Passionant. Psychologies magazineLes nouveaux croisés du XXIe siècle en sont persuadés et veulent nous en convaincre, preuves à l'appui : les avancées de la science contemporaine confortent les assertions de la religion. Les tenants du créationnisme, comme ceux de l'Intelligence supérieure « démontrée » par la structure de l'univers, ne doutent de rien et tiennent à le faire savoir. Jacques Arnould s'inscrit en faux contre ce mélange des genres où la foi prend en otage la science en lui faisant dire ce qu'elle ne dit pas. Pour confondre les méthodes douteuses des dévots d'aujourd'hui comme celles de leurs prédécesseurs, il argumente en philosophe des sciences, familier notamment de l'avancée des savoirs sur l'espace, la physique contemporaine ou l'évolution. Il s'exprime aussi en théologien qui croit en l'Évangile de Jean selon lequel « Dieu, personne ne l'a jamais vu ». Il ne s'agit pas de choisir entre science et foi, mais de bien distinguer les ordres de vérité, pour demeurer loyal à chacun.Jacques Arnould est chargé de mission au Centre national d'études spatiales (CNES), où il accompagne les scientifiques comme expert en matière d'éthique. Ex-dominicain, il est aussi un théologien de haut niveau. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs chez Albin Michel, entre autres Dieu versus Darwin. Les créationnistes vont-ils triompher de la science ? (2007) et, Sous le voile du cosmos. Quand les scientifiques parlent de Dieu (2015).
Il y a soixante ans, Youri Gagarine effectuait le voyage le plus extraordinaire jamais imaginé : le tour complet de la Terre depuis l'espace.
À sa suite, plus d'un demi-millier d'astronautes ont vécu cette expérience et ressenti combien notre planète est petite et isolée dans l'univers. En traversant la haute atmosphère, ils ont éprouvé à quel point le berceau de notre espèce est fragile et mérite d'être préservé. Promenons-nous sur le pas de tir des fusées, écoutons Thomas Pesquet, Jean-Pierre Haigneré, Kathryn Patricia Hire ou Yi So-yeon, évoquons les risques encourus par ces aventuriers audacieux et tirons des enseignements de leur sublime contemplation de la Terre pour repenser dès maintenant, ensemble, notre futur écosystème.
Les extraterrestres ne cessent pas de nous fasciner : leur existence, leur allure, leurs moeurs occupent nos laboratoires de recherche comme nos fictions ! Rien d'étonnant : ils nous conduisent hors des sentiers battus de nos savoirs et de nos croyances. Et pourtant, avant de nous questionner sur un éventuel contact avec des êtres venus d'ailleurs, il est important de nous intéresser à ce que cette curiosité révèle de nous-mêmes. Les questions se multiplient mais une première s'impose :
« Qui va là ? », à laquelle nous pouvons déjà répondre : « L'humain. Oui, d'abord l'humain. »
Dominicain défroqué, proclamant haut et fort la liberté de pensée en matière de science comme de religion, provocateur invétéré, Giordano Bruno (1548-1600) est sans doute la figure la plus fascinante de la Renaissance italienne. Il se fit le défenseur de Copernic et prolongea sa thèse, en soutenant l'idée qu'un Dieu infiniment puissant ne saurait créer qu'un univers infini, lequel, dès lors, ne saurait avoir de centre... Celui qui écrivait « Si Dieu te touche, tu seras un feu ardent » finit tragiquement sur le bûcher de l'Inquisition pour avoir nié la Trinité, l'Incarnation, la virginité de Marie et même la damnation éternelle. Son oeuvre, toujours peu connue du public français, englobe toutes les disciplines de son temps, des mathématiques à l'alchimie et à la métaphysique.
Jacques Arnould, à qui l'on doit de nombreux ouvrages sur les relations entre science et religion, est comme Giordano Bruno à la fois astrophysicien et ancien moine dominicain. Il nous livre ici une superbe biographie de cette figure si moderne et nous introduit à la richesse de sa pensée.
Comment parler de Dieu quand les hommes se prennent pour Dieu
Ce livre constitue une perspective historique (celle de la minorité) sur cet épisode révolutionnaire et il est, selon les mots de Bernard Noël, un véritable « traité idéologique ».
Pour Arnould, comme pour Lefrançais, membres tous deux de la « minorité » socialiste, non jacobine, non blanquiste, la Commune a trouvé « la formule exacte de la souveraineté populaire » en substituant le principe de la fédération, de l'union libre de collectivités autonomes, à tout centralisme politique. La formule inédite de la souveraineté par l'union, redoublée par l'anonymat de l'auto-gouvernement, accomplit les grandes idées du socialisme utopique. Mais cet accomplissement est vite contrarié par la situation de guerre étrangère et civile. Aussi la Commune se trouve-t-elle soumise à une tension contradictoire entre le socialisme utopique et le pragmatisme jacobin. Soumise à cet antagonisme, lui-même aggravé par la guerre, il faut à la Commune devenir efficace dans l'urgence ou abandonner le gouvernement à un Comité de salut public.
Ce livre n'aurait pu être écrit si, depuis la nuit des temps, l'homme n'avait rêvé du ciel. Trop anciens, trop nombreux sont les témoignages qui ont conservé les traces de l'impossible rêve de rejoindre les étoiles.
L'odyssée de l'espace n'est rien moins que celle de l'humanité, celle d'êtres qui, une fois dressés sur leurs jambes, n'ont eu de cesse de lever les yeux vers le ciel. Pour lire le vol des hirondelles, ou imaginer des mondes et des royaumes. Mais aussi tracer des cartes, construire des machines de plus en plus perfectionnées, explorer des mondes.
À l'heure où nous célébrons le cinquantenaire du premier pas sur la lune, alors que de nouveaux pionniers, Elon Musk, Jeff Bezos, se lancent dans l'aventure, tels d'intrépides cow-boys du NewSpace, il était important de revenir sur cette épopée. Un nouvel enthousiasme émerge, une nouvelle frontière, mais aussi de nouvelles questions à explorer...
Édition revue et augmentée à l'occasion du cinquantenaire du premier pas sur la Lune.
Peut-on concilier foi religieuse et raison scientifique ? La Bible est-elle un manuel d'histoire naturelle ? Dieu croit-il en Darwin ? Darwin est-il en croisade contre Dieu ? Autant d'anciennes questions et de débats houleux qui reviennent aujourd'hui au premier plan de l'actualité. Aux États-Unis particulièrement, où les États sont amenés à légiférer sur l'enseignement de la théorie darwinienne ; mais les pays européens sont désormais eux aussi confrontés aux mêmes revendications de la part des lobbies créationnistes. Dans un monde où la science a perdu sa capacité à émerveiller et suscite même parfois la méfiance, tous les discours semblent se valoir. Il faut tout le génie pédagogique de Jacques Arnould, dominicain, théologien et historien des sciences, pour nous aider à démêler les arguments et les enjeux, les positions théologiques et politiques. Surtout, il prend position claire : non pas Dieu ou Darwin, mais Dieu et Darwin. À travers cette relecture limpide de l'éternel débat entre foi et raison, il nous ouvre à une intelligence nouvelle de notre modernité.
Aujourd'hui, la Terre ne suffit plus aux GAFA. Elon Musk, à la tête de Space X, Jeff Bezos et sa société Blue Origin, ou encore le britannique Richard Branson, dirigeant de Virgin Galactic, investissent massivement dans le spatial. Et on peut dire que ces cowboys de l'espace n'ont pas peur de voir les choses en grand.
Le but de ces chantres de ce que l'on appelle le Newspace: changer le monde, ni plus ni moins. Or ce monde est aussi le nôtre et les questions que cette conquête spatiale 2.0 posent nous concernent tous. Passer quelques jours dans la Station Spatiale Internationale, pour la coquette somme de 30 millions d'euros, est-il vraiment un progrès pour l'humanité, ou un bon business ? Plus sérieusement, pourquoi l'humanité entreprendrait-elle la conquête, la colonisation, l'exploitation d'une autre planète, d'un astéroïde ? Pour sauver l'espèce humaine de l'extinction ? La Terre est-elle si mal en point qu'il faudrait purement et simplement la mettre au rebut ?
Les questions soulevées ont en tout cas le mérite de nous faire nous interroger sur le futur que pourrait nous offrir le développement actuel des techniques et des politiques spatiales. Parce qu'aller habiter sur la Lune n'est peut-être pas si stupide que ça...
Or, il faut y penser maintenant sous peine de louper la navette !
Supposons qu'à force d'explorer l'espace on finisse par avoir demain la preuve que la vie et même que des êtres sensibles, existent ailleurs que sur la Terre. Qu'en serait-il alors de nos religions ? Comment relire la Bible (et notamment le livre de la Genèse) ? Comment reconsidérer les rapports entre Dieu et l'humanité ? Et pour le christianisme, comment repenser l'Incarnation qui (jusqu'à présent) est censée avoir eu lieu dans notre Histoire, dans un tout petit peuple occupant une part infime de notre planète ?
Avec le talent pédagogique qui a fait le succès de ses autres livres (Dieu versus Darwin, Sous le voile du cosmos...) le scientifique et théologien Jacques Arnould retrace l'histoire de cette problématique, en réalité très ancienne. Il nous introduit ensuite dans les arcanes d'une théologie élargie aux dimensions immenses de la cosmologie actuelle, en s'appuyant sur les perspectives lancées par Teilhard de Chardin. Et cet exercice, que l'on soit croyant ou pas, nous interroge autrement sur le destin de notre humanité.
Il y a cinquante ans, deux d'entre nous, après avoir quitté le sol de Floride au sommet d'une gigantesque fusée, se sont posés à la surface de la Lune pour la fouler de l'épaisse semelle de leurs bottes. C'était le 21 juillet 1969 et ils se nommaient Neil Armstrong et Buzz Aldrin.
D'un seul coup, notre horizon a changé. Il s'est peuplé de milliards d'étoiles comme jamais jusque-là des yeux ne les avaient vues.
Depuis Galilée jusqu'à cette ère de l'odyssée spatiale, l'univers nous est devenu toujours plus infini. Alors qu'avons-nous appris en devenant enfants des étoiles ?
Fou de science, chroniqueur des galaxies, surfeur des mondes inconnus, Jacques Arnould nous invite à travers cette grandiose aventure, qu'il raconte comme personne, à méditer une sagesse empreinte d'humanisme : en voguant vers d'indicibles horizons, notre nature terrestre nous rappelle à nos responsabilités face à la Terre-Mère.
Pierre Teilhard de Chardin s'est intéressé autant à la paléontologie et à la philosophie qu'à la théologie. Religieux et mystique, il a vécu son engagement au sein de la Compagnie de Jésus avec une fi délité sans faille, malgré les sanctions dont il fut l'objet car son oeuvre était suspectée de panthéisme par l'Eglise. Il a été de l'aventure de la Croisière jaune.
A une époque où les idées héritées de Charles Darwin et les travaux de ses successeurs suscitent d'âpres controverses, la pensée autant que la posture de l'auteur du Phénomène humain et du Milieu divin, de l'apôtre du Point Oméga et d'une Eglise ouverte au monde, prennent une actualité étonnante. Aux créationnistes et aux partisans de l'intelligent design aussi bien qu'aux scientifi ques devenus les hérauts d'un athéisme militant, l'invitation de Teilhard de Chardin est claire : il faut aller de l'avant.
L'esprit d'aventure animait-il Pierre Teilhard de Chardin ? Il ne suffit pas, pour répondre, de rappeler la devise que lui applique l'un de ses amis, George Barbour : « Ut migraturus habita. Vis comme si tu allais partir. » Il ne suffit pas non plus de trouver sous sa plume ce bel aveu : « Je ne saurais désormais être autre chose qu'une sorte d'aventurier spirituel. » Il faut le suivre dans ses multiples voyages, lire son abondante correspondance, l'entendre se plaindre d'être retenu à Pékin durant la Seconde Guerre mondiale sans aucun terrain d'action, ou encore douter que la Croisière Jaune puisse lui être utile. Il faut aussi l'écouter se plaindre que le christianisme a perdu l'esprit d'aventure et le voir s'engager lui-même dans les zones laissées en blanc, celles où le savoir comme le croire perdent pied et où le réel reprend tout son pouvoir.
Une invitation à mettre les pas dans ceux de ce gentilhomme aux semelles de vent.
Soixante ans après le vol inaugural de Spoutnik, plusieurs États, dont les États-Unis et la France, se sont dotés d'une « armée de l'espace » : l'espace est-il sur le point d'entrer en guerre ? Les humains vont-ils transporter dans les étoiles les conflits qu'ils mènent sur Terre ? La question est d'autant plus actuelle que, dans le même temps, les entrepreneurs du NewSpace expriment des velléités d'exploiter les ressources de l'espace et mettent ainsi en défaut les principes du droit de l'espace, en particulier ceux de non-appropriation et de libre accès. Les inévitables conflits d'intérêts conduiront-ils à des affrontements interplanétaires ? En réalité, l'espace est déjà en guerre, parce que nous les humains le sommes. Et si nous considérions l'espace comme une occasion, un lieu pour imaginer et poser les éléments d'une paix entre les pays, entre les humains ?
Albert Einstein et Pierre Teilhardde Chardin ne se sont jamais rencontrés, même par hasard.
Dommage, car il aurait été passionnant de les entendre parler de Dieu... Cet essai ne cherche pas à imaginer une telle rencontre ; il aborde la question de Dieu en prenant ces deux penseurs et savants du XXe siècle pour compagnons, pour inspirateurs. Le théologien peut en effet tirer leçon des sujets auxquels ils ont réfléchi, autant que des postures intellectuelles et spirituelles qui ont été les leurs. La question du hasard (Dieu joue t il aux dés ?) sert de fil conducteur à cette réflexion qui traite aussi du rôle de la théologie et de la place de la mystique, de l?attitude humaine face au réel et du défi de la mort. À l?école de ces deux hommes libres, cet essai ne prétend pas répondre définitivement aux sempiternelles questions :où est Dieu ? qui est Dieu ?,mais offrir et partager le témoignage d?un théologien qui doit tant à ceux qui ont consacré leur vie à la science et osé parler de Dieu.
« Je veux connaître la pensée de Dieu ; le reste n'est que détails », dit un jour Albert Einstein à ses étudiants. Cet aveu marquait la fin d'un temps où les astronomes, se refusant à aborder le cosmos comme un Tout, avaient laissé les interrogations métaphysiques aux mains des seuls théologiens. En effet, tout au long du XXe siècle, à la suite des travaux d'Einstein et de ses collègues, les physiciens et astrophysiciens ont bien été obligés de se poser la question de l'existence de Dieu, et celle de l'origine - déterminée ou aléatoire - de notre univers. Leurs réponses furent aussi diverses qu'affranchies de tout dogmatisme, et leurs controverses parfois rudes, parfois assorties d'une pointe d'humour, mêlèrent arguments rationnels et convictions personnelles.Telle est l'histoire captivante que nous raconte Jacques Arnould. Historien des sciences et théologien, chargé de mission pour les questions éthiques au Centre national d'études spatiales (CNES), l'auteur de Dieu versus Darwin nous fait entrer de plain-pied dans le monde fascinant des grands chercheurs de notre temps qui ont osé parler de Dieu.
« Notre maison brûle », disait le président Chirac en 2002 à propos de l'avenir de la Terre. Lorsqu'il est question de changement climatique, ne réduisons pas le rôle de l'espace au service, certes indispensable, rendu par les satellites qui tournent inlassablement au-dessus de nos têtes pour fournir aux scientifiques d'utiles données ! Depuis plus de cinquante ans, l'espace a aussi radicalement transformé la vision et l'appréhension de notre planète, cette singulière perle bleue sertie sur le sombre fond cosmique. L'espace a aussi été le lieu et l'occasion d'efficaces coopérations entre les nations pour explorer les planètes lointaines, comme pour venir au secours des populations touchées par des catastrophes. Saurons-nous suivre ces exemples pour préparer l'avenir de la Terre ? S'il n'est pas raisonnable d'espérer fuir notre planète, il est nécessaire de la considérer comme un précieux patrimoine commun à notre humanité.
Mon Père, vous vous frottez aux moustaches du diable , m'a dit un jour un journaliste, à propos de mon engagement de théologien sur le terrain des relations entre science et foi . Sans doute n'avait-il pas tort... Certes, l'Église catholique a reconsidéré l'affaire Galilée et pris au sérieux les travaux de Darwin et de ses successeurs en matière d'évolution du vivant. Pour autant, le créationnisme continue à véhiculer, au sein du christianisme, des courants fondamentalistes et concordistes, alors que la gnose semble de retour, faisant de la science une nouvelle planche de salut. De son côté, l'astrologie retrouve la faveur d'un public qui demande des certitudes et juge trop impersonnels les discours qui lui sont quotidiennement servis. Sans parler des expériences aux frontières de la mort qui ouvrent des horizons inconnus tant à la médecine qu'aux croyances populaires. Que deviennent, dans ce contexte, les discours des magistères scientifiques et théologiques ? Dans le même temps, des questions philosophiques et théologiques demeurent ouvertes. Celles de l'origine du monde, du rôle du hasard ou du déterminisme en particulier. -- Father, you're tugging at the devil's moustache, a journalist said to me one day on the subject of my involvement as a theologian in the domain of relations between 'science and faith'. He was probably right... Of course, the Catholic Church has reconsidered the Galileo affair and taken Darwin's work seriously, and that of his successors in matters of life evolution. Yet creationism still provokes, within Christianity, fundamentalist and concordist currents, while gnosis seems to be back, making science the latest means of salvation. Astrology is finding favour with a public that wants certainties - fed up with the impersonal information that's served up daily. Not forgetting the NDEs, opening new horizons for medicine and popular beliefs. In this context, what becomes of the magister's scientific and theological contribution? Meanwhile, philosophical and theological questions remain unanswered. Like the origin of the world, the role of chance or of determinism in particular. NULL NULL NULL NULL NULL NULL 0 0 0 0 0 0 3996 341167 2006-01-01 00:00:00.000 301 NULL NULL 8211648 2204017191 NULL NULL 9782204017190 NULL NULL NULL En tout la volonté de Dieu En tout la volonté de Dieu Saint Jean Eudes à travers ses lettres NULL NULL NULL NULL NULL NULL NULL NULL NULL NULL NULL 0 NULL 0 210 135 215 12 05 1981 NULL NULL NULL NULL 168 NULL 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 NULL NULL NULL NULL NULL NULL NULL NULL 0 0 0 0 0 0 5331 765027 2006-01-01 00:00:00.000 765 NULL 25 8584263 220405450X NULL NULL 9782204054508 NULL NULL NULL Quaestiones de quolibet (2 volumes) Quaestiones de quolibet NULL NULL NULL NULL OPERA OMNIA Iussu Leonis XIII P. M. Edita - Cura et Studio Fratrum Praedicatorum - Tomus XXV Les questions De quolibet permettaient à tous les assistants de poser au maître les questions les plus diverses, souvent alors de brûlante actualité. La tradition du texte de saint Thomas est très complexe ; une étude complète de cette tradition a permis d'améliorer notablement le texte, d'élucider les problèmes qu'il pose, de préciser la datation (spécialement VI et XII) et de montrer l'unité des quolibet VII et IV. Volumen 1 : Préface, Quodlibet VII, VIII, IX, X, XI - Volumen 2 : Quodlibet I, II, III, VI, IV, V, XII, Indices
Agronome et biologiste, chef d'un service médical et professeur, sociologue et démographe, écologue et urbaniste, poète et humaniste, réaliste et mystique, René Dubos (né à Saint-Brice-sous-Forêt en 1901 et mort à New York en 1982) aura mené une carrière scientifique aux Etats-Unis.
À la fin de sa vie, il s'est réorienté vers l'écologie et a été un des rédacteurs du rapport du premier Sommet de la Terre (Stockholm, 1972). Il sera à l'origine du Programme des Nations-Unies pour l'environnement. Méconnu de la plupart des Français, comme de ceux qui sont aujourd'hui engagés sur les chantiers de l'écologie et du développement durable, René Dubos, pour qui " les mots théologie et écologie sont pratiquement interchangeables, car tous deux célèbrent l'interconnexion, l'unité de la création dans son étincelante diversité ", mérite bien plus qu'un intérêt courtois ou distrait.
Le 14 août 1961, il y a cinquante ans, disparaissait l'abbé Henri Breuil.
Ce voyageur infatigable, qu'amis et adversaires aimaient surnommer le "pape de la préhistoire", pouvait partir tranquille : ses travaux avaient largement contribué à poser les fondements de la préhistoire moderne et à faire connaître l'art des cavernes. Professeur au Collège de France, membre de l'Institut, comblé d'honneur, "l'abbé" eut moins de chance avec sa propre Eglise qui préféra le tenir à distance.
Ainsi, le pape Pie XI lui refusa l'entrée de l'Académie pontificale des sciences. Son amitié avec le père Teilhard de Chardin et ses recherches qui, inévitablement, croisaient la question de l'évolution, à une époque où l'Eglise catholique préférait s'en méfier, expliquent peut-être cela. Breuil fut pourtant un grand scientifique et un prêtre fidèle. Comme en témoigne cette biographie qui s'applique à faire remonter à la lumière, un homme attachant et souvent drôle, qui passa presque huit cents jours de sa vie à traquer les origines de l'humanité dans l'obscurité des cavernes.
Dans cet ouvrage, Jacques Arnould revient sur les années durant lesquelles il fréquenta comme aumônier les personnes prostituées du quartier de la rue Saint-Denis à Paris. Il relate sa découverte d'un monde nocturne dont il redoutait au départ l'approche. Avec beaucoup de délicatesse mais aussi de discernement, il évoque au fil de ses souvenirs, comment il est parvenu à établir un climat de confiance, de respect et même d'amitié avec des femmes rompues à faire le commerce de leur corps. L'auteur par contre ne tait pas le dégoût et la colère que lui inspire le monde glauque et impitoyable des proxénètes. Ce livre s'achève par une réflexion sur la façon d'envisager, dans une optique chrétienne et vraiment humaniste la question de la prostitution sous l'égide de la. tolérance.
Et si, en fin de compte, le ciel des dieux et celui des fusées avaient quelque chose en commun ? Loin de n'y voir qu'un vide insensé, l'homme a toujours pris l'étendue infinie du firmament comme un appel aux aspirations les plus hautes. C'est à cette sagesse de l'espace que nous initie Jacques Arnould. Dans ce voyage qui nous emmène de l'arche de Noé à la rencontre du Petit Prince, l'auteur redonne tout son souffle poétique à la conquête spatiale. Près d'un demi-siècle après le premier vol habité, il nous faut repenser notre rapport à l'Univers : le poète doit s'allier à l'ingénieur, le plasticien faire cause commune avec l'inventeur, le philosophe converser avec le politique. Dans ce ciel étoilé où il lisait jadis l'implacable destin, l'homme peut désormais écrire sa propre histoire.