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Roland Jaccard
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L'enquête de Wittgenstein (2e édition)
Roland Jaccard
- Arléa
- Arléa Poche
- 7 Février 2019
- 9782363081759
Il n'y a pas de philosophie de Wittgenstein, il y a l'histoire d'un homme qui lutta pied à pied contre la folie et le suicide avec pour seules armes la logique et l'éthique.
Tel est l'axe de lecture de Roland Jaccard pour enquêter sur Wittgenstein.
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L'éxil intérieur ; schizoïdie et civilisation
Roland Jaccard
- PUF
- Quadrige
- 22 Août 2018
- 9782130809166
Il y a près d'un siècle, Nietzsche comparait l'humanité de demain à une plage de sable ;
Tous les humains, disait-il, seront très égaux, très ronds, très conciliants, très ennuyeux.
La prophétie nietzschéenne s'est réalisée. Ultime figure de l'histoire, le petit-bourgeois s'étend planétairement. Sur-contrôlé de l'extérieur, décorporalisé, désexualisé, hypernormalis é, l'homme de la modernité, quoi qu'il en ait, sera de plus en plus l'image même de l'homme administré coulant une existence paisible dans des sociétés d'abondance totalitaires - sans jamais prendre conscience que si ses besoins y sont satisfaits, c'est au détriment de sa vie même.
Dans cet essai au ton vif et personnel, Roland Jaccard a tenté de tracer le portrait psychologique de l'homme de la modernité. Et de préciser le rôle que jouent les employés de la santé mentale (psychologues, psychothérapeutes, psychiatres...) dans la vaste entreprise de normalisation des conduites indispensable au bon fonctionnement de nos modernes médiocraties anonymes.
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Rituel de rébellion, la folie est pour chacun de nous une tentation et un danger permanent. Cet ouvrage permet de mieux comprendre, sur différents plans, ce qu'est la folie. Il n'est pas facile d'adopter une attitude neutre, car la folie n'est pas un fait mais un problème, on ne peut en trouver la signification qu'en la replaçant dans une philosophie de l'homme dans le monde.
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La tentation nihiliste ; le cimetière de la morale
Roland Jaccard
- PUF
- Quadrige
- 11 Février 2012
- 9782130594765
On refuse au nihiliste le titre de philosophe ; on lui reproche d'usurper sa place et de singer la pensée sans la pensée même : le philosophe doit être le phare de l'humanité, et l'on ne conçoit pas que ce phare puisse éclairer un charnier ou, pire, une mer d'insignifiance.
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« Bizarrement, avant Brigitte, il n'y avait personne. Personne, c'est-à-dire Martine Carol et Cécile Aubry, en oubliant Michèle Morgan qui avait de trop beaux yeux pour sa silhouette si bourgeoise.
Aucune d'entre elles n'était capable de fixer nos rêves. Du côté de l'importation, rien de mieux......à moins de remonter à Louise Brooks. Greta Garbo était oubliée. Marlène Dietrich faisait peur. Rita Hayworth et Marilyn Monroe, on les aimait bien, un peu comme on admirait les Buick et les Packard géantes. Et on disait " non merci " aux énormes maternités érotiques qu'incarnaient les Lollobrigida et autres Sophia Loren. » B. B. ou... le prétexte rêvé pour reparler de l'affaire Weinstein qui transforme peu à peu le crime initial en vaste fabrique de victimes en série ou, pour citer Freud, en chambre à fantasmes !
Mais il n'y a pas que le désir : le suicide avant toute chose - idéal assez peu souvent atteint en pratique quand on y regard de plus près : Cioran, Louise Brooks ou Pessoa échouèrent lamentablement à se donner la mort.
En attendant l'instant de passer à l'acte fatal, reste quelques consolations délectables : le vice, l'art de cultiver jalousement ses défauts ... Aux apprentis écrivains , sont ainsi recommandées toutes les mauvaises habitudes qui puissent se concevoir pour se gâcher l'existence et celle des autres : se lever tard, ne pas dormir la nuit, ne surtout pas exploiter à fond son talent et être aussi insupportable que possible - comprenez : adepte de la dépression nerveuse sévère.
Roland Jaccard n'est pourtant pas le seul à prôner ce cynisme don juanesque si précieux pour goûter au charme de « la vie brisée » comme disait Fitzgerald. Outre ses meilleurs complices, Cioran, Szasz et Michel Foucault - dont il livre un très beau témoignage à quelques semaines de sa disparition - il faut rendre grâce à une pléthore d'auteurs nihilistes demeurés tristement inconnus.
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"L'inventeur de la psychanalyse, Sigmund Freud, nous a appris que l'homme est fondamentalement la proie de son enfance. Tout ce que la psychanalyse a dévoilé trouve son sens dans cette investigation têtue, interminable, terrible autant que banale, de notre préhistoire. De cette obsession des origines est née une nouvelle mythologie.
Grâce à une approche à la fois biographique et théorique, cet ouvrage se propose d'explorer le parcours mystérieux de l'inventeur d'une science et d'une thérapie qui, depuis plus d'un siècle, a investi la culture au point que son langage est devenu le nôtre."
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Fondée en 1941 par Paul Angoulvent, traduite en 40 langues, diffusée pour les éditions françaises à plus de 160 millions d'exemplaires, la collection " Que sais-je ? ", est aujourd'hui l'une des plus grandes bases de données internationales construite, pour le grand public, par des spécialistes.
La politique d'auteurs, la régularité des rééditions, l'ouverture aux nouvelles disciplines et aux nouveaux savoirs, l'universailité des sujets traités et le pluralisme des approches constituent un réseau d'informations et de connaissance bien adapté aux exigences de la culture contemporaine.
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R. Jaccard décrit dans ce récit personnel où l'on passe du spleen au rire, sa Vienne, celle de l'avant-guerre avant que la barbarie n'emporte toute civilisation, et évoque à travers des anecdotes, les aspects méconnus de génies : Von Stroheim, Kraus, Freud, Schiele... Ce texte invite à une certaine morale de l'existence, celle de la légèreté et de l'ironie sur fonds de chaos.
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C'est la rencontre de ces deux êtres, mus par une fascination culturelle réciproque, dans un petit café de la capitale. Keiko tombe amoureuse de Paris et de George, George est bouleversé par le grâce de cette Japonaise, lui qui ne croyait plus en grand chose. Elle vit à Tokyo et chaque séparation est un déchirement, tout les rappelle l'un à l'autre. Une douce poésie émane de ce bel ouvrage, où texte et dessins ne font qu'un, en parfaite harmonie, et où la figure et l'oeuvre de Richard Brautigan ne sont jamais loin.
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Roland Jaccard poursuit une immense conversation à bâtons rompus, semée de rebondissements, de citations frappantes et de scènes de ménage fracassantes, avec sa pharmacienne de 22 ans, terrifiée par sa tournure d'esprit, et les innombrables femmes de sa vie... afin d'extraire la substantifique moelle du parfait salaud en lui. Cynique, il ne l'est, cependant, que par jeu : la pire chose au monde n'est pas de trahir, de décevoir ou d'échouer lamentablement ( au lit, en littérature, en philo, etc.) mais d'ennuyer. Nous saurons donc tout de ses ruptures cuisantes comme de son mal de vivre nihiliste dans les meilleures conditions d'humour qui puissent exister.
Quand il ne dresse pas des listes de ses causes de séparation toutes farfelues, l'auteur nous surprend et nous divertit par ses réparties pleines d'esprit. On lui en est si reconnaissant qu'on lui en pardonne la mauvaise foi patente. Tentation du suicide, frissons de la séduction, accès de cruauté mentale et savoureux plaisir/abnégation de vivre se côtoient ainsi en bonne entente... Un effet de la neutralité suisse dont Roland Jaccard possède l'inestimable nationalité ou de la légèreté viennoise qu'il doit à sa mère ?
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Roland Jaccard, né à Lausanne en 1941, est psychologue, diariste, journaliste et éditeur. En 1969, il publie déjà son journal intime sous le titre Écrits irréguliers. D'ailleurs tous ses écrits sont irréguliers : souvent provocateurs, et presque toujours désenchantés et paradoxaux. Avec ses livres intenses, Roland Jaccard se délivre de sa pesanteur et de ses tourments. Il nous fait connaître ses amis, ses phantasmes (Louisa Brooks) et ses amours extrême-orientales qui nous laissent un goût de pamplemousse dans la bouche, ce qui n'est pas désagréable. À un moment ou l'autre, le bonheur a presque toujours un goût d'amertume. Si son père et son grand-père se sont suicidés, Roland Jaccard a cette force intérieure qui lui permet de toiser le désespoir. Il se console dans des palaces en partageant des whiskies avec des amis ou en se blottissant dans les bras d'une belle Chinoise. Dis-moi la vérité sur l'amour est une méditation poético-philosophique déroutante mais qui résume assez bien son credo existentiel.
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Récit de la déchéance d'une star américaine des années 1920-1930 du cinéma muet et fragments de la plus sublime des flappers (une flapper est une garçonne un peu provocatrice de cette époque), Louise Brooks. Mais récit inventé dont le départ est un projet de conférence sur Louise Brooks : sa vie, les sentiments qu'elle inspire à l'auteur... A travers son égérie, R. Jaccard se raconte.
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« Il m'est pénible de l'avouer, mais je suis un pauvre type. Je n'ai pas le souvenir de l'avoir toujours été. Cette foutue tendance à embellir le passé. Mais c'est vrai, il est arrivé, parfois que ma vie tienne ses promesses qui étaient de ressembler à Hollywood. Et puis, petit à petit, les étoiles ont disparu de ma galaxie et je me suis retrouvé seul dans ce café parisien, face à l'église Saint-Sulpice, avec un stylo feutre et une feuille de papier. Un thé sur une table en fornica et quelques biscuits. Ce n'est pas rien, me direz-vous. Et vouc ajouterez : surtout ne me raconter pas votre vie. Cela tombe bien, je n'en avais pas l'intention. »R.J.
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Tout écrivain qui tient un journal avec l'intention de le publier un jour peut souscrire à cette profession de foi : "Je jette ces pages à la face des gens timides, secrets, respectables et je leur dis : tenez, c'est moi - et je vous défie d'en faire autant, je vous défie de braquer le projecteur de la connaissance de soi-même sur les coins les plus secrets de votre vie et d'inviter alors quiconque à y jeter les yeux." Sans pudeur, sans pitié et sans complaisance Roland Jaccard relève le défi du journal intime, pages livrées sans retouche dans leur crudité et leur brutalité. Les dragues et les angoisses dessinent le portrait d'un séducteur désabusé, léger jusqu'au désespoir, d'un esthète cynique promenant son ennui de dîners en cinémas, mais surtout d'un homme qui contemple avec lucidité le spectacle de son époque.
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" Diariste, il pratique l'art de l'esquive.
Essayiste, il ne place pas plus haut qu'il convient son " nihilisme de pacotille ", ramené au même niveau de frivolité que tout le reste. De cela font foi des ouvrages comme L'Exil intérieur, La Tentation nihiliste, Le Cimetière de la morale, L'Enquête Wittgenstein... Il use de la langue française comme des lycéennes qu'il cueille au sortir du bac pour les emmener dans un salon de thé : avec détachement, délicatesse, humour.
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Les derniers jours d'Henri-Frédéric Amiel
Roland Jaccard
- Serge Safran
- 13 Septembre 2018
- 9791097594176
Chaque jour est le dernier pour Henri-Frédéric Amiel et c'est pourquoi il conjure son angoisse de la mort en tenant son journal. Roland Jaccard se substitue à lui alors qu'il agonise et se remémore ce que fut sa vie. Et, paradoxalement, il y trouve plus de raisons de se réjouir que de se lamenter. Cet inlassable séducteur tergiverse sans fin sur les avantages et les inconvénients du célibat. Travaux pratiques à l'appui. Ce mélancolique fait tourner les têtes sans pour autant y sacrifier la sienne. Rien ne saurait pourtant lui faire oublier sa tendre Cécile qui s'est suicidée à la fleur de l'âge.
S'il fallait le rapprocher d'un personnage contemporain, ce serait de Charles Denner dans L'homme qui aimait les femmes, le film le plus personnel de François Truffaut.
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Freud. jugements et témoignages
Roland Jaccard
- PUF
- Perspectives Critiques
- 4 Octobre 2006
- 9782130557647
Dans une lettre adressée à son ami Wilhelm Fliess, Freud écrivait qu'il n'était ni un véritable homme de science, ni un expérimentateur, ni un penseur, mais un conquistador: Avec ténacité et audace, il a exploré les terres de l'inconscient. Mais il était aussi un écrivain et un thérapeute. A travers les jugements portés sur son oeuvre par ses pairs et les témoignages de proches, cet ouvrage rend encore plus complexe et passionnant le portrait du créateur de la psychanalyse ou, si l'on préfère, du designer de la vie affective et sexuelle de nos contemporains.
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La collection "Perspectives critiques", dirigée par Roland Jaccard, écrivain et journaliste, et Paul Audi, philosophe et écrivain, publie des textes de psychiatrie, de psychanalyse, de sociologie, de pédagogie et d'esthétique, échappant à toute orthodoxie et s'inscrivant dans un cadre interdisciplinaire. Elle propose des essais clairs, rigoureux et polémiques, écrits par des universitaires ou des chercheurs et visant à démystifier l'imaginaire personnel et collectif. Elle accueille également les témoignages de ceux qui ont contribué à façonner l'univers mental et social de l'homme post-marxien et post-freudien.
La collection a fêté son 25ème anniversaire en septembre 2000.
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Etait-il bien nécessaire d'écrire Sexe et sarcasmes ? D'exposer ainsi sa vie et celle de ses proches ? De se complaire dans une adolescence sans fin ? De se livrer à des exercices de cynisme et d'auto-dénigrement ? " Pas vraiment ", serait tenté de répondre l'auteur, tout en se disant qu'il est incapable de faire autre chose et que nul n'est tenu de le suivre dans une démarche qui relève moins de l'autobiographie que de la confession.
La confession d'une crapule, bien entendu. Roland Jaccard.
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Sur-contrôlé de l'extérieur, auto-contrôlé de l'intérieur, décorporalisé, désexualisé, hyper-normalisé, l'homme de la modernité sera de plus en plus l'image même de l'homme administré coulant une existence paisible dans les sociétés d'abondance totalitaires - sans jamais prendre conscience que si ses besoins y sont satisfaits, c'est au détriment de sa vie même. Roland Jaccard a tenté de tracer ici le portrait psychologique de l'homme de la modernité. Et de préciser le rôle que jouent les employés de la santé mentale (psychologues, psychothérapeutes, psychiatres...) dans la vaste entreprise de normalisation des conduites indispensable au bon fonctionnement de nos modernes médiocraties anonymes.
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La collection "Perspectives critiques", dirigée par Roland Jaccard, écrivain et journaliste, et Paul Audi, philosophe et écrivain, publie des textes de psychiatrie, de psychanalyse, de sociologie, de pédagogie et d'esthétique, échappant à toute orthodoxie et s'inscrivant dans un cadre interdisciplinaire. Elle propose des essais clairs, rigoureux et polémiques, écrits par des universitaires ou des chercheurs et visant à démystifier l'imaginaire personnel et collectif. Elle accueille également les témoignages de ceux qui ont contribué à façonner l'univers mental et social de l'homme post-marxien et post-freudien.
La collection a fêté son 25ème anniversaire en septembre 2000.