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Groinge
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Toujours curieux de ce qui se passe au-delà des frontières, le Comix Club consacre pour son onzième numéro une interview croisée à trois représentants de la jeune garde nord-américaine :
Alec Longstreth (Phase 7 chez L'Employé du moi), Dash Shaw (Bottomless Belly Button, aux éditions Ca et là), Kazimir Strzepek. (Etoile du chagrin, éditions Cà et là).
Un article très complet de Julie Delporte analyse le dispositif collectif organisé par Ruppert et Mulot lors de l'édition 2009 du festival d'Angoulême : La maison close, jeu de rôle, fiction ou reality show ?
On retrouve les feuilletons critiques de Bsk, plus acerbes et désenchantés que jamais, ainsi que le Zinorama, tour d'horizon des nombreux fanzines et revues indépendantes ayant participé au prix Bande Dessinée alternative du festival d'Angoulême 2009. Quant à David Turgeon, il se livre à un exercice d'"Egoarchéologie" par personnage interposé où il est question d'un jeune garçon nommé Jean-Christophe...
Bien d'autres surprises sont au rendez-vous de l'une des dernières revues de critique, de réflexion et d'humeur présente sur le marché de la bande dessinée.
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Nous sommes allés interviewer Gunnar Lundkvist en Suède grâce à notre grande amie Ancha, suédoise et auteur chez Groinge. Autre fait notable : une curieuse invasion de zombies, avec un dossier copieux, les interventions de Bsk, Bourguignon, et un historique du zombie dans les comics américains, par Guillaume Laborie. Le tout est tenu de main de maître par Jean-Paul jennequin, qui entre autres, revient sur le phénomène Frantico. Et bien sûr, ce numéro est égayé de quelques instants de lecture fort sarcastiques signés Bsk ainsi que de belles saillies du sieur Wandrille qui vous démontrera par a+b comment révolutionner la bande dessinée.
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Le Comix Club nouvelle formule entame vaillamment l'année et accueille un invité venu d'outre-Atlantique : Tom Hart. Mais ne vous attendez pas à une apologie de notre société capitaliste consumériste. Depuis 1994, date de l'auto-publication du premier tome des aventures de Hutch Owen, Tom Hart n'a eu de cesse de critiquer la société américaine, donnant ces dernières années un nouveau souffle au format bien usé du comic strip quotidien. Egalement au sommaire : une réflexion sur le thème du deuil tel que traité par diverses bandes dessinées récentes, par Lénon, une BD de Big Ben, «J'ai 40 ans et je ne vais pas bien», "Comment se fatiguer sans révolutionner la bande dessinée", réponse de Gotpower à l'article de Wandrille paru dans le numéro 6, un reportage sur la BD à la foire du livre de Francfort... Avec ce numéro se boucle la première année de la nouvelle formule de Comix Club, paraissant trois fois par an. 100 pages denses, un prix raisonnable (11 euros), et toujours cet objectif un peu fou pour une revue critique plongée dans le monde impitoyable de la bande dessinée moderne : vieillir. Le Comix Club est la seule revue indépendante de critiques de bande dessinée. Un regard et une approche différente à encourager pour que cela perdure !
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