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Guillaume Jobin
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Sidi Mohamed ben Youssef, dit Mohamed V une fois le titre de roi instauré en remplacement de celui de sultan, né le 10 août 1909 à Fès et mort le 26 février 1961 à Rabat, a été sultan (1927-1957), puis roi (1957-1961) du Maroc après l'indépendance en 1956.
Il a soutenu à partir de 1944 le principal mouvement indépendantiste marocain, et s'est opposé à la poursuite de la domination française. En conséquence, les autorités françaises, dans le cadre du protectorat français au Maroc en vigueur depuis 1912, l'ont destitué le 20 août 1953, et contraint à l'exil (successivement en Corse puis à Madagascar) jusqu'au 16 novembre 1955.
Mohamed V demeure pour beaucoup le « père de la nation marocaine moderne ». Il signe en mai 1956 un traité d'amitié avec la France qui maintient des forces armées au Maroc jusqu'en 1963.
Sur le plan de la politique intérieure, il autorise la création de syndicats mais les troubles et les grèves le conduisent à prendre les pleins pouvoirs dans la dernière année de son règne.
Sur le plan diplomatique, il soutient la décolonisation et l'émergence du Tiers-Monde en aidant le FLN algérien pendant la guerre d'Algérie puis en soutenant Patrice Lumumba et le Mouvement national congolais lors de l'indépendance du Congo belge en 1960.
Il meurt le 26 février 1961 des suites d'une banale intervention chirurgicale. Son fils lui succéde huit jours plus tard sous le nom d'Hassan II.
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"Espionnage, contrefaçon et terrorisme. Roman politique autant que d'espionnage, Route d'Anfa est aussi une satire sociale, une plongée dans la vie des bourgeois, des diplomates, agents secrets, des journalistes et des écrivains de Casablanca.
Manoeuvres d'Etats, coups bas politiques, high-tech, contrefaçon et plagiats en tout genre parsèment d'embuches les chemins d'espions, de faussaires, de terroristes et de dirigeants politiques, du Palais à l'Elysée, en passant par la DGSE et la CIA.
En pleine campagne électorale française et alors que le Maroc lutte pour la reconnaissance de son intégrité territoriale et de sa posture internationale, un jeune journaliste français, espion malgré lui est entraîné dans un tourbillon d'intrigues et essaye de dénouer les fils d'une situation délicate, de Casablanca à Oman en passant par Paris, Moscou et le Cameroun.
Route d'Anfa est la suite de Route des Zaërs, le best-seller marocain de l'année 2015, acclamé par la critique pour son côté novateur.
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Le roi ; le Maroc de Mohammed VI
Valérie Morales attias, Guillaume Jobin
- Descartes & Cie
- Essais
- 12 Septembre 2019
- 9782844463364
Premier diplomate du Royaume, Mohammed VI est aujourd'hui le souverain des Africains, après une campagne politique sans précédent qui a conduit à un consensus avantageux sur la question du Sahara.
Monarque aussi proche des cours d'Espagne et d'Angleterre qu'à son aise avec Vladimir Poutine, il a également « porte ouverte » à l'Élysée, quel qu'en soit le Président.
Souverain d'un royaume complexe, où la modernité du XXIe siècle côtoie au quotidien le poids des traditions millénaires, Mohammed VI règne sans heurts perceptibles avec un Gouvernement et une majorité politique résolument islamistes.
Homme d'affaires, il fait réaliser de grands investissements (centrales solaires, TGV, autoroutes, etc.) dans un pays sans véritables ressources naturelles.
Diplomate, il impose son propre style, une fusion de modernité avant- gardiste, de goût sincère pour les arts et les lettres, et d'habileté politique. Comment parvient-il à gérer tous ceux qui tentent de faire du Maroc leur terrain de jeu ? Quelles sont ses positions face à l'Algérie à Israël, aux États-Unis, aux Princes arabes, ainsi qu'au fondamentalisme islamiste ?
Les auteurs, indépendants de tout lobby, caste ou milieu, marocain ou étranger, ont choisi de concentrer leur analyse sur la période 2011- 2019. Pour ce faire, ils disposent de nombreux contacts et autres sources, parfois inédites. Il est indispensable que le livre soit édité en France, mais aussi distribué au Maroc.
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Les chemins de diplomates, de hauts fonctionnaires, de politiciens, d'escrocs, de mythomanes, de contrebandiers, de pirates informatiques, de membres des forces spéciales et surtout d'espions se croisent soudainement au Maroc qui est alors au centre d'enjeux qui secouent le monde arabe, l'Occident, les Russes et les Chinois. Un jeune journaliste envoyé à Rabat et la DGSE essayent de dénouer les fils d'une situation dont les premières conséquences affectent les relations entre le Maroc et la France. Complot ou « complotite » ? « Route des Zaërs » est le premier roman d'espionnage international dont Rabat est l'épicentre. Plongée dans la vie des services secrets, des médias et des ambassades, c'est aussi la première oeuvre de fiction d'un auteur spécialiste de l'histoire des relations entre la France et le Maroc.
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Roman d'espionnage, l'action se passe au Maroc et en Algérie, une guerre entre les deux pays est-elle possible ? Quelle est le rôle de la France ? Un jeune journaliste français et une jeune journaliste franco-marocco-algérienne, agent secret se retrouvent au milieu des événements
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Crise en thèmes ; à chacun sa crise
Guillaume Jobin, Blandine Blanc-durand
- Descartes & Cie
- 13 Novembre 2009
- 9782844461407
Préfacé par Jean-Marie Cavada, cet ouvrage est un travail collectif sous la conduite de Blandine Blanc-Durand, journaliste économique et de Guillaume Jobin, président de l'ESJ Paris. À partir de plus de quatre cents interviews menées en 2009 par les étudiants de l'École Supérieure de Journalisme de Paris, Blandine Blanc-Durand et Guillaume Jobin ont réalisé un ouvrage écrit comme un reportage vivant sur l'attitude des Français face à la crise. Un livre qui bouscule les idées reçues et met en avant une image très positive des Français, entre modernisme, inquiétude, réalité et mobilité. Parmi les entretiens réalisés, citons : «Pascal, trader à la Société Générale», «Sabrina, prostituée, Cathy patronne de sex shop», «Martine, poissonnière sur les marchés dans le 94» et «Michel, libraire à Asnières».
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Résident général au Maroc pendant douze ans, Lyautey façonna le pays qu'il a dirigé comme jamais aucun dirigeant n'a pu le faire. Il a certes restauré les fastes de la monarchie chérifienne, mais il a surtout su habilement circonvenir en douceur l'islam marocain et ainsi gagner la paix au Maroc pour plus d'un siècle, ce fut là son vrai succès. Contrairement à la légende, Lyautey n'était ni aristocrate ni monarchiste mais un bon républicain. Plus haut-fonctionnaire que militaire, anticolonialiste et captivé par l'économie, il a parfaitement rempli sa mission pour la France au Maroc. Artiste, athée, versatile, homosexuel, dilettante, indépendant, narcissique, subdépressif et impatient, Hubert Lyautey disait de lui-même qu'il était « tout cela à la fois et bien plus ! » Enfin, il est surtout le père de « l'exception franco-marocaine », la bonne entente privilégiée entre les deux nations !