Payot
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Joseph Fouché, portrait d'un homme politique
Stefan Zweig
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 3 Janvier 2024
- 9782228934886
"Napoléon n'aime pas Fouché et Fouché n'aime pas Napoléon" : un fascinant portrait d'un "génie de la trahison" - sans doute l'homme le plus détesté (et le plus puissant) de l'histoire de France. Traduction entièrement révisée par Olivier Mannoni et préface de l'historien Philippe Artières, spécialiste des criminels et de l'écriture de l'histoire.
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Théodore Monod (1902-2000) appartient à cette génération de chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle dont la vocation a été, durant toute leur vie, de parcourir la planète, d'en observer et d'en inventorier les richesses, à l'image des encyclopédistes du XVIIIe siècle. Grand défenseur de la nature, il s'est mobilisé sur tous les fronts pour sa conservation. Protestant, philosophe, pacifiste, il a pris position dans toutes les luttes pour le respect des droits de l'homme.
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Alexandre le Grand
Arthur Weigall
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Histoire
- 16 Octobre 2019
- 9782228924580
Le monde antique resta béant, pour ainsi dire, lorsque la mort prématurée et inattendue d'Alexandre le Grand mit brusquement fin à sa carrière impétueuse. Ses amis et ses ennemis ne tardèrent pas à déformer sa mémoire en des images incompatibles, si contradictoires que les historiens ne cessèrent d'hésiter entre les portraits qui leur étaient proposés. Mais qui fut Alexandre le Grand ?
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Ernesto Guevara, connu aussi comme le Che Tome 1
Paco ignacio Taibo ii
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Histoire
- 20 Septembre 2017
- 9782228918770
À partir d'un important matériel en partie inédit, archives cubaines, journaux intimes, témoignages et photos, Paco Ignacio Taibo II construit une biographie complète et détaillée qui révèle un personnage complexe et surprenant. Le guérillero insolent, moqueur et dur, surtout avec lui-même, laisse place à un homme différent de celui qu'on croyait connaître. Paco Ignacio Taibo II nous fait rencontrer Ernesto Guevara au-delà du mythe du Che et écrit « la » grande biographie latino-américaine d'un héros latino-américain. Cette fresque historique extraordinairement documentée devient sous la plume de l'écrivain un roman d'aventures unique.
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Ernesto Guevara, connu aussi comme le Che Tome 2
Paco ignacio Taibo ii
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Histoire
- 20 Septembre 2017
- 9782228918787
À partir d'un important matériel en partie inédit, archives cubaines, journaux intimes, témoignages et photos, Paco Ignacio Taibo II construit une biographie complète et détaillée qui révèle un personnage complexe et surprenant. Le guérillero insolent, moqueur et dur, surtout avec lui-même, laisse place à un homme différent de celui qu'on croyait connaître. Paco Ignacio Taibo II nous fait rencontrer Ernesto Guevara au-delà du mythe du Che et écrit « la » grande biographie latino-américaine d'un héros latino-américain. Cette fresque historique extraordinairement documentée devient sous la plume de l'écrivain un roman d'aventures unique.
Traduit de l'espagnol (Mexique) par Florence Bourgade, Béatrice, Corinne Gobin, Delphine Peras et René Solis.
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Tarquin le Superbe ; roi maudit des Etrusques
Thierry Camous
- Payot
- Biographie Payot
- 16 Avril 2014
- 9782228910606
Tarquin le Superbe (534-495 av. J.-C.), fils du roi étrusque Tarquin l'Ancien, entre en scène sous la coupe d'une créature machiavélique, sa propre belle-soeur, Tullia, qu'il finit par épouser avant de tuer, sur ses injonctions, le père de celle-ci, Servius Tullius, sixième roi de Rome, pour prendre sa place. Le dernier roi de Rome devient ainsi le maître d'un empire naissant, qu'il impose par la force dans tout le Latium, installant ses proches à la tête des cités vaincues, et l'architecte de la grandeur monumentale d'une ville devenue capitale (fondation du temple de Jupiter Capitolin).
Partisan d'un pouvoir despotique, il gouverne par la terreur et épuise les finances de l'Urbs.
Le viol de Lucrèce, une noble Romaine, par son fils aîné, Sextus Tarquin, et le suicide de celle-ci causent cependant sa chute : l'orgueilleux roi et sa famille sont chassés de Rome, incitant les sénateurs à renoncer à la monarchie pour choisir la République.
Sous la plume de Tite-Live et de Denys d'Halicarnasse, le plus puissant et le plus flamboyant de tous les rois de Rome passe alors à la postérité comme l'archétype parfait du tyran sans scrupule. Par ses actions, ce roi maudit et honni, victime d'une légende noire, est pourtant à l'origine de la puissance d'un Empire romain qui devait bientôt déborder les frontières du Latium, puis de l'Italie elle-même, jusqu'à embrasser la Méditerranée tout entière.
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Colbert ; la politique du bon sens
Michel Vergé-Franceschi
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot
- 4 Mars 2005
- 9782228899659
Statufié et mythifié, Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) est sûrement l'un des ministres de la France qui a le plus marqué la postérité. Apprécié de Louis XIV, qui en fit son homme de confiance, détesté de Fouquet, dont il causa la perte, et de Mme de Sévigné, qui le surnommait "le Nord" en raison de son attitude glaciale, il fut érigé en modèle de travail et de vertu par le XIXe siècle républicain qui a vu en lui la probité récompensée et le labeur incarné.
Toute l'originalité de ce livre réside dans l'analyse du succès de ce tout-puissant serviteur de l'État qui, assez peu religieux et fort tolérant à l'égard d'autres confessions, eut à affronter vingt ans durant une cabale de dévots, composée de chevaliers de Malte, d'ecclésiastiques et d'amis de Fouquet. Héritiers des Frondeurs, voire des Ligueurs, ils tentèrent d'entraîner le Roi Très Chrétien dans une nouvelle guerre sainte contre les Turcs à laquelle Colbert opposa une politique de conciliation héritée des derniers Valois.
Centrées sur cet axe majeur, les grandes "affaires" du règne de Louis XIV prennent un autre visage: la disgrâce de Fouquet, l'affaire des Poisons et l'internement du Masque de fer ne sont plus des histoires séparées, comme on les présente souvent, mais une seule et même histoire, celle qui oppose le temps révolu des croisades à celle de l'État moderne en construction. Ainsi traité, ce portrait de Colbert revisité reflète sa véritable personnalité : non pas celle d'un "souple commis" mais d'un authentique chef d'État.
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Dernier tsar de Russie, Nicolas II éclate en sanglots à l'annonce de son accession au trône. Lui qui rêvait de voyager, de voir le monde, va devoir gouverner, décider, agir. Dominé par sa femme Alexandra Fedorovna, tombé sous la coupe de Raspoutine, celui qu'on a surnommé Nicolas le Sanglant n'est pas un sanguinaire. Il regrette volontiers les effets cruels des mesures qu'il prend et juge simplement qu'il fait son devoir. Mais l'histoire ne cesse de le bousculer : il fait face à deux révolutions, préside une assemblée, la Douma, qu'il a acceptée à contrecoeur, et fait la guerre alors qu'il se voulait l'apôtre de la paix. Après son abdication, il est séquestré à Tsarskoï Selo puis transféré à Ekaterinbourg, où il est exécuté ainsi que sa femme, ses filles, le tsarévitch et quelques proches.
Archives à l'appui, Marc Ferro a mené l'enquête avec brio et apporte un éclairage nouveau sur la vie de Nicolas II, sur sa personnalité énigmatique et sur les circonstances de la disparition des Romanov. Sont-ils vraiment morts et sont-ils tous morts ? À ce carrefour où la légende croise le fait divers, le doute demeure. Mieux, de nouveaux éléments tendent aujourd'hui à montrer que Nicolas II pourrait avoir échappé à la mort et avoir une descendance...
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Lord Mountbatten ; l'étoffe des héros
François Kersaudy
- Payot
- Biographie Payot
- 1 Avril 2015
- 9782228911672
« J'ai la faiblesse congénitale de penser que je peux tout faire ! » Sa vie durant, l'amiral Lord Louis Mountbatten (1900-1979) fut habité par le feu sacré et béni des dieux : né prince de Battenberg, cet arrière-petit-fils de la reine Victoria, grand meneur d'hommes, militaire et diplomate accompli, était également doté d'un charme irrésistible et d'une volonté de fer.
Refusant de jouer les riches oisifs après son mariage avec l'héritière multimillionnaire Edwina Ashley, Mountbatten opte pour une brillante carrière dans la Royal Navy. Héros de la Seconde Guerre mondiale, père du débarquement en Normandie, il libère du joug japonais l'Asie du Sud-Est. Promu vice-roi des Indes par Winston Churchill, avec lequel il se fâche, il sera, avec l'aide de Nehru et de Gandhi, le principal artisan de l'indépendance de l'Inde et du Pakistan en 1947. Devenu ensuite commandant des forces de l'Otan en Méditerranée et Amiral de la flotte britannique, ce proche d'Élisabeth II périt assassiné par l'IRA en Irlande. Un diable d'homme que François Kersaudy, dans cette nouvelle édition qui apporte son lot de révélations, nous rend incroyablement attachant.
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La Française Marie Grandin (1864-1905) se rend aux États-Unis en 1892 avec son mari sculpteur, Léon, qui collabore à la réalisation d'une fontaine pour l'Exposition universelle de Chicago. Ce séjour d'un an est une découverte pour la jeune femme, au point de changer le cours de sa vie : en 1895, elle retournera définitivement dans le Nouveau Monde... pour une nouvelle vie sans Léon Grandin.
Son récit, injustement oublié depuis 1894, brosse un savoureux portrait de la société américaine et fait rivaliser les paysages urbains ou industriels avec les beautés naturelles. On célèbre alors le quatrième centenaire de la découverte de l'Amérique sur fond d'élections présidentielles. Dans la rue comme dans les pensions où loge le couple, dans les écoles comme dans les soirées en ville, Marie observe les moeurs d'un pays encore neuf ; elle s'indigne quelquefois mais s'émerveille le plus souvent, surtout pour constater à quel point les Américaines sont des pionnières en matière de liberté.
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Napoléon ; que mangeait-il ?
Marion Godfroy-tavart de borms
- Payot
- Biographies Gourmandes
- 1 Novembre 2017
- 9782228919272
Quatrième titre de la collection des biographies gourmandes, ce livre s'intéresse à Napoléon, sous l'angle savoureux de la gastronomie, à partir de témoignages, sources, recherches souvent mal connus ou inédits.
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Francisco Pizarro, conquistador de l'extrême
Bernard Lavallé
- Payot
- Biographie Payot
- 14 Janvier 2004
- 9782228898126
Grande figure de la conquête espagnole à l'instar de cortés, francisco pizarro (1478 ?-1541) est entré dans l'histoire tardivement, à presque cinquante ans, lorsque, avec ses frères, il découvre le pérou et ses fabuleuses richesses.
Fils bâtard d'un hidalgo ayant épousé la carrière des armes et d'une servante, pizarro grandit en estrémadure dans un environnement misérable et demeura analphabète toute sa vie. à vingt-quatre ans, trépidant et ambitieux, il se laisse tenter par les mirages de ce nouveau monde découvert quelque dix ans plus tôt. après vingt ans passés à bourlinguer sur les marges de la vaste amérique, la fortune lui sourit : il commande sa propre expédition à destination du mythique pérou.
à trois reprises, il conduira ses hommes avec une volonté d'acier, sans faiblir, et la quête durera des années. lorsque enfin cet eldorado tant rêvé deviendra réalité, pizarro, en quelques mois, soumet dans le sang et dans l'horreur l'empire inca et fonde lima. traitant directement avec charles quint, le bâtard est fait marquis et se retrouve à la tête d'un territoire immense qu'il domine sans partage avec ses quatre frères.
Les rivalités et les haines auront cependant raison de son astre sans précédent. moins de dix ans après avoir posé le pied au pérou, pizarro meurt assassiné par les partisans de son associé, diego de almagro. aucun ouvrage français n'avait encore paru à ce jour sur cet aventurier hors du commun, héros picaresque et tragique, témoin d'un âge d'or des conquistadors qui devait s'éteindre à sa mort, devant l'interventionnisme de plus en plus accru de la couronne d'espagne dans ses colonies.
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Messaline ; la putain impériale
Jean-noël Castorio
- Payot
- Biographie Payot
- 21 Janvier 2015
- 9782228911771
Meretrix augusta, « la putain impériale ». Ainsi désignait-on à son époque Messaline (v. 25 ap. J.-C.--- 48 ap. J.-C.), l'épouse dépravée de l'empereur Claude qui n'aurait pas hésité se prostituer ouvertement dans les bordels de Rome. Après lui avoir donné deux enfants, Britannicus et Octavie, elle succomba au charme du beau sénateur Caius Silius avant de tomber, à vingt-trois ans, sous les coups de poignard d'un soldat envoyé par son mari. Pour la postérité, Messaline incarnera désormais, comme Julie, Agrippine, ou plus tard Théodora, la figure par excellence de la concupiscence sans limites, du désir féminin incontrôlé et incontrôlable, et ne cessera de hanter l'imaginaire occidental à partir de la fin du Moyen Âge. Mais quelle femme se cache vraiment derrière ce stéréotype ? Plus que d'adultère, fort répandu dans l'aristocratie romaine de cette époque, Messaline fut surtout coupable d'avoir secrètement divorcé de son impérial époux pour convoler en secondes noces avec son amant et d'avoir comploté à ses côtés contre l'empereur. Ce qui montre assez la part réelle d'émancipation dont jouissait la femme romaine...
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Qui connaît encore Philippe IV d'Espagne (1605-1665), Habsbourg lié aux Bourbons ? La gloire de ce pieux suzerain, mécène passionné à la cour fastueuse et aux fêtes baroques, s'est vue de fait éclipsée par celle de son peintre officiel, Diego Vélasquez. Huit des oeuvres les plus connues de cet agent génial de la propagande royale, qui vécut plus de trente ans à ses côtés à l'Alcazar de Madrid, servent de fil rouge au récit.
La souveraineté du « Roi Planète » s'étendait pourtant des royaumes de Portugal et d'Espagne aux Flandres, comme des principautés de Naples, Sicile et Sardaigne à la Franche- Comté. Et, par-delà les mers, jusqu'au Pérou, à la Nouvelle-Espagne et au Brésil. Son empire brilla des derniers feux d'un Siècle d'Or dont la domination culturelle, politique et militaire s'imposait à l'Europe tout entière depuis le XVIe siècle. Il fut celui de la première mondialisation, à un moment où ses galions revenaient les cales chargées des richesses des ports asiatiques, des mines d'Amérique et des comptoirs d'Afrique noire. Mais cette domination lui fut âprement disputée: son exercice du pouvoir s'inscrit dans un siècle belliqueux où pas une année de son règne n'est exempte de combat. La désastreuse guerre de Trente Ans (1618-1638) voit même l'Espagne s'opposer à la France de Richelieu.
Pourtant, à la différence de son neveu et gendre, Louis XIV, Philippe IV ne fut pas un roi de guerre. Si son règne de près d'un demi-siècle rencontra bien des échecs, il sut toutefois, avec l'aide de son autoritaire Premier ministre, le comte d'Olivares, jeter les bases de cette monarchie absolue qui définira le Grand Siècle français.
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Pozzo di Borgo ; l'ennemi juré de Napoléon
Michel Vergé-Franceschi
- Payot
- Biographie Payot
- 5 Octobre 2016
- 9782228916516
Première biographie française consacrée à celui que l'on surnomma « l'autre Corse », Carlo Andrea Pozzo di Borgo (1764-1842), éternel expatrié, général dans l'armée russe, diplomate dans les cours de Saint-Pétersbourg et de Londres, qui voua toute sa vie une haine féroce à son compagnon d'adolescence à Ajaccio : Napoléon. Par l'auteur de Une histoire érotique de Versailles et Ninon de Lenclos. Avec une préface du grand spécialiste en France de Napoléon, Jean Tulard.
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Quand Marc Aurèle (121-180 ap. J.-C.), déjà héritier de l'Empire romain, eut dix ans, il consterna sa mère en lui annonçant qu'il voulait être philosophe, en porter l'habit et coucher à même le sol. Si l'aristocratie romaine voyait en cette tradition un idéal humain, les stoïciens avaient toujours combattu le pouvoir, parfois jusqu'à la mort... Pourtant, Marc Aurèle réussit à concilier exercice du pouvoir et philosophie, laquelle fut la grande affaire de sa vie. L'auteur des Écrits pour lui-même, considérés aujourd'hui comme des exercices spirituels, fut donc avant tout un homme de paradoxes, mais aussi un extraordinaire reflet du modèle romain.
Sur le plan religieux, bien que sa morale en fut proche, il persécuta les chrétiens, au nombre desquels Blandine, jetée aux fauves dans l'amphithéâtre de Lyon. Sur le plan de la justice, il veilla toujours à prendre les décisions les plus favorables aux hommes, mais resta intransigeant sur le respect de la hiérarchie sociale et la place des esclaves. Sur le plan militaire, enfin, cet homme de paix se mua en général en chef, commandant personnellement ses armées, pour protéger l'empire de l'intrusion de peuples d'origine germanique ou asiatique (guerres danubiennes).
Au final, l'empereur-philosophe, qui ne fut jamais un théoricien et se vit toujours en homme réfléchi et efficace, fut un excellent décideur, que les Romains hissèrent au rang des dieux, bien qu'il ait choisi comme successeur son fils Commode, qui fut cruel et sanguinaire...
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C'est en 1930 que le jeune et fringant comte Galeazzo Ciano (1903-1944) lie son destin à Mussolini en épousant sa fille aînée. Un certain dilettantisme et un goût pour la dolce vita ne prédisposaient pourtant pas le diplomate romain à tenir un rôle de premier plan dans les affaires de l'État. Mais son physique avantageux, sa conversation brillante et son sens politique lui confèrent de sérieux atouts. Nommé à la tête de la propagande fasciste, " héros " de la campagne d'Ethiopie, il obtient en 1936, après la proclamation de l'Empire, le ministère convoité des Affaires Étrangères et devient dès lors l'influent numéro deux du régime. D'abord favorable à un rapprochement avec l'Allemagne de Hitler, il s'oppose peu à peu, au lendemain de la signature du Pacte d'Acier, à la politique pro-germanique agressive de son beau-père. Partisan de la conclusion d'une paix séparée avec les Alliés, puis de la démission du Duce, il est finalement exécuté comme traître le 11 janvier 1944.
De 1936 à 1943, Ciano tint un journal quasi quotidien des événements, dans un style direct et mordant où transparaissent ses efforts pour empêcher la guerre, mais aussi ses sentiments filiaux à l'égard de Mussolini et son cynisme. Son épouse Edda réussit à sauver une partie des précieux carnets et les emporta avec elle, cachés sous sa jupe, dans sa fuite vers la Suisse. Elle y fit publier en 1946 l'édition originale reprise ici et entièrement révisée par Pierre Milza.
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De mémoire d'historien ; chronique d'un XXe siècle disparu
François Crouzet
- Payot
- Payot Histoire
- 17 Octobre 2012
- 9782228907514
Issu d'une famille qui compte pas moins de dix-sept historiens, François Crouzet a sur la fin de sa vie décidé d'écrire ses mémoires, moins pour relater sa vie discrète d'universitaire plongé dans ses livres et ses papiers que pour essayer de faire resurgir les petits mondes oubliés qu'il traversa près de 80 années durant. Son parcours autobiographique devient ainsi prétexte à une succession de tableaux vivants qu'une multitude de personnages (ses maîtres et collègues Lucien Febvre, Fernand Braudel, Pierre Vidal-Naquet, Pierre Goubert...) ou d'événements disparus revient soudain animer : un bourg poitevin dans les années 1930, l'École normale supérieure sous l'Occupation, la vie étudiante dans le Londres d'après 1945, un certain âge d'or des universités françaises, Nanterre en Mai 1968...
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Personnage mythique, héros de cinéma, de bandes dessinées et de chansons, pancho villa est au coeur de nombreux récits légendaires qu'il a parfois lui-même racontés ou suscités, et qui sont si variés qu'il semble impossible de les démêler.
Confronté au manque de fiabilité des témoignages et des sources, paco ignacio taibo s'efforce donc de "tendre l'oreille au coeur de cette rumeur immense et interminable ", avec " l'impression d'y être arrivé, mais pas toujours ". il en découle pour lui la seule approche possible, celle de la biographie narrativa. revendiquant sa fascination, il sait qu'il devra aussi être romancier pour cerner au plus juste son personnage, celui qui est devenu l'emblème d'une révolution et l'inspirateur de beaucoup d'autres.
" ceux qui aimeraient que le passé fonctionne comme une bible, un guide routier, une leçon transparente, un manuel permettant de corriger le présent se trompent de livre ", prévient taibo. " le passé est cette histoire chaotique qu'on lit de façon conflictuelle dans le présent. partons du postulat que pancho villa ne mérite pas une version édulcorée de lui-même, pas plus que ne la mérite l'auteur de ces lignes, pas plus que ne la méritent évidemment les lecteurs.
".
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La biographie enlevée de la courtisane la plus célèbre du Grand Siècle, affranchie de toute convention sociale et de toute contrainte religieuse, qui ne vécut que pour le plaisir et mourut octogénaire, encore adulée. Une femme épicurienne unique en son temps.
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Les "Amazones de la terreur" : Sur la violence politique des femmes, de la Fraction Armée rouge à Action directe
Fanny Bugnon
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Histoire
- 5 Mars 2025
- 9782228938648
Dans ce livre pionnier, croisant les mutations du militantisme de l'après-68 et l'essor de la deuxième vague féministe, Fanny Bugnon propose à la fois une réflexion de fond sur la violence des femmes, une histoire récente des mouvements révolutionnaires radicaux anticapitalistes et anti-impérialistes, et une étude du rôle déterminant de la presse d'information - de droite comme de gauche - dans la diffusion des stéréotypes sexuels sur les femmes dès lors qu'elles agissent comme les hommes en politique, contribuant ainsi à décrédibiliser leur engagement.