Ramsay Illustre
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Le XV de France : Toute une histoire
Félicien Taris
- Ramsay Illustre
- Sport
- 26 Janvier 2021
- 9782812201448
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Auteur, scénariste, musicien, cinéaste, producteur, charlie chaplin a incarné le cinéma pour des millions de spectateurs pendant plusieurs générations.
Avec son talent de mime, son sens de l'observation, sa silhouette et sa moustache devenues archétypiques, charlot est l'un des plus grands comiques que le monde ait connus.
David robinson, pour mener à bien cette biographie, a rencontré ceux qui ont côtoyé chaplin. mais surtout il a été le premier à avoir accès à ses archives privées. il retrace donc en détail les époques de sa vie, depuis l'angleterre victorienne, le music-hall, la naissance et le déclin de hollywood ou le cauchemar du maccarthysme, jusqu'aux dernières années écoulées paisiblement en suisse, où il meurt le 25 décembre 1977.
Il révèle certains faits méconnus et réajuste les avis, inévitablement subjectifs, que chaplin avait exprimés dans son autobiographie à l'égard de ses amis, de ses proches ou de ses aventures amoureuses.
Les notes de travail, les rapports de studios, les prises non utilisées viennent aussi dévoiler ce que chaplin gardait secret : le processus de création de ses visions comiques.
L'ascension formidable de ce petit anglais, animé par une infatigable quête de perfection, s'explique à bien des égards par sa personnalité complexe et souvent contradictoire. adulé par le public, malgré les chroniques scandaleuses qu'alimenta sa vie privée, il fut et reste incontestablement un génie et un des mythes fondateurs du xxe siècle.
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Les loups, illustré de photographies d'artistes du monde entier, est une invitation à partir sur les traces de cet animal mythique qui a toujours fasciné les hommes. Entre l'animal de notre imaginaire et l'animal biologique, entre les loups du passé et ceux d'aujourd'hui, l'auteur aborde les principales questions que l'on se pose sur cet animal.
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En 1954, Howard Hawks se lance dans une des entreprises les plus étonnantes de sa vie : le tournage en Égypte d'une super-production hollywoodienne sur la construction de la pyramide de Chéops. Ce sera La Terre des Pharaons. Hawks s'entoure alors d'une myriade de collaborateurs, qu'il emmène aux bords du Nil. Il y a là son ami écrivain William Faulkner, engagé pour travailler le scénario, ou Alexandre Trauner qui a carte blanche pour les décors, gigantesques. Les figurants sont innombrables, et les moyens techniques considérables pour l'époque.
Noël Howard avait la lourde tâche d'assister Howard Hawks et de diriger la «seconde équipe». Il a suivi tout le tournage, un des plus délirants de l'histoire, le cinéaste lui-même passant par tous les états qu'on peut connaître sur un plateau où travaillent des milliers de personnes. Le récit de cette aventure, épique et drôle, restitue le climat rocambolesque d'une extravagante entreprise. Ce livre, paru en 1978, est devenu un classique et a conservé toute sa saveur : on y voit à l'oeuvre la fabrique du film, avec ses grandes ambitions et ses petits faits vrais.
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La Grande Guerre au cinéma ; de la gloire à la mémoire
Laurent Véray
- Ramsay Illustre
- 11 Octobre 2022
- 9782841149926
14-18, la Grande Guerre reste l'événement matrice du XXe siècle, dont l'ampleur et les conséquences ont été considérables. De plus, décennie après décennie, la présence de la guerre de 14 au sein de la société française, loin de diminuer, s'est au contraire accrue. Le conflit, le plus long et le plus meurtrier que l'Europe ait jamais connu, est devenu la métaphore des horreurs du siècle dans son ensemble.
Cela, le cinéma l'illustre sans doute mieux qu'aucun autre art et qu'aucun autre récit. En témoignent des centaines de bandes tournées sur le front, la popularité du « cinéma aux armées », puis les milliers de films, documentaires mais surtout de fiction, réalisés en 90 ans. On trouve là de grands classiques, patriotiques comme J'accuse d'Abel Gance, pacifistes, Les Croix de bois de Raymond Bernard, et des films critiques, tel Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick qui, en 1957, marque une inflexion profonde dans la représentation de la guerre, ou des oeuvres contemporaines, soulignant la présence de plus en plus vive de 14-18 dans la mémoire française : Capitaine Conan de Bertrand Tavernier, Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet...
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Il s'agit là d'un titre coup de poing, un bras d'honneur au temps qui marque les visages et les corps, une provoc à l'adresse de celles et ceux, plus jeunes, qui vous rappellent avec une compassion aussi insupportable que bienveillante, que vous vieillissez un peu plus chaque jour...
Partant du principe que nous suivons tous exactement la même trajectoire avec des parcours différents qui nous conduisent au même endroit, j'ai eu envie de casser les conventions d'un « bien vieillir » formaté « conseils et recettes » que, par ennui et incompétence, j'aurais été totalement incapable d'écrire.
J'ai donc fait tout le contraire ! Mon moteur : depuis mes stages en classe chimio à la Pitié Salpêtrière (on a les universités qu'on peut !) je m'entends plutôt bien avec cette accumulation d'années inespérées qui s'additionnent comme autant de cadeaux d'anniversaires.
Mais qu'on soit bien d'accord : ce n'est pas une raison pour mal vieillir !
Et je ne suis pas la seule à penser la même chose, vous allez le comprendre en découvrant dans ce livre, et pour la première fois réunis, des personnages aussi disparates que Jacques Séguéla, Brigitte Lahaie, Claude Sarraute, un célèbre hardeur recyclé dans le chocolat érotique (queue de béton à l'écran), Vincent Moscato, rugbyman transformé show man, Marion la prostituée octogénaire, J.P.Pernault solide face à « la relève », et aussi Mimie Mathy et Franck Dubosc, Denise distinguée retraitée d'un club échangiste, un Jean-Pierre Mocky brut de tendresse, Patrick Sébastien que j'ai vu naître à la télé, Michel Drucker qui a (presque !) vu naître la télé, et aussi des gens de la vie, des jeunes se trouvant trop vieux, des vieux se voulant trop jeunes, et moi de temps en temps, parce qu'il n'y a pas de raison !
Il ne s'agit pas d'interviews questions/réponses basiques, mais de vraies rencontres écrites et mises en situation de manière inédite, autour de ce vaste sujet de l'âge, qui concerne tout le monde, et suscite, dans ce livre, une formidable envie d'en rire à chaque chapitre.
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À trente-cinq ans, Evan Hunter, déjà auteur d'un roman à succès (Graine de violence, 1954), se voit confier l'écriture du scénario du nouveau film d'Hitchcock, inspiré d'une nouvelle de Daphné Du Maurier : Les Oiseaux (1963). Passé l'émerveillement à l'idée de travailler avec un réalisateur qu'il admire, Hunter va connaître ses premiers désenchantements : difficulté à boucler la version définitive du texte, atermoiements de Hitch, interventions in extremis de « lecteurs critiques » et parasites divers, scènes peaufinées à force de réécriture qui ne seront jamais tournées. Le baptême du feu est rude mais, même s'il s'achève sur un désaccord majeur entre les deux hommes à propos de la conclusion du film (le dernier mot revient évidemment au cinéaste), Hitch embauche Hunter pour travailler au scénario de son long métrage suivant, Pas de printemps pour Marnie. Cette fois, les divergences de vue qui se font jour dès le début du projet sont fatales à l'écrivain : après avoir mis le point final au scénario, Hunter se voit signifier son licenciement sans préavis : il a osé proposer une version alternative d'une scène de viol qui lui déplaisait mais qui, aux yeux d'Hitchcock, était la raison d'être du film. Ce texte se révèle fascinant à plus d'un titre. C'est d'abord un formidable témoignage de l'intérieur sur la « méthode Hitchcock », à un moment charnièren de sa carrière. Obsédé par l'idée de tourner à nouveau avec Grace Kelly et désireux d'être enfin reconnu comme un artiste et non comme un raconteur d'histoires, Hitchcock oscillait constamment entre rigidité et indécision avec ses collaborateurs. Le ton, encore très amer, de cette expérience ne transforme pour autant jamais le récit en règlement de comptes : il donne à voir, avec un humour toujours caustique, un « Maître du suspense » au naturel, tantôt généreux et émouvant, tantôt capricieux et mesquin... Hunter revient aussi longuement sur des questions filmiques, scénaristiques, prenant le lecteur à témoin de ses choix. En outre, Hunter insère dans son texte plusieurs scènes non filmées ou jamais montées et nous offre donc l'équivalent des « scènes coupées » que l'on trouve en bonus des DVD. Plusieurs textes complètent utilement le récit d'Evan Hunter : Jean-Luc Douin signe la préface du livre et procède à un inventaire commenté des thèmes cinématographiques chers à Hitchcock. Une analyse du film Les Oiseaux par Donald Spoto restitue le film dans la chronologie et l'oeuvre d'Hitchcock, avec une lecture de la mise en scène et du contenu. Une lettre de cinq pages adressée par Hitchcock à Hunter après avoir pris connaissance de sa première mouture du scénario des Oiseaux est retranscrite in extenso. Enfin, un texte, fruit d'un travail de documentation de Pierre Brévignon, commente les rapports de Hitchcok avec les scénaristes.
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En 1957, Claude Chabrol et Éric Rohmer ne sont encore que critiques aux Cahiers du cinéma, dont ils sont deux des collaborateurs les plus éminents. Ils défendent vigoureusement la fameuse « politique des auteurs » et, à ce titre, obligent les cinéphiles à prendre en considération l'oeuvre d'un cinéaste jusqu'alors réputé « commercial » : Alfred Hitchcock. Ce livre est ainsi le premier ouvrage au monde consacré à Hitchcock : malgré quarante-cinq films déjà réalisés, Hitchcock est encore boudé des historiens du cinéma et de la critique. Éric Rohmer et Claude Chabrol se livrent à une étude détaillée pour démontrer, film après film, qu'Hitchcock est « l'un des plus grands inventeurs de formes de toute l'histoire du cinéma ». Bien avant Sueurs froides, La Mort aux trousses, Psychose ou Les Oiseaux, Chabrol et Rohmer montrent et démontrent à quel point le style d'Hitchcock est singulier et génial, capable de « dépouiller les personnages et de les plonger dans l'univers abstrait de leurs passions ». Enthousiastes, combatifs, démonstratifs, ils ouvraient avec ce livre une fameuse brèche !
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Les sorcières de Hollywood ; chasse aux rouges et listes noires
Thomas Wieder
- Ramsay Illustre
- 21 Février 2008
- 9782841149278
De la fin des années 1940 au début des années 1960, une chape de plomb s'abat sur Hollywood. Pour la droite américaine, qui s'inquiète depuis l'entre-deux-guerres de la place grandissante qu'y occupent les communistes et leurs sympathisants, l'heure de la revanche a sonné. En faisant de l'anticommunisme l'alpha et l'oméga de la politique américaine, la guerre froide légitime une chasse aux sorcières qui touche peu à peu tous les secteurs dits " sensibles ", de l'administration à l'enseignement en passant par le monde du spectacle. De concert avec le FBI et la Commission des activités antiaméricaines de la Chambre des représentants, les hommes forts d'Hollywood mettent l'industrie cinématographique au pas. Au total, près de 300 acteurs, réalisateurs et scénaristes sont inquiétés. Les accusations - souvent calomnieuses - fusent de toutes parts, et des listes noires circulent. S'ils veulent renouer avec leur carrière, les proscrits n'ont d'autre choix que de renier haut et fort leurs engagements et, en signe d'allégeance, de donner les noms de leurs (anciens) camarades. Elia Kazan, parmi des dizaines d'autres, fait le choix de la délation. Pour ceux qui refusent de vendre leur âme au diable, la mise au ban est sans appel : dix d'entre eux vont en prison (les " Dix d'Hollywood ", parmi lesquels Dalton Trumbo, le futur réalisateur de Johnny s'en va-t-en guerre), et des dizaines s'exilent au Mexique ou en Europe (Joseph Losey, John Berry, Jules Dassin, etc.). Ceux qui restent aux États-Unis ont la vie dure : de nombreux scénaristes continuent de travailler, mais à des salaires de misère et dans la clandestinité (en recourant à des pseudonymes ou à des prête-noms). Quant aux acteurs et aux réalisateurs, ils doivent bien souvent changer purement et simplement de carrière. La chasse aux sorcières, qui précède l'avènement du sénateur McCarthy (1950) et se poursuit après la mort de celui-ci (1957), ne prend pas fin du jour au lendemain. Dans les années 1960, quelques noms disparus des génériques depuis de longues années réapparaissent sur les écrans, 10% environ. Les plaies sont pourtant loin d'être refermées et les mémoires hollywoodiennes, à travers films et commémorations, n'en finissent pas de revisiter cet entêtant passé.
Depuis " Les Délateurs " de Victor Navasky, publié chez Balland en 1980, aucun livre important et sérieux n'est paru en français sur cet épisode sombre et passionnant de l'histoire du septième art.
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écrits sur le cinéma français ; Louis Delluc
Pierre Lherminier
- Ramsay Illustre
- Poche Cinema
- 26 Novembre 2008
- 9782841149858
Poète, romancier, journaliste, homme de théâtre, Louis Delluc (1890-1924) a longtemps méprisé le cinéma. Converti en 1916 à l'« art du muet » par sa compagne, l'actrice
Eve Francis, il découvre les films de Chaplin, Fairbanks, puis Forfaiture de Cecil B. De Mille. Pionnier de la critique, puis cinéaste, il occupe une grande place dans l'histoire du
cinéma français, dont il est comme l'initiateur et le découvreur. Le plus célèbre prix du cinéma français porte son nom.
Ce livre réunit l'essentiel des textes de Louis Delluc sur le cinéma français, souvent exigeants, polémiques, sévères, ce qui associe Delluc aux futurs grands pamphlétaires de la critique, comme François Truffaut ou Jean-Luc Godard, dont il partage le goût du paradoxe et le style engagé. C'est là une forme d'histoire d'amour aussi tumultueuse que féconde. Mais ce qui frappe toujours, dans ces textes, est leur intelligence et leur caractère visionnaire. Pierre Lherminier resitue ces textes dans leur contexte biographique et historique.
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Claude François, "qu'est-ce que tu deviens ?" Tome 1 ; d'Ismailia à "comme d'habitude"
Pierre Pernez, Roger Kasparian
- Ramsay Illustre
- 10 Mars 2018
- 9782812200816
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La Russie de Poutine ; l'autre voie de l'Occident
Michael Miguères
- Ramsay Illustre
- 19 Février 2018
- 9782812200823
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Rita Hayworth flamboie pour toujours au firmament des stars. Sur les écrans du monde entier, elle est et restera Gilda, la Dame de Shanghai, celle par qui le scandale arrive, la femme fatale, instrument du destin des hommes qui ont le malheur de la croiser. Cinq maris, une pléthore d'amants célèbres, Rita offre de quoi alimenter la chronique. Pourtant, elle est d'une timidité maladive, elle ne rêve que d'être une femme au foyer. Mais c'était son image qu'Orson Welles, le prince Ali Khan et d'autres convoitaient, l'image d'une femme qui semblait traverser la vie sur les ailes de la gloire et de la puissance. Que cachaient la crinière rousse, le regard sensuel, le fourreau de soie noire ? Quel destin contrarié, quelle tragique méprise allaient acculer la vedette adulée à l'alcoolisme, à la démence précoce, à la déchéance ? C'est ce que Barbara Leaming nous révèle, en traçant le portrait d'une femme qui n'a jamais pu ressembler à celle qu'on la força à devenir.
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En 1977, à 88 ans, Charlie Chaplin souhaita offrir à chacun de ses huit enfants un album de famille présentant l'extraordinaire demeure dans laquelle ils habitaient depuis 36 ans, le manoir de Ban, à Vevey, en Suisse.
Mais Charlie Chaplin, qui avait demandé les services d'un photographe, décéda le 24 décembre de la même année alors que le projet n'était pas terminé. Ce fut donc son épouse Oona, fille du dramaturge Eugene O'Neill, qui offrit les huit exemplaires personnalisés à chacun des enfants en mémoire de leur père.
Le manoir de Ban, pour les Chaplin, est une histoire de coeur. C'est à la fin décembre 1952 que Charlie Chaplin s'établit à Corsier-sur-Vevey, à la faveur d'une tournée européenne pour la présentation des Feux de la rampe (Limelight). Aux États-Unis, le MacCarthysme fait rage. Le grand cinéaste, acteur et musicien anglais dont l'oeuvre s'éclaire de films cultes tels que The Kid, Le Cirque, La Ruée vers l'or, Les Lumières de la Ville, Les Temps modernes, Le Dictateur, Monsieur Verdoux, représente, surtout, pour beaucoup, Charlot.
Outre-atlantique, le climat ne lui est pas favorable, et Chaplin choisit de s'installer en Europe. À Ban, il jouit d'une tranquillité qu'il apprécie. La maison, de style néoclassique, a été construite en 1840 par l'architecte Philippe Franel. Entourée d'une forêt et d'un parc de 14 hectares, ses 24 pièces accueillent enfants, petits-enfants et amis, qui s'égayent dans les 1150 mètres carrés avant de venir s'attabler dans la grande salle à manger.
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Jean Renoir (Paris,1894 - Beverly Hills, 1979) est le plus grand des cinéastes français, celui que Chaplin appelait « le meilleur metteur en scène au monde » ou que les réalisateurs de la Nouvelle Vague surnommait encore « le patron ». Boudu sauvé des eaux, La Grande Illusion, Partie de campagne, La Bête humaine, La Règle du jeu, Le Fleuve..., il nous a laissé près de quarante films, dont plus de la moitié sont devenus des classiques. Ses articles, écrits de 1926 à 1971, ont été réunis par Claude Gauteur, et sont ici répartis chronologiquement au fil de quatre parties qui nous font découvrir à la fois l'homme et le cinéaste :
- Sa vie, ses expériences et ses films
- Ses engagements quand il parle de politique, de poésie ou de peinture dans le cadre des chroniques qu'il publie comme journaliste entre 1936 et 1938 ; - Ses coups de coeur pour ses amis Éric Von Stroheim, Charles Chaplin, Jacques Becker, Henri Langlois, Roberto Rossellini, Carl Dreyer...
- Ses convictions enfin, et ses conseils sur la mise en scène au cinéma. Quel que soit le sujet, Jean Renoir témoigne toujours de la même générosité, de la même prodigieuse simplicité. Ces textes sont la meilleure approche d'un homme particulièrement lucide à l'égard de son propre travail et de l'évolution artistique, morale et politique de son temps.
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Depuis des années, le sport est un spectacle magistralement orchestré par la télévision, avec ses vainqueurs et ses vaincus.
Mis à part le résultat final de l'épreuve, tout est généralement prévu d'avance. C'est alors que l'inattendu jaillit sans que personne n'ait pu l'imaginer. Un coup de folie, un coup du sort, un coup dur vient plomber ou transcender une compétition...
Après une quinzaine d'années passées à présenter tous les plus grands évènements sportifs la télévision pour France Télévision ou la radio pour Europe 1, Laurent Luyat s'est penché avec Guillaume Botton, rédacteur en chef Télé Star, sur ces instants incroyables qui ont marqués l'histoire du sport.
Du coup de tête de Zidane au faux départ d'Usain Bolt en passant par des évènements moins connus comme l'incroyable "crime" commis par Michael Llodra sur un court de tennis : 50 coups du sport sont retracés. 50 moments qui, pour quelques secondes, entrent dans la légende.
Outre le décryptage de Laurent Luyat, de grands témoins (Bernard Hinault, Jean-Michel Larqué, Stéphane Diagana, Emmanuel Petit...) présents au moment des faits, apportent leur analyse et nous expliquent pourquoi l'impensable s'est produit.
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Rodolphe GAGETTA, plus connu sous le pseudonyme de Sako du groupe Chiens de Paille, nous fait voyager dans l'univers du Rap au fil des trente dernières années, comme cette musique l'a fait avec sa génération jusqu'à devenir aujourd'hui la musique Pop de notre pays. Parti de très loin sans objectif particulier, si ce n'est de ne pas s'ennuyer, Sako nous emmène au fil de ses rencontres passionnées et passionnantes avec ces jeunes, qui sont aujourd'hui devenus Soprano, Lino, Akhenaton, Youssoupha, Oxmo Puccino. Il nous fait découvrir le coeur d'une passion et les ficelles d'une aventure qui sont devenues sa vie et sa carrière. Ce livre est une pause. Un temps de recul sur le chemin parcouru par Rodolphe, ce bagagiste d'un grand hôtel de la Croisette, aujourd'hui devenu Sako du groupe Chiens de Paille, auteur-interprète reconnu, mais aussi parolier de grands artistes de la chanson française, et scénariste. Un livre tourné vers l'avenir puisque cette nouvelle étape lui permet d'appréhender, fort de trente ans d'aventure, un futur de tous les possibles. C'est un récit qui démontre que rien n'est simple, mais que tout est possible. Ancré dans son temps et au travers du prisme de son expérience, Sako nous dépeint l'évolution de son Art, des premières maquettes aux premières tournées internationales, des premiers albums de Rap aux premières chansons de Pop, des premières nouvelles jusqu'à ce livre. Il nous fait partager cette vie qu'il n'aurait jamais connue si le Rap n'avait pas croisé sa route. Il nous emmène à ses côtés mener cette croisade des temps modernes.
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Le spectacle sportif peut être ressenti de trois manières différentes : Devant sa télévision ou dans le stade, c est-à-dire aux premières loges, tous nos sens sont en action face à l événement qui se déroule sous nos yeux. Des frissons nous envahissent au moment crucial. C est ce que j ai la chance de partager avec les téléspectateurs depuis vingt ans. En le suivant à la radio, notre imagination entre en jeu et crée toute une série d émotions renforcées par la voix du commentateur dans nos oreilles. La vision du jeu devient notre propriété. La troisième voie, celle qui nous intéresse, c est la photo. Lorsqu elle est exceptionnelle, elle représente un instant magique, figée dans le temps à jamais. La photo va bien au-delà de la performance, elle se fiche pas mal du résultat final, de l exploit ou de la contre-performance. L émotion qu elle suscite est inattendue, imperceptible devant sa télévision ou dans une tribune. Le geste unique d un sportif, le regard complice d une athlète, l attitude singulière d un collectif captés par l inspiration du photographe sont tout aussi forts qu une image qui défile en direct ou une voix qui vibre. Le photographe crée une mise en scène et décide seul de ce qui constituera le décor, le cadre, l histoire de son cliché au moment crucial. L étincelle jaillit dans ses yeux pour immortaliser ce qui nous échappe cruellement. Le génie de son créateur est d être au bon endroit, au bon moment et de vous l offrir en cadeau pour l éternité.
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Trouville photographie par Patrick Braoude
Patrick Braoude
- Ramsay Illustre
- 11 Juillet 2020
- 9782812201868
La première impression lorsqu'on découvre le travail photographique de Patrick Braoudé est la surprise. Est-on vraiment en face d'une photographie ? Beaucoup l'interrogent sur ce qu'ils voient. Est ce une peinture qui est ensuite photographiée ? Est ce une photographie sur laquelle ont été déposées des couches de peinture ? Certains sont sûrs de voir des traces de pinceaux dans les vagues, dans l'écume.
Pourtant il n'y a pas de travail de pinceaux. Seule la faible vitesse d'obturation choisie sur l'appareil photographique associée au flou provoqué par la tenue de l'appareil dans la main, sans trépied, construit cette vision particulière. Patrick Braoudé s'amuse à jouer de cette ambigüité. Il nous présente des photos floues avec un fort aspect pictural, sans retouche, aux couleurs saturées, qui s'amusent à donner l'illusion de tableaux, sur un mode «impressionniste » tout en conservant l'instantané de la photographie...des effets obtenus à la prise de vue, sans travail d'ordinateur... Ce flou leur donne une touche d'intemporalité. Un travail qui procure une certaine sensation de bien-être. Le littoral devient délicat, presque surpris dans son intimité. Chaque pixel est comme un coup de pinceau impressionniste.
« De l'Impressionnisme Numérique » a dit avec amitié Claude Lelouch lors de la première exposition de Deauville...
Ce sont des photographies simples du bonheur au quotidien. Comme un désir du photographe d'être le témoin de ces scènes de plages normandes.
Comme un hommage à Eugène Boudin, peintre témoin de la naissance de la mode des bains de mer et de la création de Deauville, qui peignait les scènes de plage de Trouville et Deauville. Eugène Boudin a immortalisé les estivants de la bourgeoisie et de la noblesse parisienne en représentant les mondanités et les élégantes. Aujourd'hui, les plages normandes se remplissent, l'été mais aussi les beaux week-ends, d'une population avide des plaisirs de la plage, population bigarrée, multiple, à la fois bourgeoise et populaire, une représentation fidèle de la population de la France actuelle que Patrick Braoudé peint à son tour avec son appareil photo. Comme cinéaste qui aime regarder ses contemporains, il aime prendre du temps à observer la plage : groupes d'amis se retrouvant pour un moment d'amitié, familles en quête de détente, couples d'amoureux venus s'isoler, solitaires en réflexion...
Ses photos sont des instantanés de ces vies « espionnées ». Des personnages souvent de dos, parfois masqués, ou en contre-jour, des êtres flous, des ombres chinoises, des « fantômes », parfois même juste des tâches de couleurs... pour que chacun s'y reconnaisse.
Avec cette lumière particulière de la Normandie qui donne à la mer ses teintes étonnantes, du gris vert au bleu de Prusse, au sable ce jaune d'une douceur rare, aux parasols et accessoires de plage colorés leur éclat ensoleillé... Ce n'est pas étonnant que les peintres impressionnistes se soient donnés rendez-vous sur les plages de Normandie.
Patrick Braoudé nous présente ainsi quelques photos de son Trouville et de son Deauville... comme le story-board d'un de ses films.