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FREDDY MICHALSKI
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Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée le Dahlia Noir, par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.
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Seigneur de la frontière américano-mexicaine, Art Keller, agent de la DEA, l'a juré sur la tombe de son adjoint : il emploiera tous les moyens, légaux ou illégaux, pour mettre un terme au trafic qui inonde son pays. Face à lui, Adán Barrera règne sans partage sur les sicarios.
Ni la justice ni la foi ne veulent plus rien dire.
Seul l'instinct s'impose : celui qui tue, celui qui sauve.
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Le livre culte qui a inspiré le film d'Oliver Stone.
Laguna Beach, Californie. Ben, botaniste philanthrope, Chon, ex-membre impétueux des forces spéciales de la Navy, et Ophelia - alias O -, envoûtante bimbo, s'éclatent gentiment : sexe, drogue, bière et volley-ball. Le trio a accumulé une petite fortune en cultivant de l'hydro - cannabis hors-sol sans matière organique.
Leur paradis bascule dans le chaos lorsque la reine du Cartel de Baja demande à prendre le contrôle de leur commerce lucratif. Une offre que les trois amis déclinent. Or, on ne refuse rien à la patronne. Quand Ophelia est kidnappée, tout dérape méchamment.
Un roman devenu culte, adapté au cinéma par Oliver Stone. -
Trois flics dans le Los Angeles des années cinquante... Ed Exley veut la gloire. Hanté par la réussite de son "incorruptible" de père, il est prêt à payer n'importe quel prix pour parvenir à l'éclipser. Bud White a vu son père tuer sa mère. Aujourd'hui, il est devenu un bloc de fureur, une bombe à retardement portant un insigne. "Poubelle" Jack Vincennes terrorise les stars de cinéma pour le compte d'un magazine à scandales. Un secret enfoui dans sa mémoire le ronge. Il fera tout pour ne pas le laisser remonter à la surface. Trois flics pris dans un tourbillon, un cauchemar qui teste leur loyauté et leur courage, un cauchemar d'où toute pitié est exclue et qui ne permet à personne de survivre. L.A. Confidential est un roman noir épique. Après Le Dahlia Noir et Le Grand Nulle Part, L.A. Confidential est le troisième volet du "Quatuor de Los Angeles".
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«Laisse-moi te parler de Tyler. Tyler dit : les choses que tu possèdes finissent toujours par te posséder. C'est seulement après avoir tout perdu que tu es libre de faire ce dont tu as envie. Le fight club t'offre cette liberté. Première règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club. Deuxième règle du fight club : Tu ne parles pas du fight club. Tyler dit que chercher à s'améliorer, c'est rien que de la branlette. Tyler dit que l'autodestruction est sans doute la réponse.» Métaphore acide et jubilatoire d'un monde au bord du chaos, perdu faute de révolution, Fight Club a été porté à l'écran en 1999 par David Fincher, le réalisateur de Seven et Alien 3. Le DVD du film est édité par Fox Pathé Europa.
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Malgré son poids, «American Tabloid» tient de l'épure tant il semble que l'auteur ait taillé à la serpe dans un manuscrit que l'on imagine colossal. Plein comme un oeuf, «American Tabloid» requiert une attention de tous les instants : une simple ligne parcourue d'un oeil distrait, et c'est une conspiration, un retournement de veste ou un cadavre qui risquent d'échapper au lecteur. Il n'en fallait pas moins pour passer au scalpel les mille jours de l'administration Kennedy et dresser le tableau dantesque des cinq ans qui courent de novembre 1958 au 22 novembre 1963 à Dallas.
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Lorsqu'il arrive à San Quentin, Ronald Decker est "jeune et paraît encore plus jeune qu'il ne l'est en réalité". Earl Copen, lui, y purge sa troisième peine d'emprisonnement. Ému par Ron, en qui il se retrouve, il lui apprend à survivre dans un lieu où la raison du plus fort est toujours la meilleure, où la haine raciale est exploitée par une administration défaillante et où la mort paraît la seule issue possible.
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Le Grand Nulle Part commence la nuit du premier de l'an 1950 et met en scène trois destins parallèles de policiers. L'inspecteur adjoint Danny Upshaw enquête sur une série de meurtres sexuels avec mutilations. Le lieutenant de la criminelle, Mal Considine, accepte de servir l'ambition d'un aspirant procureur en participant à un dossier sur l'influence communiste à Hollywood. Buzz Meeks, homme de main, ex-flic des narcotiques et pourvoyeur de chair fraîche pour Howard Hughes, se joint à la lutte contre la menace rouge pour l'argent et le pouvoir. Sans le savoir, les trois hommes ont acheté un billet pour l'enfer. Ellroy s'est imposé tout simplement comme l'un des grands de la littérature américaine contemporaine, un écrivain tragique, un écrivain de l'excès, l'écrivain d'une ville et d'un temps perdu à l'ombre des jeunes femmes assassinées... (Frédéric Vitoux, Le Nouvel Observateur). Le Grand Nulle Part est un livre sublime et fou, indispensable. (Paul-Louis Thirard, Rouge)
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Une équipe de cinéma s'est installée à New Iberia pour y tourner un film épique sur la Guerre de Sécession, avec la star hollywoodienne Elrod Syes. Arrêté par Dave Robicheaux pour conduite en état d'ivresse, l'acteur affirme qu'il a vu, pendant le tournage d'une scène dans un marais, le corps momifié d'un Noir enchaîné.
Dave est tenté de croire à ce récit invraisemblable car, trente-cinq ans plus tôt, il a été le témoin impuissant de l'assassinat d'un homme de couleur par deux Blancs. Le corps n'avait jamais été retrouvé.
Le shérif se moque bien d'un crime vieux de trente-cinq ans. Mais lorsque Dave est face au squelette de la victime, il comprend que le souvenir de ce meurtre n'a cessé de le hanter... En fait, il comprend que la Guerre de Sécession ne s'est jamais arrêtée et que la bataille de New Iberia continue. Avec une rare violence.
Ce roman aux accents faulknériens est l'un des plus beaux de James Lee Burke.
Dans la brume électrique a été porté à l'écran par Bertrand Tavernier avec Tommy Lee Jones dans le rôle de Dave Robicheaux.
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Un flic aussi fou que le tueur qu'il traque : le roman qui a marqué l'entrée fracassante d'Ellroy en France. Jeune lycéen exalté et amoureux de Kathleen la reine du lycée, Theodore J. Verplank tombe dans un piège tendu par deux de ses camarades : il est victime d'un viol qui le traumatisera à jamais. Vingt ans plus tard, il est devenu photographe, mais aussi tueur en série. Chaque meurtre est marqué par l'envoi d'un cadeau à Kathleen. Le sergent Lloyd Hopkins du LAPD, flic redoutablement intelligent et épris de justice jusqu'à la névrose, ne croit pas aux suicides. «Lune sanglante» est le premier volume de la trilogie Lloyd Hopkins. "Un des plus remarquables romans noirs de la décennie, par sa préoccupation intellectuelle élevée, son écriture savante et, pour le dire balistiquement, son épouvantable puissance d'arrêt." (Jean-Patrick Manchette, «Libération»)
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Los Angeles, fin des années cinquante. Ed Exley cherche à éliminer de la course aux élections municipales, Morton Diskant, opposé à l'éviction des Mexicains habitant Chavez Ravine. Des fourrures ont été volées dans un entrepôt pour un montant de deux millions de dollars. Dudley Smith est chargé de l'affaire. Un cambriolage se produit chez les Kafesjian, trafiquants de drogue, propriétaires de laveries et indicateurs privilégiés de la brigade des stupéfiants. Un tueur de clochards, le feu follet fou, rôde dans la ville. Le lieutenant Dave Klein, du LAPD, passe d'une affaire à l'autre. Bien des années après, il se souvient. Je suis vieux, j'ai peur d'oublier. J'ai tué, j'ai trahi, j'ai moissonné l'horreur. Je veux sombrer avec la musique. White jazz est la conclusion fracassante du Quatuor de Los Angeles, dont les trois premiers volets sont Le dahlia noir, Le Grand Nulle Part et L.A. Confidential.
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Il existe une dynamique dans la mise en oeuvre de l'horreur : servez-la garnie d'hyperboles fleuries, et la distance s'installe même si la terreur est présente, puis branchez tous les feux du cliché littéraire ou figuratif, et vous ferez naître un sentiment de gratitude parce que le cauchemar prendra fin, un cauchemar au premier abord trop horrible pour être vrai. Je n'obéirai pas à cette dynamique, je ne vous laisserai pas me prendre en pitié.... Je mérite crainte et respect pour être demeuré inviolé jusqu'au bout du voyage que je vais décrire, et puisque la force de mon cauchemar interdit qu'il prenne fin, vous me les offrirez. Ainsi parle Martin Michael Plunkett, âgé de 35 ans, coupable de plusieurs dizaines de meurtres sexuels couvrant tout le territoire des États-Unis sur une période de dix ans. Avec Un tueur sur la route, James Ellroy s'est attaché à faire le portrait, de l'intérieur, d'un serial killer.
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Avant de passer sur la chaise électrique, Johnny Massina rapporte au lieutenant Dave Robicheaux que sa tête serait mise à prix par les Colombiens. Il semble que Dave ait commis l'erreur de fourrer son nez là où il ne le fallait pas ; et d'avoir insisté.
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Depuis que sa femme et ses filles l'ont quitté, le sergent Lloyd Hopkins est seul. Seul contre ses anciens collègues qui veulent le forcer à prendre une retraite anticipée ; seul contre les braqueurs de banque, tueurs de flics ; contre les nouveaux chrétiens ; contre les tarés, les macs, les fêlés et les obsédés du cul. Hopkins est seul contre lui-même et sa propre folie. Il est prêt au sacrifice. Après «Lune sanglante» et« A cause de la nuit», voici «La Colline aux suicidés», nouvelle descente aux enfers du sergent Lloyd Hopkins. ... En toile de fond, Los Angeles superbe et putride : la ville de tous les vices. "Camés, voleurs, pornographes tissent un réseau où se meuvent à leur aise prostituées et souteneurs, receleurs et voleurs." (Michel Renaud, «Le Dauphiné Libéré»)
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Comment croire qu'un taulard qui passa dix-huit années de sa vie derrière les barreaux soit devenu l'une des voix importantes de la littérature américaine contemporaine, un auteur adapté au cinéma et reconnu par ses pairs ? C'est ce miracle qu'Edward Bunker tente d'expliquer dans ce récit. Il fait défiler sous nos yeux juges, flics, petits malfrats, psychopathes, condamnés en attente d'exécution, gardiens sadiques, mais aussi le monde des riches d'Hollywood avec leurs villas nichées dans les collines et leurs piscines de rêve. S'il risque plusieurs fois sa vie et touche le fond, il rencontre malgré tout son ange gardien en la personne de Louise Fazenda, l'épouse du producteur Hal Wallis. Ce sera l'autre versant de son existence.
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« Question : le grand roman des bas-fonds de L. A. ? Réponse : Aucune bête aussi féroce d'Edward Bunker. Si le jugement ne manque pas d'arguments, il peut se discuter. Mais c'est incontestablement, par sa précision et sa rigueur du détail, le meilleur livre jamais écrit sur le thème du vol à main armée - une activité criminelle à l'image surfaite et trompeuse dont les ouvrages de fiction font habituellement leurs choux gras. Quant à l'analyse qu'il nous offre de la psychopathologie criminelle, elle place le roman au rang du génie du mal, de De sang-froid et du Chant du bourreau. Ce roman est d'une originalité absolue - un chef-d'oeuvre noir resté négligé. Dernière minute : méfiez-vous ! Là où il vous emmène, vous ne sortirez pas intact de votre rencontre avec Max Dembo. » James Ellroy
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La maison des mensonges ; une enquête de John Rebus
Ian Rankin
- Le Livre de Poche
- 13 Janvier 2021
- 9782253181545
Édimbourg, 2018. Le corps d'un détective privé, porté disparu en 2006, est découvert dans une voiture cachée dans une forêt. Un comble pour sa famille et pour la police locale : cette région avait a priori déjà été fouillée par une équipe d'agents à l'époque. Rien d'étonnant pourtant au vu des rumeurs d'incompétence et de corruption qui courent depuis toujours sur la police écossaise. L'inspectrice Siobhan Clarke est chargée de reprendre l'enquête et se voit obligée d'examiner les nombreuses erreurs commises par ses prédécesseurs. Les officiers qui étaient alors en poste sont interrogés. Tous semblent avoir quelque chose à cacher. Tous, y compris John Rebus...Une intrigue complexe, d'une efficacité et d'une rouerie implacables. Sandra Benedetti, L'Express.On retrouve la touche Rankin : l'arrière-plan politique qui traverse ses romans. Hubert Artus, Lire.Rankin emmène son lecteur là où il veut, de fausses pistes en chausse-trapes. Christilla Pellé-Douël, Psychologies magazine.Traduit de l'anglais (États-Unis) par Freddy Michalski.
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En sauvant une enfant de la noyade après le crach d'un petit avion, Dave Robicheaux met sa famille en péril et déchaîne les forces du mal.
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Dan Scoular, Big Man, est parti un matin et n'est jamais revenu. Un chauffard l'a écrasé sur la route. Sa veuve n'a pas besoin d'un pleureur, mais d'un champion, quelqu'un qui fera justice pour son mari. Jack Laidlaw relève le gant. Lui-même est au-delà des larmes. Son frère est mort et il cherche à comprendre pourquoi : suicide, accident ou meurtre ? Au cours de sa quête, Laidlaw croise les fantômes de son passé : rêves de jeunesse déçus, amours perdues et ces étranges loyautés personnelles qui amènent les êtres à trahir les idéaux qu'ils s'étaient promis."Au pas hésitant de Laidlaw, entre humour et amertume, désenchantement et obstination, le lecteur avance dans ce labyrinthe virtuose, toujours à hauteur d'homme."(Bertrand Audusse, Le Monde)
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Lorsque par un froid matin d'hiver, un homme défiguré frappe à la porte d'Amaterasu Takahashi et lui annonce qu'il est son petit-fils, elle ne peut le croire...
Tout le passé de la vieille dame pénètre à sa suite. Celui d'avant l'Amérique. Celui d'avant ce 9 août 1945, à Nagasaki, où le feu du ciel lui prit sa fille, son petit-fils - cherchés sans répit dans les ruines, et jamais retrouvés.
Quarante ans plus tard, l'inconnu au visage brûlé ravive les plaies qu'elle a tant voulu oublier. La culpabilité. Le mensonge. Les secrets. Qu'a-t-il à lui dire ? Qu'a-t-elle encore à lui offrir ?
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Une soif de livres et de liberté
Janet Skeslien charles
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 6 Avril 2022
- 9782253103745
Odile Souchet, vingt ans à peine, s'épanouit dans son travail à la Bibliothèque américaine de Paris, où elle côtoie la fameuse directrice Dorothy Reeder. Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, la jeune femme risque de tout perdre, y compris sa chère Bibliothèque. Alors que les nazis envahissent Paris, Odile et ses amis s'engagent dans la Résistance avec leurs propres armes : les livres.
Inspiré de la vie de ces amoureux des mots qui ont pris le risque d'aider leurs lecteurs juifs, Une soif de livres et de liberté explore la géographie des sentiments, les conséquences de choix irréversibles et nous enseigne comment le courage peut surgir en des circonstances et des lieux inattendus.Un récit instructif sur l'attitude héroïque des bibliothécaires face à la censure nazie. L'Express.Un roman, mu par la passion des livres et le courage, qui vous emporte. France culture.Traduit de l'anglais par Freddy Michalski. -
La lutte entre des militants indiens Pieds Noirs et une compagnie de forage qui convoite leur territoire entraîne Dave Robicheaux dans un tourbillon de violence.
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Dans ses collines du Kentucky, Virgil mène une existence paisible, entouré par les bois qu'il affectionne tant. Il peut à tout instant s'y enfoncer et trouver la sérénité et le calme dont il a besoin. Mais quand son frère aîné Boyd, la tête brûlée de la famille, est assassiné, Virgil doit faire face à une décision impossible. Dans les Appalaches, le sang est vengé par le sang. Et puisque tout le monde sait qui a tué Boyd, on attend de Virgil qu'il venge son frère. Quelle que soit la direction qu'il choisira, sa vie en sera à jamais bouleversée.
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Journal d'Adam, journal d'Eve
Mark Twain
- L'Oeil D'Or
- Fictions & Fantaisies
- 1 Septembre 2005
- 9782913661110
Je crois que je commence à comprendre à quoi sert la semaine : à donner le temps nécessaire pour récupérer des grandes fatigues du dimanche. L'idée n'est pas mauvaise. Il a fallu qu'Ève grimpe à nouveau à cet arbre. Je l'en ai fait redescendre vite fait en lui balançant des mottes de terre. Elle a dit que personne ne l'avait vue. Apparemment, ça lui suffit comme justification pour courir tous les risques, même quand il y a danger. C'est ce que je lui ai dit. Le mot justification l'a remplie d'admiration - et l'a rendue aussi un peu envieuse, je pense. C'est un bon mot.