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De la naissance de la République à nos jours, un florilège tour à tour amusant, ridicule et parfois terrible de ce que les hommes politiques français ont dit et écrit de leurs adversaires.
Tribuns de la Révolution française, anarchistes, francs-maçons, radicaux, communistes, cagoulards, collaborateurs... insulteurs ou insultés, tous ceux qui se sont un jour mêlés de politique défilent dans ce dictionnaire.
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Petit dictionnaire des injures politiques ; spécial présidentielle 2017
Bruno Fuligni, Collectif
- L'Editeur
- 4 Novembre 2016
- 9782362011078
De la naissance de la République à nos jours, un florilège tour à tour amusant, ridicule et parfois terrible de ce que les hommes et les femmes politiques français ont dit et écrit de leurs adversaires.
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Sartre et les amours contingentes
Pierre De Bonneville Orlandini
- L'Editeur
- 2 Octobre 2018
- 9782362011139
Sartre est l'homme de l'avant-guerre. L'homme de tous les combats. « Poulou », l'enfant pourri gâté par sa mère, est resté accroché aux basques des femmes de sa naissance à sa mort. Lorsqu'il rencontre Simone de Beauvoir, dans sa piaule de la cité universitaire, Sartre la trouve remarquable. Il dit d'elle qu'elle a « le genre de visage qui l'attire ». Des bancs de normal jusqu'à la fin, Sartre et Simone se sont accompagnés mutuellement dans une romance libre et sans institution. Mais pour Sartre, « la grande affaire (...) fut d'aimer et d'être aimé », avant tout. Alors, il y a eu les jeunes et les moins jeunes, Olga, Wanda, Dolorès, Michelle, Evelyne, Lena, Arlette... Paradoxalement, Sartre méprise les femmes pour s'être données. Il est un homme de contradictions, féministe et machiste, manipulateur et transparent, qui tient le sexe en horreur aussi bien qu'il le recherche. Comment ce « petit homme » qui rêvait de devenir le plus grand écrivain du monde, d'abord médiocre professeur de philosophie dans un lycée de province, fut-il hissé au rang de nouvel intellectuel et quel rôle le Deuxième sexe a t-il joué dans sa vie ?
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Une heure quatorze raconte une passion entre deux êtres qui s'éprennent puis se déchirent. Elle est comédienne, lui homme de lettres : leur amour fusionnel ne porte-t-il pas déjà en lui un vice fondamental, le narcissisme ? Leur union enflammée par le goût des livres et des mots partagés va laisser place aux bassesses, aux lâchetés et aux traquenards. Pour s'éprendre il faut se faire aimer, pour se déprendre peut-être faut-il aussi savoir se faire haïr, ce que sait parfaitement faire l'écrivain. Quand la fusion ne fonctionne plus, le couple explose et les masques tombent : jusqu'où est-on prêt à descendre par amour ? Jusqu'où peut-on aller pour nourrir un fantasme littéraire ? Voici les questions que pose ce livre incandescent, écrit dans une langue sobre et vivante.
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Les entrées de ce dictionnaire se caractérisent par trois principes : la notoriété de l'injurié, la qualité de celui qui injurie, et le caractère outrancier, humoristique ou d'une absolue mauvaise foi de l'insulte. En voici quelques exemples...
''Tant et tant d'arrivisme pour arriver si peu !'' Salvador Dali, au sujet d'Aragon.
''Qu'il soit devenu, j'allais dire le pape de la psychiatrie, ne m'étonne pas. Il a toujours eu le goût du canular.'' Louis Leprince-Ringuet, à propos de Jacques Lacan.
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Pédagofreak ; comprendre le jargon de l'Education national en s'amusant
Patrice Romain
- L'Editeur
- 25 Août 2016
- 9782362011047
Avec un humour constant, mais sans jamais se départir de sa bienveillance, vis-à-vis des professeurs (pardon, des « ingénieurs en science de l'éducation ») et des élèves (« des apprenants »), Patrice Romain livre un petit précis de vocabulaire pédagofreak, un concentré d'humour, réjouissant et savoureux.
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Michel Houellebecq est l'écrivain français le plus médiatisé et le plus traduit à l'étranger.
Comment cet employé administratif de l'Assemblée nationale est-il devenu un tel phénomène ? Comment fait-il pour doper l'audimat en dissertant sur Schopenhauer ou la religion cathare ? Pourquoi cet habitué des clubs échangistes préfère-t-il finalement la compagnie de son chien à celle des femmes ?
Avec la perspicacité souriante qui le caractérise, Pierre de Bonneville explore, sans allégeance et dans un souci permanent du détail révélateur, la face cachée de la star des lettres françaises.
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Ce livre rassemble 121 portraits d'hommes et de femmes de notre temps peints par Pierre Lamalattie sous la forme de curriculum vitæ.
Quoi de mieux, en effet, pour parler de la vie des gens d'aujourd'hui, que des curriculum vitæ ? C'est, à notre époque, un exercice qui a beaucoup de pratiquants. Les cabinets de recrutement sont formels : un bon curriculum vitæ, ça doit se lire d'un coup d'oeil, c'est un bon visuel et quelques mots-clés. Pas besoin de se cacher derrière les détails. Il faut résumer une vie à l'essentiel. D'ailleurs, avec un peu d'entraînement, l'existence se résume très facilement.
Donc, ces peintures sont des sortes de curriculum vitæ : en haut le prénom de l'intéressé, au milieu son portrait, façon photo d'identité, brossé dans des gris argentiques, en bas quelques mots résumant ou révélant sa vie. P.L
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L'un des plus grands peintres de sa génération, c'est ainsi que Philippe Lejeune est considéré par ses pairs et par les spécialistes. Attaché à la peinture d'histoire d'inspiration religieuse, il a réalisé une oeuvre importante riche de nombreux tableaux, mais aussi de vitraux d'églises, notamment à Guernesey et au Mont-Saint-Michel. Rome, unique objet est une succession de textes, rédigés par Philippe Lejeune à diverses époques, au travers desquels nous est livrée sa réflexion sur le mystère de la création artistique.
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L'agonie des grands mâles blancs sous la clarté des halogènes
Olivier Bardolle
- L'Editeur
- 4 Octobre 2012
- 9782362010736
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Clairvaux, instants damnés a pour cadre la prison de Clairvaux où l'auteur a passé une grande partie de sa vie.
Des hommes hors normes s'y côtoient : des prisonniers, sous la surveillance vigilante d'une poignée de " matons ". La drogue et l'alcool y circulent, et la solidarité n'y est pas un vain mot. Dans ce décor qu'il dit avoir " aimé " malgré tout, Régis Schleicher expose comment un homme doit, s'il veut survivre sans pour autant se renier, tuer celui qu'il a été pour pouvoir se reconstruire. Un témoignage exceptionnel sur les très longues peines.
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Le Club des Joyeux Matricides est heureux de vous accueillir à sa dernière conférence et, si vous vous en montrez digne, de vous admettre dans ses rangs. Non contente de vous avoir jeté dans cet enfer qui s'appelle l'existence, votre mère continue de vous en faire baver au quotidien ? Il faut qu'elle paye d'une manière ou d'une autre. Vous trouverez dans ce livre un excellent modus operandi pour vous en débarrasser et commettre le crime parfait en toute discrétion, En cas de doute sur votre potentiel, un quiz vous aidera à calculer votre aptitude au matricide.
Erudition joyeuse, cynisme aimable et humour ravageur sont ici au rendez-vous sous la plume alerte d'Hervé Aram), qui s'inscrit dans la tradition des grands ironistes de Swift à Cioran.
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Dans un texte sincère et partial, succession de courts billets d'humeur, Emmanuel Delhomme raconte la vie d'une librairie au jour le jour et les petits riens de son quotidien : ses joies de libraire, bien sûr, mais aussi ses agacements et ses déceptions.
Après des années de pratique passionnée de son métier, le "libraire en colère" navigue à vue en espérant tenir longtemps encore. Il veut croire à l'avenir du livre papier plutôt qu'à la victoire inéluctable du numérique.
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En retraçant l'histoire de Mohamed Bouazizi qui, à force de brimades et d'humiliations, s'est immolé le 17 décembre 2010, Claire Gallois nous apporte un éclairage sur les événements qui ont conduit le peuple tunisien à se soulever contre une didacture impitoyable et à balayer le système de népotisme et de corruption institué par Ben Ali.
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Libre et fière de sa beauté, fille mère indifférente à son enfant et maîtresse effacée d'un homme marié plus âgé qu'elle, Anaïs est une femme qui, de reculs en renoncements, traverse avec nonchalance la seconde moitié du XXe siècle.
Mélancolie douce-amère et dérive des sentiments rythment ce récit polyphonique dans lequel les voix des personnages nous rapprochent peu à peu de l'héroïne. Porté par une écriture d'une sensibilité rare, Anaïs est un roman initiatique déchirant et cruel.
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Vendanges tardives se compose de quatorze nouvelles qui toutes nous décrivent des personnages d'exception, de Garance, dite ''Yoyo'' qui met en scène une jeune résistante, contrainte de séduire des officiers allemands, et son lourd secret, à ''K.-O. debout'' où un homme à qui tout paraît réussir va tomber de haut, en passant par l'extraordinaire histoire de double de Sex-toys. Mais, l'art de l'auteur n'est pas tant dans les courtes histoires cruelles qu'il raconte avec une fausse légèreté que dans un style au trait net et précis, qui fait de chaque récit une gravure à l'eau-forte. Avec un art consommé de l'image et la capacité de croquer en quelques phrases un portrait ou une ambiance, Jean-François Coulomb nous entraîne dans un monde de cruauté feutrée où l'argent et les situations acquises n'empêchent pas les fêlures et les turpitudes.
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Depuis la première guerre mondiale, la société occidentale n'a eu de cesse d'étendre son empire en profitant au mieux de la chaotique et irrésistible aventure de la mondialisation. Dans cet effort d'extension infatigable, elle a aussi accouché d'un monstre : la jeune fille. Celle-ci, élevée au rang de concept, symbolise aujourd hui de manière paroxystique le consommateur. Devenue en peu de temps un être parfait, et surtout parfaitement adaptée à son temps, la jeune fille déploie partout sa beauté pornographique, hygiénique et froide sans rencontrer de résistance. Elle triomphe dans l'inconscient collectif universel pour lequel elle représente désormais le modèle absolu (le top model). À travers une succession de fragments précis et implacables, Olivier Bardolle, qui se présente lui-même comme « une vieille jeune fille de sexe mâle », l'observe, la dissèque et étudie sa prolifération afin de mieux décrypter les mécanismes subtils de la « jeune-fillisation » de notre société.
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La mort brutale du père de Lucien, gamin gauche et un peu bébête, est un déclic : il consacrera sa vie au sport. Il se lance à corps perdu dans le foot, le vélo, l'athlétisme, entrevoyant aussi les joies de l'amour et de la jeunesse. Mais il a beau faire, il reste l'éternel nigaud à côté de la plaque, dont on rit pour éviter d'avoir à en pleurer. Il grandit nonchalamment, travaille vaguement, flirte mollement, et va voir des matchs au stade avec son seul ami, Jean-Luc.
Sa vie suivra cet itinéraire touchant et pathétique, celui d'un dératé ingénu, qui pédale autant qu'il picole, quand il ne s'endort pas devant la télé. C'est l'histoire d'un enthousiaste velléitaire, d'un raté attachant, dans lequel on sera tous parfois amenés à se reconnaître quelque peu. On retrouve avec bonheur la verve aimable et ciselée de Bernard Leconte, drôle et toujours tendre avec les héros maladroits de la vie ordinaire.
Un petit livre savoureux.
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C'est la rencontre de ces deux êtres, mus par une fascination culturelle réciproque, dans un petit café de la capitale. Keiko tombe amoureuse de Paris et de George, George est bouleversé par le grâce de cette Japonaise, lui qui ne croyait plus en grand chose. Elle vit à Tokyo et chaque séparation est un déchirement, tout les rappelle l'un à l'autre. Une douce poésie émane de ce bel ouvrage, où texte et dessins ne font qu'un, en parfaite harmonie, et où la figure et l'oeuvre de Richard Brautigan ne sont jamais loin.
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De T. Bernhard à V. Woolf, une cinquantaine de portraits d'écrivains du monde entier qui, du XIXe siècle à aujourd'hui, se sont illustrés par leur insoumission et leur résistance à toute forme d'autorité.
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Eté 1914. Eugène T., artiste peintre français réputé, rejoint l'Allemagne pour réaliser une fresque commandée par le comte Zeppelin. Tombé amoureux de son modèle, Pauline von Lauterbach, il se retrouve coincé du mauvais côté de la frontière alors que la guerre éclate. Arrêté, placé dans un camp de travail, il va découvrir la douleur de l'exil dans un Berlin hostile et s'efforcer de survivre, au mépris des pressions l'incitant à collaborer avec l'ennemi.
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« Dans mon cas, la métaphore de l'intoxication était juste, il y a des livres qui empoisonnent la vie. Je me place explicitement dans une perspective biologique et sociale : ces livres ont perturbé mon organisme. Pour le dire avec Spinoza, ils ont augmenté ma tristesse et diminué ma perfection. Mon sens intime, mon sens social, ont été sérieusement touchés. La vie m'est devenue difficile. J'ai eu bien du mal à persévérer dans l'être. » Au menu :
Les Fleurs du Mal, Baudelaire.
Voyage au bout de la nuit, Céline.
Une saison en enfer, Rimbaud.
Mémoires d'Hadrien, Yourcenar.
Belle du Seigneur, Cohen.
À la recherche du temps perdu, Proust.
L'Innommable, Beckett.