" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949).
La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine.
Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale.
Au numéro 221 de baker street, le docteur watson, ancien officier de l'armée des indes, partage un appartement avec sherlock holmes.
Tantôt celui-ci fume l'opium ou rêve après une piqûre de morphine, tantôt il explore les gazettes du matin ; tantôt il neige à flocons épais, tantôt le brouillard envahit lentement la rue, mais on sait qu'un cab va s'arrêter, qu'un pas pressé va retentir sur les pavés, que la porte de l'appartement va s'ouvrir pour livrer passage à un inconnu, bouleversé par l'angoisse. une nouvelle aventure va commencer dans ce domaine propre à conan doyle : la magie du rationnel.
Parmi les héros de l'histoire littéraire, sherlock holmes a sa place auprès d'ulysse et de don quichotte. apparemment héros de la raison, conan doyle l'enfanta en effet à la fin d'un siècle positiviste oú la science semblait s'être révélée capable de résoudre tous les problèmes cosmiques et humains. sherlock holmes est plutôt physicien et chimiste que mathématicien ou psychologue. alors que dupin, le détective d'edgar p?, raisonne intuitivement en se mettant à la place de l'autre, que rouletabille, le détective de gaston leroux, cherche abstraitement " le bon bout de la raison ", sherlock holmes déduit le passé d'un inconnu à une certaine usure de sa canne, du boîtier de sa montre, de ses semelles ou de son haut-de-forme, et le passage clandestin d'un coupable ou d'une victime, aussitôt identifié, à des cendres de cigarette ou au déplacement d'une pendule.
Mais sherlock holmes n'est pas que robot génial, car conan doyle est un romancier. le mystère initial, l'émotion qu'il inspire, le démenti qu'il semble souvent porter à la raison, l'angoisse qui en résulte, la menace qui subsiste multipliée par les péripéties, tout conspire à produire une électricité poétique qui persiste lorsque, à la fin, la lumière plus banale de la raison triomphante vient remettre le monde en ordre.
Le commissaire San-Antonio est apparu en 1949 sous la plume du romancier Frédéric Dard (1921-2000), alors âgé de seulement vingt-huit ans. Un demi-siècle plus tard, le flic dandy est entré dans la légende au même titre que les Trois Mousquetaires, les Pieds Nickelés - dont il s'est toujours senti très proche - ou son placide confrère Maigret. Entre-temps, il a rallié les suffrages d'un public assidu et varié, sensible à la verve très inventive de son créateur, à un humour dévastateur et aux très pittoresques personnages peuplant son univers, à commencer par le truculent et dionysiaque Bérurier. La saga San-Antonio, forte de 175 épisodes, constitue aujourd'hui un monument de fiction sans pareil dans lequel se fondent les multiples talents d'un écrivain définitivement rebelle à toutes les formes d'académisme. Son oeuvre est ici publiée selon son texte original et pour la première fois dans sa chronologie...
François Rivière Ce volume contient : Buffalo Bide, Bosphore et fais reluire, Les cochons sont lâchés, Le hareng perd ses plumes, Têtes et sacs de noeuds, Le Silence des homards, Y en avait dans les pâtes, Al Capote, Faites chauffer la colle.
Le commissaire San-Antonio est apparu en 1949 sous la plume du romancier Frédéric Dard (1921-2000), alors âgé de seulement vingt-huit ans. Un demi-siècle plus tard, le flic dandy est entré dans la légende au même titre que les Trois Mousquetaires, les Pieds Nickelés - dont il s'est toujours senti très proche - ou son placide confrère Maigret. Entre-temps, il a rallié les suffrages d'un public assidu et varié, sensible à la verve très inventive de son créateur, à un humour dévastateur et aux très pittoresques personnages peuplant son univers, à commencer par le truculent et dionysiaque Bérurier. La saga San-Antonio, forte de 175 épisodes, constitue aujourd'hui un monument de fiction sans pareil dans lequel se fondent les multiples talents d'un écrivain définitivement rebelle à toutes les formes d'académisme. Son oeuvre est ici publiée selon son texte original et pour la première fois dans sa chronologie...
François Rivière.
Le professeur Challenger est le plus extraordinaire de tous les personnages inventés par Conan Doyle : une tête de taureau assyrien barbu posée sur le corps d'un homme des cavernes en veston. Toujours beuglant et grondant, il boxe les journalistes passant à sa portée, traite ses confrères d'ignorants timorés, insulte même notre système solaire. Ce " soleil de troisième ordre traînant une racaille de satellites vers une fin misérable". Dans Le Monde perdu, au coeur de l'Amazonie, il réveille la mémoire terrifiante de la Terre : un cauchemar traversé de monstres volents et rampants. Il forme une arrière-garde de la vie pour observer l'agonie de l'humanité (La Ceinture empoisonnée). Et il démontre, dans Quand la Terre hurla, que notre planète est vivante et sensible à la douleur. Il anéantit La Machine à désintégrer parce que les hommes en auraient fait un mauvais usage. Et il termine son aventure terrestre par une douloureuse incursion Au pays des brumes, dans la pénombre mystérieuse qui sépare la vie et la mort. La saga de Challenger est complétée par Le Monde perdu sous la mer et par les quatre cycles de nouvelles vouées par Conan Doyle à l'aventure et au fantastique.
Ce volume contient : Le Monde perdu - La Ceinture empoisonnée - La Machine à désintégrer - Quand la Terre hurla - Au pays des brumes - Le Monde perdu sous la mer - Contes de terreur - Contes de crépuscule - Contes d'aventures - La Tragédie du " Korosko " - Contes de l'eau bleue - Contes de pirates.
Le roman d'espionnage, dont François Rivière raconte la genèse dans sa préface, est né pendant (et de) la Première Guerre mondiale. Les auteurs réunis dans ce volume ont en commun non seulement d'avoir vécu ce conflit, mais aussi d'y avoir participé. C'est notamment le cas de George Valentine Williams, qui fut le collaborateur de Lord Northcliff, chargé des relations avec la presse au sein du cabinet de guerre britannique, de Phillips Oppenheim, qui a nourri ses livres de sa fréquentation assidue des chancelleries londoniennes, ou de Marthe McKenna, une infirmière belge qui oeuvra pour les services secrets anglais tout en feignant de travailler pour les Allemands sous les ordres desquels elle se trouvait.
Si un romancier français, Jean Bommart, s'est illustré comme un des pionniers du genre, avec les exploits du " Poisson chinois " - un espion qui doit beaucoup à Rouletabille -, les maîtres incontestés en ce domaine sont les Anglais, présents dans ce volume, outre Phillips Oppenheim et Valentine Williams, avec Kipling et Conan Doyle dont deux nouvelles décrivent l'atmosphère de la guerre sur le sol britannique.
Auteur d'une centaine de romans, Oppenheim a consacré une partie de son oeuvre aux récits d'espionnage. Ses héros, séduisants agents secrets, aventurières sans scrupules et malfrats de haut vol, évoluent dans l'univers des casinos, des hôtels de luxe et des salons d'ambassade. Dans L'Imposteur, le suspense tient à l'identité du héros, dont le lecteur se demande jusqu'au bout s'il s'agit d'un aristocrate anglais fréquentant les milieux diplomatiques londoniens et berlinois ou d'un agent secret allemand jouant ce rôle pour mieux renseigner le Kaiser sur les préparatifs du conflit.
Dans L'Homme au pied bot de George Valentine Williams, le héros, Desmond Oakwood, un jeune agent secret britannique, affronte le chef du service de renseignement allemand, âme damnée du Kaiser et mystérieux comploteur.
Le personnage principal du Train blindé n° 4 de Jean Bommart est un agent des services français, Georges Sauvin, alias " le Poisson chinois ", dont la mission consiste à lancer un train blindé, bourré de munitions, à l'assaut des lignes ennemies.
Le livre de Marthe McKenna, Les Espions que j'ai connus, est le " roman vrai " d'une jeune infirmière accréditée auprès de l'envahisseur allemand qui prend le risque de renseigner les Anglais et de faire évader des prisonniers belges et britanniques. Elle raconte au fil d'épisodes très romanesques les missions extrêmement périlleuses qui furent les siennes.
Dans sa nouvelle " Mary Postgate ", Rudyard Kipling évoque la nuit hallucinante d'une villageoise qui a décidé d'achever un parachutiste allemand tombé à sa merci. Et dans celle d'Arthur Conan Doyle " Plaidoirie pour un homme seul ", un soldat dépositaire d'un secret militaire se voit contraint de supprimer la femme dont il est amoureux après avoir découvert qu'il s'agissait d'une espionne.
Fantômas n'est pas un héros positif. Il est le Génie du Mal, l'Insaisissable, qui renaît sans cesse de ses cendres. Jamais vaincu, il utilise tous les stratagèmes possibles et peu imaginables. Il nargue les hommes et transgresse les lois. Rien ne l'arrête, il pénètre toutes les couches de la société, des apaches des banlieues aux aristocrates des palaces, il franchit les frontières, connaît aussi bien Whitechapel et les docks de Londres que les fortif' de Paris et la haute société européenne.
Cent ans plus tard, qu'est-ce qui rend la lecture de ce roman-fleuve aussi jubilatoire ?
D'abord, la jeunesse, l'énergie et l'imagination sans limites des auteurs qui séduisit artistes et intellectuels et fit le bonheur des surréalistes d'Apollinaire à Magritte ; ensuite le tableau sur le vif de la société où il naît - ce long feuilleton qui est une " série " avant l'heure amuse le lecteur par le décalque de l'actualité, la reprise des faits divers qui font la une des journaux, les noms transparents de personnages réels ; enfin la passion de la modernité sous toutes ses formes - voyages en train, bateau, avion, taxi-autos, télégraphe, téléphone renforcent l'ubiquité du héros, qui utilise tous les moyens que le Progrès met à sa disposition.
En septembre 1913, paraît l'ultime volume de la série dans un grand éclat de rire - les héros sombrent dans le naufrage du Gigantic. Six mois plus tard, Pierre Souvestre meurt d'une crise cardiaque. Le 2 août 1914, c'est la mobilisation générale. Le nouveau siècle montre son vrai visage - comme inventé par Fantômas, ce qu'écrira Alexandre Vialatte dans une de ses chroniques.
L'adaptation au cinéma par Louis Feuillade dès 1913 lança la postérité de Fantômas, qui connut de multiples avatars sans que jamais la série ne fût rééditée dans sa version originale. Version tronquées, versions pour la jeunesse, version illustrées, pastiches - Fantômas a tout connu. La version ici présentée permet pour la première fois de retrouver l'oeuvre dans son intégralité et sa vigueur.
Fantômas n'est pas un héros positif. Il est le Génie du Mal, l'Insaisissable, qui renaît sans cesse de ses cendres. Jamais vaincu, il utilise tous les stratagèmes possibles et peu imaginables. Il nargue les hommes et transgresse les lois. Rien ne l'arrête, il pénètre toutes les couches de la société, des apaches des banlieues aux aristocrates des palaces, il franchit les frontières, connaît aussi bien Whitechapel et les docks de Londres que les fortif' de Paris et la haute société européenne.
Cent ans plus tard, qu'est-ce qui rend la lecture de ce roman-fleuve aussi jubilatoire ?
D'abord, la jeunesse, l'énergie et l'imagination sans limites des auteurs qui séduisit artistes et intellectuels et fit le bonheur des surréalistes d'Apollinaire à Magritte ; ensuite le tableau sur le vif de la société où il naît - ce long feuilleton qui est une " série " avant l'heure amuse le lecteur par le décalque de l'actualité, la reprise des faits divers qui font la une des journaux, les noms transparents de personnages réels ; enfin la passion de la modernité sous toutes ses formes - voyages en train, bateau, avion, taxi-autos, télégraphe, téléphone renforcent l'ubiquité du héros, qui utilise tous les moyens que le Progrès met à sa disposition.
En septembre 1913, paraît l'ultime volume de la série dans un grand éclat de rire - les héros sombrent dans le naufrage du Gigantic. Six mois plus tard, Pierre Souvestre meurt d'une crise cardiaque. Le 2 août 1914, c'est la mobilisation générale. Le nouveau siècle montre son vrai visage - comme inventé par Fantômas, ce qu'écrira Alexandre Vialatte dans une de ses chroniques.
L'adaptation au cinéma par Louis Feuillade dès 1913 lança la postérité de Fantômas, qui connut de multiples avatars sans que jamais la série ne fût rééditée dans sa version originale. Version tronquées, versions pour la jeunesse, version illustrées, pastiches - Fantômas a tout connu. La version ici présentée permet pour la première fois de retrouver l'oeuvre dans son intégralité et sa vigueur
La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. "San-Antonio" est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la « Série noire ». Mais, dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio » commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les "San-Antonio" sont aujourd'hui publiés par « Bouquins » suivant l'ordre de leur première parution dans la mythique série « Spécial-Police » du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes reprend le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale.
Le commissaire San-Antonio est apparu en 1949 sous la plume du romancier Frédéric Dard (1921-2000), alors âgé de seulement vingt-huit ans. Un demi-siècle plus tard, le flic dandy est entré dans la légende au même titre que les Trois Mousquetaires, les Pieds Nickelés - dont il s'est toujours senti très proche - ou son placide confrère Maigret. Entre-temps, il a rallié les suffrages d'un public assidu et varié, sensible à la verve très inventive de son créateur, à un humour dévastateur et aux très pittoresques personnages peuplant son univers, à commencer par le truculent et dionysiaque Bérurier. La saga San-Antonio, forte de 175 épisodes, constitue aujourd'hui un monument de fiction sans pareil dans lequel se fondent les multiples talents d'un écrivain définitivement rebelle à toutes les formes d'académisme. Son oeuvre est ici publiée selon son texte original et pour la première fois dans sa chronologie...
François Rivière.
Ce volume contient : Ma cavale au Canada, Valsez, pouffiasses, Tarte aux poils sur commande, Cocottes-minute, Princesse Patte-en-l'air, Au bal des rombières.
Ce volume rassemble six des grands " romans noirs " de Jean Vautrin, considéré comme l'un des pionniers du néo-polar avec Jean-Patrick Manchette : Billy-ze-Kick, paru en 1974 dans la Série Noire, Bloody Mary et Canicule à la fin des années 70, puis Le Roi des ordures et L'Homme qui assassinait sa vie, parus chez Fayard respectivement en 1997 et en 2001. Le premier, adapté au cinéma par Gérard Mordillat, raconte l'histoire d'un flic qui se prend pour un super flic confronté à un mystérieux tueur de jeunes mariées. Canicule a pour héros un étrange Américain qui se prend pour Humphrey Bogart et qui, traqué, trouve une sorte de refuge dans le regard d'un enfant. Bloody Mary s'intéresse au cas d'un policier redresseur de torts plongé dans l'univers déconcertant des loubards de banlieue. Les immenses décharges de Mexico sont au coeur de l'intrigue du Roi des ordures, où l'on retrouve l'un des personnages favoris de l'auteur : le détective qui rate tout ce qu'il entreprend. L'Homme qui assassinait sa vie emprunte à la même veine sombre faite de truculence et de dérision ; le héros est un marginal sorti de prison qui n'a en tête que de se venger et redécouvre un monde gouverné par l'argent et la médiocrité.
Léo Malet (1909-1996) est l'inventeur du roman noir français, du roman " dur à cuire ". On pourrait reprendre à son sujet la célèbre formule que Raymond Chandler a écrite à propos de Dashiell Hammett : " Il a sorti le crime du vase vénitien et l'a laissé tomber dans la rue. "
Son héros, Nestor Burma, est un " privé " un peu rapé, gouailleur, faussement cynique, spécialiste des causes fauchées, tordues, se faisant dérouiller plus souvent qu'il ne met " le mystère K.-O. ". Malet lui-même le définit ainsi : " Un homme de la nuit tant soit peu onirique. Il fallait le doter d'un prénom. Sans hésiter, mon choix se porta sur Nestor, j'ignore pourquoi. Nestor Burma, cela claquait et faisait un tantinet baraque foraine. [..] J'en ai fait un détective privé pour la commodité. Je voulais un type libre (un peu dans mon genre, sans attache ni lien d'aucune sorte). Il fallait quelqu'un qui réagisse un peu comme moi devant certains événements. Non pour lancer des messages, mais simplement parce que cela me facilitait le boulot. Alors, va pour Nestor Burma, détective de choc ! "
Dans Les Nouveaux Mystères de Paris, le plan de la ville est transformé en un vaste jeu de marelle où Nestor Burma doit résoudre un crime par arrondissement.
Il s'agit de la série qui occupa le plus longuement Léo Malet. Son principe est simple : chaque arrondissement de l'escargot parisien fait l'objet d'une enquête de Nestor Burma. Et, à chaque arrondissement, correspond un univers : celui du cinéma dans le VIIIe, du vin dans le XIIe ou de la haute bourgeoisie dans le XVIe. Cette série nous entraîne dans un Paris méconnu, disparu et poétique. Pour guide, un détective qui nous dévoile, au fur et à mesure de ses enquêtes, son passé, ses déceptions et ses joies. Avec lui, les trois personnages phares de son univers : le commissaire Faroux, l'irremplaçable Hélène et le journaliste Marc Covet.
« Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio », Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio », saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : San-Antonio renvoie la balle ; Berceuse pour Bérurier ; Ne mangez pas la consigne ; La Fin des haricots ; Y a bon San-Antonio ; De A jusqu'à Z ; San-Antonio chez les Mac ; Fleur de nave vinaigrette ; Ménage tes méninges ; Le Loup habillé en grand-mère.
Léo Malet (1909-1996) figure parmi les initiateurs du roman noir français et explore une veine singulière, alliant roman policier, enquête journalistique à l'américaine et peinture sensible de la ville. Les Nouveaux Mystères de Paris - titre en hommage au célèbre roman d'Eugène Sue - occupèrent l'auteur de 1954 à 1959 et constituent la clé de voûte de son oeuvre. Son objectif : parcourir un à un chaque arrondissement de Paris pour en restituer le caractère, l'esprit, l'essence. Ainsi le VIe est-il celui des écrivains, le IXe celui des diamantaires, le XVIIe celui de la haute bourgeoisie. Le lecteur découvre, au fil des enquêtes de Nestor Burma, un Paris mystérieux et inquiétant, ce Paris qui révèle les secrets de son présent et dévoile ceux de son histoire. Le détective, épaulé par ses acolytes le commissaire Faroux, l'irremplaçable Hélène et le journaliste Marc Covet, mène ses investigations en poète qui n'oublie jamais la leçon des surréalistes. Pour lui, le quotidien est brodé de replis dans lesquels se nichent mystère et poésie. Dans cette nouvelle édition des Nouveaux Mystères de Paris (II), le lecteur suit épisode après épisode la vie de Nestor Burma. A travers ses aventures, le détective nous entraîne de Javel, où il démantèle un trafic d'armes, jusqu'au Boul'Mich, le quartier des poètes. Chaque roman est précédé d'une introduction qui explique sa place dans l'ensemble de l'oeuvre et souligne ses caractéristiques.
" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale.
Ce volume contient : Un os dans la noce - Les Prédictions de Nostrabérus - Mets ton doigt où j'ai mon doigt - Si, signore - Maman, les petits bateaux. - La Vie privée de Water Klozett - Dis bonjour à la dame.
Le tome 12 contient : Vol au-dessus d'un lit de cocu o Si ma tante en avait o Fais-moi des choses o Viens avec ton cierge o Mon culte sur la commode o Tire-m'en deux, c'est pour offrir o À prendre ou à lécher.
" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la " Série noire " (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par " Bouquins " dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série " Spécial-Police " du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale.
" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par " Bouquins " dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale.
Le tome 14 contient :
L'Année de la moule · Du bois dont on fait les pipes .
Va donc m'attendre chez Plumeau .
Morpions circus · Remouille-moi la compresse .
Si Maman me voyait !.
Des gonzesses comme s'il en pleuvait .
Les Deux Oreilles et la queue.
" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale.
Ce volume contient : N'en jetez plus ! ? Moi, vous me connaissez ? ? Emballage cadeau ? Appelez-moi chérie ? T'es beau, tu sais ! ? Ça ne s'invente pas ? J'ai essayé : on peut !
" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par " Bouquins " dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série " Spécial-Police " du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale.
Ce volume contient : Tango chinetoque ; Salut, mon pope ! ; Mange, et tais-toi ! ; Faut être logique ; Y a de l'action ! ; Béru contre San-Antonio ; L'Archipel des malotrus ; Zéro pour la question.
" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale.
« Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio », Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio », saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Ce volume contient : San-Antonio chez les gones ; San-Antonio polka ; En peignant la girafe ; Le Coup du père François ; Le Gala des emplumés ; Votez Bérurier ; Bérurier au sérail ; La Rate au court-bouillon ; Vas-y Béru !
" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949).
La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine.
Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par Bouquins dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale.
La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. "San-Antonio" est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la « Série noire ». Mais, dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la « langue de San-Antonio » commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les "San-Antonio" sont aujourd'hui publiés par « Bouquins » suivant l'ordre de leur première parution dans la mythique série « Spécial-Police » du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes reprend le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale.