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Littérature
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Je me demande à quelle heure se couchait Marcel Proust
Jean-Loup Chiflet
- Herodios
- 31 Mai 2024
- 9782940666638
En 1978, l'immense Georges Perec publie son fameux « Je me souviens »,
florilège de 480 fragments de sa vie quotidienne, une façon aussi originale que brillante de
s'autobiographier.
J'ai depuis toujours une immense admiration pour cet exceptionnel poète et jongleur de
mots et je rêve de lui rendre hommage mais en évitant de le plagier en égrenant des
souvenirs. D'autres l'ont fait avant moi de façon plus ou moins heureuse.
J'ai plutôt imaginé des interrogations insolites et décalées à priori sans réponses. -
Dictionnaire amoureux : de l'humour
Jean-Loup Chiflet
- Plon
- Dictionnaire Amoureux
- 27 Octobre 2022
- 9782259282918
Longtemps, Jean-Loup Chiflet s'est levé de bonne heure, pour se plonger dans le monde jubilatoire de l'humour. De Montesquieu à Coluche, de Feydeau à Frédéric Dard, de Jules Renard à Bourvil, des Pataphysiciens aux Oulipiens et de Molière à Blondin, il a essayé d'en analyser le mécanisme complexe : l'humour est-il vraiment un « excès de sérieux », comme le pensait Tristan Bernard, ou « une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie » comme le laissait plutôt entendre Raymond Queneau ? Vaste débat...
Dans ce Dictionnaire amoureux, et du fait même subjectif, il laisse aussi libre cours à ses passions pour le nonsense anglosaxon ou les magiciens de la langue que sont Vialatte, Ponge, Prévert et tant d'autres. -
Il peut nous arriver de déplorer le côté monotone et ennuyeux de la réalité mais si on l'observe bien, elle peut nous apporter son lot de cocasseries et d'insolite. Il suffit d'avoir l'oeil pour découvrir autour de soi, au coin de la rue, ou chez les bouquinistes, une telle matière à rire que l'on ne peut alors s'empêcher de s'écrier : « Ça ne s'invente pas ! » Jean-Loup Chiflet, très sensible à ce qu'il convient bien d'appeler « L'humour involontaire » s'est mis en quête depuis des années de plonger dans des eaux troubles pour en retirer des documents étonnants, insolites et improbables ; tels certains manuels scolaires ( Par admiration, on appelait Charlemagne l'empereur à la barbe fleurie bien qu'il n'ait pas de barbe) ou religieux (Le petit Jésus passait ses vacances à la montagne chez son cousin Jean-Baptiste) et de guides dits de civilités commis au début du XXe siècle par des baronnes et autres comtesses (On peut dire merci aux domestiques, mais seulement de temps en temps) et surtout les fameux Almanachs Hachette qui, avec l'usure du temps, sont tombés en désuétude pour notre plus grand plaisir (Les porteurs de grandes oreilles sont des naïfs). Mais cette intarissable source comique nourrie par la bêtise, l'étourderie, le mauvais goût, sans compter avec le génie du hasard ne jaillit pas seulement du fond des âges ; on trouvera aussi dans ce catalogue déraisonné, des perles récentes tout aussi saugrenues de fonctionnaires, de victimes de l'administration, de journalistes (Auguste Lumière s'éteint), d'élèves etc. Ainsi, la réalité, quand elle dépasse la fiction, est plus attrayante car elle n'obéit à aucune loi contrairement à la fiction, soumise à des règles strictes, condamnant l'écrivain à respecter une certaine véracité qui le met en état d'infériorité face à la vraie vie.
Principales têtes de rubriques : Administration - Animaux - Amour - Arts - Assurances - Bon Dieu - Bon sens - Culture/Littérature - Éducation - Garde-à-vous - Petites histoires de l'Histoire - Ils auraient mieux fait de se taire - Justice - Jeunesse - Langage - Les politiques - Poste restante - Presse - Médecine - Savoir-vivre - Sciences et technique - Sports - Vie quotidienne - Voyage.
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« Ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura aucun survivant », écrivait Alphonse Allais, que Jean-Loup Chiflet cite, avec Alexandre Vialatte, parmi ses maîtres et références. Cette formule pourrait résumer l'esprit de ce livre comme la philosophie de son auteur. Jean-Loup Chiflet qui a signé, entre autres ouvrages, un Dictionnaire amoureux de l'humour, décrit ce genre comme une sorte d'art de vivre. « Cohérent ou absurde, agressif ou fantaisiste, ridicule ou insolite, l'humour met le réel à distance le temps de son énoncé pour mieux le décrire, le supporter et l'apprivoiser. L'humoriste est un démineur qui transcende la noirceur du monde. » Illustré dès le Moyen Âge par Rabelais, puis au XVIIIe siècle par Voltaire, Beaumarchais ou Marivaux, l'humour a été incarné chez nous, depuis la fin du XIXe siècle, par des auteurs de génie, de Tristan Bernard, Alphonse Allais et Sacha Guitry à Georges Perec et Roland Dubillard. Mais c'est dans le monde anglo-saxon, à travers George Bernard Shaw, Jerome K. Jerome, les Marx Brothers ou W.C. Fields et Winston Churchill, qu'il s'est imposé de la manière la plus naturelle et éclatante comme un mode de vie et de pensée à part entière.
Conçu de manière thématique, ce volume témoigne que rien ne résiste au plaisir d'en rire, pas plus l'âge, les moeurs, la famille, l'amour ou la gastronomie que la maladie ou même la mort. « Marx est mort. Dieu est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien », ironise ainsi, en parodiant Mark Twain, Woody Allen, qui occupe une place de choix dans cette anthologie. Anthologie qui offre au lecteur une grande variété de styles et de genres, du roman au théâtre, du poème à la saillie et au simple calembour. Autant de domaines où se sont exprimés la verve satirique, le sens de la dérision, le goût et le sens de l'absurde d'un Jules Renard, d'un Raymond Devos ou d'un Boris Vian, auteurs que Jean-Loup Chiflet présente comme ses « compagnons d'armes à l'humour désarmant ».
« Si les Anglais peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent survivre à tout », écrivait l'Irlandais Bernard Shaw. En citant cette phrase parmi des centaines d'autres, Jean-Loup Chiflet rend hommage, avec tout l'humour requis, au nonsense anglo-saxon, qui, écrit-il, « a donné un sens à [sa] vie » en lui révélant le « côté insolite d'une situation » ou une façon d'observer le monde à l'envers. De cette révélation est né Sky my Husband, l'un de ses plus grands succès, réédité à la fin de ce Bouquin de l'humour après s'être imposé comme un modèle du genre.
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Né en 1925, le New Yorker est le magazine culte des intellectuels américains. Dès le premier numéro, les dessins d'humour ont été la marque de fabrique de ce journal. Depuis, le New Yorker en a publié près de 100 000, de plus de 400 dessinateurs. C'est le panthéon du dessin d'humour. Depuis plus de dix ans, Jean-Loup Chiflet plonge dans les archives du journal pour en extraire les dessins les plus drôles, les plus décalés et les plus typiques de l'esprit new-yorkais, sur des thèmes aussi variés que le bureau, les femmes, les livres, les chats ou la famille...
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The new yorker ; la France et les français
Jean-Loup Chiflet
- Les Arenes
- 15 Octobre 2014
- 9782352043478
Les dessins d'humour ont toujours été la marque de fabrique du New Yorker, le magazine culte de la presse américaine. La rédaction se vantait même d'être la meilleure revue pour ceux qui ne savent pas lire ! Depuis 1925, plus de 68 000 dessins ont été ainsi publiés en faisant appel à près de quatre cents artistes parmi lesquels les plus grands du genre : Alan Dunn, Peter Arno, Charles Addams, Jack Ziegler, Peter Steiner, George Price, Edward Koren...
Nombreux sont les dessins sur la France et les Français. À l'évidence, ces cartoonistes virtuoses ont trouvé de l'autre côté de l'Atlantique une source inépuisable d'anachronismes et de paradoxes visuels.
Ce livre raconte 80 ans d'histoire franco-américaine, depuis la fascination des Américains pour la haute couture jusqu'au différend diplomatique de la guerre en Irak. Une histoire très subjective où les ego et les travers nationaux sont renvoyés dos à dos, pour le plus grand plaisir du lecteur. -
Le français malmené, et alors ?
Jean-Loup Chiflet
- Robert Laffont
- Mauvais Esprit
- 16 Mai 2018
- 9782221202050
« Et alors ? Beaucoup de bruit pour rien ou, comme j'ai essayé de le montrer dans ces quelques pages, la conviction que le «génie» de la langue dont parle Voltaire ne s'explique qu'en observant ses particularités ? Tout au long de cette balade à travers les trouvailles linguistiques malicieuses, acrobatiques, parfois régressives ou scandaleuses, iconoclastes et jouissives qui fleurissent à l'ombre de la langue officielle, j'ai voulu la «défendre». Bien avant moi, en 1549, Du Bellay écrivait La Deffence, et illustration de la langue francoyse pour combattre le «Monstre ignorance» et «illustrer» la langue, c'est-à-dire la faire «rayonner». Proust ne dit pas autre chose lorsqu'il écrit en 1908 à Mme Strauss : «Les seules personnes qui défendent la langue française sont celles qui l'attaquent.» Étonnant, non ? » J.-L. C.
Certains puristes s'indignent régulièrement : notre langue souffrirait d'être dénaturée, aliénée et même colonisée. Il faut plutôt se réjouir qu'elle puisse évoluer et continuer de nous réserver quelques belles surprises. Loin d'en être appauvrie ou diminuée, elle s'enrichit entre autres grâce à l'argot et à la langue de banlieue. Heureusement culbutée par les fi gures de style, calembours et autres contrepèteries, elle est revigorée par le génie de jongleurs de mots comme Perec, Queneau ou Devos. Ce sont plutôt les prétendus moralisateurs de notre langue qui la maltraitent à force de règles complexes et de réformes surréalistes. La langue elle-même n'y est pour rien.
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Le New Yorker est la référence du dessin d'humour. Le trait léger, décalé, parfois ravageur, de ses dessinateurs est célèbre dans le monde entier. Constatant que ceux-ci nourrissent une passion commune pour les chats depuis 1925, Jean-Loup Chiflet s'est invité dans le cercle des adorateurs de l'animal. Il a sélectionné et traduit 300 dessins qui croquent avec tendresse les qualités et les défauts de ces félins domestiques.
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Depuis 1925, le New Yorker est le panthéon du dessin d'humour. Chaque semaine, la rédaction du magazine reçoit un millier de dessins. Vingt seulement seront publiés. Les dessins refusés, souvent trop provocateurs, font pourtant la joie de leurs auteurs, qui les affichent au-dessus leur table de travail ou les collent sur la porte de leur frigo. Mais ces idées géniales méritaient meilleur sort. De cette pile d'"échecs" inoubliables, Matthew Diffee en a tiré les plus remarquables. Les voici rassemblés dans cet album.
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La France est le pays des réformes mais aussi de l'humour absurde. À la prochaine rentrée scolaire, une nouvelle réforme de l'orthographe, décidée il y a 26 ans, entrera en vigueur. C'est dire combien les mots empruntent le chemin des écoliers. L'irrésistible Jean-Loup Chiflet s'attaque, crayon à la main, à cette nouvelle usine à gaz : la réforme de l'orthographe. Dans cet essai pataphysique, à la fois aigu et grave, il fait non seulement l'éloge de l'accent circonflexe mais décortique aussi drôlement les réformes de la langue française de 1635 - 1694 - 1740 - 1835 - 1867 - 1901 - 1908 - 1935 - 1977 - 1981 - 1983 - 1989 - 1990 et rédige les prochaines réformes qui vont défigurer notre paysage lexical. Une logique poussée jusqu'à l'absurde.
Dans la grande tradition de l'humour d'Alphonse Allais, un pamphlet délirant et érudit destiné aux amoureux des mots, aux cancres en orthographe et aux parents exaspérés.
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Oxymore & compagnie ; dictionnaire inattendu de la langue française
Jean-Loup Chiflet
- Chiflet
- 19 Octobre 2017
- 9782351642481
Après le succès du premier volume d'Oxymore (30000 ex. vendus) Jean-Loup Chiflet nous offre la suite de sa balade humoristique hors des sentiers battus de la langue française.Le succès incontestable d'Oxymore mon amour ! nous a évidemment incités à lui donner une suite qui, nous l'espérons, réjouira autant, si ce n'est plus, les fidèles lecteurs de ce qu'il convient d'appeler un dictionnaire insolite. Si Voltaire est l'un des tout premiers à avoir décelé du génie dans notre belle langue et Rivarol à affirmer que la clarté et la netteté font d'elle la langue internationale de la culture, j'ai choisi pour ma part de la célébrer d'une façon plus légère en insistant sur ses subtilités et ses particularités.
Quel rapport, me direz-vous, entre A comme « Antonomase » et B comme « Bibliothèques », H comme « Hashtag », J comme « Janotisme », P comme « Polichinelle » ou « Potron-minet », S comme « Sabrer ou sabler ? », T comme « Tohu-bohu » et « Truisme » et Z comme « Zéro » ? Eh bien, simplement un désir légitime de tout savoir sur l'univers impitoyable et magique de notre langue, avec une préférence très nette pour ce côté inattendu et parfois déconcertant qui la rend si attachante.
Jean-Loup Chiflet -
Le magasin pittoresque de la littérature française
Jean-Loup Chiflet
- Plon
- 8 Avril 2021
- 9782259278188
Ce petit ouvrage aurait très bien pu s'appeler « Miscellanées » mais nous lui avons préféré un titre emprunté à un magazine encyclopédique très en vogue au XIXe siècle, le Magasin pittoresque.
Dans ce pêle-mêle littéraire, vous allez tout savoir sur les détails intimes, croustillants et émouvants de la vie de nos grands écrivains (animaux de compagnie, vie sexuelle, secrets de famille, obsessions, phobies...).
Ainsi vous apprendrez, entre autres choses, que le chien d'Émile Zola s'appelait Hector et le chat de Perec Delo, que Maupassant mourut fou à 43 ans, que Colette utilisait des vélins bleu lavande, que Jean-Claude Carrière ne pouvait pas écrire sans son crâne mexicain fétiche, que Montaigne souffrait de calculs rénaux, que Cocteau était opiomane, et qu'il y a en France 2 370 rues ou avenues Victor Hugo et seulement 330 rues Gustave-Flaubert.
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Aux États-Unis, les dessins de Robert Mankoff sont aussi célèbres que ceux de Charles Adams, Saul Steinberg ou Peter Arno. Un homme très puissant Pour les dessinateurs du monde entier, le New Yorker est le Panthéon du dessin d'humour. Certains sont prêts à tout pour avoir un dessin - un seul et unique - publié dans ce fameux magazine. Depuis vingt ans, Robert Mankoff est celui qui sélectionne chaque semaine vingt dessins sur plus de mille envoyés. Il est souvent craint, parfois courtisé mais toujours respecté. À l'entendre il fait le plus beau métier du monde. Le professeur le plus drôle des écoles d'art de New York Sa passion du dessin d'humour, il aime la transmettre. Et quand il parle de l'art du dessin il ne peut le faire qu'avec beaucoup d'humour. C'est en réparant ses cours qu'il a imaginé ce livre. Que trouve-t-on dans ce livre ? Une des plus belles leçons d'humour illustrées Pour Robert Mankoff, c'est le New Yorker qui a inventé le dessin de presse. À la place d'une anecdote illustrée complexe, il a imposé un dessin simple et parlant avec une seule ligne de texte. Une idée dessinée, si l'on veut. Avec de nombreux exemples, il montre au lecteur comment reconnaître un bon dessin d'humour. Des révélations sur les secrets de fabrication jalousement gardés " Chaque dessin est une scène de comédie classique concentrée en une image unique. Un monde de satire sociale et d'ironie dans un petit rectangle de quelques centimètres. " Ce livre nous plonge dans le monde des dessinateurs. D'où viennent les idées ? Comment dire le non-sens ? Pourquoi un dessin tombe-t-il à plat tandis qu'un autre est découpé et affiché sur des millions de réfrigérateurs ? Une anthologie de 300 dessins inédits Tout au long de l'ouvrage, le lecteur découvre les meilleurs dessins sélectionnés par Robert Mankoff. Il y a les siens mais également les meilleurs de ses confrères dessinateurs.
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je suis riche, et alors oe.
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Depuis 1925 aux Etats-Unis, le New Yorker est "THE" référence du dessin d'humour. Le trait léger, décalé, parfois ravageur de ses dessinateurs est célèbre dans le monde entier. Pour la première fois en français, voici 300 dessins qui nous disent tout (ou presque) sur le monde médical. De la médecine de ville à l'hôpital, des infirmières aux spécialistes, de la salle d'attente aux soins palliatifs, les dessinateurs cultivent l'art du décalage et de la satire sociale.
A déguster sans modération et sans prescription médicale, et tant mieux si le rire est contagieux ! Jean-Loup Chiflet, pour qui "le nonsense a donné un sens à sa vie", a sélectionné et traduit ces chefs-d'oeuvre qui raviront tous les lecteurs, malades ou non. -
Jean-Loup Chiflet, éditeur et auteur aux nombreux succès, revient dans cet ouvrage sur les moments les plus insolites, les plus festifs, les plus drôles et les plus émouvants de ses cinquante ans d'édition... Au-delà de ses Mémoires, c'est un demi-siècle de la vie de l'édition qu'il nous fait revivre, avec l'humour qui le caractérise.
Est-ce bien raisonnable de croire qu'après avoir passé cinquante ans jour pour jour dans le monde de l'édition (je suis rentré chez Hachette le 1er février 1967), j'aurais des choses à raconter qui pourraient passionner ceux qui n'en faisaient pas partie ?
Ce catalogue de souvenirs ne va-t-il pas être assimilé aux Mémoires d'un vieux con comme me l'a fait remarquer un aimable confrère que j'interrogeais sur l'opportunité de ce projet ?
Si l'on en croit les dictionnaires, les Bonnes feuilles sont une sélection des meilleures feuilles d'un livre . C'est ce que j'ai décidé de rassembler dans cet ouvrage avec les moments les plus insolites, les plus festifs, les plus drôles, les plus émouvants de mes cinquante ans d'édition...
Je ne sais toujours pas si c'est bien raisonnable, mais j'ai vraiment envie de partager avec vous les meilleures feuilles de ma vie d'éditeur.
Jean-Loup Chiflet -
La France et les Français ; the New Yorker ; 200 dessins traduits et adaptés
Jean-Loup Chiflet
- Points
- Points
- 21 Octobre 2010
- 9782757820834
- Depuis 1925, le New Yorker regarde le monde avec humour et détachement. Ses aficionados le lisent autant pour ses cartoons que pour ses stars de la plume. Ce volume est une sélection des dessins les plus savoureux consacrés à une étrange tribu : les Français. Ils considèrent d'un oeil mi-affectueux, mi-étonné ce peuple au drôle d'accent, snob, oenophile et dévoyé. Voici donc, croqué par les plus célèbres crayons du New Yorker, presque un siècle de relations franco-américaines qui n'ont rien d'un long fleuve tranquille.
- Jean-Loup Chiflet, grammairien buissonnier, est l'auteur d'une cinquantaine d'ouvrages sur l'humour et la langue, parmi lesquels Sky my husband ! et le célèbre 99 mots et expressions à foutre à la poubelle, disponibles en Points.
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Le New Yorker s'attaque au monde du travail. Quand les plus grands dessinateurs d'humour croquent en quelques traits la vie d'employé (et de patron), l'entretien d'embauche, le licenciement...
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Après le succès du Mokimanké, voici enfin sa suite logique et tant attendue, le Mokifo.
Toujours aussi convaincus qu'un petit mot vaut mieux qu'un long discours pour désigner des choses et des situations bien réelles, les auteurs en ont confectionné de nouveaux, qu'ils souhaiteraient enfin voir apparaître dans nos dictionnaires. Ainsi, le grrrroulettement, ce grondement très agaçant produit par une valise à roulettes traînée sur un trottoir ou la tchernobulle, ce désagréable nuage de fumée qui flotte au-dessus des fumeurs à l'entrée d'un immeuble de bureaux.
Vous y découvrirez aussi qu'un perverseur est ce serveur un peu trop attentionné qui ne cesse de remplir votre verre au restaurant et qu'un bird-burger est en fait ce pigeon écrasé sur lequel plusieurs voitures ont déjà roulé ! Un livre essentiel que vous allez dévorer même sans salivrer (porter l'index à sa bouche pour le lubrifier avant de tourner les pages).
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Vous êtes femme au foyer, working girl, femme fatale ou fashion victim ? Ou bien vous cohabitez avec une mère juive, une épouse libérée, jalouse ou ambitieuse. Les voici toutes (ou presque), croquées par les dessinateurs du New Yorker en 300 dessins.
Depuis 1925, le New Yorker est « LA » référence du dessin d'humour. Le trait léger, décalé, parfois ravageur, de ses dessinateurs est célèbre dans le monde entier.
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On ne badine pas avec l'humour - de l'humour et de sa necessite
Jean-Loup Chiflet
- Mango
- 24 Octobre 2001
- 9782913588264
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Pour la première fois depuis près de soixantedix livres, j'ai décidé d'être enfin moi-même (il était temps.) et d'aborder un sujet plus que sérieux puisqu'il s'agit d'une confrontation avec. Dieu, lui-même !
Marqué par une éducation très catholique et ayant depuis longtemps perdu cette fois qui me fut durement imposée, j'ai voulu, inspiré par cette jolie phrase de Julian Barnes « Je ne crois pas en Dieu, mais il me manque. » essayer de savoir si, arrivé à un âge canonique, si oui ou non Dieu existe. À l'époque de « l'uberisation », il m'a paru plus simple de m'adresser directement au Bon Dieu qu'à son cher clergé à travers une lettre franche mais légère sur laforme pour ne pas faillir, quand même, à ma soidisant réputation d'amuseur.
Résultat, un livre je crois assez puissant qui risque vraiment de surprendre, entre la confession et la psychothérapie sauvage. Dans une première partie, je ne laisse rien au hasard : enfance, adolescence marquée par une forte culpabilité judéo-chrétienne, une sexualité bridée mais heureusement débridée par la suite.
Dans une seconde partie je prends Dieu à témoin en lui démontrant que son clergé « m'a tuer » et je m'adresse ensuite à tous les grands penseurs, écrivains et intellectuels de ce monde ; de Voltaire à Pascal, Sartre, Camus, Onfray, San Antonio, Woody Allen et bien d'autres ; en décryptant ce qu'ils ont pu dire et écrire sur Dieu et le big bang pour me faire enfin mon opinion sur la question.
Ce livre (qui sera peut-être mon dernier ?) se termine-t-il sur ma conversion ? Suspense. Ah ! J'oubliais, j'en profite aussi pour écrire mon oraison funèbre et éviter ainsi à mes amis de se croire obligés, le moment venu, de me trouver, suivant la tradition, des qualités posthumes autour de ma pauvre dépouille. Jean-Loup Chiflet
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C'est l'histoire d'un mot... qui a décidé un jour de me raconter sa vie. Victor Hugo pensait en effet que le mot est un être vivant, qu'il naît, qu'il vit et qu'il meurt comme les humains.C'est ce que j'ai pu vérifier au cours d'une interview exclusive que m'a accor- dé l'un de ses mots. Il me raconte avec émotion sa naissance à la Clinique du Larynx, ses années à l'école Grammaire entre la redoutable mademoiselle Syn- taxe et le charmant monsieur Style. Plus tard, après des études à Sciences mots, il fait une carrière brillante après être passé par l'école de police des mots et de- vient commissaire spécialisé dans la répression des armes à caractère textuels, où il se retrouve entre autres aux prises avec la machiavélique mademoiselle Orthographe et le puissant clan de la ponctuation, seul habilité à délivrer le permis de conduire les phrases.