Ouest France
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Chevaliers et chevaleresses célèbres du Moyen Âge
Sophie Brouquet
- Ouest-France
- 14 Mars 2025
- 9782737391521
Au Moyen Âge, la chevalerie évolue en tant que classe guerrière et idéologique. Les chevaliers, initialement simples combattants, développent une éthique militaire et chrétienne. Des armes sophistiquées et des armures se généralisent, et les tournois deviennent des événements sociaux importants, malgré l'opposition de l'Église. Guillaume le Maréchal : fils d'une famille modeste, il se distingue par ses prouesses dans les tournois, accédant aux plus hautes distinctions royales. Son histoire, écrite par un ménestrel, le présente comme un chevalier complexe, à la fois avide de gloire et d'argent. Les chevaleresses : Au Moyen Âge, certaines femmes, comme Marie de Champagne et Aliénor d'Aquitaine, exercent un pouvoir notable. D'autres, comme Jeanne la Flamme, s'illustre par leur bravoure dans les combats et la défense de leurs terres. Richard Ier Coeur de Lion : Richard, roi d'Angleterre, est reconnu pour ses exploits militaires et sa participation aux croisades. Sa vie est marquée par des succès militaires, mais aussi par des conflits personnels et politiques. Édouard de Woodstock, connu sous le nom de Prince Noir, est un chef emblématique de la guerre de Cent Ans et un modèle de chevalerie, célèbre pour sa victoire à la bataille de Poitiers en 1356. Après avoir remporté plusieurs batailles, il devient prince d'Aquitaine. Il meurt en 1376, laissant une réputation mêlant bravoure et brutalité. Bertrand du Guesclin, issu d'une famille de la petite noblesse bretonne, connaît une carrière militaire tardive et devient un chef de guerre renommé pendant la guerre de Cent Ans, se distinguant par ses victoires et son rôle de connétable. Sa légende, façonnée par les récits de poètes, lui confère une renommée durable, le plaçant parmi les figures emblématiques du Moyen Âge français. Gaston Phébus, prince de Béarn et comte de Foix, est admiré pour sa prestance et son courage, et critiqué pour sa cruauté, notamment lors de la répudiation de sa femme et du meurtre de son fils. Son règne, marqué par des intrigues politiques et des guerres, ainsi que sa passion pour la chasse, le rendent à la fois célèbre et controversé dans l'histoire médiévale. Jeanne d'Arc : figure emblématique, elle mène les troupes françaises contre les Anglais lors de la guerre de Cent Ans. Ses visions divines et son courage font d'elle une héroïne nationale, bien que son parcours soit entaché par sa capture et son exécution. Jacques de Lalaing : Jacques, chevalier de la Bourgogne, est connu pour son habileté dans les tournois et sa quête de renommée. Sa vie est marquée par ses défis et ses combats, mais il meurt jeune, symbolisant la fin d'une époque de chevalerie. Conclusion : La chevalerie, bien que déclinante en tant qu'institution militaire à cause des nouvelles réalités de la guerre, demeure un idéal social et culturel. Elle continue de fasciner, tant pour ses valeurs que pour les figures emblématiques qu'elle a produites, hommes et femmes.
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La Grande Guerre en images et en couleurs
Jean-François Krause
- Ouest-France
- 31 Octobre 2024
- 9782737391002
A la suite du beau livre "Jour J, Débarquement et Bataille de Normandie en images et en couleurs" et suivant le même concept, ce beau livre nous raconte la Première Guerre mondiale uniquement à partir de photographie (souvent colorisée et donc spectaculaires) et de longues légendes explicatives. Hormis quelques rares autochromes, la Grande guerre nous est parvenue en noir et blanc. Cet ouvrage constitué de photographies inédites et délicatement colorisées nous permet de porter un regard nouveau sur cette période qui a ouvert le siècle dernier et l'a marqué durant plusieurs décennies. Si la progression chronologique est inévitable pour suivre les événements de ce conflit mondial, la part belle est laissée à de grandes pages thématiques qui nous rapprochent au plus près des acteurs, glorieux ou restés inconnus, et des témoins de cette période chaotique. La technique de colorisation utilisée ne trahit pas les documents photographiques d'origine. Bien au contraire, elle les magnifie pour nous les rendre plus proches et familiers. Ainsi, en côtoyant les poilus dans leurs tranchées, la vie quotidienne de l'arrière ou le sort des populations en territoires occupés, nous nous retrouvons comme devant un album de famille qui nous raconte l'histoire de nos ancêtres, pas si lointains. Au fil des pages, nous découvrons le front occidental qui nous parle plus facilement de par sa proximité, mais aussi des contrées plus éloignées sur le front russe ou au Moyen-Orient. L'ouvrage est ainsi rythmé par l'alternance de plans larges décrivant des paysages devenus le théâtre de champs de batailles meurtriers et de vues plus intimistes invitant à partager le sort des combattants des deux camps. Enfin, la technologie n'est pas oubliée, car cette guerre a vu le développement sans précédent d'engins tels que les avions, les blindés ou les sous-marins qui sont décrits à travers des documents saisissants.
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Que reste-t-il à découvrir de "nos ancêtres les Gaulois" ? Tout, ou presque tout. Les progrès de l'archéologie depuis cinquante ans ne cessent de modifier notre représentation des Gaulois, même si bien des énigmes subsistent encore les concernant. D'où venaient-ils, qui étaient-ils, quelle était l'organisation de cette société gauloise avant la conquête romaine, que sait-on de leur religion, de leur langue ou de leur art ? Autant de questions auxquelles Renée Grimaud tente de répondre à la lumière des travaux archéologiques récents, sans lesquels les Gaulois seraient restés dans l'imaginaire comme des êtres brutaux, indisciplinés et frustes. Cet ouvrage propose une vision plus nuancée des Gaulois, à travers tous les aspects de leur vie quotidienne, y compris leurs pratiques cultuelles, où l'ampleur des recherches fait avancer chaque jour la connaissance, comme celle des sanctuaires religieux. Hommage au travail patient et érudit des archéologues, le texte de Renée Grimaud synthétise très clairement notre savoir actuel sur les Gaulois. Il est de plus très richement illustré : plus de 200 documents provenant de sites de l'âge du fer ou de très nombreux musées français.
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La Seconde Guerre mondiale fait son cinéma
Benoît Rondeau
- Ouest-France
- 25 Octobre 2024
- 9782737390654
Benoît Rondeau propose un beau livre qui relie Cinéma et Seconde Guerre mondiale, étant entendu que des incursions sont faites sur le petit écran dont les programmes ont eu une influence sur le cinéma (et inversement). Ce livre est inédit : il s'agit d'aborder le sujet selon le point de vue d'un historien. Comment a-t-on filmé des fictions sur le conflit de 1939-1945, selon la période, selon le pays (la Résistance vue par Hollywood est différente dans un film français réalisé après-guerre, qui présente également un autre regard que celui d'une oeuvre française qui sort sur les écrans dans les années 2000), selon le réalisme, etc., et ce, depuis 1939 jusqu'à nos jours. La question de la censure ou des difficultés de tournage est également abordée. Dans chaque chapitre on découvre la représentation des différents fronts ou personnages au fil du temps. Pour la guerre du Pacifique, il y a par exemple une grande évolution entre « Iwo Jima » avec John Wayne et « Lettres d'Iwo Jima » de Clint Eastwood. Les oeuvres majeures du cinéma français et étranger sont abordées (par exemple « Le Silence de la Mer » ou encore « Le Vieux Fusil ») et on verra comment elles ont érigé en mythe certains événements (certains passages du « Jour le Plus Long » : des lieux comme Pegasus Bridge et Sainte-Mère-Eglise et les légendes qui y sont rattachées ne doivent-ils pas leur postérité à cette oeuvre ?) ou certains personnages (« Patton »). L'auteur montre également quels aspects de la guerre sont traités en fonction des pays des studios et des réalisateurs : il est beaucoup question de Résistance et d'Occupation en France, El Alamein intéresse surtout les Italiens, le Débarquement plus les Américains que les Anglais, ces derniers s'attachant à des combats qui mettent leurs armées en valeur (« Coulez le Bismarck », « La bataille d'Angleterre », « Les héros du Télémark »). On passe d'oeuvres dithyrambiques, nationalistes, héroïques, à des films de plus en plus critiques et réalistes, bien qu'aucun des différents genres (du comique à l'action) n'ait complétement disparu.
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U-Boote : La guerre sous-marine des Allemands
Bernard Crochet, Gérard Piouffre
- Ouest-France
- 7 Février 2025
- 9782737391361
Ce livre raconte les origines de la guerre sous-marine initiée par les Allemands pendant la Première Guerre mondiale, puis la lutte acharnée dans l'Atlantique pendant la Seconde Guerre mondiale. Le terme U-Boot (abréviation d'Unterseeboot qui signifie sous-marin, U-Boote au pluriel) désigne les sous-marins allemands. Ils sont surtout célèbres pour leurs campagnes d'attaques de convois de ravitaillement partant des États-Unis et du Canada pour l'Europe. Les U-Boote furent une composante majeure de la bataille de l'Atlantique, qui dura jusqu'à la fin de la guerre. La stratégie de l'amiral Dönitz était d'étrangler le Royaume-Uni qui continuait le combat contre l'Allemagne nazie, en coulant les navires qui traversaient l'Atlantique pour la ravitailler. De 1941 à 1942 la stratégie fut payante et les U-Boote semèrent la terreur en atlantique Nord. Ces temps heureux pour la Kriegsmarine prirent fin au milieu de 1942 lorsque les Alliés utilisèrent l'asdic (ancêtre du sonar) et découvrirent aussi la machine à chiffrer Enigma (M3) déjouant ainsi toute la stratégie allemande. Les progrès du radar rendirent possibles les repérages, de jour comme de nuit, des sous-marins en surface. Avec les avancées des Alliés dans la lutte anti-sous-marine, ceux qu'on appelait les Loups gris cédèrent du terrain et coulèrent toujours moins d'unités Alliées.
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- L'ouvrage déploie un panorama complet de l'expression érotique médiévale, de ses aspects les plus pratiques (le couple, le corps, les rites) à ses manifestations les plus culturelles (la courtoisie, la musique).
- Le sujet est justement replacé dans le contexte éthique et religieux de l'époque.
- Le texte inclut des éclairages sur des sujets spécifiques voire plus sensuels (la Vierge érotisée, jeux érotiques au Jardin des délices, grammaire érotique).
- De nombreuses enluminures accompagnent la lecture. -
Les "malgré-nous" : L'incorporation de force des Alsaciens-Mosellans dans l'armée allemande
Nicolas Mengus
- Ouest-France
- 7 Février 2025
- 9782737391255
Les « Malgré-Nous » sont les Alsaciens et les Mosellans qui ont combattu dans l'armée allemande lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Les jeunes femmes se sont aussi définies comme des « Malgré-Elles » lorsqu'elles ont été enrôlées de force dans le RAD, Service du Travail du Reich et le KHD, Service auxiliaire de guerre. « Incorporés de force » correspond mieux à la réalité de ce crime, puisque les nazis ont outrepassé la convention de La Haye pour laquelle « il est interdit de forcer la population d'un territoire occupé à prendre part aux opérations militaires contre son propre pays » et « de contraindre la population d'un territoire occupé à prêter serment à la puissance ennemie ». Nombreux sont les ressortissants de pays en guerre contre l'Allemagne nazie qui ont été enrôlés sous la menace de représailles. Le titre de « déporté militaire », rapidement inusité, convenait pourtant mieux, car il traduisait à la fois la notion de contrainte, de menace sur les familles et d'illégalité d'une incorporation dans une armée ennemie. Cet ouvrage abondamment illustré, nous fait aussi le récit des secteurs où ont combattu les incorporés de force.
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Les services secrets au Moyen Age
Eric Denécé, Jean Deuve
- Ouest France
- Histoire
- 13 Septembre 2011
- 9782737354762
Les Vikings, toujours moins nombreux que leurs adversaires, sont les premiers à recourir systématiquement à la reconnaissance et au renseignement pour obtenir l'effet de surprise maximum au cours de leurs raids.
Les Normands, forts de l'expérience viking, ne cesseront d'avoir recours à l'espionnage comme pour la conquête de l'Angleterre et de la Sicile. En Méditerranée, Byzance dispose d'une longue et solide tradition de l'action clandestine que les Croisades mettent en lumière. Des grandes invasions à la guerre de Cent Ans et à la prise de Constantinople, le Moyen Age est le théâtre d'une intense guerre secrète où toutes les techniques de l'espionnage moderne sont pratiquées : éclairage, écoute des conversations, interception de courriers...
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Les Templiers, de la gloire à la tragédie
Patrick Huchet
- Ouest-France
- Histoire
- 2 Février 2024
- 9782737388613
Le 13 octobre 1307, Philippe le Bel fait arrêter tous les Templiers du royaume de France. On peut imaginer que tout a été dit et montré concernant les Templiers et pourtant, Patrick Huchet, qui travaille depuis de nombreuses années sur ce sujet (il est l'auteur aux Éditions Ouest-France du livre Les Templiers de la gloire à la tragédie), a découvert quantité de nouveaux documents en particulier sur la fin tragique de cet ordre. Il s'agit de faire profiter au lecteur des dernières recherches sur les Templiers et de montrer la splendeur des enluminures du Moyen âge dont certaines sont inédites.
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La guerre des tranchées
Mathilde Benoistel, Laetitia Desserrières
- Ouest-France
- Histoire
- 2 Février 2024
- 9782737389658
Sur le front occidental, le conflit s'enlise dès l'automne 1914 ; les soldats se terrent dans les tranchées jusqu'au printemps 1918. Pendant plus de trois années, ils organisent ces espaces, y vivent et y combattent au quotidien, beaucoup y laissant leur vie. Qui sont ces « troglodytes modernes », soldats de 14-18 ? Comment vivent-ils au quotidien dans cet espace contraint où la guerre et la mort sont omniprésentes ? Véritable microcosme dans lequel les belligérants recréent une société avec des codes et un vocabulaire, les tranchées sont devenues le symbole de la Première Guerre mondiale.
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Jour J : bataille de Normandie : en images et en couleurs
Benoît Rondeau
- Ouest-France
- 20 Octobre 2023
- 9782737389405
Le débarquement en images et en couleur ne fait nullement double-emploi avec les ouvrages les plus récents : il offre la part belle à une iconographie, riche et méticuleusement choisie, les clichés les plus connus, incontournables, présentés aux côtés de dizaines de clichés méconnus du grand public. L'auteur, spécialiste de la question, prend le parti de revisiter chronologiquement le débarquement et la bataille de Normandie en faisant cheminer le lecteur sur les traces d'acteurs de ces événements. Il s'attache à décrypter les personnages, les faits et les détails des clichés exposés au fil des pages : des noms, des anecdotes, le devenir des personnes parfois immortalisées sur ces photographies, des réalités du quotidien des combattants ou encore des informations précises sur leur matériel ainsi que les grandes batailles de la campagne sont ainsi dévoilées au lecteur. Benoît Rondeau "humanise" des images parfois très connues, trop souvent publiées à seule fin d'illustrations. Cette nouvelle façon d'appréhender des événements bien connus à l'occasion des commémorations du 80e anniversaire du Jour J est servi par une iconographie exceptionnelle et un format mettant en valeur les photographies historiques du "jour le plus long" et de la longue et terrible bataille qui s'ensuivit.
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Paroissiales, abbatiales, cathédrales ou collégiales, les églises romanes sont très présentes sur notre territoire. Elles ont traversé les siècles et sont, aujourd'hui encore, au-delà des croyances de chacun, le coeur et l'âme de nos villages et de nos villes. Mais ces églises, qui nous sont si familières, les connaissons-nous vraiment ? Pourquoi sont-elles construites sur un plan en forme de croix latine ? Quelles nécessités les ont fait naître ? Qu'est-ce que le "triforium" ou le "massif occidental" ? Cet ouvrage propose une analyse des origines et du développement de l'architecture romane, un système architectural qui, de la fin du Xe siècle au début du XIIIe, a parsemé l'Occident d'innombrables sanctuaires. De la petite église de l'Hôpital-Saint-Blaise, sur la route de Compostelle, à la vaste abbatiale de Fontevraud, de la modeste prieurale de Ganagobie à la gigantesque Cluny, vous découvrirez ces splendeurs architecturales, richesses de notre patrimoine monumental. Histoire de l'architecture romane : ses origines antiques, son émergence en France, son âge d'or... Architecture : principaux éléments de l'architecture romane : les plans, les volumes, les voûtes, les arcs... Diversité de l'architecture religieuse romane : principales caractéristiques régionales... Iconographie iriche et variée : documents historiques, photos, plans, croquis...
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Généalogie des rois de France et épouses royales
Claude Wenzler
- Ouest-France
- Histoire
- 3 Mars 2023
- 9782737388347
Francs, Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois, Bourbons... Autant de noms de dynasties royales qui ont ponctué nos cours d'histoire, évoquant des souvenirs scolaires plus ou moins précis. Aide-mémoire ou guide pratique, et ouvrage recense les soixante-huit rois, qui, de Clodion le Chevelu, né vers 400, à Louis-Philippe Ier, mort en 1850, ont présidé aux destinées de notre pays. Tableaux généalogiques, cartes, notices biographiques illustrées de portraits apportent ainsi de précieux repères chronologiques à l'étudiant, à l'enseignant, à l'amateur de sites historiques ou, plus généralement, à celui qui souhaite rafraîchir ses connaissances historiques.
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REEDITION AVEC NOUVELLE COUVERTURE - Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban (1633-1707), ingénieur militaire de génie, apparaît comme l'un des premiers auteurs de la notion d'« inviolabilité » du territoire. - Il édifie sous Louis XIV plus de 200 places fortes aux frontières de la France, jusque-là très vulnérables face aux incursions ennemies, il n'aura de cesse de construire une véritable « ceinture de fer », pour faire de la France un « pré carré », selon son expression. - Plus vaste que la ligne Maginot, ce système défensif hors du commun constitue encore aujourd'hui un patrimoine sans équivalent dans le monde, si ce n'est la grande muraille de Chine...
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Entre le milieu du XVe siècle et celui du XVIe, les oeuvres d'Érasme et de Rabelais, de Léonard de Vinci et de Dürer, de Michel-Ange et de Raphaël, les châteaux de la Loire et les fresques de la chapelle Sixtine disent la richesse d'une période placée sous le signe des audaces de l'humanisme, que diffuse l'imprimerie, et de l'éclat artistique qu'entretient un extraordinaire mécénat. Mais l'époque ne peut se réduire à ses seules réussites culturelles. Elle est placée aussi sous le signe de la croissance économique et démographique, ainsi que de l'expansion qu'ouvrent les voyages de découverte de Christophe Colomb, de Vasco de Gama et de Magellan. Elle connaît également d'importants débats politiques et religieux, qu'illustrent les noms de Machiavel et de Luther. C'est l'ensemble de ces réalités que restitue ce livre, en évoquant le dynamisme comme les tensions, les progrès comme les zones d'ombre qui affectent l'histoire de l'Occident au temps de la Renaissance.
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Dès mai-juin 1940, la Luftwaffe, pendant l'offensive allemande à l'Ouest, inflige aux villes françaises, belges et néerlandaises, des destructions et des pertes humaines significatives. En Normandie, Rouen, Elbeuf, Louviers, Evreux, Yvetot, les Andelys, Gisors en sont les principales victimes. Ce qui importe, c'est de terrifier les civils, et les inciter à se précipiter sur les routes de l'exode, afin de gêner les mouvements des troupes françaises. Bombardements allemands...Mais aussi alliés En 1943, la Normandie est une des principales régions de France touchées par les raids des bombardiers alliés, avant même le débarquement et la bataille de Normandie, entre avril et fin septembre 1944. La plupart des villes normandes subissent des dégâts importants : Rouen, Caen, Le Havre, Cherbourg, Saint-Lô, Lisieux, Caudebec-en-Caux, Condé-sur-Noireau, Yvetot, Coutances, L'Aigle, Avranches, Falaise, Argentan, Carentan, Domfront, Les Andelys, Flers, Alençon, Saint-Valéry-en-Caux, Louviers, Elbeuf, Vimoutiers, Pont-l'Evêque, Pont-Audemer, Valognes, Dieppe, Evreux, Vernon, Gisors. Il y a quelques cités miraculées, épargnées comme Bayeux, Honfleur, Bellême, Mortagne, Deauville et Verneuil-sur-Avre...De nombreux villages et bourgs normands ont également subi des destructions plus ou moins considérables, beaucoup sont rasés et devront être totalement reconstruits après-guerre. Tous ces bombardements ont fait 14 000 à 20 000 morts (selon les sources) et des dizaines de milliers de blessés et de sinistrés parmi les civils normands. La reconstruction des villes normandes s'est prolongée jusque dans les années 1960, voire au-delà pour certains monuments prestigieux comme les cathédrales d'Evreux et de Rouen, les églises Saint-Germain d'Argentan, Saint-Malo de Valognes, Notre-Dame de Saint-Lô, Saint-Pierre et Saint-Jean de Caen ; des châteaux et des manoirs...
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Longtemps dédaigné par les historiens, le costume fait aujourd'hui l'objet d'une attention marquée. En effet, il est un élément essentiel de la culture matérielle de toutes civilisations, porteur d'un véritable langage, et non pas un simple vêtement destiné à protéger le corps. L'habit, la façon dont il est porté, de le regarder et de l'interpréter est le reflet de normes d'une époque. Les archéologues et les historiens de l'art ont été les premiers à comprendre que le costume médiéval est une source qu'il ne faut pas négliger si l'on veut y appréhender la société médiévale. Plus récemment, dans les années 1990, les historiens et les historiens de l'art multiplient les études sur le costume, dans une perspective d'histoire matérielle, ainsi que d'histoire des femmes et du genre. Au Moyen Âge, le costume correspond à un statut : il est le reflet d'une société d'ordres, divisée en trois : le clergé, les nobles et le peuple. S'habiller, c'est proclamer un statut. Pour les historiens, la difficulté est de comprendre ces codes, d'autant plus que peu de costumes du Moyen Âge ont été conservés. Cependant, cette très longue période qu'est le Moyen Âge a bien entendu connu une évolution, d'abord très lente, puis un peu moins, jusqu'à ce que ses deux derniers siècles témoignent d'une révolution, à savoir le phénomène de mode qui s'est empare de tout l'Occident sans jamais s'arrêter jusqu'à nos jours. Ce livre nous raconte cette évolution, donne les noms des vêtements ou des costumes, décrit leur forme et leur utilité.
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Nouvelle édition en 64 pages (ajout de 16 pages). Un soin particulier a été apporté à la lisibilité des informations (cartes plus grandes, informations plus synthétiques et hiérarchisées...). Le Moyen Âge est d'une complexité parfois déroutante. Cet atlas clair, précis et synthétique contient l'essentiel : événements clés et personnages illustres qui ont marqué leur époque. Du IVe siècle au XVe siècle, cet ouvrage décrit les courants idéologiques et religieux, les successions des grandes dynasties et l'établissement des premiers échanges internationaux qui ont posé les bases des rapports commerciaux et diplomatiques contemporains.
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La passion du livre est bien un trait caractéristique du Moyen Âge, un legs que cette période nous a transmis parmi tant d'autres. Les bibliothèques européennes renferment ainsi une grande part de notre patrimoine culturel et artistique, trop souvent méconu. C'est cette relation passionnelle que les hommes et les femmes du Moyen Âge ont entretenu avec le livre que cet ouvrage souhaite éclairer. Les livres ne sont pas seulement un texte mais aussi un fabuleux répertoire d'images, ce qui explique la fascination qu'exercent encore sur nous les manuscrits médiévaux. Depuis cette période, l'histoire du livre est indissociable de celle de notre civilisation occidentale.
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Idées fausses et réalités du Moyen Âge
Sophie Cassagnes-Brouquet
- Ouest-France
- 2 Février 2024
- 9782737389696
Nos connaissances sur le Moyen Âge ont beaucoup évolué ces dernières années, grâce notamment au travail des archéologues. Cette période est très riche en évolutions (essor des villes, de l'industrie, transformation du paysage...) Sophie Brouquet nous fait découvrir ce que fut l'invention du Moyen Âge et de la Renaissance par les historiens romantiques du XIXe siècle et les motivations politiques qui en étaient parfois à l'origine. Elle nous emmène revisiter certaines de nos croyances sur le Moyen Âge : le roi Arthur a-t-il vraiment existé ? Quel est le symbole de l'affaire du vase de Soissons ? Quelle fut la véritable bataille de Roncevaux ? Les aventures de Ragnar Lodbrok : les Vikings furent-ils une calamité ? L'élection d'Hugues Capet fut-elle un hasard de l'histoire de France ? Les croisades furent-elles le fruit d'un Moyen Âge fanatique ? Les serfs étaient-ils condamnés à travailler ? Elle nous raconte aussi les mythes de l'amour courtois, la réalité des Chevaliers et des tournois, la sexualité et la morale du monde médiéval, l'invention du moine paillard, les fantasmes sur les prisons, les cachots, les culs de basse-fosse, et la chasse aux sorcières...
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Ce livre sur Paris au Moyen Âge embrasse un millénaire. Depuis Clovis jusqu'à Jeanne d'Arc, Paris est avant tout une capitale, centre de tous les pouvoirs, politique ; économique et religieux. Sa longue histoire se partage en trois périodes : la ville des Mérovingiens et des Carolingiens (Ve siècle-Xe siècle), la ville féodale du temps des cathédrales (XIe-XIIIe siècle), et la ville royale pour les deux siècles de la fin du Moyen Âge (XIVe-XVe siècle). Ces périodes ont marqué le paysage urbain d'aujourd'hui, avec ces clochers et ses palais. Elle a subi des attaques, mais elle s'est relevée et est devenue inattaquable grâce à ses murailles. Si les rois ont modelé leur capitale, ce sont surtout ses habitants qui ont fait cette ville qui devient la plus grande vile de tout l'Occident pendant des siècles. Une ville qui se décline en trois parties : la rive gauche, celles des clercs, des abbayes, puis de l'université, le quartier latin, tandis que la rive droite est artisanale et marchande. La troisième est l'Île-de-la Cité, le lieu du pouvoir royal avec le palais de la Cité et le pouvoir religieux qui lui fait face avec la cathédrale Notre-Dame. Mais Paris, c'est aussi la ville des déracinés, des émigrés, des pauvres et des marginaux. C'est un Paris vivant, étonnant qui se dévoile dans les documents, une vie de voisinage, groupé autour de sa paroisse, ses terrains de jeux et de sport, ainsi que les tavernes et les spectacles donnés aux badauds parisiens qui se délectent de tous les rumeurs, des évènements, exceptionnels comme l'entrées du roi dans sa ville ou de ses funérailles, mais aussi de l'arrivée d'ambassadeurs, venus de contrées exotiques.
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Au IVe siècle, fuyant les vanités du monde, des ermites se retirent dans les déserts d'Égypte afin de mieux approcher Dieu. Leur ferveur, sans faille, attire des adeptes qui, autour d'eux, forment des communautés de moines. Au-delà de la foi, des problèmes matériels apparaissent... Comment harmoniser la vie d'un grand nombre de personnes réunies dans un espace défini et clos ? La solution ? Une règle, celle que saint Benoît écrira au VIe siècle pour organiser la vie spirituelle et matérielle de ses moines du Mont-Cassin, et un plan, dit "de Saint-Gall", qui au IXe siècle déterminera un habitat monastique idéal. Ainsi au Moyen Âge apparaît un modèle de cohérence entre une éthique de vie et une esthétique de l'architecture, à la convergence de la foi, de l'économie, du progrès des techniques et du développement durable. C'est sur ce schéma que clunisiens et cisterciens, fontevristes et grandmontains... couvriront l'Europe médiévale d'un important réseau de monastères...
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100 photos du jour J et de la bataille de Normandie
Eric Marie
- Ouest-France
- 22 Mars 2024
- 9782737390135
Le Jour J ! Ce 6 juin 1944, la plus grande armada jamais réunie sur mer et dans les airs se jette sur les côtes normandes, de l'estuaire de l'Orne (Calvados) aux plages de Quinéville (Manche). Les Alliés s'attaquent à la forteresse érigée par Hitler, ce Mur de l'Atlantique derrière lequel l'Europe est retenue prisonnière. Pendant près de 100 jours des centaines de milliers de soldats venus des pays alliés livrent des combats terribles et décisifs. Le Débarquement et la Bataille de Normandie ouvrent la porte à la Libération. 100 photos pour ne pas oublier le sacrifice de ces hommes ni les souffrances infligées à toute la population lors de la guerre.
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Les Celtes n'ont de symboles que ceux que l'on connaît de l'Antiquité, enrichis ensuite par leurs migrations et par les imaginaires des bardes pour les restituer au plus grand nombre. Pascal Lamour s'immisce dans leur imaginaire pour en recomposer les espaces, pour ouvrir la connaissance par ses propositions. Ici la mémoire se transmet par des chemins oubliés au fil des superbes illustrations de David Balade. Cette édition augmentée vous mènera notamment parmi les montagnes sacrées de Bretagne, les grandes figures (Morgane, Lancelot, Guenièvre...) et les dieux (brittoniques, irlandais, gaulois...).