Filtrer
Support
Éditeurs
Langues
L'Editeur
-
L'agonie des grands mâles blancs sous la clarté des halogènes
Olivier Bardolle
- L'Editeur
- 4 Octobre 2012
- 9782362010736
-
Depuis la première guerre mondiale, la société occidentale n'a eu de cesse d'étendre son empire en profitant au mieux de la chaotique et irrésistible aventure de la mondialisation. Dans cet effort d'extension infatigable, elle a aussi accouché d'un monstre : la jeune fille. Celle-ci, élevée au rang de concept, symbolise aujourd hui de manière paroxystique le consommateur. Devenue en peu de temps un être parfait, et surtout parfaitement adaptée à son temps, la jeune fille déploie partout sa beauté pornographique, hygiénique et froide sans rencontrer de résistance. Elle triomphe dans l'inconscient collectif universel pour lequel elle représente désormais le modèle absolu (le top model). À travers une succession de fragments précis et implacables, Olivier Bardolle, qui se présente lui-même comme « une vieille jeune fille de sexe mâle », l'observe, la dissèque et étudie sa prolifération afin de mieux décrypter les mécanismes subtils de la « jeune-fillisation » de notre société.
-
Ce livre termine le cycle d'observation du monde contemporain occidental, commencé il y a dix ans. Il décrit une décennie de bouleversements profonds avec l'explosion des nouvelles technologies et des problèmes écologiques. Il analyse l'évolution des moeurs, des valeurs, de la sexualité, du langage ou de la notion de différence.
-
Dérèglement climatique, attentats, chômage de masse, tensions multiples... bien sûr, ces réalités n'existaient pas « avant ». Parce qu' « avant », comme nous le savons, tout était... tellement mieux.
Une génération entière aurait-elle perdu la mémoire ? Au mythe du « c'était mieux avant », l'auteur réplique par un essai dynamisant et anticonformiste, qui se penche sur les Trentes Glorieuses pour nous rafraîchir la mémoire.
Olivier Bardolle nous rappelle à quel point les temps ont toujours été hostiles, tout en soulignant l'importance, pour espèrer des jours meilleurs, de considérer ce qui aujourd'hui, va bien.
-
En Occident, depuis près d'un demi-siècle, les idées progressistes tiennent le haut du pavé.
Il semblerait pourtant que l'on redécouvre aujourd'hui certaines vertus à la pensée réactionnaire. Ne serait-ce qu'une capacité de résistance certaine aux ravages de l'hypermodernité et aux bienfaits immodérés de la pensée unique. Sans tomber dans le manichéisme propre à l'époque, ce petit traité, particulièrement tonique, dénonce les fausses valeurs avec jubilation et poussera chacun, qu'il se prétende de droite ou de gauche, à réviser son catéchisme idéologique.
C'est ainsi qu'Eric Naulleau, réputé de gauche, n'a pas hésité à préfacer ce texte en toute indépendance d'esprit. A lire sans modération
-
Quand Paul Getty junior déclare que « la fidélité envers une femme n'est concevable que lorsqu'on a échoué dans les affaires », on ne peut s'empêcher de sourire malgré la brutalité du propos. C'est sans doute parce qu'une certaine vérité, fondée sur l'expérience, s'allie à l'outrance pour nous inciter à ne pas nous prendre trop au sérieux, y compris dans nos si bouleversantes « histoires d'amour ». La littérature cynique, parfumée à l'eau de rose, suscite toujours la bonne humeur. Sacha Guitry, le Prince de Ligne, Jules Renard, Tristan Bernard mais aussi Oscar Wilde, Balzac, Céline, Léautaud, ou plus près de nous Coco Chanel, Serge Gainsbourg ou Karl Lagerfeld, tous ont développé un certain esprit français, mordant et drôle, leur permettant de garder le sourire en toutes circonstances. C'est ce que l'on appelle le cynisme élégant. Celui-ci résiste à tout, y compris aux catastrophes sentimentales.
Ce méchant petit livre, agrémenté de nombreuses citations, s'avérera un joyeux compagnon pour ceux et celles qui, en proie à un violent chagrin d'amour, se demandent, éperdus et hagards, « comment ils en sont arrivés là ».