-politique au devenir de notre vingt-et-unième siècle, en passant par leur définition de la Liberté, la place de Dieu et les intégrismes... André Gence et Jean-jacques Léonetti nous dévoilent, dans cette série d'entretiens avec Alain Melka leur perception des choses. Lire la suite Fermer

Quelle image peut donner à l'étranger un président du Conseil, magnat des médias contrôlant directement ou indirectement toute l'information nationale, qui plus est l'homme le plus riche du pays plusieurs fois mêlé à des affaires judiciaires, allié à des post fascistes et des autonomistes aux accents xénophobes ? Et pourtant, faut-il rappeler que cet homme est arrivé au pouvoir démocratiquement et que son gouvernement devrait être au printemps prochain le premier de l'histoire de la République Italienne à arriver au terme de sa législature ? Le gouvernement Berlusconi représente t-il un danger pour l'Europe ? Aperçu d'un face à face entre l'Union Européenne et l'Italie, au travers des inquiétudes, des interprétations et des incompréhensions.

Alain Pelosato raconte sa vie de militant du PCF de 1968 à 2003, et sa vie de militant de l'édition et d'écrivain de 1993 à 2004. Il a rencontré beaucoup de gens qui constituent ce qu'on appelle le fandom, c'est-à-dire les fans de science fiction en France et autres pays francophones. Ce témoignage vivant respecte scrupuleusement les noms de tous les acteurs de la politique et de l'édition qu'Alain Pelosato a rencontrés.C'est une histoire vraie suivie d'un conte philosophique : Le Spectre. Le titre de cette nouvelle reprend de manière ironique le terme employé par Marx dans sa fameuse phrase « Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme. »