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Beauchesne
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La question du droit met le philosophe en présence d'un secteur privilégié de l'activité humaine avec ses formes d'organisation institutionnelle, ses procédures, ses modes d'argumenter : une forme de vie qui, comme toute forme de vie, comporte ses jeux de langage spécifique. Pourtant les problèmes qui surgissent à partir de cette forme de vie n'ont rien de régional ; ils concernent le destin de l'homme en ce qu'il a de plus fondamental et, d'une certaine façon, la philosophie elle-même qui se découvre elle-même investie par la métaphore juridique dès lors qu'elle entreprend de définir sa propre rationalité. Les contributions réunies dans ce volume de la collection Philosophie tentent de situer la question fondamentale du droit dans le paysage philosophique de la modernité en dégageant trois carrefours centraux : le lien du droit et de la liberté avec ses enjeux concrets et fondamentaux - la controverse ancienne et moderne autour du droit naturel - le débat récent sur l'argumentation juridique.
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Le pouvoir a longtemps été conçu comme un bien, sacré ou non, que détenaient les hiérarchies sociales.
Il est aujourd'hui pensé comme une relation : de domination, d'influence, d'autorité entre des individus. Autant d'aspects que les sciences humaines et sociales ont largement explorés depuis plusieurs décennies. Cet ouvrage donne des clefs pour appréhender au mieux les différentes formes de pouvoir, des rapports entre individus aux relations internationales. Il remonte aux sources du pouvoir (préhistoire, imaginaire, culture), passe par les théories et les penseurs l'ayant étudié (la sociologie, les relations internationales, la psychologie sociale, Hannah Arendt, Michel Foucault...), rencontrant au passage les différents acteurs intervenant dans les relations de pouvoir (individus, groupes, institutions...).
Ce livre se propose également de comprendre les dynamiques à l'oeuvre dans la société, à travers celles de ses différentes institutions (Etat, famille, religion, organisations,...) dans ses différentes formes (hiérarchie, autonomie, gouvernante, réseaux,...).
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L'effroyable suicide de la rue de la fidelité
Ion Luca Caragiale
- Beauchesne
- Feuilles D'Herbe
- 23 Mai 2012
- 9782940358854
"La principale originalité de Caragiale, c'est que tous ses personnages sont des imbéciles", Eugène Ionesco.
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Les sept volumes de Gabrielle Bossis réunis en un seul.
Une nouvelle édition enrichie de nombreux documents et textes inédits.
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Voici, sans retouche aucune, un certain nombre de textes Il s'agit là de témoins privilégiés de la pensée si singulière de Gadamer, vouée tout entière et toujours plus profondément à l'herméneutique, à l'intelligence donc de ce qui nous précède, nous habite, nous engage : les textes, l'oeuvre d'art, l'histoire, autrui même.
Témoins privilégiés parce que, sur une durée d'environ quinze ans, ils rouvrent à nouveau pour nous, qui les parcourons déjà comme des sites très anciens, les chantiers où, par excellence, s'est exercée la pensée nouvelle de Gadamer : la mise au jour des ressources du langage quand il n'est plus saisi dans la construction spéculative ou dans les disciplines scientifiques, y compris les sciences sociales.
Gadamer traite ces questions avec élégance, virtuosité, un grand savoir et une rare qualité de méditation. A côté du philosophe, l'artiste se révèle aussi dans l'art des portraits qu'il campe, de figures marquantes parce que, chez ces auteurs évoqués, philosophie et éthique sont toujours inséparables. Ces textes, presque tous circonstanciels ou commandés, sont comme un hôte sur le pas de la porte qui invite chacun à penser en parlant.
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si les grammaires de l'hébreu biblique abondent, les manuels sont assez rares, du moins en français.
l'hébreu, langue sémitique à la morphologie très structurée, présente une syntaxe souple oú domine la parataxe. sa phonétique, en revanche, particulièrement complexe, nécessite une longue pratique des textes. maintes fois, des élèves ont manifesté le désir d'avoir entre les mains un instrument de travail qui les familiarise progressivement avec les mécanismes de la langue à partir de la lecture de textes appropriés.
le manuel de j. weingreen. a practical grammar for classical hebrew, en usage depuis plusieurs décennies (1939 ;1959), répond pleinement à ce besoin. très attendue, l'édition française du " classique " anglais de j. weingreen, par la clarté et la justesse de ses exercices, comble donc un vide et est devenue rapidement le " classique" français d'hébreu, comme l'est devenue en grec l'initiation au grec du nouveau testament de j.
w . wenham. cette nouvelle édition revue et corrigée a été organisée, réalisée, en commun, par les sessions de langues bibliques. les hébraïsants francophones, qui sont nombreux, sauront, sans nul doute, en tirer le meilleur parti.
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Si les grammaires de l'hébreu biblique abondent, les manuels sont assez rares, du moins en français.
L'hébreu, langue sémitique à la morphologie très structurée, présente une syntaxe souple oú domine la parataxe. sa phonétique, en revanche, particulièrement complexe, nécessite une longue pratique des textes. maintes fois, des élèves ont manifesté le désir d'avoir entre les mains un instrument de travail qui les familiarise progressivement avec les mécanismes de la langue à partir de la lecture de textes appropriés.
Le manuel de j. weingreen, a practical grammar for classical hebrew, en usage depuis plusieurs décennies (1939; 1959), répond pleinement à ce besoin. très attendue, l'édition française du "classique" anglais de j. weingreen, par la clarté et la justesse de ses exercices, a comblé un vide.
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Les messages d'amour de Jésus à Gabrielle Bossis ; une disciple de Thérèse
Pierre Descouvemont
- Beauchesne
- 6 Juillet 2017
- 9782701022338
C'est en prêchant une retraite en 1985 à la communauté des moines de Soligny que j'ai découvert l'existence de Gabrielle Bossis. J'ai été très étonné d'apprendre que, pour faire oraison, des trappistes trouvaient grand profit à lire et à relire les messages personnels que Jésus adressa pendant quatorze ans à cette actrice qui, à quarante-neuf ans, sur la suggestion de son curé, s'était mise à jouer avec beaucoup de succès, à travers le monde, des comédies dont elle composait le texte et la mise en scène et dont elle confectionnait les costumes et les décors.
Et voici qu'en lisant ces comédies, je me suis aperçu qu'elle glissait régulièrement dans les réparties de ses personnages des paroles de Thérèse dont elle voulait diffuser la spiritualité. Et, dans les messages qu'elle reçoit à partir de 1936, Jésus lui demande de vivre de beaucoup plus près sa « Petite Voie ».
Il nous semble donc intéressant de voir comment Jésus demande à une femme très engagée dans le monde de vivre jour après jour un profond coeur à coeur avec Lui, à l'école de la petite Thérèse. Jésus lui dit d'ailleurs explicitement : si s'Il l'a choisie comme confidente, c'est pour montrer à tous ceux et à toutes celles qui méditeront ces messages, qu'il est possible de vivre une très grande familiarité avec Moi sur les planches ou dans les coulisses d'un théâtre comme dans l'obscurité d'un carmel.
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Léo Strauss, judaïsme et philosophie
Danielle Cohen-Levinas, Marc de Launay, Gérald Sfez
- Beauchesne
- Le Grenier A Sel
- 3 Octobre 2016
- 9782701020938
Leo Strauss (1899-1973) a inscrit sa pensée dans l'héritage de la tradition grecque, mais également dans celui de la tradition biblique. Se rapportant au judaïsme comme à une révélation de la Loi (pour laquelle la dimension de la foi est secondaire), il fait retour à une pensée juive (Pourquoi nous restons juifs) et tente de prolonger la réflexion de Maïmonide dans les conditions nouvelles des temps présents.
Il s'oppose ainsi à sa rénovation par l'approche phénoménologique de Franz Rosenzweig comme à la pensée de Martin Buber, tout en se tenant à distance de la réflexion sur le mysticisme juif de Gershom Scholem avec lequel il dialogue.
Cet ouvrage interroge la manière dont Strauss pense les relations de corrélation et de conflit entre philosophie et judaïsme. En quoi la réflexion sur la Loi, dont il poursuit l'élaboration dans la lignée de la pensée médiévale et à contre-courant de la modernité des Lumières, représente- t-elle un approfondissement de la pensée juive et jette-t-elle une lumière crue sur la situation du judaïsme dans le monde ? Quels sont les termes du débat avec les penseurs contemporains du judaïsme avec lesquels il est en relation ? Quelles sont aujourd'hui les possibilités et les limites d'une telle réflexion pour la vitalité du judaïsme et de la philosophie ?
Les études présentes ouvrent des voies différentes, voire divergentes, essentiellement heuristiques, sur les possibilités et les limites de la réflexion straussienne pour la vitalité du judaïsme et de la philosophie. Elles s'accompagnent de la parution d'un texte inédit en français : « La situation religieuse actuelle » (1930), qui représente un moment décisif de la réflexion de Strauss sur la question.
Ont contribué à ce volume : Danielle Cohen-Levinas, Bruno Karsenti, Marc de Launay, Jean-Claude Monod, Géraldine roux, Gérald Sfez, Heinz Wismann.
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La liturgie catholique au XXe siècle ; croire et participer
Daniel Moulinet
- Beauchesne
- 1 Mars 2017
- 9782701022161
La question de l'évolution de la liturgie au XXe siècle représente aujourd'hui, dans l'Église catholique, un sujet fréquemment polémique. C'est pourquoi il est nécessaire de l'éclairer par le recours à l'histoire. Celle-ci est souvent réduite à l'évocation d'un «temps court», en regardant seulement le concile Vatican II et les années qui l'ont immédiatement suivi. Il convient, au contraire, d'élargir la perspective, en retraçant l'histoire du mouvement liturgique dans la continuité duquel s'inscrit la réforme conciliaire, sans occulter pour autant la crise des années 1970. Cette mise en perspective, appuyée sur l'évocation de faits précis, permet ainsi un retour à l'essentiel sur cette question importante.
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Leos Janacek, Jean Sibelius, Raplph Vaughan Williams ; un cheminement commun vers les sources
James Lyon
- Beauchesne
- 3 Novembre 2011
- 9782701015958
Pour la première fois, le Tchèque Leoš Janáček (1854-1928), le Finlandais Jean Sibelius (1865-1957) et l'Anglais Ralph Vaughan Williams (1872-1958) sont mis en perspective dans le même ouvrage. En effet, ces trois compositeurs - chacun avec sa personnalité bien affirmée - ont tissé des liens avec les sources orales du chant entonné par le peuple. L'étude commune et conjointe de leurs itinéraires s'est avérée stimulante tant les répertoires mélodiques de leurs mondes sonores est d'une richesse émouvante. Les trois hommes ont vécu pratiquement à la même époque.
Ils ont été confrontés aux tragédies de leur temps et y ont répondu en s'engageant personnellement dans la recherche de trésors dont ils pressentaient la proche disparition.
Héritiers naturels de William John Thoms (1803-1885), le créateur du mot Folk-Lore (« savoir du peuple »), en 1846, ils ont réussi à l'incarner à partir de l'expérience de leurs collectes fécondatrices de leurs musiques.
Cet ouvrage s'intéresse non seulement aux parcours biographiques de Janáček, Sibelius et Vaughan Williams mais aussi à leur conception philosophique du langage musical. Hommes de culture aux sens arnoldien et diélien du terme, ils ont compris la relation intime entre la psychologie, l'hymnologie et le processus créateur. En approchant les hommes et les femmes des campagnes, en s'appropriant leurs mélodies spontanées, témoignages de l'histoire d'une nation, et en les intégrant dans leurs oeuvres, ils se sont incorporés eux-mêmes dans l'éternel cheminement vers les sources. Un itinéraire biographique croisé introduit le propos avant trois parties distinctes consacrées à chacun des compositeurs.
Chaque partie comprend un chapitre consacré au chant populaire et deux autres dédiés à quelques partitions emblématiques de Janáček, Sibelius, et Vaughan Williams. Un dictionnaire biographique de quatre cent soixante-dix-sept entrées complète et conclut ce livre. Il est constitué de noms tchèques, finlandais et anglais, d'auteurs divers, musiciens, folkloristes, hymnologues, écrivains, poètes, historiens, hommes d'église, philosophes, théologiens, contemporains des trois auteurs traités, dont le rôle a été prépondérant pour ce qui concerne l'établissement et la préservation de la culture respective de la Moravie, de la Finlande et de l'Angleterre.
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La psychanalyse française captive du politique
Jacquy Chemouni
- Beauchesne
- Pretentaine
- 13 Juillet 2010
- 9782701015453
Les psychanalystes ont toujours été soucieux de comprendre les ressorts inconscients de la réalité sociale et politique. Pour les premiers disciples de Freud que l'on regroupe dans le courant freudo-marxiste (Alfred Adler, Wilhelm Reich, Siegfried Bernfeld, Otto Fenichel, etc.), les névroses résultaient d'une société répressive dont il fallait modifier autant la morale que le système économique. Cette démarche obéissait, du temps de Freud, à un souci prophylactique. Il importait de transformer le monde et non plus de l'interpréter.
Une telle conviction les a conduits, pour certains, à militer activement au sein d'organisations sociales ou politiques.
Après l'avoir déserté, les psychanalystes réinvestissent aujourd'hui ce domaine dans le souci non pas de modifier les aspects du champ social considérés comme responsables du malaise psychique, mais de militer pour une Weltanschauung, une conception du monde dont Freud avait pris soin de préciser que la psychanalyse devait se tenir éloignée.
On assiste ainsi à un fourvoiement de la psychanalyse où la pensée privée et publique de Freud, subtilement manipulée, sert à justifier les positions politiques que l'on souhaite défendre. La psychanalyse insidieusement prise en otage par la politique - dans un mouvement d'autodestruction qui s'ignore -, voilà un risque plus dangereux que les critiques, parfois légitimes, qu'elle subit.
Preuves à l'appui, Jacquy Chemouni s'attache à démontrer, dans ce livre, l'utilisation partisane et idéologique qui en est faite : des seconds États Généraux de la Psychanalyse de 2003 à Rio de Janeiro, où certains propos ont pu être tenus à la tribune sans susciter de réprobation publique, aux incursions dans le conflit israélo-palestinien, en passant par cette lettre de Freud présentée comme inédite et publiée depuis trente-cinq ans, entre autres.
Il semble urgent que la psychanalyse s'interroge sur ses dérives, sur sa propre aliénation, et se demande pourquoi elle s'engouffre dans la haine de l'Occident.
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Depuis sa parution en 1962, le discours et le symbole a été considéré comme la référence majeure pour tout ce qui se rapporte à la philosophie de l'analyse structurale : " quant à la philosophie du structuralisme.
Ce n'est pas foucault qui l'a donnée dans les mots et les choses, mais edmond ortigues dans le discours et le symbole " (v. descombes). le livre se présente comme une " revue générale des formes à travers lesquelles nous nous cherchons nous-mêmes " : l'examen patient des rapports entre la forure et le sens donne lieu à une fine méditation sur les concepts d'expression, de signal, de signe, de symbole, de langue et de discours.
L'ouvrage est ici proposé au lecteur dans une nouvelle édition, corrigée et augmentée. la préface de vincent descombes montre comment le discours et le symbole offre le moyen de surmonter la philosophie de la conscience, sur les trois versions du " tournant linguistique ". un entretien inédit avec pierre le quellec-wolff, réalisé quelques semaines avant le décès du philosophe, témoigne du regard porté par edmond ortigues sur son livre, plus de quarante ans après sa première publication.
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La question de la musique n'est pas celle d'une sphère séparée, prétendument celle de l'esthétique, mais elle relève chez Theodor W. Adorno d'une position globale, celle de la philosophie dans son rapport au XXe siècle. L'interrogation philosophique, pour sa part, se modifie dialectiquement en relation avec l'époque, et en particulier avec le destin de la musique. La réception d'Adorno, pourtant, a contribué paradoxalement à créer de nouvelles scissions : la sphère du savoir musicologique se borne souvent à l'image d'un zélateur de Schoenberg, méprisant l'art des masses et se tenant dans un rapport douteux aux avant-gardes ; la rationalité philosophique tendrait plutôt à y voir un témoin embarrassant des premiers pas de l'École de Francfort. De tels clivages reflètent une division du travail académique plutôt qu'une nécessité de la chose, laquelle invite à une autre démarche.
Cet ouvrage part de l'exigence méthodologique d'une philosophie du concret, pleinement réalisée dans le livre qu'Adorno consacre à la musique de Gustav Mahler en 1960. C'est une pensée du temps, cristallisée dans les catégories du roman, de la narration, du conte et plus généralement de l'épique, qui y est déployée, tout en renvoyant à l'horizon entier que constituent les noms du premier Georg Lukács, de Walter Benjamin, de Ernst Bloch, et de Bertolt Brecht. Toutes les lignes significatives de l'oeuvre d'Adorno y convergent, incluses ses déterminations musicales : Beethoven, Wagner, Stravinsky et Schoenberg. L'expérience s'avère alors constituer la dimension décisive d'une pensée travaillée de part en part par le problème de la mémoire, et qui apparaît en cela soucieuse du populaire, de sa disparition et de sa sauvegarde. La musique, dans son caractère de langage ou de geste, vient porter cette dialectique de la raison par laquelle Adorno voulait répondre à son époque.
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Avec les Conjectures (1441-1443), la philosophie de Nicolas de Cues connait un tournant essentiel qui conduit à une reconfiguration générale de l'oeuvre. Cela tient précisément à la nouvelle compréhension cusaine de l'altérité sur la base du caractère symbolique des conjectures.
Mettant en cause la tradition théologico-philosophique, les Conjectures proposent, selon une expression lullienne, un art général des conjectures, c'est-à-dire une nouvelle méthode pour les arts d'investigation.
Privilégiant la modélisation de l'objet mathématique et de l'organisme vivant, les Conjectures amorcent une révolution gnoséologique. Ce mouvement, qui pense le savoir en termes relationnels, est fondé sur une réflexion théologique : comment la vérité en soi qu'est Dieu " pensée comme inatteignable dans son exactitude " peut-elle fonder mon savoir comme savoir d'une vérité inexacte, conceptualisée comme vérité dans l'altérité, sans en invalider la prétention de savoir ? Cette question, désormais centrale dans l'oeuvre cusaine, donnera lieu à des élaborations successives du rapport entre vérité et altérité, jusqu'aux théorisations du Non-Autre.
Les Conjectures sont ainsi le lieu de bifurcation dans l'oeuvre, d'où émerge une philosophie de l'esprit développée dans le Tétralogue du Profane. Car, l'exactitude ne pouvant être atteinte, c'est dans le déploiement du sens, toujours symbolique, que la conjecture peut-être plus ou moins vraie. Chacun fraie là son chemin singulier en déployant les dimensions de son humanité. L'agir humain se mesure à la capacité toujours singulière de l'individu à se (re)connaître comme mens et, ce faisant, à développer concrètement sa propre créativité mentale. L'intérêt des Conjectures est ainsi de montrer que la relation essentielle entre vérité et altérité permet d'explorer et de fonder les différents savoirs positifs.
Pour faciliter la compréhension du lecteur, l'appareil critique de cette première traduction française a été élaboré avec soin : plus de 600 notes viennent expliciter au fur et à mesure les références implicites aux auteurs de la tradition philosophique et théologique et éclairer les choix de traduction. Un glossaire en fin de volume précise le sens des concepts principaux des Conjectures et des autres oeuvres de Nicolas de Cues.
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L'art des conjectures de Nicolas de Cues
Jocelyne Sfez
- Beauchesne
- Le Grenier A Sel
- 1 Octobre 2012
- 9782701015934
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« En décidant de raconter sa vie, Junior croyait prendre du recul. Mais pour plaire à ses lecteurs, il se laisse emporter par son propre rôle... Les fêtes se multiplient et sa vie tourne au n'importe quoi ! Il croise des morts et quand ces morts sont des écrivains qui l'encouragent à finir son roman, quand il discute avec les dieux, c'est sûr qu'il ne contrôle plus rien. Il est à la merci de la feuille blanche. Il aimerait abandonner mais fonce droit dans le mur. Ses potes et Nathalia sont là pour l'aider. Mais sauve-t-on celui qui n'en a pas envie ? » Pas facile, la vie : une histoire qui serait un document sur la vie des jeunes. potes, Alcool, fumette, peur du HIV, travail, s'engager ou pas dans la vie, sortir ou pas des limites de son petit territoire familier, et l'amour-toujours en question, avec le sexe à côté. Des questions sur la vie, qui tourne bien, qui tourne mal, la dérive ou comment s'en protéger, ou y sombrer. Tout ce qui donne à ce roman, attachant ou exaspérant, son aplomb et sa présence.
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Jésus mon frère ; essai sur les entretiens spirituels de Gabrielle Bossis
Patrick de Laubier
- Beauchesne
- 1 Janvier 1997
- 9782701013671
Les entretiens spirituels d'une laïque contemporaine, Gabrielle Bossis (1874-1950)n constituent un ouvrage majeur de la spiritualité. Le premier volume, publié en 1948, a été suivi de 6 autres et l'ensemble de ces 7 petits ouvrages offre plus de mille pages d'entretiens de Gabrielle Bossis avec Jésus : c'est un fruit de l'Evangile pour aujourd'hui, dans un monde de solitude généralisée.
Cet essai se propose de donner une vue d'ensemble de ces volumes. Ils forment une unité dont on s'applique à suivre l'évolution chronologique. De brefs commentaires permettent de mettre ne relief l'originalité et la profondeur de ces entretiens centrés sur Jésus que Gabrielle entendait mais ne vit jamais de ses yeux.
C'est dans le Foi qu'elle accepta, pendant les 15 dernières années de sa vie (1936-1950), d'écrire ce qu'elle entendait et de converser avec Celui qui un jour d'août 1936, sur un transatlantique, l'invita à causer avec Lui. »
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Éric Weil a voulu penser la réalité - nature et histoire - en même temps que la possibilité de l'action raisonnable.
La volonté de raison conduit à regarder en face ce qui la nie - la violence - et à comprendre le sens de cette négation en rapportant négation et affirmation de la raison à la liberté de l'homme. La réalité prend sens du point de vue de la liberté de choisir ou non la raison. Le présent recueil d'essais et conférences inédits développe cette problématique dans les différents domaines de la philosophie et de l'histoire des idées.
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