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Delphica
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Les mystères de l'orient ; Egypte, Babylone
Dimitri Merejkowski
- Delphica
- 27 Septembre 2010
- 9782970069829
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De Parsifal à Don Quichotte ; le secret des troubadours
Joséphin Péladan
- Delphica
- 14 Mars 2011
- 9782970069898
La vie de Fabre-d'Olivet est enveloppée de ténèbres.
Le présent texte, riche en renseignements biographiques, permettra avant tout d'élucider un des points les plus mystérieux de cette existence : le problème du Sanctuaire. Pour couronner son oeuvre théosophique, Fabre-d'Olivet avait-il fondé un culte nouveau ? Quelle était la pratique du culte pratiqué ? Nous trouvons dans ce livre des compléments importants apportés à la théosophie de l'auteur. Rectifiant d'une façon notable le système exposé dans les ouvrages déjà publiés, il achève d'ordonner sa doctrine en une construction grandiose, qui est à la fois un effort pour hiérarchiser les cultes, en mettant leurs diverses sortes en relation avec les facultés de l'homme, et une méditation sur l'homme universel.
Enfin, un document de ce genre permet à l'historien de compléter et de nuancer l'idée que nous pouvons nous faire de l'état d'esprit religieux au temps de la Restauration. Le Sanctuaire de Fabre-d'Olivet, qui n'est qu'une tentative entre cent autres pour lancer une religion nouvelle, apporte une éclatante confirmation de l'inquiétude et de l'effervescence provoquées par l'avènement de Charles X parmi les théocrates et les illuminés.
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(1841-1929), l'immortel auteur des Grands Initiés dont cet ouvrage reste comme le pendant car, nous dira l'auteur dans sa Confession Philosophique de 1912, de nombreux passages auraient dû être mis en annexe dans son chef-d'oeuvre de 1889, d'autant que Schuré avoue plus loin vouloir "reprendre l'idée des Grands Initiés, mais sur un plan plus vaste".
C'est là où apparaît la deuxième présence dont nous parlons et qui s'impose de fait comme le principal inspirateur d'un ouvrage volontairement conçu en deux parties, comme une spirale ascendante, puis descendante : Du Sphinx au Christ et Du Christ à Lucifer - nous voulons parler de Rudolf Steiner (1861-1925) à qui le livre est dédié. Ce dernier rencontre Edouard Schuré à Paris. L'influence du futur maître du Goethéanum de Dornach ne fait dès lors que croître dans l'esprit d'Edouard Schuré, avec des ouvrages tels que Das Christenthum als mystische Tatsache (Berlin, 1902) que notre auteur traduit en français sous le titre de Mystère Chrétien et Mystères Antiques...
Ce titre ouvre les nouvelles perspectives vers lesquelles se projette Schuré dès 1912 : celles du lien secret existant entre l'initiation païenne et l'initiation chrétienne et dont L'Evolution Divine, Du Sphinx au Christ demeure comme l'ouvrage le plus emblématique. Avec ces deux présences, ici, deux rêves qui n'en forment plus qu'un se rencontrent au sein des Connaissances Traditionnelles : celui d'une tentative d'esquisse de cosmogonie chrétienne, entée sur des archétypes psychologiques et des symboles universels.
Ce souci d'un universalisme christique par-delà le monde païen auxquels les travaux d'un Louis Ménard seront aussi dédiés, aura taraudé Edouard Schuré autant que Rudolf Steiner toute leur existence. Cette vaste ambition de parfaire l'ésotérisme chrétien sur des bases "anthroposophiques", ouvertes aux cheminements de l'Ame du Monde reste le fondement de l'oeuvre eschatologique entreprise autant par Steiner que par Schuré.
Elle donne l'impulsion à la dernière période "anthroposophique" de notre auteur, après celle du lyrisme wagnérien et du celtisme. Les "sauts quantiques" de l'âme humaine, et le caractère en quelque sorte digital de l'évolution de la conscience ; les mutations dont souffre encore et toujours l'humanité, tout cela peut-il être compatible avec une continuité ésotérique chrétienne à travers le temps ? Edouard Schuré, dans L'Evolution Divine, du Sphinx au Christ, répond magistralement à ce dilemme.
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Dimitri Mérejkovsky (1865-1941), historien, poète, romancier, essayiste, s'était réfugié à Paris en 1920, fuyant la Révolution bolchevique.
Fondateur, avec Vladimir Soloviev, du symbolisme russe, il proclama " la fin de l'époque du positivisme étouffant et morbide ". Sa vie et son oeuvre furent marquées par le cataclysme communiste, qu'il considérait comme une lutte perpétuelle contre le christianisme. " Aujourd'hui le Christ est ressuscité, mais demain l'homme rassasié prendra comme hier le pain de l'affamé. Le Christ est ressuscité, mais tout subsiste comme autrefois.
L'univers est couché dans le mal comme il l'a toujours été. Si le Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vaine. N'est-elle pas vaine, même s'il est ressuscité? " Tel est l'objet de la trilogie que Dimitri Mérejkovsky a consacrée au Christ, figure axiale de l'historie humaine, une oeuvre essentielle pour comprendre la pensée et les convictions du grand écrivain. Jésus inconnu, le premier tome, est le poème épique des trente-trois années où Dieu se fit homme.
Le Christ qui vient constitue la narration du ministère du Seigneur, de son oeuvre terrestre qui déterminera le sens de toute l'humanité et de toute la création. Le dernier tome, Le Ressuscité, examine essentiellement la dimension cosmique de la Passion du Christ. Armé d'une érudition encyclopédique, Mérejkovsky s'était donné pour objectif d'explorer toute la mémoire christique de l'humanité, retraçant, à partir de sources les plus diverses, la destinée humaine et céleste de Jésus.
Ses prémonitions monothéistes s'inscrivent dans l'évocation des religions antérieures étudiées dans Atlantide-Europe et Le Mystère de l'Orient, parus chez le même éditeur. Pressentant l'abîme dans lequel l'humanité allait s'engouffrer avec la Révolution d'Octobre pour se détourner de la face de Dieu, Dimitri Mérejkovsky s'était donné pour objectif de " ressusciter " le Fils de Dieu, convaincu qu'oublier le Christ était pire que de le nier.
Cette oeuvre immense, historique, théologique et littéraire, se veut donc non pas l'évocation, mais bien la mémoire de ce que fut la figure christique dans l'histoire du monde, l'origine et la destination du genre humain.
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Politica hermetica Tome 24 ; la franc-maçonnerie et les stuarts au XVIII siècle
Collectif
- Delphica
- 9 Décembre 2010
- 9782970069836
Une autre issue était-elle possible à l'opposition trois fois séculaire entre l'Eglise catholique et la franc-maçonnerie ? L'enjeu est de taille et a fait rêver les historiens autant que les protagonistes tant politiques que religieux.
Le décor paraît simple à planter, il a le Royaume-Uni pour centre et l'Europe comme champ d'affrontement, d'un côté les Stuarts catholiques vaincus dont les partisans ont essaimé dans toute l'Europe et restent nombreux en Angleterre même, de l'autre les Hanovriens sur le trône favorisant le développement de l'ordre. Y a-t-il eu prise de pouvoir dans des Loges stuartistes ? Michel Duchein analyse la situation politique générale ; Michael Collis le cas de la Scandinavie ; Jean-Marie Mercier le mythe d'une maçonnerie avignonnaise catholique ; Jose Antonio Ferrer Benimelli s'attache aux Loges madrilènes et romaines ; Steve Murdoch à la Russie et Pierre-Yves Beaurepaire au cercle du duc de Chaulnes à Paris.
Les conclusions convergent : Hanovriens et Stuartistes étaient confondus dans les Loges anglaises à l'étranger, la nation était bien l'intima ratio et les passages d'un camp à l'autre fréquents. Deux études, de Valéry Rasplus sur les origines de la maçonnerie et de Jean-Yves Camus et Stéphane François sur Miguel Serrano, complètent ce 24e numéro.
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Lorsqu'Emile Dantinne, l'un des plus fidèles zélateurs du Sâr Péladan au XXe siècle, dénonce la tendance de ce dernier à « faire trop exclusivement de la Rose-Croix un mouvement d'esthétisme » parce qu'« en fait de servir vraiment l'occultisme (.) il le faisait servir à ses desseins de rénovation artistique », le ton péremptoire choisi par Emile Dantinne pour lancer sa critique amicale paraît, de prime abord, exagéré si l'on s'en tient au texte virtuose de Péladan que nous rééditons :
Introduction aux Sciences Occultes.
Cependant, après avoir relu les Onze Chapitres Mystérieux du Sepher Bereschit du même Péladan que nous faisons suivre ici à l'Introduction aux Science Occultes, bien que publié quatorze ans plus tôt, l'on s'aperçoit vite que le biographe du Sâr n'avait pas vraiment tort, oublieux qu'il fut cependant de redéfinir l'Art, dans son argumentation serrée, à l'aune de la vision idéaliste de Péladan d'avant sa conversion de 1898, savoir comme une véritable sotériologie de l'humaine nature.
Car les textes que nous publions, en quelques sorte jumelés, ou adossés, forment les deux pôles les plus « occultistes » de la production péladane, d'où leur intérêt commun quoique divergeant quant à leur vocation respective. D'un côté le texte de la maturité, et qui apparaît comme épuré de toutes les scories produites par l'appareil institutionnel de la Rose-Croix catholique, rêvé par le Mage. De l'autre, une étude de circonstance, allégeance à une vision moins kabbalistique qu'anagogique ; écrite en contrepoint à un théâtre idéaliste naissant très attaqué, face à une polémique grandissante (la « Guerre des deux Roses »), entretenue depuis 1892 par le mouvement martiniste de Papus et celui de la Rose-Croix kabbalistique de Stanislas de Guaïta (fondé en 1888), critique devant les nouveaux travaux de leur ancien collègue, qu'ils jugent comme « un grandiloque sans base certaine et d'une érudition toute erronée ».
Ce n'est pas un hasard si ces deux ouvrages offrent alors toute la doctrine esthétique du Maître pour qui veut sortir dans un premier temps du naturalisme et de l'impressionisme à la mode et accéder par des règles plus strictes d'esthétiques au temple de la mystique catholique. Véritable utopie s'il en est, puisqu'elle n'inféodée ni la société, ni la politique ; véritable idéalité intérieure également pour le maître de la Rose-Croix Catholique, premiers pas vers le voyage d'Egypte et vers le cheminement initiatique qui conduiront à la conversion « péladienne » de 1898, date qui marque aussi la fin des Salons de la Rose-Croix.
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La vraie franc-maçonnerie et la céleste culture
Antoine Fabre d'olivet
- Delphica
- 14 Février 2011
- 9782970069874
La vie de Fabre-d'Olivet est enveloppée de ténèbres.
Le présent texte, riche en renseignements biographiques, permettra avant tout d'élucider un des points les plus mystérieux de cette existence : le problème du Sanctuaire. Pour couronner son oeuvre théosophique, Fabre-d'Olivet avait-il fondé un culte nouveau ? Quelle était la pratique du culte pratiqué ? Nous trouvons dans ce livre des compléments importants apportés à la théosophie de l'auteur. Rectifiant d'une façon notable le système exposé dans les ouvrages déjà publiés, il achève d'ordonner sa doctrine en une construction grandiose, qui est à la fois un effort pour hiérarchiser les cultes, en mettant leurs diverses sortes en relation avec les facultés de l'homme, et une méditation sur l'homme universel.
Enfin, un document de ce genre permet à l'historien de compléter et de nuancer l'idée que nous pouvons nous faire de l'état d'esprit religieux au temps de la Restauration. Le Sanctuaire de Fabre-d'Olivet, qui n'est qu'une tentative entre cent autres pour lancer une religion nouvelle, apporte une éclatante confirmation de l'inquiétude et de l'effervescence provoquées par l'avènement de Charles X parmi les théocrates et les illuminés.
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Quarante ans auront été nécessaires pour finaliser ce livre.
C'est une profonde réflexion sur les rapports entre les êtres humains, les religions, notre univers et son Créateur. Le lien entre les Dieux et la physique actuelle est enfin établi sur la base irréfutable que sont les mathématiques. La Loi d'Amour (le don inconditionnel) est bien la Loi fondamentale de la Création, donc de notre Univers. La plupart des êtres de notre planète ne la reconnaissent toujours pas, créant ainsi leur propre malheur et celui des autres.
Nous pourrions vivre dans ce que l'on appelle un paradis, mais nous le détruisons chaque jour depuis des millénaires. Nous pouvons arrêter cette destruction aujourd'hui même si nous le voulons. Au contraire, nous avons crucifié celui qui nous a démontré la puissance de cette Loi (comme bien d'autres) de manière concrète : le Christ. Le lien du christianisme avec les autres religions trinitaires, à savoir l'hindousime et le taoïsme, est aussi établi puisque les métaphores des Trinités représentent, en fait, la structure trinitaire de notre univers et celle des êtres qui le composent.
Ces trois Trinités sont absolument complémentaires, aucune n'est supérieure à l'autre. Mais pour dire comme le Christ que "le Père et moi ne faisons qu'un", il fallait avancer d'un nouveau pas. La pensée mathématique à l'aide de la physique nous a permis de franchir une nouvelle limite, celle de l'éthique (morale) des êtres composant notre univers et de notre Univers lui-même. De même que pour affirmer et démontrer que Dieu est Amour, il fallait utiliser une nouvelle physique que l'on a appelée la physique quantique.
Seulement, nous avons découvert que ce n'est pas uniquement le Christ et le Père qui ne font qu'un, mais tous les êtres de notre univers. Ce sont les théologiens, les mathématiciens et les physiciens qui nous ont permis d'appliquer ce rapprochement. L'origine des êtres humains est différenciée, mais leur finalité est la même : celle de la Connaissance ultime qui est Amour inconditionnel et Energie décisionnelle, c'est-à-dire Dieu.
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Anthologie française de la littérature occultiste aux XIX-XX siècles
Emma Dufour-kowalski
- Delphica
- 11 Octobre 2010
- 9782970069805
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Dimitri Mérejkovsky (1865-1941), historien, poète, romancier, essayiste, s'était réfugié à Paris en 1920, fuyant la Révolution bolchevique.
Fondateur, avec Vladimir Soloviev, du symbolisme russe, il proclama " la fin de l'époque du positivisme étouffant et morbide ". Sa vie et son oeuvre furent marquées par le cataclysme communiste, qu'il considérait comme une lutte perpétuelle contre le christianisme. " Aujourd'hui le Christ est ressuscité, mais demain l'homme rassasié prendra comme hier le pain de l'affamé. Le Christ est ressuscité, mais tout subsiste comme autrefois.
L'univers est couché dans le mal comme il l'a toujours été. Si le Christ n'est pas ressuscité, notre foi est vaine. N'est-elle pas vaine, même s'il est ressuscité? " Tel est l'objet de la trilogie que Dimitri Mérejkovsky a consacrée au Christ, figure axiale de l'historie humaine, une oeuvre essentielle pour comprendre la pensée et les convictions du grand écrivain. Jésus inconnu, le premier tome, est le poème épique des trente-trois années où Dieu se fit homme.
Le Christ qui vient constitue la narration du ministère du Seigneur, de son oeuvre terrestre qui déterminera le sens de toute l'humanité et de toute la création. Ce dernier tome, Le Ressuscité, examine essentiellement la dimension cosmique de la Passion du Christ. Armé d'une érudition encyclopédique, Mérejkovsky s'était donné pour objectif d'explorer toute la mémoire christique de l'humanité, retraçant, à partir de sources les plus diverses, la destinée humaine et céleste de Jésus.
Ses prémonitions monothéistes s'inscrivent dans l'évocation des religions antérieures étudiées dans Atlantide-Europe et Le Mystère de l'Orient, parus chez le même éditeur. Pressentant l'abîme dans lequel l'humanité allait s'engouffrer avec la Révolution d'Octobre pour se détourner de la face de Dieu, Dimitri Mérejkovsky s'était donné pour objectif de " ressusciter " le Fils de Dieu, convaincu qu'oublier le Christ était pire que de le nier.
Cette oeuvre immense, historique, théologique et littéraire, se veut donc non pas l'évocation, mais bien la mémoire de ce que fut la figure christique dans l'histoire du monde, l'origine et la destination du genre humain.