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Denis Woronoff
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Histoire de l'industrie en France ; du XVIe siècle à nos jours
Denis Woronoff
- Points
- Points Histoire
- 19 Mars 1998
- 9782020338240
" la france n'aime pas son industrie ", disait georges pompidou.
De fait, entre la société française et l'activité manufacturière, le malentendu vient de loin. comme si notre industrie savait toujours été " en retard " et que nos patrons ne savaient être que " malthusiens ".
L'auteur n' a pas voulu bâtir une légende dorée contre cette légende noire, mais éclairer la complexité d'une aventure qui dure depuis cinq cents ans.
S'appuyant sur une historiographie en plein renouvellement, cet ouvrage décrit les étapes et les rythmes de cette industrialisation de longue haleine, en essayant de répondre aux questions de fond : peut-on encore parler, dans le cas de la france, de révolution industrielle ou faut-il proposer une autre trajectoire ?
Cette histoire est à la fois celle des procédés et de ceux qui les mettent en oeuvre, entrepreneurs et ouvriers.
Ont-il dû compter avec cet acteur central de l'histoire nationale, l'etat ?.
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Une histoire de l'emballage ; matériaux et objets, usages et représentations (XVIIIe siècle à nos jours)
Denis Woronoff
- Ref2c
- 31 Décembre 2012
- 9782952545181
Notre monde croule sous les emballages. En ce domaine, il aspire à la parcimonie et cultiverait presque la nostalgie du vrac. Ce sentiment de surabondance est un souci de pays riches. En Inde ou en Egypte, l'urgence est plutôt de conserver les récoltes en bon état. Chaque emballage efficace est ainsi une victoire ; les denrées périssables y gagnent en sursis. Cela n'empêche pas d'ailleurs la marée des sacs plastiques d'envahir les faubourgs des métropoles du Tiers-Monde, au gré des décharges et du vent. Limité dans l'espace, l'excès dénoncé est en outre récent. Il y a trente ans, en France, le tout-emballage n'était pas à l'horizon. Mettre notre époque en perspective historique permet d'éviter l'anachronisme. On gagne plus encore à choisir la longue durée. Où situer le point de départ ? Envelopper les marchandises a toujours été le moyen de les transporter en sécurité. Mais pour que cette action soit plus qu'épisodique, il faut que l'économie marchande devienne le mode dominant de la production et de l'échange. Alors la circulation intense des biens de consommation tend à faire de leur enveloppe un besoin ordinaire. Des papeteries se créent pour fournir l'emballage du sucre, des aiguilles et des épingles ; des verreries à bouteilles se multiplient à proximité des grandes villes. Les ports reçoivent à profusion des caisses et des balles ; les marchés sont encombrés de hottes, de cages et de paniers. C'est ainsi qu'à commencé, en France, au XVIIIe siècle, l'histoire moderne de l'emballage.
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François de Wendel
Denis Woronoff
- PRESSES DE SCIENCES PO
- References Facettes
- 21 Mars 2001
- 9782724608052
Quelle image retenir de François de Wendel : celle du chef de la Maison sidérurgique lorraine, de 1906 à 1949, ou celle d'un homme politique de droite, député puis sénateur, meneur dans l'ombre du camp conservateur ? Doit-on considérer surtout sa très longue présidence du Comité des Forges ou plutôt son action, pendant vingt-trois ans, au Conseil de régence de la Banque de France ? Ces fonctions assumées et ce pouvoir supposé ont fait de lui la cible de tous ceux, à gauche comme à droite, qui combattaient l'influence des " puissances d'argent ".
Homme public mais discret, voire secret, il a été plus cité que connu et compris.
A-t-il réellement retardé, pendant la Grande Guerre, le bombardement de ses usines du bassin de Briey ? L'accusation, qui reparaît épisodiquement de 1919 à 1949, est symptomatique du procès en trahison qui, d'un après-guerre à l'autre, lui a été fait. Image contre image, François de Wendel et les siens ont toujours revendiqué un patriotisme intransigeant et une vigilance continue à l'égard de l'Allemagne, qu'elle fût impériale, républicaine ou nazie.
Le plus parisien des Lorrains a été également soucieux de quadriller son territoire industriel et de pratiquer un paternalisme efficace. Bien qu'attentif à l'innovation technique, il ne mettait cependant rien au-dessus de l'indépendance et de la continuité de sa Maison, au risque de réagir avec retard aux changements de sa branche d'industrie. Il se sentait en effet comptable de plus de deux siècles d'histoire d'une dynastie et d'une profession qu'il a personnifiées.
Après lui, l'une et l'autre changent. Il aura été le dernier maître de forges.
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La circulation des marchandises dans la France de l'Ancien Régime : journée d'études tenue à Bercy, la 12 décembre 1997
Denis Woronoff
- Igpde
- 1 Décembre 1998
- 9782110900890
La circulation des marchandises demeure un point aveugle dans l'histoire économique et financière de la France de l'Ancien Régime. Les travaux disponibles ont surtout porté sur les milieux du négoce et sur les infrastructures, beaucoup moins sur les moyens et pratiques du transport, sur ses rythmes, et ses embarras. Entre production et consommation, il s'agit pourtant d'un moment décisif. D'ailleurs, la pensée économique du temps a été attentive à l'analyse de la circulation, et les divers pouvoirs ont tenté tout à la fois d'améliorer et de contrôler le mouvement concret des marchandises. C'est pourquoi, il a paru nécessaire de faire le point sur ce thème, au cours d'une journée d'études, tenue à Bercy le 12 décembre 1997. En étudiant les théories de la circulation ou les stratégies du négoce, en attirant l'attention sur les modalités administratives et institutionnelles du transport marchand, en suivant une filière - le flottage - ou une technique - le cabotage - les auteurs présentent des résultats inédits et proposent des pistes. Une table ronde de conclusion a largement développé la thématique d'ensemble et défini quelques axes prioritaires. Des documents d'archives complètent l'ouvrage, en appui et en prolongement des communications.
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La france industrielle ; gens des ateliers et des usines, 1890-1950
Denis Woronoff
- Chene
- 1 Octobre 2003
- 9782842774363
La France de l'industrie, dans la première moitié du XXe siècle, est un peu une France qui s'en va , encore familière par ses grandes usines sidérurgiques ou ses barrages, déjà effacée dans ses chevalements de mine abattus, ses ateliers sur cour transformés en lofts, ses usines de banlieue qui ont laissé la place à des stades ou des grandes surfaces. Pourtant, l'activité fabricante a été intense et diversifiée. Le charbon, l'acier, les textiles, ont continué de marquer l'économie et les paysages, tandis que les nouvelles industries, électriques, automobiles, aéronautiques, chimiques, installaient leurs machines et leurs pratiques. La richesse de la période, c'est aussi l'omniprésence du travail industriel, pas seulement dans le Nord-Pas-de-Calais, en pays stéphanois ou en région parisienne. Il est aussi question ici, entre autres, de l'ardoise en Anjou, des chaussures à Fougères ou des peaux à Annonay. Des patrons et des ingénieurs, des techniciens, des ouvriers et des ouvrières ont été les acteurs de cette aventure.
Le reportage photographique, la carte postale mais aussi l'affiche et les en-têtes de factures nous racontent cette histoire du travail et du hors travail, des gestes et des luttes, de la famille, du «chagrin» et de «l'échappée belle».
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Révolution et espaces forestiers
Denis Woronoff
- L'Harmattan
- Alternatives Rurales
- 1 Janvier 1989
- 9782738401281
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Travail et paysages
Denis Woronoff
- Comite Des Travaux Historiques Et Scientifiques
- Cths Histoire
- 5 Juillet 2007
- 9782735505982
Le travail construit et transforme des paysages.
L'agriculture, dans la très longue durée, a façonné ses espaces de travail. Qu'il s'agisse d'irrigation, de grande culture ou de jardinage, de pacages, de déforestation, nous sommes confrontés à un feuilleté d'histoire dont il faut tenter l'archéologie. L'industrie a tôt marqué sa place, dans le plat pays, par les travaux miniers ou dans le tissu des villes, en créant des bâtiments de toutes tailles voués à la production marchande.
A côté des lieux de travail, un nouvel habitat s'est créé, massif, répétitif. Les friches industrielles et les terres délaissées constituent un moment de transition majeure dans l'histoire de ces paysages. Des politiques ont été élaborées, qui souhaitent combiner le maintien d'une activité et le traitement de ces espaces mutilés. Suffit-il de verdir les terrils ou de protéger des haies rélictuelles pour redonner du sens à ce qui n'en a plus ? Pour aborder ces questions vives, des historiens, des géographes, des ethnologues, des agronomes ont associé leurs méthodes et leurs outils.
La plus longue durée était nécessaire : ce livre circule de l'Egypte des pharaons à la France médiévale et à l'Allemagne contemporaine. Enfin un jeu d'échelles, allant d'un site ou d'un ruisseau à une région entière, rend bien la richesse de la démarche.
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L' Industrie sidérurgique en France pendant la Révolution et l'Empire
Denis Woronoff
- EHESS
- 12 Avril 1995
- 9782713208430
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La République bourgeoise ; de Thermidor à Brumaire, 1794-1799
Denis Woronoff
- Points
- Points Histoire
- 9 Juin 2004
- 9782020676335
Troisième tome de l'Histoire de la France contemporaine, c'est aussi le troisième volet du tryptique sur la Révolution française. Comme pour les autres ouvrages de la série, on s'est efforcé, ici, de retracer l'histoire la plus globale de la France entre ces deux moments dramatiques que sont les deux coups d'État de Thermidor et de Brumaire. On s'est pourtant appliqué à conjoindre le récent ou l'événementiel qui restent indispensables, et l'analyse sociale, économique, et idéologique en évitant les " tiroirs ".
Ce troisième tome de l'histoire de la France contemporaine nous conduit du 9 Thermidor (juillet 1794) au 18 Brumaire (novembre 1999). Sous l'instabilité politique dont profitera finalement l'ascension de Napoléon Bonaparte, l'auteur nous présente une période plus originale et plus créative que le simple épisode de transition qu'on s'était habitué à considérer en elle.
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Histoire de l'emballage en France du XVIIIe siècle à nos jours
Denis Woronoff
- Pu De Valenciennes
- 12 Février 2015
- 9782364240261
Transporter et vendre implique, quand ils ne sont pas en vrac, d'envelopper les objets pour les protéger, les identifier et, parfois, les valoriser. Aussi, l'histoire de l'emballage n'est pas née de l'invention du plastique et de l'essor de la société de consommation, On peut la suivre, en France au moins, à partir du XVIII° siècle. Pourquoi cette pratique est-elle si mal connue? Pourquoi l'emballage est-il le point aveugle de l'histoire de l'industrie?
Tour à tour, toile de sac, fer blanc puis plastique ont dominé leur période pour fabriquer ces emballages. Mais alors, que sont devenus les matériaux traditionnels, comme le verre, le carton ou le bois? Quant aux formes, elles on évolué, elles aussi. Sur trois siècles, les métamorphoses de la bouteille en témoignent et, aujourd'hui, le «design packaging» semble être l'expression même du Temps présent. Il triomphe dans linéaires mais il a certainement des antécédents. Trouver la solution la mieux adaptée aux particularités de la marchandise, séduire le client, valoriser le produit, autant de commandements durables pour cette industrie.
La société française ne tend-elle pas à se détacher, depuis quelques années, de la fascination de l'emballage? Jusqu'où ce mouvement de retrait peut-il conduire? D'où vient ce désamour et comment introduire un peu de frugalité dans l'usage de ces emballages?
Les sacs de caisse, si commodes et désormais condamnés, ont payé l'excès de la consommation tandis que le e-commerce va sans doute changer, une fois de plus, la nature et l'emploi de l'emballage. -
Forges et forêts : Recherches sur la consommation proto-industrielle de bois
Denis Woronoff
- EHESS
- 12 Avril 1995
- 9782713209529
Ouvrage auquel ont contribué des historiens de la métallurgie et des historiens des forêts et qui se situe sur la longue durée (15e-19e siècles). La question des fers, dit-on couramment en France au 18e siècle, est la question des bois. À l'apogée de la sidérurgie classique, un haut fourneau et ses affineries consomment chaque année le produit de cent hectares de taillis. Les deux tiers du coût de production de la fonte et du fer sont imputables au combustible. Forges et forêts ont bel et bien partie liée.