Gagner ou perdre une guerre ne se fait pas par hasard, ni par l'intervention des dieux ou des esprits ; c'est une question de méthode. De bons principes stratégiques conduisent à la victoire ; il est donc nécessaire de les acquérir.
Encore étudié dans les écoles militaires occidentales, ces préceptes peuvent être appliqués au monde des affaires, à la politique ou à la société.

Formidable nécropole de 70 000 tombes sur 44 hectares, poumon vert parisien riche de plus de 5 000 arbres, le Père-Lachaise est envoûtant et attachant.
Dans cette atmosphère unique, il y a bien plus à découvrir que lors d'une rapide incursion sur les tombes de Jim Morrison, Oscar Wilde et Allan Kardec. Connus ou méconnus, au fil des âges depuis 1804, ceux qui ont trouvé là le repos éternel sont réanimés par l'auteur !
Et c'est à une ouverture culturelle et à un voyage émotionnel que nous sommes conviés dans cet ouvrage, lors d'une découverte au fil des saisons. Déambulation passionnante entre les tombes... Il y a beaucoup à apprendre et à préserver au Père-Lachaise, avec un guide d'exception !

Le bois, une matière noble et chaleureuse... Un univers à redécouvrir, dans sa variété, ses savoir-faire, ses nombreux artisans et métiers. Une mine de documents et d'illustrations : gravures et documents anciens, outils traditionnels et art populaire, oeuvres de compagnons et d'artistes, cartes postales... objets d'exception ou du quotidien...

Dans chaque chapitre, reflet des années concernées, on retrouve un texte principal illustré, abordant un ou plusieurs thèmes majeurs traités avec la complicité de la presse de l'époque, et en particulier avec celui de la presse agricole.
Pour étayer et illustrer le propos : des Unes, des publicités, des brèves, des dessins de presse, des annonces, des photos et un éditorial publié dans la période en question, signé soit par un leader du monde agricole, soit par un homme politique, soit par un journaliste.

L'art roman regroupe aussi bien l'architecture romane que la sculpture, la peinture ou la statuaire romane de la même époque. L'expression recouvre une diversité d'écoles régionales aux caractéristiques stylistiques différenciées, mais qui allient maîtrise technique et audace.
Cet art s'est développé des environs de l'an Mil au milieu du XIIe siècle dans la France du Nord et, jusqu'à la fin de ce siècle (et même un peu après) dans celle du Midi.
Ce n'est pas un art utilitaire : il est la traduction matérielle d'une pensée dont l'objet est le monde de la foi. Sa fonction essentielle est de permettre de comprendre la Révélation, de tenter de percer le mystère de Dieu. Et pour plaire à Dieu, les bâtisseurs emploient (en particulier dans les arts précieux) les techniques les plus difficiles et les matières les plus rares.
Le monde roman, c'est celui de la couleur éclatante : vitraux, peintures murales, sculptures... rivalisent de beauté. Si la pierre donne le corps, c'est la couleur qui insuffle l'âme.
Au travers des âges, cet art émeut profondément encore les hommes d'aujourd'hui. Plus dépouillé que l'art gothique qui lui succèdera, il apparaît parfois comme plus pur et moins ostentatoire... Les messages qu'il véhicule, par exemple sur les sculptures des modillons et les chapiteaux, ont un caractère puissant et intemporel.
Un voyage magnifique à travers un art maintenant millénaire.
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Sans conteste, le tracteur a révolutionné le monde rural français à l'orée des années 1950, poussant vers l'écurie le cheval de trait qui assumait alors le travail de la terre : ce fut l'avènement de la puissance du cheval mécanique.
Cette arrivée se mua rapidement en révolution : moins de bras, plus de surfaces travaillées, une course à la productivité croissante.
D'abord de petite taille, importés d'Outre-Atlantique, les engins gagnent en taille et en puissance ; notre industrie les produit alors en grand nombre. Les familiers du monde rural revoient le Farmall de Mc Cormick-Deering, le « petit gris » de Ferguson, le vaillant Pony de Massey-Harris et les Renault D22 à l'ouvrage dans nos campagnes... À la fin des années 1970, ce sont 95 % des exploitations françaises qui sont équipées d'au moins un tracteur, marquant une tendance toujours forte aujourd'hui. Lire la suite Fermer

12 mois dans une cabin du Wyoming, sans eau ni électricité :
C'est le défi un peu fou d'un amoureux des grands espaces.
Un voyage en images, une aventure inspirante pour randonneurs, amoureux de la nature et passionnés de la faune.
Un sentiment d'apaisement, loin du stress de notre monde moderne et archi connecté, la sensation retrouvée de faire partie d'un grand tout, au plus près des animaux et d'une nature (presque) intacte.

Connaître les beautés de sa région, et les faire partager, un bonheur pour Daniel Brugès qui exprime ses émotions tout en nuances, en aquarelliste accompli qu'il est.
Il convie le lecteur à une promenade variée dans les 4 départements «historiques» de l'Auvergne, Allier, Cantal, Haute-Loire et puy-de-Dôme.
Patrimoine, richesses naturelles ou culinaires, croix de chemins, fontaines, châteaux ou simples portes de burons, faune et flore, gestes ruraux... Daniel Brugès a l'oeil à tout, se laisse séduire et dessine ses coups de coeur.
Qu'on soit originaire de la région où qu'on la découvre, un carnet tout en nuances pour célébrer tous les visages de l'Auvergne.

Un album illustré pour parler du village de notre mémoire...
... quand les saisons et les jours rythmaient profondément le quotidien.
... quand la cour de la ferme était pleine de vie.
... quand les cris des enfants s'échappaient de la cour de récréation.
... quand tous les petits commerces étaient ouverts.
Se voulant la mémoire d'une époque évanescente, cet ouvrage est notre album avec ses sourires et ses peines, ses odeurs d'étable, de soupe et de pain chaud...

Le dictionnaire nous dit : « Briquet, nom masculin, petit appareil à produire du feu à répétition ». Il a fallu attendre le xxe siècle pour voir apparaître cet objet mondialement répandu dans la définition citée. L'histoire du briquet a commencé très tôt mais c'est le xxe siècle qui sera celui de son extraordinaire essor.
De nos jours, quelques briquets à essence persistent, tel le célèbre Zippo américain, quelques productions à amadou ici et là, bien sûr les jetables dominent le marché avec les Français :
Cricket, BIC. Enfin dans le luxe, les briquets Français sont toujours là : Cartier, Dupont, Mellerio, Van Cleef.
Nous allons présenter au fil de ces pages des briquets dont la conception, la fabrication ou la distribution a lieu sur notre territoire ; outre les différentes techniques qui retracent les évolutions de modes de vie, ce sont aussi nombre de précision sur les matériaux, les artistes liés aux fabrications, et bien sûr les dimensions qui sont mentionnées.
Une traduction anglaise relaye les informations pour les collectionneurs du monde entier.
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Depuis plusieurs années, il manquait un livre sur les chapeaux et leur univers. Voici donc un bel ouvrage retraçant la saga d'une famille d'industriels novateurs qui donna naissance à des collections de chapeaux parmi les plus convoités pendant des décennies.
À travers les outils et les ateliers reconstitués des métiers complices du chapelier, on redécouvre ces artisans qui unissent leurs savoir-faire pour donner vie aux chapeaux. Les multiples et séduisantes collections du musée sont présentées dans une mise une page qui met en valeur les formes et les matières et qui présente les chapeaux selon les grands courants de mode, depuis le xviiie siècle jusqu'aux créateurs contemporains les plus prestigieux.

Vertunni est une marque «renommée», connue et reconnue dans le monde de la figurine. Cette notoriété s'est constituée par l'originalité de l'oeuvre qui porte la marque de la personnalité de son auteur. L'ensemble de l'oeuvre est homogène car fruit du travail d'un seul homme, concepteur de tous les maîtres modèles.
Ces acteurs de plomb sont nés des mains de Gustave Vertunni, talentueux figuriniste italien, au début du xxe siècle. Pendant plusieurs décennies, entre Paris et Bruxelles, des milliers de figurines sortent de ses ateliers, comportant un luxe de détails et de véracité historique. Cette obsession d'une qualité irréprochable place aujourd'hui les figurines Vertunni dans les plus belles vitrines des collectionneurs et amateurs d'Histoire.
Grâce à la passion de Jacques Gautho-Lapeyre et de son épouse, ce patrimoine fut sauvé dans les années 1980, afin de continuer à animer ces sculptures et ne pas refermer le grand livre Vertunni.
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Pour bien saisir comment un phénomène viking réputé « barbare » d'abord fait de violence, puis de colonisation des terres conquises, va s'installer dans le monde chrétien, il faut en comprendre les ressorts profonds. L'auteur, au fil de chapitres et d'encadrés illustrés, remonte l'histoire de ce peuple aux croyances riches, proche de la nature, et livre un bon outil de compréhension, facile à aborder et très éclairant.

Le jouet en bois évoque la petite enfance, un contact presque sensuel avec le matériau, brut ou peint. Présent dès plus jeune âge, il permet ensuite de réaliser aussi des jeux plus élaborés, pour enfants et adolescents.
Commençons par une petite histoire du jouet en bois (du tigre trouvé dans une tombe égyptienne au joueur de yoyo figurant sur un vase grec, jusqu'à l'Enfant au toton de Chardin -1736, Musée du Louvre), de la tournerie et de la bimbeloterie du Moyen-Âge au xxie siècle.
Cet ouvrage est consacré aux jouets français du xixe siècle.
On y évoque les traditionnels jouets du Jura, région de bois bien sûr, mais aussi ceux des Alpes, d'Auvergne et d'autres régions de France.
Serge Defradat retrace avec sympathie et émotion l'histoire des joujoux de bois depuis le début du xxe siècle jusqu'à nos jours. Ils sont légion, à vivre encore dans nos souvenirs : jeux de quilles, toupies, cordes à sauter, yoyos et maints autres jeux, chevaux à bascule, charrettes, joujoux à tirer, camions, autos de pompiers, garages, trains, bateaux puis fermes, ménageries et Arche de Noé, poupées de bois et leurs maisons, meubles et dînettes, épiceries, jeux de construction, puzzles et jeux de cubes...
Le jouet en bois bénéficie d'un engouement qui ne s'est jamais démenti ; aujourd'hui, à l'heure de la tablette numérique tactile, il est encore offert aux enfants comme l'expression d'une tradition, représentant un objet durable, attachant, non agressif, comme « inné ».
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Près de 400 accords de guitare expliqués et décortiqués : un outil indispensable à tous, guitaristes débutants ou confirmés, pour déchiffrer les partitions de vos morceaux favoris, vous entraîner à accompagner vos chansons préférées ou apprendre de nouvelles positions et de nouveaux accords simples ou plus complexes...

Une formidable mise en valeur du patrimoine rural, un hommage à chacun des paysans rencontrés par ce photographe d'exception.
Des photographies chargées d'émotion et de réalisme ; le métier de la terre façonne les hommes et les paysages, sauvés de l'oubli par ces clichés.
Gestes et visages, animaux, la vie rurale dans son entier.
Le travail, mais aussi les instants du quotidien.

L'outil, le geste de l'homme et son savoir-faire, trésors de l'art populaire.

- Un ouvrage qui s'adresse tant aux connaisseurs passionnés qu'aux chineurs, aux amateurs d'art populaire.
- Tous les corps de métiers sont abordés, tous les matériaux (le bois, le métal, la pierre, le cuir, le verre...).
- Un fonds photographique d'exception : grâce à plus de 1 500 photos, plus de 600 outils évoquent le monde du travail des artisans, la proximité de l'homme avec ses outils, ses gestes riches d'enseignements...
- Rubriques classées par ordre alphabétique des noms d'outils : les outils sont répertoriés sous leur nom usuel qui, parfois, ne manquera pas de vous surprendre... louve, pas-d'âne ou encore tarabiscot...
- Les illustrations sont accompagnées d'un descriptif qui fait mention du métier auquel les outils sont rattachés, des « instruments » de travail qui remémorent les usages de professions parfois menacées d'oubli.
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Leur tradition remonte au « bon roi » Henri IV et s'écrit avec celle des petits marchands de livres d'occasion et autres colporteurs. Il faut pourtant attendre 1789 pour que le mot « bouquiniste » apparaisse pour la première fois dans le dictionnaire de l'Académie française. Était ainsi nommé « celui qui vend ou achète des vieux livres, des bouquins ».
Aujourd'hui, la mairie de Paris ne leur demande ni taxe ni loyer (ce qui fait du bouquiniste le seul commerçant parisien exempté), mais les bouquinistes doivent respecter un règlement strict et, sauf intempérie grave, ouvrir au moins quatre jours par semaine. Un petit monde à découvrir en flânant sur les rives de la Seine...
A l'ère du numérique, les bouquinistes des quais de Paris résistent encore, à l'ombre de Notre-Dame qui renaît de ses cendres.
L'ouvrage se compose de six chapitres et propose une centaine de documents rares, commentés avec précision.
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Sautez dans la brouette, on va vous pousser jusqu'au fond du jardin ! Vous allez faire une balade abondamment illustrée de documents anciens, photos, cartes postales et dessins pour nous dire combien elle a tenu et rient encore une place bien à elle dans la marche du monde !

Voici un ouvrage inédit présentant une riche collection d'objets usuels à l'école, dans laquelle vous ne manquerez pas de reconnaître, ici et là, ceux qui vous ont autrefois beaucoup servi.
Depuis le petit matériel d'une enfance passée en classe, buvards, cahiers, trousses, les belles cartes murales et les plus beaux livres de lecture, jusqu'au matériel pédagogique des maîtres, redécouvrez le monde de notre école.
À travers une multitude d'outils éducatifs, parfois simples mais toujours performants, vous aurez à coeur de parcourir ce vaste patrimoine collectif. Grâce aux générations successives d'instituteurs, ardents acteurs et passeurs du savoir, ce bel héritage est aujourd'hui cher à nos mémoires d'écoliers qui ont un peu grandi.

L'aventure ferroviaire lyonnaise a commencé sur la presqu'île de Perrache, entre Saône et Rhône.
C'est là que l'ingénieur ardéchois Marc Seguin alluma et fit circuler dès 1829 la toute première locomotive à chaudière tubulaire, dont la technique fut aussitôt adoptée par le monde entier. Moins de trois ans après, c'est à Lyon qu'arrivèrent les premiers voyageurs qui avaient osé prendre place à bord de fragiles wagons de bois. Et cent cinquante ans plus tard, c'est encore Lyon qui sera la première métropole française reliée à la capitale par un nouveau système de transport mettant en oeuvre les plus récentes innovations technologiques : le TGV.
Après avoir été un des berceaux des chemins de fer français, l'agglomération lyonnaise a vu se développer un réseau d'une densité exceptionnelle : Lyon-Saint Etienne, Givors-Nîmes, Givors-Chasse-sur-Rhône à l'ouest ; les lignes de l'est, vers Bourg, Grenoble ou Genève ; les chemins "de traverse", vers Beaujeu ou Trévoux ; la ligne de l'Azergues aux magnifiques ouvrages d'art, entre Paray-le-Monial et Lozanne ; la "transversale des Sauvages" qui joint Lyon à Roanne via Saint-Germain-au-Mont-d'Or ou encore la ligne de Montbrison par L'Arbresle.
Ce premier album illustre les lignes et les trains du grand réseau PLM puis SNCF, dans toute leur variété, depuis la toute première liaison Saint Etienne-Lyon jusqu'au tout nouveau TGV Méditerranée : l'histoire d'une longue continuité, entre tradition et innovation !
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En feuilletant Mémoires Paysannes, vous sentirez monter vers vous le grand souffle des jours, vous y verrez le vent courir les pages, répandre le parfum dru des genêts au printemps, soulever en minces tourbillons l'ocre poudre des chemins qui enlacent le ventre repu des pays. Vous y verrez les cimes frileuses bleuir sous la neige dure, les mufles chauds des boeufs pointant sous les tresses des pare-mouches, le rubis du raisin alourdir le sarment et les cent mille gestes qui écrivent encore, inlassablement, les traditions jamais perdues au fil des saisons. Jamais livre sur le monde paysan ne fut sans doute plus amoureux. Jean Anglade, d'une plume qu'on lui sait alerte, prompte à l'humour et à l'humeur, déroule la saveur de sa verve comme le long fil du compteur, tout au long des 160 pages de ce superbe éloge à la terre-mère âpre et rude comme ses fils mais aimante comme personne.
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Qui dit « Compagnons » pense aussitôt « Chefs-d'oeuvre ».
Mais savons-nous au juste ce qu'est un chef-d'oeuvre ? Et que signifie-t-il pour un compagnon ? En reproduisant jusque dans leurs plus infimes détails plusieurs dizaines de chefs-d'oeuvre, travaux de réception et « violons d'Ingres » anciens et contemporains, dont beaucoup n'avaient jamais été révélés au public, ce livre dévoile leurs admirables secrets. Qu'il s'agisse de la pierre, du fer, du bois, du cuir, le matériau le plus rude devient infiniment plastique dans les mains du Compagnon, se plie à sa volonté patiente : l'acier devient dentelle, le béton armé, fluidité, le bois brut, marqueterie délicate... Autant de témoignages surprenants d'une virtuosité technique toujours vivace, toujours actuelle. toujours admirable !

L'écriture réunit plusieurs éléments : un alphabet ou une somme de signes, que partage un groupe d'individus, des outils pour graver ou tracer (burin, stylet, calame, plume, stylos) ; des supports, comme la pierre, la cire, le papyrus, le parchemin ou le papier ; et un médium, tels que l'encre, le graphite ou la craie.
Mais l'écriture, c'est aussi le reflet de l'âme, du talent. Ne dit-on pas « une belle plume » pour louer un auteur ?
Certes, l'évolution des techniques d'écriture suit le rythme des inventions. Le numérique a fait une incursion dans l'écrit quotidien ou professionnel, mais la main recherche les outils de toujours pour noter un petit mot tendre, un écrit important et symbolique tout comme un petit croquis.
L'esprit du lecteur se plaît à suivre la pensée d'un auteur en voyant sur le papier s'enrouler pleins et déliés, s'ajouter annotations et biffures, dégageant un charme particulier qu'aucun écran ne saurait mettre en surbrillance. Un manuscrit, comme un parfum, parle de celui qui l'a produit avec justesse.
Lors de l'apprentissage de l'écriture, chacun s'attache à cet outil qu'il apprend à dominer pour les plus rétifs, ou qui devient pour les plus habiles un prolongement de la pensée. Encre et porteplume, crayon de bois, bic du fond de la trousse ou premier stylo plume, sous-main sur le bureau des plus anciens ou jolis nécessaires de voyage traditionnels pour le courrier non électronique.
Certains de ces objets sont de vrais oeuvres d'art, en rapport avec les matériaux et les goûts les plus courus lors de leur création, ils reflètent modes et niveaux de vie et d'instruction.
Une boîte contenant de beaux stylos se nomme d'ailleurs parure.
Aujourd'hui, le support sur lequel s'appuie l'écrit est le plus souvent dématérialisé, mais il n'efface rien. L'écriture prend une forme différente, l'expression se modifie mais perdure, la créativité trouve de nouveaux chemins, pour que l'aventure de l'écrit continue.
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