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Elle avait l'air si jeune. En même temps il m'avait semblé qu'elle connaissaitvraiment la vie, ou plutôt qu'elle connaissait de la vie quelque chose qui faisaitpeur.Adolescente surdouée, Lou Bertignac rêve d'amour, observe les gens, collectionneles mots, multiplie les expériences domestiques et les théories fantaisistes.Jusqu'au jour où elle rencontre No, une jeune fi lle à peine plus âgée qu'elle.No, ses vêtements sales, son visage fatigué, No dont la solitude et l'errancequestionnent le monde. Pour la sauver, Lou se lance alors dans une expériencede grande envergure menée contre le destin. Mais nul n'est à l'abri...
No et moi, paru en 2007 a été traduit dans vingt-cinq langues et adapté à l'écranpar Zabou Breitman. -
« Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui, je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. » Après No et Moi et Les Heures souterraines, Delphine de Vigan nous propose une plongée bouleversante au coeur de la mémoire familiale, où les souvenirs les plus lumineux côtoient les secrets les plus enfouis. Ce sont toutes nos failles et nos blessures qu'elle déroule ici avec force.Prix du roman Fnac 2011 Prix de roman France Télévisions 2011Marianne Epin réussit cette performance de donner autant d'intensité aux souvenirs lumineux qu'évoque Delphine de Vigan que de profondeur aux silences qui les entourent, et peut-être en dénoncent l'éclat trompeur.
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« Vous êtes-vous déjà demandé combien de fois dans votre vie vous aviez réellement dit merci ? Un vrai merci. L'expression de votre gratitude, de votre reconnaissance, de votre dette.
À qui ?
On croit toujours qu'on a le temps de dire les choses, et puis soudain c'est trop tard. » Après Les Loyautés, Delphine de Vigan poursuit dans Les Gratitudes son exploration des lois intimes qui nous gouvernent.
Une lecture dialoguée réalisée par quatre comédiens, qui donne toute leur épaisseur et leur sensibilité aux personnages.
Suivi d'un entretien avec l'auteure
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« Tu sais parfois, je me demande s'il n'y a pasquelqu'un qui prend possession de toi. »« Ce livre est le récit de ma rencontre avec L.L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu'un écrivain ne devrait jamais croiser. »Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s'aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction.
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« Chacun de nous abrite-t-il quelque chose d'innommable susceptible de se révéler un jour, comme une encre sale, antipathique, se révélerait sous la chaleur de la flamme ? Chacun de nous dissimule-t-il en lui-même ce démon silencieux capable de mener, pendant des années, une existence de dupe ? »
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Mathilde et Thibault ne se connaissent pas. Elle est veuve et avait repris goût à la vie grâce à son travail. Jusqu'au jour où elle est, sans raison ni explication « placardisée », harcelée, niée. Devenue inutile, elle laisse couler ces heures vides de sens. Lui, médecin urgentiste, est usé par sa confrontation quotidienne avec l'inépuisable détresse urbaine. Dans la ville indifférente, deux détresses parallèles. En géométrie, on le sait, les parallèles ne se rejoignent jamais. Mais dans un roman ?Un roman magnifique sur les violences invisibles de notre monde, servi par la sensibilité sans emphase de Marianne Epin
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« Un livre peut-il porter à ce point la trace d'une femme ? Peut-on écrire seulement pour ça, pour se rapprocher de quelqu'un ou - de manière plus juste - pour l'attacher à soi ? ».
Lorsqu'il écrit son premier roman, Matthieu Brin, quarante-cinq ans, est marié, père de deux enfants et mène une vie confortable. Et puis c'est le succès, les éloges, les lettres d'admirateurs. Parmi ces lettres, celles d'une femme qu'il a aimée et qu'il croyait avoir oubliée...
Sous la plume intimiste et saisissante de Delphine de Vigan, Un soir de décembre raconte l'histoire d'une faille soudaine dans l'existence d'un homme, d'un moment de fragilité où les certitudes s'estompent, où le passé ressurgit et où la mémoire se recompose.
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Laure a 19 ans, elle est anorexique. Hospitalisée au dernier stade de la maladie, elle comprend peu à peu pourquoi elle en est arrivée là. Jours sans faim raconte trois mois d'hôpital, trois mois pour rendre à la vie ce corps vidé, trois mois pour capituler, pour guérir. La guérison de Laure, c'est aussi l'histoire de sa rencontre avec le médecin qui la prend en charge, peut-être le seul qui soit capable d'entendre sa souffrance, cette part d'enfance à laquelle elle n'arrive pas à renoncer.
Delphine de Vigan a d'abord écrit ce roman sous pseudonyme pour exorciser cette histoire en la transformant, en la réinventant. Elle a trouvé une voix, une voix extérieure, clinique, légère parfois. Le roman, écrit à la troisième personne, permet de raconter la souffrance physique et la détresse qui accompagnent l'anorexie, mais aussi le chemin de la guérison.
Le premier roman de Delphine de Vigan est le récit poignant d'un combat contre soi-même, et la naissance d'une nouvelle plume désormais renommée. L'auteure nous en offre une interprétation sensible et pudique.