Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Dharma
-
-
Enfin du solide quant au concept de Nirvâna ! Avec l'introduction devenue patente d'écoles bouddhiques en Occident - les bases semées, " la vraie question demeure " - il est temps de s'interroger pleinement tant sur la signification véritable de leur fruit que sur leurs prémisses avérées.
Voilà pourquoi l'éditeur reprend ici l'étude approfondie de Louis de la Vallée Poussin, ce savant qui maîtrisait les principales langues bouddhiques : pâli, sanscrit, chinois et tibétain. Parce qu'il a fixé le vocabulaire français de la philosophie bouddhique, il nous permet de nous interroger honnêtement, excellemment, sur cette " vieille question " du Nirvâna. Le lecteur acquerra l'approche intelligente de ce que parler du Nirvâna veut dire, de ce qu'à maturité méditer signifie.
-
Afin que la métaphore artistique prenne son sens premier, en ces temps, l'auteur retrace ici le chemin et l'apprentissage d'une activité orientée.
Par ce traité et les séminaires qu'il anime, André Fage invite le lecteur à s'engager sur une voie en laquelle formes, thèmes et couleurs ne perdent jamais leurs implications symboliques. Il montre simplement que chacun peut cultiver ses dons innés pour exalter selon sa foi l'habileté prête à se manifester, ointe du signe majeur du baptisé en graphisme religieux.
-
-
-
-
-
-
En octobre 1950 la Chine communiste envahissait le Tibet.
Plus d'un demi-siècle après, la répression ne parvient pas à faire taire les aspirations légitimes du peuple tibétain à la reconnaissance de ses droits. La lutte pacifique pour la survie de son identité n'a jamais déclinée. Il faut nous interroger sur le substratum culturel qui permet à une famille humaine particulière de s'évertuer, génération après génération, à revendiquer dignement ses libertés.
Celui qui incarne avec compassion cette ferme ténacité est le Dalaï Lama. Il continue, principalement à travers ses enseignements, à maintenir sur le devant de la scène politique la question du statut des populations des hauts plateaux himalayens tout en donnant du grain à moudre à l'intellect par sa présentation incandescente de la primauté de l'esprit dans la Doctrine bouddhique.
Ces Premiers Entretiens réalisés en 1979 présentent un portrait approfondi des vues politiques et religieuses du chef tibétain.
On y trouve des réminiscences de son enfance, de ses découvertes, ses pensées concernant la nécessité d'un impératif moral pour les affaires du monde aussi bien qu'une description des conditions du Tibet sous l'occupation chinoise. Puis, parmi d'autres sujets, traités avec clarté et vivacité grâce à la forme incisive du dialogue, les thèmes du rêve, de la mémoire, des rites, de l'origine de la vie et de l'univers ainsi que celui du développement de l'esprit d'Eveil sont déroulés allègrement.
Enfin, le dernier chapitre fournit une description particulièrement éclatante de la réalisation, selon l'école philosophique Madhyamika (considérée comme la plus subtile) de la vacuité : la nature ultime des êtres et des phénomènes.
C'est une chance insigne que de pouvoir aujourd'hui partager, en ce qui concerne l'action non violente et les méthodes d'évolution transcendante, les utiles certitudes d'un des rares véritables hiérarques de ce monde.
-
-
-
-
-
-
" Les Vies chinoises du Bouddha ", récits allègres, enluminures d'une conduite modèle, illustrent la victoire du bien sûr le mal qui s'inscrit dès sa genèse dans une perspective métaphysique.
En 208 chapitres concis, cette recension synthétique des diverses sources connues déroule l'éventail des épisodes constitutifs de la geste exemplaire du bouddha historique. Après la rentrée dans le nirvana de l'Eveillé, les 20 derniers décrivent le protocole du partage des reliques, l'historique des stupas, la codification de ses Discours 7 jours après sa disparition, enfin la lignée du patriarcat jusqu'à Bodhidharma.
Légende dorée de Kasyapa à Ananda passant par - Asvagosha, Nagarjuna, Vasubandhu, Asangha - autour desquels se greffent en notre Occident moderne bien des enseignements. Étonnamment le miraculeux, croisé et recroisé, fait fonction de rappel de notre totalité cosmique. Une lecture attentive permettra aussi de recadrer tel ou tel Sutra canonique selon son utilité pratique. Les pirouettes des destins contés contribuent à insuffler une foi raisonnée envers la causalité.
Ces radieuses narrations permettent aussi de comprendre le sens de maints symboles utilisés lors de rituels traditionnels ; ainsi les étudiants présents du bouddhisme communieront plus étroitement lors des cérémonies. Cette riche suite d'allégories directrices guidera au fur et à mesure des progrès sur la voie.
-
-
-
-
-
-
-
Ce livre regroupe divers articles aussi variés que : l'éducation au Tibet, la structu?e de l'ordre Gélug, l'art bouddhique, l'image de soi, le calme mental, hommage à la compassion, quelques aperçus sur l'initiation, l'introduction à l'initiation de Kalacakra, qu'est-ce que le nirvana ?, géographie et histoire de Shambala, l'imagerie bouddhique et son influence dans la pensée indienne et tibétaine, etc.
-
L'Entrée au Milieu (Madhvanzakavatara) de Chandrakirti (VIe siècle ap.
J. -C. ), est une introduction générale aux Stances sur le Milieu (Madhyamakakarika) ou Traité sur le Milieu (Madhyamakashastra) de Nagarjuna (début de l'ère chrétienne), oeuvre de la première période de l'École du Milieu qui a servi de base à tous les développements de cette philosophie. C'est un commentaire à la deuxième Roue de la Loi exposant le non-soi des personnes et des phénomènes ainsi que l'aspect de la méthode, la compassion universelle et l'activité qu'elle engendre.
Le texte se présente en dix chapitres traitant chacun de l'une des dix terres ou niveaux des Héros pour l'éveil (bodhisattva) et de la perfection qui lui est associée. Ces chapitres sont suivis d'une explication des excellences propres aux Héros pour l'éveil et aux Eveillés (bouddha). Dans le sixième, le plus étendu, dont le thème est la perfection de sagesse. Chandrakirti s'applique à démontrer l'absence d'être en soi et à établir la simple désignation dépendante des essences selon l'approche conséquentialiste (prasangika) qui constitue, pour lui et ses suivants, la pensée ultime de l'Eveillé Shakyamuni et de Nagarjuna.
Le présent ouvrage est la première traduction française intégrale de ce traité magistral considéré depuis des siècles, tant en Inde qu'au Tibet, comme l'un des plus importants de la philosophie bouddhique. Le texte fondamental, son commentaire par Chandrakirti et l'exégèse de Tsongkhapa (1357-1419) - fondateur de la tradition Géloug du bouddhisme tibétain - intitulée l'Illumination de la Pensée ont été établis sous la direction de M Yonten Gyatso, lettré et enseignant tibétain formé aux monastères de Labtang Tachikil et Drépoung.
Elle est précédée d'une introduction aux quatre systèmes philosophiques du bouddhisme.
Composé par Tsongkhapa après sa réalisation directe de la nature ultime des choses, l'Hymne à la Production Dépendante vient conclure ce travail. Ces strophes d'allégresse illustrent le fait que, loin d'être un système aride refermé sur lui-même et sans valeur pratique, la philosophie du Milieu possède un immense pouvoir de transformation, donnant accès à la délivrance et à la plénitude.
-