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David i. Grossvogel
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C'est l'image satirique d'un certain New York. Une jeune femme a été trouvée morte. Son minable appartement dans le bas de la ville se trouve non loin de la Statue de la Liberté au pied de laquelle est inscrit : « Donne-moi tes pauvres, tes exténués / Qui en rangs pressés aspirent à vivre libres, / Le rebut de tes rivages surpeuplés, / Envoie-les-moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte, / De ma lumière, j'éclaire la Porte d'Or! ». Un siècle après l'écriture du célèbre poème d'Emma Lazarus, nombre de ces déshérités, dans leur hâte de vivre libres, ont oublié leur passé. Au cours de l'enquête, certains d'entre eux se verront obligés de revenir à ce passé profondément enfoui (aussi bien réellement que symboliquement), avec des résultats souvent cocasses, mais aussi, parfois, purificateurs. Dérision et humour juif new-yorkais pour un roman à la Woody Allen. Écrit en anglais, le livre a été traduit en français par son auteur.