« Il y a en tout homme quelque chose de Dieu. Dieu est amour, seulement amour ».
Une oeuvre aux profondes racines.
De la grande triche, surprenant roman autobiographique qui raconte la découverte à dunkerque, en mai 40, par un enfant de dix ans, de la conduite des adultes. aux trois romans du célèbre cycle de maria vandamme, véritable ode à un pays qui a tellement contribué au développement de la france avant la première guerre mondiale - et à ces femmes qui étaient le pivot des familles ouvrières comme des dynasties bourgeoises.
"le nord, c'est mon coeur", résume aujourd'hui jacques duquesne.
J'écris ces pages dans un monde bouleversé par des catastrophes naturelles, qui s'interroge sur l'avenir de la planète et ne croit plus au progrès.
J'écris ces pages dans une Europe qui a vu s'affronter tous les totalitarismes et se taire leurs prophètes qui annonçaient un monde meilleur.
J'écris ces pages alors qu'on se tue au nom de Dieu.
Et pourtant... L'avenir est aussi une promesse. Car l'homme a un allié dans cette aventure : Dieu, malgré tout. [.]
À tous ceux qui crient et se révoltent, il faut dire qu'ils ont raison de crier.
Et que Dieu crie avec eux contre le mal, participe à leur révolte. Et qu'il en souffre parce qu'il n'est pas tout-puissant, ne veut pas l'être : s'il l'était, nous ne serions pas des hommes.
J. D.
Jésus
Jésus : aucun historien ne nie aujourd'hui son existence. Bien plus : grâce aux recherches de très nombreux spécialistes, on en sait chaque jour davantage sur les circonstances de sa vie. Par exemple, que beaucoup de juifs l'appelaient de son vivant le « glouton » ou l'« ivrogne ». Par exemple, que Pilate n'était pas un faible, prêt à se laver les mains de la mort du Christ, mais un violent, rusé, antisémite, dont les responsabilités sont lourdes. On sait aussi que l'aristocratie des grands prêtres, qui tirait de gros revenus de l'exploitation du Temple de Jérusalem, craignait, à cause de Jésus, pour son pouvoir et sa richesse. On sait également qu'un récit de miracle comme celui des Noces de Cana n'est en réalité qu'une sorte de parabole chargée de symboles : mais les symboles peuvent porter plus de vérité que les faits eux-mêmes.
Bref, dans cette histoire claire et vivante de la vie de Jésus, Jacques Duquesne, avec prudence et raison, distingue ce qui est sûr de ce qui ne l'est pas, le certain de l'incertain, le probable de l'improbable. Et il livre en fin de compte une image dépoussiérée, lumineuse, du message de feu et d'amour lancé par ce personnage qui a bouleversé l'histoire de l'humanité.
Après plusieurs décennies de silence, la guerre d'algérie (1954-1962) fait aujourd'hui l'objet de souvenirs, questions, débats, voire procès.
Rôle de la police, de la justice, de l'armée, des autorités : notre époque a le sentiment d'un immense gâchis, souvent recouvert par la chape de plomb de la raison d'etat. jacques duquesne, journaliste présent en algérie pendant la durée de la guerre, prend à bras-le-corps toutes les questions et y répond avec l'expérience du témoin et une exigence morale attentive aux hommes, indifférente aux a priori comme aux pressions.
Ce faisant, il revisite une histoire inconnue des plus jeunes et enfouie douloureusement par les anciens.
Au terme d'une enquête s'appuyant sur les travaux de spécialistes, Jacques Duquesne dresse un portrait de la mère de Jésus, figure religieuse souvent représentée et adulée mais dont on sait peu de choses.
Indomptable Giroud. Que Jean-Jacques Servan-Schreiber surnommait affectueusement « la Panthère ». Elle a trente-sept ans lorsqu´elle s´associe avec JJSS pour fonder L´Express, en 1953. Financièrement, intellectuellement, le pari semble fou. D´autant plus fou que le journal se donne pour ambition de démystifier l´information et réinvente les usages en vigueur au sein de la presse écrite. Jacques Duquesne qui collabora àL´Express de 1967 à 1971 convoque les souvenirs. Il esquisse le portrait d´une patronne de presse passionnément éprise de son métier, perfectionniste jusqu´à l´obsession, dotée d´un esprit vif et d´une plume talentueuse. Une femme de tête à la personnalité complexe, élégante jusqu´au bout des ongles. Il fait renaître la vie du journal, l´effervescence qui y régnait, les crises et les succès. Surtout, il saisit le climat intellectuel et moral de l´époque, ses enjeux historiques, politiques et sociaux.
L´ancien rewriter du news - qui en sera plus tard le président du conseil de surveillance - commente ici une large sélection d´archives, qui réunit les éditoriaux les plus marquants de Françoise Giroud. Par leur caractère engagé et éclairant, ceux-ci offrent un regard d´une rare acuité, sur les événements qui bouleversèrent le troisième quart du XXe siècle, à savoir la présidence de Charles de Gaulle, la guerre froide et ses tensions internationales, la vague contestataire de Mai 68, etc. De ces articles, s´élève la voix de Françoise Giroud, libre, impertinente, excellant dans l´art de la chute (on se souvient du fameux «On ne tire pas sur une ambulance »), capable, aussi, d´une ironie mordante : «La pilule enlaidit ? Allons bon... Et l´hypocrisie ?» Se profilent ses combats contre la guerre d´Algérie, l´arme nucléaire, la peine de mort, mais également sa vigilance constante portée à la liberté d´information et à la cause des femmes. Ce qui la conduisit à entrer en politique, en 1974. Une leçon de courage, d´impertinence, qui résonne encore aujourd´hui d´une étonnante actualité.
Le journaliste retrace les quinze jours de l'opération Dynamo, du 21 mai au 4 juin 1940. Les forces armées françaises et britanniques, battant en retraite devant la Wehrmacht, résistent un temps à Dunkerque avant d'être évacuées vers le Royaume-Uni. Le récit historique se double d'un témoignage personnel : l'auteur avait 10 ans à l'époque et a connu la débâcle.
M.
Surmont-Rousset affectait d'admettre qu'après la naissance de quatre filles, Aline, Blandine, Céline et Delphine, son épouse ne lui donnerait plus de rejeton. Aussi rêvait-il parfois qu'un veuvage propice lui permette de trouver avec une plus jeune femme une nouvelle chance d'héritier ; il chassait aussitôt, bien sûr, cette méchante pensée et feignait de plaisanter en disant à ses rares amis que quatre enfants suffisaient déjà largement à diviser, dilapider peut-être, l'héritage, qu machine à en fabriquer de nouveaux avait été conséquence rangée au grenier.
Et, le temps passant, il s'était enfin résigné à la nécessaire recherche d'un gendre. Qui serait d'abord son adjoint, puis son successeur. Une fois le jeune homme choisi, la date du mariage fut fixée le 29 juillet 1914. Un mercredi, pour éviter de se mêler, le samedi, en mairie, à la populace...
Pour ce premier volume, l'auteur situe les débuts de son roman dans le Nord, région chère à son coeur ; il brosse autour de ses héroïnes la vaste fresque de la France et de l'Europe, de même qu'au travers de leurs vies se profile l'évolution de la condition féminine depuis 1914.
Dans ce troisième et ultime tome des Héritières, c'est Céline, la journaliste, qui prend la plume pour raconter à ses descendants l'histoire de sa famille.
" On nous appelait les A, B, C, D, nous les quatre filles de Laurent Surmont-Rousset, empereur du textile au début du XXe siècle. J'ai vécu un divorce, deux veuvages, les désordres familiaux, les pesants secrets dont on ne sait comment se dépêtrer. J'ai côtoyé les amours, les déchirements, les joies, les deuils et les fêtes de mes proches. Notre histoire, celle de nos enfants et petits-enfants, nous a entraînés en Allemagne, en Espagne, au Brésil.
Du Nord, nous nous sommes éparpillés vers Paris, la Provence ou la Charente. Quand nous nous sommes tous retrouvés un jour de 1980, j'ai eu un coup au coeur éblouissant : malgré le temps, malgré les malentendus, nous formions toujours une vraie famille. Ce jour-là, j'ai décidé de tenir la promesse que j'avais faite jadis à ma soeur Aline : écrire notre histoire. Et lorsque enfin j'ai mis un point final à cette aventure que je croyais strictement familiale, je me suis rendu compte que j'avais aussi relaté l'extraordinaire évolution des femmes de notre siècle.
"
Certains furent jetés aux lions ou périrent sur le bûcher. D'autres se vouèrent à Dieu en se juchant sur de hautes colonnes ou en priant pendant des années, immobiles, les bras en croix. Ils réconcilièrent foi et raison ; ils se consacrèrent entièrement aux pauvres et à l'éducation des enfants démunis. Ils s'appelaient Jean, Laurent, Siméon, Kévin, Augustin, Vincent ou Bernadette, et ils étaient saints. Ils ont donné leurs noms, qui sont aussi devenus nos prénoms, à des pays, des villes et des montagnes, et leurs vies ont fait l'objet des récits les plus fabuleux... À travers de nombreux chefs-d'oeuvre de l'histoire de l'art, c'est à la découverte de ces destins exceptionnels que nous convie Jacques Duquesne. Après Une femme nommée Marie (2005) Jésus (2007) et Femmes de la Bible (2010), il interroge les critères de la sainteté, du martyre « rouge », éprouvé dans le sang, au martyre « blanc », vécu dans l'ascèse, et brosse un large panorama des saints depuis les contemporains du Christ jusqu'à mère Teresa. Ce faisant, il dépeint dans un style sobre et vivant des hommes et des femmes que la foi a transfigurés et qui, se donnant à Dieu, se sont donnés aux autres.
S'il existe un Dieu bon et tout-puissant, comment le Mal est-il possible ? Une rude question. A laquelle toutes les civilisations ont répondu qu'il existait aussi un " prince des ténèbres ", le plus malin des méchants, le diable. Beaucoup - davantage qu'on ne le pense - y croient encore. Il est partout : au cinéma comme dans la peinture, dans le langage comme dans la chanson. Et surtout dans les esprits. Beaucoup, pourtant, ignorent son histoire, parfois pittoresque mais souvent tragique, qui n'est pas peuplée seulement de sorcières mais aussi de savants. Et qui aboutit à ce constat surprenant : les Eglises elles-mêmes ne savent plus s'il faut y croire.
Le VIIe siècle est un moment crucial de l'histoire de la Gaule: les peuples installés là depuis cent ans se stabilisent, leurs rapports avec les Gallo-romains s'assouplissent, la vie économique, anémiée, s'accommode vaille que vaille du repli sur eux-mêmes de l'Occident et des petites communautés qui le composent. Cruel encore, débauché, massivement inculte, vulnérable aux épidémies et aux catastrophes, ce monde sent pourtant un sang neuf le parcourir. C'est en effet le temps où l'Eglise passe aux barbares et où, devant la défaillance de l'Etat (enjeu des luttes de princes qu'animent toutes les passions sauf celle de la chose publique), les évêques s'emploient à structurer et à moraliser la société, favorisant le métissage ethnique et culturel.Eloi est orfèvre, un métier des plus recherchés: l'or est devenu si rare qu'il fait de ses détenteurs et de ses utilisateurs les vrais puissants; Eloi est honnête, ce qui est plus recherché encore, et amènera les rois Clotaire II et son fils Dagobert à lui confier leurs Finances. Eloi est lettré, il sait les voies de la sainteté, et il connaît aussi la loi: l'ancienne _ héritée de Rome _ et la nouvelle _ les multiples Codes des peuples barbares _: c'est un remarquable administrateur. Eloi est un Gallo-romain du Limousin, né tout près de cette Aquitaine demeurée très romaine , qui sera un peu l' institutrice des autres provinces. Eloi enfin est évêque: il évangélise (lui-même ou par missionnaires interposés) les païens des régions encore peu christianisées, le Nord-Est en particulier, qu'il parsème de monastères. Lui et aussi son inséparable Dadon (plus connu sous le nom de saint Ouen) peuvent à bon droit compter parmi les architectes de l'édifice que Charlemagne bâtira. Il est resté le patron d'une multitude de corporations, son culte a longtemps rivalisé avec celui des plus grands saints, son souvenir se survit dans les chansons et la légende.A travers un destin exemplaire, la science très sûre et le style alerte de Jacques Duquesne redonnent à Eloi et à son temps la place qu'ils méritent.Jacques Duquesne est journaliste (spécialisé notamment dans les questions religieuses), historien (il a publié en particulier Les Catholiques français sous l'Occupation) et romancier. Il a reçu le prix Interallié en 1983.
Elle ne se comporte pas comme tout le monde, Alice Van Meulen, elle ne se plie pas à l'esprit de son temps, celui de la France de 1881. Femme, elle prétend diriger une usine et fonder un négoce. Jeune veuve issue de la bourgeoisie catholique, mère d'un petit garçon, elle veut épouser un anticlérical, dans une France qui se déchire à propos de l'Ecole et de l'Eglise. Cet homme, elle le conquiert et le demande en mariage. Pourtant, Alice Van Meulen souffre, aime, lutte et nous séduit autant par sa fragilité que par sa force et sa tendresse. Autour d'elle on retrouve tous les personnages qui ont fait le succès du dernier roman de Jacques Duquesne, à commencer par Maria Vandamme elle-même, Blaise Riboullet le maçon creusois, et la famille de l'industriel Arthur Rousset. Et les Flandres enfin, hautes en couleur et riches en traditions.
Ne trouve-t-on pas dans l'histoire de ce qui se passa entre 1940 et 1944 une des explications, ou du moins un certain éclairage, de ce qui s'est passé ensuite ?.
Dans cette période riche en lâchetés et en héroïsmes, en dramatiques bêtises et en géniales intuitions, tout est réuni et concentré, tout est en germe, tout se bouscule comme dans un film soudain accéléré : les illusions et les désillusions du lendemain, la crise de l'église, son progrès peut-être.
On nous dit : le dieu chrétien est amour, mais il vous jettera en enfer ou au paradis jusqu'à la fin des temps. il nous a donné son fils jésus, il l'a condamné à mourir sur la croix, mais c'est pour racheter nos péchés... on nous dit : le dieu chrétien est tout-puissant, il peut tout pour l'homme et tout contre lui. mais si dieu n'était pas tout à fait celui que nous croyons ? depuis deux millénaires, l'eglise et la tradition ne nous transmettent-elles pas ainsi la vérité d'un dieu omniscient et omnipotent, vengeur, calculateur ? ne sommes-nous pas prisonniers d'images archaïques ? qui donc est ce dieu qui fonde une religion de souffrance et de larmes ? et si nous ne connaissions pas le dieu révélé par la vie et l'enseignement de jésus ? et si ce dieu pouvait échouer ? et s'il n'avait jamais voulu que son fils meure sur la croix ? et s'il avait créé un monde inachevé pour un homme inachevé ? autant de questions qu'on évoque peu... comme dans son {jésus}, jacques duquesne explique, argumente : "le dieu révélé par jésus était si différent de ce que les hommes pensaient être la divinité, que son visage a été déformé dès qu'il eut cessé de parler directement".
Maméno - ainsi l'appelle Mic, son petit-fils de treize ans - est une vieille dame que la paralysie a clouée sur un fauteuil roulant. Un soir, une nuit, il suffit d'un coup de téléphone pour soudain bouleverser cette vie quiète et résignée : au bout du fil, un inconnu appelle au secours "SOS Isolés". Atteint d'un cancer qu'il croit incurable, il a décidé de se tuer le soir même. Surprise, déconcertée, Maméno n'ose pas avouer tout de suite à cet homme qu'il a formé un faux numéro. Ensuite, comment faire ? Il faut entrer dans le jeu. Et c'est ainsi que la grand-mère et son petit-fils entament la plus singulière des courses contre la mort. Exaltante et imprévisible aventure, digne d'un roman policier, il s'agira pour Maméno de maintenir sans cesse le contact avec son mystérieux correspondant, tandis que Mic fonce dans la nuit pour tenter d'identifier le désespéré avant qu'il ne soit trop tard. Y parviendront-ils ? Ce serait contraire aux lois du genre que de le révéler, mais on peut assurer qu'au terme de cette quête captivante, ni l'enfant ni la vieille dame ne sont plus les mêmes, comme si la vie ou la mort d'un étranger suffisait à remettre en question les joies, les valeurs essentielles que le quotidien nous fait trop souvent oublier.
Septuagénaire, Yvonne-Aimée est une femme ordinaire, sensible. Veuve, la vieillesse s'insinue doucement en elle, mais elle ne renonce pas à jouer un rôle dans sa famille. A réparer le mariage cassé de son fils, à oublier les reproches de sa fille, et à attendre la visite hebdomadaire de Laure, son adorable petite-fille. Un quotidien chamboulé par une affichette collée sur une gouttière : Irène veut retrouver celui qui l'a défendue contre un voyou. Cette jeune femme venue de nulle part envahit sa vie. Sans compter ce vieil homme distingué rencontré dans un train, une promesse d'amitié ou de tendresse future. Chronique sur les gens du Nord, la vieillesse et la solitude, ce roman laisse entendre une petite musique singulière au ton empreint de nostalgie et d'humanité
Fois sans crainte, Marie ; car tu as trouvé grâce auprès de Dieu Voici que tu concevras dans ton sein et enfanteras un fils, et tu l'appelleras du nom Jésus.
Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut.
Ces paroles de l'ange Gabriel, une très jeune fille les accueille. Qui est-elle, Marie, pour accepter si humblement d'élever le Fils de Dieu ?
Qui est cette femme à qui l'on a prédit qu'un glaive transpercerait son coeur ? De ses origines, de ses parents, de son éducation, on ne sait que très peu de choses, mais elle a vécu le quotidien de toutes les mères, dans le dévouement et la simplicité, avant d'accompagner Jésus jusqu'à la Croix.
À travers, les Évangiles, les textes apocryphes et les oeuvres des plus grands artistes, Jacques Duquesne raconte l'histoire extraordinaire de la femme qui a librement dit oui au dessein de Dieu.
« J'ai longtemps hésité avant d'écrire ce livre. Mes souvenirs d'enfance sont uniques, certes, mais la plupart n'ont rien d'original. Il y eut la bataille de Dunkerque bien sûr, et la guerre. Le reste, c'est la vie d'une famille du peuple dans le Nord industriel, la vie d'une rue, d'un quartier que l'on dirait aujourd'hui sensible, d'un monde disparu.
Je m'agace parfois d'entendre parler de mémoire ; la répétition de ce mot, toujours repris, m'énerve autant qu'une rengaine. Je ne suis pas non plus très porté à faire confidence. Mais les gens de ma rue, les miens, ont mérité que l'on parle d'eux aussi. Ce que ces humbles ont vécu doit laisser une trace.
Pourquoi chercher d'autres justifications ? J'écris ce livre parce que le désir m'en a pris. Et je voudrais le commencer par cette affirmation : en dépit de ce que l'on vient de lire, ou de ce que l'on va lire parfois, nous avons connu le bonheur. » J.D.
« J'ai toujours voulu être journaliste. Non pour dire ce qu'il fallait penser.
Mais pour raconter ce qui se passait et expliquer » :grand reporter à La Croix avant d'intégrer L'Express et de participer à la naissance du Point dont il prendra la direction, Jacques Duquesne, grande figure du journalisme, a fait de cette ambition un engagement.
De son enfance à Dunkerque aux « événements » d'Algérie qu'il a couverts pour La Croix en passant par l'aventure de L'Express aux côtés de Françoise Giroud, il revient sur une vie de journaliste (et d'écrivain à succès) et, pour la première fois, sur des « histoires vraies » longtemps restées secrètes.
Soixante années d'histoire de la presse défilent sous nos yeux : on y croise politiciens et journalistes, héros et personnages plus troubles, tous acteurs de leur temps. Jacques Duquesne observe, tranche, décide et conclut, après une vie consacrée à informer : la liberté de la presse se mérite.
Judas. L'accusé d'un interminable procès. Fut-il traître, comme le pensent la plupart ? Et alors, pourquoi ? Ou complice, comme le soutiennent quelques-uns, d'un Jésus qui voulait mourir ? Et alors, pourquoi ? Ce débat, ses compagnons, les disciples de Jésus, ont dû l'entamer dès le deuxième jour, le lendemain de la crucifixion. Car il est fondamental. Sa conclusion éclaire toute l'action de Jésus. Jacques Duquesne, dont les livres sur Jésus et Marie eurent un retentissement considérable, a choisi de résumer ces discussions dans un récit vivant et coloré, appuyé sur les plus sérieuses études. Puis, il avance une nouvelle hypothèse qui met en cause les relations entre le judaïsme et le christianisme, souligne que celui-ci fut et demeure une véritable révolution religieuse, unique en son genre.