Cinéma, bandes dessinées, séries télévisées, univers ludiques, littérature jeunesse, on ne compte plus les variantes et les versions des aventures de Robin des Bois. Pourtant, les origines de sa légende restent mal connues. A-t-il réellement existé ? Et de quand datent les premiers récits de ses exploits ? Pour répondre à ces questions, cet ouvrage se penche non seulement sur les textes littéraires qui évoquent et mettent en scène l'archer de Sherwood depuis le XIVe siècle, mais aussi sur des chroniques et des sources judiciaires médiévales et modernes. Peu à peu, la légende traverse l'Atlantique et Robin devient à partir du XIXe siècle une figure centrale de la culture de masse américaine. C'est elle qui va diffuser la légende du hors-la-loi de Sherwood. Lire la suite Fermer

Ils s'appellent Tamar, Yaron ou Gal, ils sont étudiants, agriculteurs, postiers, anciens officiers ou parlementaires. Ils vivent à Tel Aviv ou à Jérusalem, ils ont 20, 40 ou 60 ans. Entre 2007 et 2017, le photographe Martin Barzilai a rencontré à plusieurs reprises une cinquantaine de ces Israéliens dits « refuzniks », qui refusent, pour des raisons politiques ou morales, de servir une société militarisée à l'extrême où le passage par l'armée est constitutif de la citoyenneté. En filigrane, ces refuzniks racontent toute l'histoire d'Israël, ses failles et ses contradictions, son caractère pluriel. Et dressent le portrait d'une société où tout devra être repensé pour construire un futur moins sombre.

Pour ce 2e numéro, la revue annuelle États d'urgence propose un dossier composé de huit portfolios réalisés par cinq photographes sur les parcours des « damnés de la terre » - ces exilés qu'ils ont suivis de la mer Méditerranée à Calais -, dont un reportage remarquable et inédit à bord de L 'Aquarius au plus près des naufragés et des sauveteurs.
Si ces portfolios représentent une vision parcellaire de la route des réfugiés, ils montrent les étapes clés pour ces personnes tant les passages de la Méditerranée et des Alpes sont dangereux.
La rubrique « Portraits » présente des personnes inculpées dans le cadre du délit de solidarité, des gens qui ont apporté leur aide à des migrants en danger et se retrouvent devant la justice.
Les autres sujets touchent à l'écologie, la justice, la santé.
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État(s) d'urgence est un beau livre de 124 pages en quadrichromie, imprimé dans un format à l'italienne. On y revisite plus d'une année d'actualité et de luttes sociales, de l'évacuation de la Jungle de Calais aux mobilisations de migrants, en passant par les manifestations du printemps social 2016, la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, les rassemblements contre les violences policières du mois de février 2017, mais également un grand nombre d'événements festifs et revendicatifs.

Raphaël Rinaldi est photographe plasticien. Il travaille depuis de nombreuses années avec des artistes issus de l'underground rock mais aussi de l'opéra et de la danse. Avec elles et eux, il s'attache à écrire des histoires photographiques qui racontent la poésie d'un univers propre à chaque artiste. Poussières d'or rock'n'roll angels est une balade photographique sur les toits de Paris. Chaque artiste porte des ailes d'anges fabriquées à partir de cordes à piano. Elles symbolisent la musique qui est le paradis de chaque musicien. Le livre est accompagné d'un album de musique réalisé par l'artiste Manu (ex Dolly). Poussières d'or rock'n'roll angels est composé de poèmes qui illustrent les photographies de Raphaël Rinaldi. L'artiste Manu a réalisé un album à partir des poèmes du livre. À la fois cabaret post-berlinois mais aussi électro-noise, cet album s'écoute en tournant les pages du livre. Ce qui permet un accès à l'onirisme et l'intemporalité chers à Raphaël Rinaldi.
D'une espèce mutante, l'ange-musicien est le fil rouge de cette nouvelle série de photographies orchestrée par Raphaël Rinaldi.
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