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Littérature
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«La première fois que Mélanie Claux et Clara Roussel se rencontrèrent, Mélanie s'étonna de l'autorité qui émanait d'une femme aussi petite et Clara remarqua les ongles de Mélanie, leur vernis rose à paillettes qui luisait dans l'obscurité. On dirait une enfant , pensa la première, elle ressemble à une poupée, songea la seconde.Même dans les drames les plus terribles, les apparences ont leur mot à dire.»À travers l'histoire de deux femmes aux destins contraires, Les enfants sont rois explore les dérives d'une époque où l'on ne vit que pour être vu. Des années Loft aux années 2030, marquées par le sacre des réseaux sociaux, Delphine de Vigan offre une plongée glaçante dans un monde où tout s'expose et se vend, jusqu'au bonheur familial.
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Elle avait l'air si jeune. En même temps il m'avait semblé qu'elle connaissait vraiment la vie, ou plutôt qu'elle connaissait de la vie quelque chose qui faisait peur.
D. V.Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d'amour, observe les gens, collectionne les mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes. Jusqu'au jour où elle rencontre No, une jeune fille à peine plus âgée qu'elle. No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l'errance questionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expérience de grande envergure menée contre le destin.
Mais nul n'est à l'abri... -
Rien ne s'oppose à la nuit
Delphine de Vigan
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 30 Janvier 2013
- 9782253164265
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. D. de V.
Il fallait oser pour s'attaquer à un sujet déjà investi par les plus grands écrivains : le livre de ma mère. Et, pourtant, D. de Vigan a apporté sa touche originale, en plus de son talent à maîtriser un récit. [...] Ce roman intrigue, hypnotise, bouleverse. Il interroge aussi. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.
Malédiction familiale en même temps que questionnement passionnant sur les rapports entre l'écriture et la vie, [un] livre éblouissant. Olivia de Lamberterie, Elle.
Prix Renaudot des lycéens 2011 - Prix roman France Télévisions 2011 - Grand prix des lectrices de Elle 2012
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Au cinéma ou dans les séries, les figurants sont toujours flous, de dos ; ils ne font que passer. À la fois invisibles et indispensables, ils font partie de l'image, de sa fabrication, de son réalisme, mais doivent se fondre dans le décor. Avoir l'air vrai sans se faire remarquer. En transposant le plateau de cinéma sur une scène de théâtre, Delphine de Vigan leur offre le premier plan, le premier rôle, le devant de la scène. Cécile, Orso, Bruno, Joyce et Nora se rencontrent sur un tournage. Ils sont plus ou moins dirigés par un assistant totalement débordé. Peu à peu, les rôles s'inversent... Et si nous étions, tous, les figurants d'une vaste histoire qui nous dépasse ?
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« Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois dans votre vie vous aviez réellement dit merci ? Un vrai merci. L'expression de votre gratitude, de votre reconnaissance, de votre dette. À qui ?On croit toujours qu'on a le temps de dire les choses, et puis soudain c'est trop tard. »Après Les Loyautés, Delphine de Vigan poursuit dans Les Gratitudes son exploration des lois intimes qui nous gouvernent.Un roman d'une rare puissance sur les dettes morales et les liens invisibles. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire.Solaire et délicat. Raphaëlle Leyris, Le Monde.D'une humanité bouleversante. Nathalie Crom, Télérama
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D'après une histoire vraie
Delphine de Vigan
- Le Livre De Poche
- Litterature
- 4 Janvier 2017
- 9782253068631
« Encore aujourd'hui, il m'est difficile d'expliquer comment notre relation s'est développée si rapidement, et de quelle manière L. a pu, en l'espace de quelques mois, occuper une place dans ma vie.
L. exerçait sur moi une véritable fascination.
L. m'étonnait, m'amusait, m'intriguait. M'intimidait. (...) L. exerçait sur moi une douce emprise, intime et troublante, dont j'ignorais la cause et la portée. » D. de V.
Une autofiction prenant progressivement des allures de thriller, explorant l'ambivalence entre la fidélité aux faits et l'invention, dans une atmosphère oppressante. Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.
Delphine de Vigan joue de la porosité des frontières qui séparent le réel et la fiction avec une conviction qui donne par instants le vertige. Nathalie Crom, Télérama.
Une oeuvre d'une puissance émotionnelle infinie. Christine Ferniot, Lire.
Prix Renaudot Prix Goncourt des lycéens
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Théo, enfant du divorce, entraîne son ami Mathis sur des terrains dangereux. Hélène, professeur de collège à l'enfance violentée, s'inquiète pour Théo : serait-il en danger dans sa famille ?
Quant à Cécile, la mère de Mathis, elle voit son équilibre familial vaciller, au moment où elle aurait besoin de soutien pour protéger son fils.
Les loyautés sont autant de liens invisibles qui relient et enchaînent ces quatre personnages.Sobre, subtil, d'une force magistrale. On ne lâche pas ce roman qu'on lira d'une traite. L'Express.Delphine de Vigan décrit avec une rare acuité les relations qui se tissent et se nouent entre les êtres. Le Figaro.Son propos est aussi rêche que sa voix est douce. À travers ces lignes, on sent qu'elle revient de loin, de ces années où « rien ne s'oppose à la nuit ». C'est peut-être pour ça qu'elle est montée si haut et si magnifiquement dans sa façon d'écrire le monde. Elle.Delphine de Vigan ne juge rien ni personne. Elle s'interdit toute forme de compassion, et ne tire aucune morale. Elle témoigne, et c'est l'essentiel. BibliObs. -
«Cela s'était fait progressivement. Pour en arriver là. Sans qu'elle s'en rende vraiment compte. Sans qu'elle puisse aller contre. Elle se souvient du regard des gens, de la peur dans leurs yeux. Elle se souvient de ce sentiment de puissance qui repoussait toujours plus loin les limites du jeûne et de la souffrance. Les genoux qui se cognent, des journées entières sans s'asseoir. En manque, le corps vole au-dessus des trottoirs. Plus tard, les chutes dans la rue, dans le métro, et l'insomnie qui accompagne la faim qu'on ne sait plus reconnaître. Et puis le froid est entré en elle, inimaginable. Ce froid qui lui disait qu'elle était arrivée au bout et qu'il fallait choisir entre vivre et mourir.»
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Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Au coeur d'une ville sans cesse en mouvement, ils ne sont que deux silhouettes parmi des millions. Deux silhouettes qui pourraient se rencontrer, se percuter, ou seulement se croiser. Un jour de mai. Les Heures souterraines est un roman vibrant et magnifique sur les violences invisibles d'un monde privé de douceur, où l'on risque de se perdre, sans aucun bruit.Avec tendresse et légèreté, Delphine de Vigan met en scène deux personnes en détresse dans un Paris oppressant. Robert Solé, Le Monde.Ce roman sensible et dérangeant est un peu triste. Triste, donc superbe. François Busnel, L'Express.
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Un soir de décembre
Delphine de Vigan
- Le Livre De Poche
- Le Livre De Poche
- 7 Novembre 2018
- 9782253070993
« Un livre peut-il porter à ce point la trace d'une femme ? Peut-on écrire seulement pour ça, pour se rapprocher de quelqu'un ou de manière plus juste pour l'attacher à soi ? » Lorsqu'il écrit son premier roman, Matthieu Brin, quarante-cinq ans, est marié, père de deux enfants et mène une vie confortable. Et puis c'est le succès, les éloges, les lettres d'admirateurs. Parmi ces lettres, celles d'une femme qu'il a aimée et qu'il croyait avoir oubliée...
Sous la plume intimiste et saisissante de Delphine de Vigan, Un soir de décembre raconte l'histoire d'une faille soudaine dans l'existence d'un homme, d'un moment de fragilité où les certitudes s'estompent, où le passé ressurgit et où la mémoire se recompose.
Un livre captivant sur ce qui fait plonger les romanciers en eux-mêmes pour écrire. Parfois à leurs dépens... Psychologies.
Deux femmes blessées, et un homme en désarroi, que Delphine de Vigan ne juge pas, dont elle accompagne la mélancolie de mots clairs : Un soir de décembre interroge les failles des amours avec délicatesse. Le monde des livres.
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Prenez un homme qui aime les femmes, le corps des femmes surtout. Il a une quarantaine d'années, il est beau mais fatigué. Prenez une femme qui aime les hommes, la peau des hommes mais pas seulement. Elle va avoir trente ans, elle est jolie quand elle y prête attention, parfois on se retourne sur elle, on la dévisage, parfois elle est grise, on ne la voit pas. Trois hommes dans la vie d'Emma. Trois rencontres sur des musiques différentes, basses et douloureuses, rieuses et légères, hantées par un même motif : l'illusion. Combien de fois faut-il rejouer la fable pour être capable de s'en défaire ?
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What happens when adults are as lost as the children they're supposed to be protecting? From the author of the Richard and Judy Book Club Pick No and Me 'Packs a hefty emotional punch. It reminded me of Leila Slimani's terrific Lullaby ' Bookseller 'Narrated with punch and pace. You're kept reading helplessly to the desperate cliffhanger finish' Daily Mail Thirteen-year-old Theo and his friend Mathis have a secret.
Their teacher, Helene, suspects something is not right with Theo and becomes obsessed with rescuing him, casting aside her professionalism to the point of no return.
Cecile, mother of Mathis, discovers something horrifying on her husband's computer that makes her question whether she has ever truly known him.
Respectable facades are peeled away as the four stories wind tighter and tighter together, pulling into a lean and darkly gripping novel of loneliness, lies and loyalties.
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Laure a 19 ans, elle est anorexique. Hospitalisée au dernier stade de la maladie, elle comprend peu à peu pourquoi elle en est arrivée là. Jours sans faim raconte trois mois d'hôpital, trois mois pour rendre à la vie ce corps vidé, trois mois pour capituler, pour guérir. La guérison de Laure, c'est aussi l'histoire de sa rencontre avec le médecin qui la prend en charge, peut-être le seul qui soit capable d'entendre sa souffrance, cette part d'enfance à laquelle elle n'arrive pas à renoncer.
Delphine de Vigan a d'abord écrit ce roman sous pseudonyme pour exorciser cette histoire en la transformant, en la réinventant. Elle a trouvé une voix, une voix extérieure, clinique, légère parfois. Le roman, écrit à la troisième personne, permet de raconter la souffrance physique et la détresse qui accompagnent l'anorexie, mais aussi le chemin de la guérison.
Le premier roman de Delphine de Vigan est le récit poignant d'un combat contre soi-même, et la naissance d'une nouvelle plume désormais renommée. L'auteure nous en offre une interprétation sensible et pudique.
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'A wonderful literary trompe l'oeil: a book about friendship, writing and the boundary between reality and fantasy ... Dark, smart, strange, compelling' Harriet Lane, bestselling author of Her Overwhelmed by the huge success of her latest novel, exhausted and suffering from a crippling inability to write, Delphine meets L.
L. embodies everything Delphine admires; sophisticated and unusually intuitive, she slowly but deliberately carves herself a niche in the writer's life. However, as she makes herself indispensable to Delphine, the intensity of this unexpected friendship manifests itself in increasingly sinister ways. And as their lives become further entwined, L. begins to threaten Delphine's identity and her safety.
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Giorni senza fame è un lungo racconto autobiografico e narra l'odissea di Laure, una giovanissima donna nelle spire dell'anoressia. È il controcanto ideale del doloroso, bellissimo Niente si oppone alla notte: là una madre, qui una figlia, entrambe gravate da pesanti eredità familiari, entrambe in lotta contro un male oscuro, nato all'interno del loro corpo e della loro mente.
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L'ultimo romanzo di Delphine, nel quale aveva messo a nudo la storia della sua famiglia, è diventato un successo planetario, travolgendola e lasciandola letteralmente senza parole. È in questo momento delicato che L. entra nella sua vita. Un incontro casuale, che si trasforma rapidamente in una presenza stabile e confortevole. L. è un'amica come se ne hanno solo a diciassette anni: sempre disponibile, generosa e simpatica, una figura complice comparsa dal nulla e diventata subito imprescindibile. Ma chi è davvero L? Una sopravvissuta, intuisce Delphine. Come tutti gli scrittori. O come tutte le persone pericolose.
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No et moi : Traduction FALC
Delphine de Vigan, Olivier Fontvieille
- Kilema
- 14 Septembre 2023
- 9782494067134
UN ROMAN FACILE À LIRE ET À COMPRENDRE C'est l'histoire de Lou.
Lou est une adolescente.
Elle est très intelligente mais aussi très seule.
Au lycée, elle n'a pas d'amis.
Un jour, Lou rencontre No.
No est une jeune fille qui vit dans la rue.
Elle a un visage fatigué et des habits troués.
Les 2 adolescentes deviennent vite amies.
Lou voudrait que No ne vive plus dans la rue.
Elle voudrait que No retrouve une vie normale.
Mais comment faire ?
Découvrez la traduction FALC du célèbre roman de Delphine de Vigan !