Editions Historiques Teissedre
-
Né à la fin du règne de Louis XV, le général Drouot meurt un an à peine avant le début de la Seconde République. Quelle extraordinaire destinée pour ce fils de boulanger devenu aide de camp de Napoléon, gouverneur de l'île d'Elbe, aide-major général de l'armée à Waterloo ! Qu'on ne s'y trompe pas, Drouot serait resté inconnu des historiens si, après une quinzaine d'années au service de son arme, l'artillerie, il n'avait été remarqué par un autre artilleur, celui qui allait le surnommer « le Sage de la Grande Armée ». C'est à Wagram, répondant aux ordres de Napoléon, qu'il se fait reconnaître par tous, amis ou ennemis, comme étant dans la lignée des grands officiers d'artillerie. Sur un front de mille cinq cents mètres, il entraîne une batterie de cent deux pièces à la manière d'une charge de cavalerie, foudroie les rangs autrichiens et ouvre une brèche aux cuirassiers de Nansouty, assurant ainsi le succès final. Sans le citer dans le Bulletin de la victoire, l'Empereur ne l'oubliera pas dans les jours qui vont suivre. À la valeur militaire, il faut ajouter les qualités d'intégrité et de fidélité dont Drouot ne s'est jamais départi. Refusant de se laisser corrompre quand il était inspecteur des manufactures d'armes, droit et ferme lors de son procès à la Seconde Restauration, il refuse tous les honneurs que lui offre ce nouveau régime.
-
Le Maréchal Berthier, Prince de Wagram et de Neuchatel Tome 2 ; 1804-1815
Victor-bernard Derrecagaix
- Editions Historiques Teissedre
- Collection Du Bicentenaire De L'epoque Imperiale
- 1 Décembre 2001
- 9782912259646
Réimpression de la première biographie consacrée au maréchal Berthier, publiée en 1904-1905. À travers les 1100 pages de ce monument remarquablement documenté, l'ami le plus sûr de Napoléon, souvent éclipsé par la forte personnalité de l'empereur, trouve la place qui lui revient dans l'histoire. Louis-Alexandre Berthier révèle ses talents militaires lors de la première campagne d'Italie avant de devenir chef d'état-major de l'armée de 1796. Il joue un rôle clé dans le déroulement de l'expédition d'Égypte. Nommé ministre de la guerre après le 18 Brumaire, puis à la tête de l'armée de réserve, Berthier offre au Premier consul la première de ses grandes victoires : Marengo. Il est fait maréchal le 18 mai 1804. Il prendra part à toutes les batailles de l'Empire : en Autriche, en Prusse, en Pologne, en Espagne, en Russie, en Saxe, et, finalement, à la campagne de France. Le général Derrécagaix (1833-1915) est l'auteur de nombreux ouvrages militaires, notamment sur la guerre de 1870 et l'Algérie. Outre sa remarquable biographie de Berthier, il a publié en 1908 le meilleur ouvrage sur le général Belliard.
-
Mémoires d'un chef d'escadrons de chasseurs à cheval de 1792 à 1801
Jean-pierre galy Montaglas
- Editions Historiques Teissedre
- Collection Du Bicentenaire De L'epoque Imperiale
- 1 Janvier 2001
- 9782912259516
Réimpression de la première édition (Librairie Chapelot, 1908) de l'Historique du 12e chasseurs à cheval. Présent sur tous les champs de bataille, de Valmy (1792) aux Grisons (1801), Galy Montaglas nous fait partager avec moult détails la vie quotidienne du soldat. De 1792 à 1797, il est aux Armées du Nord et de Sambre-et-Meuse ; de 1798 à 1800, aux Armées d'Helvétie et du Rhin ; de 1800 à 1801, aux Armées de réserve d'Italie et des Grisons. Ariégeois, Galy Montaglas a gardé dans son style non seulement la simplicité de ses origines mais aussi toute son authenticité.
-
Mémoires d'un chirurgien de la grande armée
Jean-Baptiste D' Heralde
- Editions Historiques Teissedre
- Collection Du Bicentenaire De L'epoque Imperiale
- 1 Décembre 2002
- 9782912259745
De la trempe d'un Larrey ou d'un Percy, d'Héralde a exercé avec abnégation le noble - et bien souvent ingrat - métier de chirurgien militaire, parcourant les champs de bataille, soignant et amputant pour sauver des vies. Ses qualités d'observation donnent à son récit un caractère exceptionnel où se mêlent la relation des faits et l'analyse stratégique. À cet égard, d'Héralde n'hésite pas à critiquer le commandement, par exemple le rôle de Lannes à Pultusk ou l'attitude de Soult en Espagne. Le manuscrit inédit des mémoires de D'Héralde a été patiemment retranscrit et vérifié par Jean Chambenoit qui a également établi une étude biographique sur son auteur à l'aide de précieuses archives.
-
Mémoires sur ma campagne du Portugal (1810-1811)
Jean-jacques-germain Pelet
- Editions Historiques Teissedre
- Collection Du Bicentenaire De L'epoque Imperiale
- 1 Mars 2003
- 9782912259769
Jean-Jacques-Germain Pelet-Clozeau, premier aide de camp du maréchal Masséna, a tenu un journal pendant la campagne Portugal. C'est en juin 1810 que Masséna part pour envahir le Portugal avec une armée de 60 000 hommes. Après avoir assiégé et pris Ciudad Rodrigo, dernière ville d'Espagne, et Almeida, première ville au Portugal, il poursuit l'armée de Wellington qui lui fait alors subir un échec à Bussaco. Comptant malgrè tout prendre Lisbonne, il contourne cette dernière position. C'était sans compter sur la mise en place de trois lignes de fortifications infranchissables dont il ne soupçonnait pas l'existence : les lignes de Torres Vedras. L'armée française dont les communications avec la France ont été coupées par les guérillas portugaises restera cinq mois sans autre but que de se nourrir. Finalement, Masséna doit battre en retraite, poursuivi par l'armée anglaise, et il ramène à la frontière d'Espagne une armée épuisée. En mai 1811, pour dégager Almeida assiégée, il engage la bataille de Fuêntes de O-oro, mais sans résultat. Napoléon, mécontent de Masséna, le remplace par le maréchal Marmont. Pelet, en historien, cherche les causes de l'échec ; il nous fait participer aux discussions des généraux et étudie la tactique des Français comme des Anglais. Le bonapartiste militant qu'il fut plus tard ne léempêche pas de critiquer Napoléon et même Masséna dont il était le conseiller et le confident. Un des passages le plus intéressants du livre est celui décrivant ses entrevues des 6 et 8 avril 1811 avec Napoléon auprès duquel il était venu défendre l'action de son chef. Le résultat est à la fois un mémoire bien documenté et des mémoires, en ce sens que son récit est autobiographique. Christian Schneider a publié en 2000 les Souvenirs du général Béchet de Léocour dont une partie décrit la campagne du Portugal de 1810-1811. Béchet, qui était le chef d'état-major du maréchal Ney, évoque souvent le nom de Pelet. Comme on le sait, les deux maréchaux ne s'entendaient pas, et leurs subordonnés ont beau regretter leurs disputes qui ont été une des raisons de l'échec de la campagne, ils justifient l'action de leurs supérieurs respectifs. La confrontation des deux mémoires permettra au lecteur de se faire une opinion. Pelet s'était illustré à Wagram puis après le Portugal dans la campagne de Russie, la campagne de France et celle de Waterloo, au sujet desquelles il nous livre quelques réflexions. Le général Pelet a fait une brillante carrière, tant militaire que politique sous la Monarchie de juillet et même au début du second Empire. Il a en outre été le réalisateur et le défenseur de la carte de France au 1/80 000e.
-
Relation de captivité
Charles-rémi Beaujot
- Editions Historiques Teissedre
- Collection Du Bicentenaire De L'epoque Imperiale
- 1 Avril 2001
- 9782912259561
Les mémoires du capitaine Beaujot, officier d'origine belge, furent publiés à Liège en 1886. Tirés à un petit nombre d'exemplaires, ils ne furent jamais portés à la connaissance du grand public. Ils nous entraînent pourtant dans l'une des campagnes les moins connues de l'Empire : celle du Portugal en 1810.
-
Souvenirs de deux généraux polonais au service de la france
Joseph Szymanovski, Charles Turno
- Editions Historiques Teissedre
- 1 Décembre 2001
- 9782912259639
En 1806, Napoléon entre en Pologne et forme les premières unités polonaises au service de l'Empire, qui feront leurs armes dès février 1807 contre la Prusse. Ces troupes feront partie de l'élite de l'armée française, montrant un courage exemplaire, notamment en 1812 et 1813. Les mémoires des généraux Joseph Szymanowski et Charles Turno illustrent parfaitement le rôle majeur qui fut confié aux officiers polonais et à leurs troupes au sein de la Grande Armée. Szymanowski, officier d'ordonnance de Davout de 1806 à 1813, a laissé un des meilleurs témoignages sur l'état-major du maréchal. Il raconte les campagnes de Russie et de Saxe, et ses rencontres avec Napoléon, qui montrent l'estime de l'empereur pour les combattants polonais. Les mémoires de Turno commencent avec la campagne de Russie, dont il décrit les horreurs. Après l'incendie de Moscou, il écrit : «La terre était couverte de cendres, de débris fumants et de cadavres d'hommes défigurés par le feu.» Poursuivant sa carrière en 1813, il évoque le lourd tribut que payèrent les Polonais durant ces campagnes, et l'abandon dont ils furent victimes à la chute de l'Empire.
-
Mémoires d'un général d'infanterie au service de la prusse et de la russie (1792-1836)
Ludwig von Wolzogen
- Editions Historiques Teissedre
- Collection Du Bicentenaire De L'epoque Imperiale
- 1 Mars 2002
- 9782912259721
Sur les milliers de mémoires publiés, les traductions de mémoires d'officiers étrangers sont extrêmement rares. François Gendreau s'est attelé à cette tâche colossale pour les mémoires de Wolzogen en enrichissant sa traduction d'un appareil critique remarquable. Un homme peu ordinaire nous est ainsi présenté : soldat, Wolzogen passe du service du Wurtemberg à celui de la Prusse et devient précepteur du prince Eugène ; il rencontre Napoléon lors des négociations pour le mariage de Jérôme Bonaparte avec Catherine de Wurtemberg ; en 1807, il intègre l'armée russe et accède au grade de lieutenant-colonel avant de devenir aide de camp de l'empereur Alexandre. Wolzogen est alors chargé de reconnaître et de cartographier la frontière ouest de la Russie et une partie de la Pologne, en prévision d'une offensive de Napoléon. Après la bataille de Leipzig, Wolzogen quitte la Russie pour Weimar dont il représente le duc au congrès de Vienne. La dernière mission accomplie par Wolzogen : l'instruction militaire des princes Frédéric et Guillaume de Prusse, futurs roi et empereur.
-
Le général huard, baron de l'empire (1770-1812)
Arnaud Divry
- Editions Historiques Teissedre
- 1 Juillet 2002
- 9782912259714
« Le général Huard n'a pas laissé de mémoires mais des lettres. Nous avons peut-être gagné au change. [...] Ses lettres révèlent un homme équilibré, courageux, ayant le sens de la famille. Nous entrons, grâce à elles, dans l'intimité d'un général. Mais il y a plus. Les biographies s'arrêtent à la mort de leur héros. Ici, les documents publiés nous éclairent sur sa succession (Huard fut tué à la Moskowa). [.] C'est donc un ensemble de documents exceptionnel qui nous est proposé. Il montre l'importance du général Huard, un peu oublié, il faut l'avouer, par les historiens de l'Empire. Cette publication est un modèle. Elle fera référence. » (Extraits de la préface de Jean Tulard, membre de l'Institut.)
-
Histoire d'un héros franc-comtois ; le général de cavalerie Etienne Guyot (1766-1807)
Philippe Arnould
- Editions Historiques Teissedre
- 1 Décembre 2000
- 9782912259493
Étienne Guyot méritait bien qu'on lui consacre un ouvrage ! Colonel commandant le 9e régiment de hussards en 1800, devenu général cinq ans plus tard, il fut de toutes les campagnes, de l'armée du Rhin à Friedland. Mais Étienne Guyot fait partie de ces héros morts prématurément au sommet de leur gloire militaire. Sa mémoire est enfin honorée par Philippe Arnould qui a mis à jour de volumineuses archives pour nous faire partager avec passion la vie de ce Franc-Comtois méconnu. Philippe Arnould est membre de la Sabretache, de la Société des Amis du Musée de l'Armée et de l'Association Internationale des Hussards.
-
Texte inédit, publié et annoté par Christian Schneider, et préfacé par Jean Tulard, membre de l'Institut. Béchet de Léocour n'a pas laissé un nom illustre mais il fait partie de ces généraux qui ont contribué à la gloire de l'Empire. Dans ses mémoires qui couvrent la période 1791-1811, il se montre curieux de tout. Il décrit la flore et les moeurs de Saint-Domingue où il séjourna avec la mission Hédouville, les Quakers de Philadelphie, l'inquisition en Espagne ou encore la franc-maçonnerie dont il était membre. "Quel que soit le champ de bataille, Béchet de Léocour est toujours précis et exact, ce que nous confirme le remarquable appareil critique établi pour cette [première] édition par M. Christian Schneider. On ne pourra plus ignorer son témoignage." (Extrait de la préface de Jean Tulard.)
-
Jean-Baptiste Milhaud ; montagnard, comte de l'Empire
Francis Quiers
- Editions Historiques Teissedre
- Collection Du Bicentenaire De L'epoque Imperiale
- 1 Janvier 2004
- 9782912259875
«La légende s'est tôt emparée de Milhaud. Légende noire du révolutionnaire régicide [...]. Légende glorieuse du cavalier, général de corps d'armée, immortalisé par Victor Hugo dans ses Misérables. [...] Le temps est venu, loin des passions partisanes, d'un réexamen approfondi de tous les aspects de la vie de Jean-Baptiste Milhaud pour tenter d'en approcher la vérité et rectifier quelques jugements inéquitables. C'est ce à quoi s'est employé l'auteur, Francis Quiers, qui offre au lecteur un travail documenté, écrit avec une passion maîtrisée, en un mot une belle biographie d'historien.» (Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon.)
-
Un chirurgien de la Grande Armée ; le baron Pierre-François Percy
Henri Ducoulombier
- Editions Historiques Teissedre
- 2 Décembre 2004
- 9782912259929
Prix d'Histoire de la médecine aux Armées 2005. Bien moins connu que Dominique Larrey, Pierre-François Percy fut un grand chirurgien, parfait «honnête homme», humain et généreux, à la fois acteur courageux et témoin désabusé du drame des guerres de la Révolution, du Consulat et de l'Empire. Sous le commandement de Moreau, il crée des équipes chirurgicales mobiles, montées sur les célèbres «Würste», première tentative de médicalisation de l'avant. Il propose aux belligérants un projet de neutralisation des hôpitaux, annonçant les futures conventions de Genève. Chirurgien-inspecteur général de la Grande Armée sous l'Empire, Percy intervient à Austerlitz, Iéna, Eylau, Friedland, Burgos et Madrid. Son monument au Père-Lachaise porte l'inscription suivante : « Il fut le père des chirurgiens militaires ». Médecin lillois, ancien chef de service de pédiatrie à l'Hôpital Saint-Antoine et professeur honoraire de la Faculté libre de Médecine, le docteur Henri Ducoulombier est membre de la Société d'Histoire de la Médecine, dont il anime à Lille le comité local et un cycle de conférences.
-
Michel Regnaud de Saint-Jean-d'Angély, serviteur fidèle de Napoléon
Odette Dossios-pralat
- Editions Historiques Teissedre
- 26 Mars 2007
- 9782912259981
« Il fut l'homme le plus dévoué à la cause de Napoléon ; il le fut d'emblée et sans faiblesses. » (Extrait de la préface de Jean Tulard, membre de l'Institut). D'abord avocat puis député du Tiers État en 1789, Michel Regnaud devient journaliste en 1791 et manque perdre la vie pendant la période troublée de la Révolution. Il rencontre le général Bonaparte en 1796 et s'embarque avec lui pour l'expédition d'Égypte. Désigné commissaire de la République sur l'île de Malte, Regnaud soutient Bonaparte dans sa conquête du pouvoir. Le Premier consul le récompense en le nommant conseiller d'État en 1799 et président de la section de l'Intérieur en 1802. De surcroît, il charge souvent cet orateur sans rival d'être le porte-parole du gouvernement. Ministre d'État en 1807, comte de l'Empire, Michel Regnaud de Saint-Jean-d'Angély assume diverses responsabilités. Il a le chagrin de voir s'écrouler l'Empire en 1814 et 1815. Il doit alors s'exiler aux États-Unis puis en Hollande et en Belgique. Il meurt à Paris le 19 mars 1819, quelques heures après son retour d'exil.
-
Pierre-agathe heymès, colonel d'empire, général de juillet (1776-1842)
Alain Heymes
- Editions Historiques Teissedre
- 10 Novembre 2006
- 9782912259974
Le 18 juin 1815, sur le champ de bataille de Waterloo, le colonel Heymès vit les dernières heures du Premier Empire aux côtés du maréchal Ney dont il est le premier aide de camp. D'origine modeste, Pierre-Agathe a contracté son premier engagement en tant que simple canonnier, à l'âge de seize ans. Il prend part aux campagnes de la Révolution, à l'expédition de Saint-Domingue et à de nombreuses batailles de l'Empire. Demi-solde puis en retraite au lendemain de Waterloo, le colonel Heymès revient sur le devant de la scène lors des journées révolutionnaires de juillet 1830, au sein du parti du duc d'Orléans qui le fera général. L'auteur s'attache également à la vie privée de son lointain parent, marquée par la relation qui l'unit pendant de longues années à Alexandrine Lambert, née Pannelier, une cousine germaine de l'épouse du maréchal Ney. Alain Heymès nous fait revivre ces deux destins dont la rencontre aurait été fort improbable sans les bouleversements de la Révolution.