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Ma|Jocelyne Mas
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Chez nous... en Algérie, la Méditerranée était au nord
Jocelyne Mas
- Jocelyne Mas
- 2 Mars 2009
- 9782953173819
Un peuple qui se souvient est un peuple encore vivant.
A chaque page, vous partirez à la découverte des paysages ensoleillés et magnifiques, des plages de sable du bord de mer, et des sables dorés du désert. Vous vous enivrez du parfum des glycines, du jasmin et des orangers en fleurs. Vous ressentirez un amour charnel pour cette terre tant aimée.
Vous passerez du dire aux larmes, car on ne quitte pas un pays, une maison, une terre, une vie dans perdre un peu de son âme.
Des grands-parents venus d'Italie, de Normandie. Un père parti s'engager à l'âge de dix-sept ans dans les Forces Françaises Libres. Sortant victorieux mais meurtri des terribles batailles de Bir-Hakeim et d'El Alamein. Il avait pour le général De Gaulle une profonde admiration, et sera d'autant plus déçu par l'abandon de son pays. Il se sentira trahi et sa douleur sera immense.
Vous découvrirez aussi le désespoir de nos parents et grands-parents, obligés de quitter leur terre, leur maison, construite tout au long d'une vie, à force de travail, de sueur et de courage.
Tout ce peuple n'a pas eu le choix entre « la valise ou le cercueil ». Tous ces déracinés se dispersent à travers le monde, emportant ce qu'ils ont de plus précieux : l'amour de leur pays.
Georges SAND disait : « Je ne suis ni homme, ni femme, je suis écrivain. » L'auteur est à la fois femmes, fille, mère, grand-mère. Vous rencontrerez ses émotions, ses joies, ses peines face aux aléas de la vie. La place prépondérante des enfants et des aïeux.
Ici se mêlent l'amour, la générosité, le courage, la ténacité et la colère aussi envers ceux qui font et défont l'Histoire, à leur guise, sans se soucier des douleurs, des injustices et des crimes.
Plusieurs prix ont récompensé ce livre, que l'auteur dédie à tout son peuple.
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Ces poèmes forment un arc-en-ciel, d'une rive à l'autre par delà la Méditerranée, peines et joies mêlées.
La poésie c'est l'art d'éclairer la vie, c'est le point sur le i, le parfum des roses après la pluie ou le chant du rossignol.
Le poète met des couleurs sur ses émotions. Son coeur vibre à toutes sortes de sensations. Il transforme les choses réelles, les transcendent, leur donne une couleur et une légèreté diffuse. Ses joies sont immenses tout comme ses douleurs. Son chagrin pénètre son coeur comme un poignard, ses larmes sont lourdes, son coeur est douloureux, il bât plus vite, s'affole ou s'arrête quelques secondes. Le poète ressent ses émotions dans sa chair, ses jambes se dérobent, son pouls s'accélère.
Tout en lui est exagération.
Ce livre vient d'obtenir, dans la Catégorie Recueils : la Médaille d'Argent du Mérite Culturel, Mention d'Excellence au 12° Concours Littéraire International du Centre Européen pour la Promotion des Arts et Lettres, palmarès Octobre 2009.
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La Côte Turquoise a bercé notre enfance. Elle a été le pays de nos aïeux, celui de nos pères, mais hélas ne sera pas celui de nos enfants.
Ceux-ci sont nés sur un autre continent. De l'autre côté de cette mer Méditerranée que nous chérissons tous. Elle est plus salée que les autres mers car elle a recueilli toutes les larmes que nous avons versées en quittant notre pays.
La couleur de la mer, ce bleu si intense, le ressac, le roulis des vagues restent tapis au fond de notre coeur.
La Côte Turquoise s'efface dans nos souvenirs, elle reste dessinée dans notre coeur, car nous ne pouvons oublier la terre natale, notre terre d'amour.
La Côte d'Azur, notre pays d'adoption, ressemble par bien des points à notre cher pays.
En tournant une page, vous sauterez allègrement la Méditerranée ; vous passerez des petits villages de Provence, fleurant bon le thym et la lavande, aux oasis luxuriantes du Sud Saharien où lauriers roses et jasmins embaument, où l'air est chaud, où le vent de sable, le terrible Chergui, est à craindre. Vous pourrez échanger le mistral ou la tramontane contre le sirocco.
Vous sentirez sur votre peau le souffle chaud de ce vent chargé de sel et de larmes.
De Plascassier ou de Magagnosc vous irez à Timgad ou à Ghardaïa. Des sentiers pierreux bordés de romarin, vous vous retrouverez sur les pistes de sable blond, le paysage des dunes remplacera celui des champs de lavandin.
Des pistes neigeuses de Valberg vous irez sur les flancs du Haut Atlas, sur la neige poudreuse de Chréa.
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Il était une fois... ma ville ; Alger la blanche
Jocelyne Mas
- Jocelyne Mas
- 1 Janvier 2008
- 9782918976042
Vous découvrirez ici la vie d'une petite Française, que le destin a fait naître, non pas dans un petit village du Jura ou d'Auvergne, mais dans un village, de l'autre côté de la Méditerranée, en Algérie, alors française.
Le récit retrace le vécu et le quotidien, d'un peuple courageux, turbulent et fier, dans un beau pays qui avait toutes les chances d'être paisible et heureux.
Hélas, les dessous de la politique sont imprévisibles. Et, l'Histoire jeta ces hommes, ces Pieds-Noirs, hors de leur terre, démunis et déchirés, révoltés et orphelins.
Vous découvrirez leurs peines, leurs souffrances mais aussi leurs joies et leur ténacité. Et leur vie reconstruite.
Jocelyne MAS fait partie de ce peuple et en est fière, elle garde au fond de son coeur l'amour de son pays.
Ce livre a été préfacé par Monsieur J-L Layrac : Critique Littéraire.
Il a été primé au 33° concours International Littéraire des « Arts et Lettres de France ». L'auteur a reçu la Médaille de la Ville pour son oeuvre littéraire.
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Attache ta charrue à une étoile ; espoir et désespoir
Jocelyne Mas
- Jocelyne Mas
- 1 Avril 2011
- 9782918976073
Proverbe Berbère. : « Si tu veux que ton sillon soit droit, attache ta charrue à une étoile » « Pionniers : Personnes qui partent défricher des contrées lointaines, qui ouvrent la voie, qui préparent la route à d'autres. » Les personnages et les faits relatés dans ce récit sont réels.
Les livres d'Histoire sont écrits, au jour le jour, par des gens sans histoires, des gens comme vous et moi, des livres tissés par leur vie quotidienne, leur travail, leurs joies, et leurs larmes.
L'Histoire de l'Algérie c'est un puzzle composé de petites choses qui raconte la vie exubérante et meurtrie de tous ces pionniers.
L'Algérie, c'est aussi le parfum de la glycine, bruissante d'abeilles, de la fleur d'oranger qui sature les routes au bord des orangeraies, c'est le bleu du ciel et la mer qui murmure à chaque page.
Tout cela, j'ai voulu le sauver de l'oubli ; il faut avoir le courage de soulever le « second linceul de la mort » pour reprendre les termes de Lamartine, pour voir se relever les morts d'hier.
« Une terre comme une mère ne se remplace pas » "En fallait-il du courage à l'époque pour partir, laisser tout derrière soi, traverser la France, peuplée de brigands et aussi faire la traversée de cette mer Méditerranée qui, quelquefois, a des colères si terribles. Oui ! Il en fallait du courage pour partir en exil !
Une fois arrivé, il a fallu cacher sa déception de ne trouver que des marécages et de la caillasse.
Et se mettre au travail.
Il en fallu des efforts, du courage, du travail, de la sueur, de la ténacité pour arracher de cette terre aride et caillouteuse, les pierres, les racines énormes des palmiers nains, les cistes, les ronces.
Creuser à mains nues des puits très profonds pour trouver cette eau si précieuse.
Résister à la chaleur, aux fièvres, aux bandits. Assécher les marais. Travailler avec son arme sur l'épaule. Se barricader le soir pour protéger sa famille, ses maigres biens et sa récolte. Ensemencer, s'adapter à ce nouveau climat, nourrir sa famille pour, enfin, voir sortir de cette terre rouge et fertile : le blé, la vigne et pouvoir respirer et se dire c'est ma terre, je peux nourrir mes enfants. Ils auront une autre vie que la nôtre, une vie plus facile.
N'oubliez pas, enfants, que cette terre a été enrichie par toute une génération d'hommes et de femmes qui sont morts pour qu'elle devienne cette terre que vous connaissez. Ils avaient la force de recommencer, encore, et encore avec cette Foi inébranlable qu'ils avaient en eux et en leur pays.
Hélas quelques générations après il a fallu faire le chemin inverse, retraverser cette Méditerranée, et repartir à nouveau sur les chemins de l'exil. "
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Une Pensée de PASCAL : « Nos amis les chiens, ne nous font de la peine que lorsqu'ils meurent. »