Ça commence parfois par une inquiétude ou un malaise. On se sent en décalage. On a le sentiment de ne pas « être à sa place ». Mais qu'est-ce qu'être à sa place, dans sa famille, son couple, son travail ? Quels sont les espaces, réels ou symboliques, qui nous accueillent ou nous rejettent ? Faut-il tenter de conquérir les places qui nous sont interdites, à cause de notre genre, notre handicap, notre âge, notre origine ethnique ou sociale ? Peut-être faut-il transformer ces lieux de l'intérieur et s'y créer une place à soi ?C. M.Cet ouvrage interroge ce qui est à la fois la formulation d'un désir personnel et un nouvel impératif social. Et si, comme nous le suggère Claire Marin, le propre d'une place était de sans cesse se déplacer, ou de déplacer celui qui croit pouvoir s'y installer ?La philosophe circonscrit brillamment un concept multiple et éternel. Télérama.Un essai remarquable, un voyage intime, philosophique et littéraire. Libération.Une réflexion pénétrante. Le Monde.
Qu'est-ce qu'un début dans la vie ? Ressource infatigable de nos récits familiaux, le début d'une vie se réinvente chaque fois, signant la marque du romanesque dans nos existences.Pourquoi recommence-t-on et jusqu'à quand ? Qu'est-ce qui nous fait rechercher l'intensité du sentiment de vivre, l'impatience et l'innocence des commencements ? Et comment conserver cette ardeur au fil des épreuves ?Pour explorer ces débuts, Claire Marin déploie toutes les nuances de son extraordinaire art de comprendre, en lectrice accomplie de nos tourments et de nos joies.
Joyeuses ou tragiques, visibles ou cachées, les ruptures rythment notre existence. Comment les conjuguer avec l'idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles les multiples facettes de notre être ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, nous nous définissons autant par nos sorties de route que par nos lignes droites. Certes, naissances ou deuils, séparation ou nouvel amour fragilisent nos représentations, ébranlent nos certitudes. Mais ils soulignent aussi la place de l'imprévisible, et questionnent notre capacité à supporter l'incertitude, à composer avec la catastrophe et, en les surmontant, à parfois démarrer une nouvelle vie.Ce livre agit comme un baume pour nombre de lecteurs, aiguillonnés, enthousiasmés, compris. Télérama.Claire Marin nous bouleverse, car ce thème fait écho à notre expérience directe. Elle
La narratrice est atteinte d'une maladie auto-immune, autrement appelée maladie de compagnie, «compagne fidèle», dira-t-elle ironiquement, qui la diminue. Le corps s'attaque lui-même en tentant de se défendre, les virus s'engouffrent dans la brèche d'une immunité réduite. Hors de moi dit la rage de la malade qui refuse de se soumettre à cette condition. La narratrice analyse avec lucidité la souffrance, dissèque la maladie, ses effets sur l'humeur, la résistance qu'elle tente de lui opposer. Elle restitue l'impuissance de la pensée face à l'obsession de la maladie. Loin de sombrer dans la résignation et la tristesse, ce récit est porté par l'énergie de la colère qui redonne toute sa vigueur au sujet exsangue.
Jusqu'à ce qu'apparaisse, inattendu et renaissant, le désir.
Un nouveau regard sur la banlieue Les « jeunes de banlieue ». Depuis les années 1990, cette expression nourrit tous les fantasmes, tous les amalgames.
Mais qui sont-ils, ces adolescents souvent étrillés par la vie ? Quelles sont leurs forces, leurs fragilités, les dynamiques qui les portent ou les entravent, et leurs réussites parfois inespérées ?
De portraits en anecdotes, fruits de quinze ans d'enseignement dans des lycées coincés au pied des cités, Claire Marin nous fait découvrir ces vies bouleversantes, ces récits de souffrance et de joie, ces interrogations récurrentes sur les valeurs, la question des origines, l'ascension sociale.
Un témoignage saisissant. Une leçon d'humanité.
Mon corps est à moi, c'est une évidence. Mais il y a des moments où les choses sont moins claires : quand il se transforme au point de ne plus m'y reconnaître, qu'il échappe à ma volonté, résiste ou se dérobe dans la maladie ou le handicap, qu'il trahit des émotions que j'aimerais garder secrètes. Et c'est aussi en se référant à mon corps, à mon apparence extérieure qu'on me réduit parfois à une identité simplifiée, voire stigmatisante : mon sexe, la couleur de ma peau, la forme de mes yeux ou la texture de mes cheveux sont-ils si importants pour définir qui je suis ? N'est-ce pas au-delà des apparences que je mérite de me définir ?
Etude sur les effets psychologiques et moraux de la maladie.
Qu'elles soient joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythment notre existence, nous transforment, nous remettent profondément en question.
Comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l'idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ?
Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même. Naissances ou deuils, séparation ou nouvel amour, besoins d'ailleurs : nos oscillations, nos vacillements fragilisent nos représentations, ébranlent nos certitudes, certes. Mais ils soulignent aussi fondamentalement la place de l'imprévisible, et questionnent notre capacité à supporter l'incertitude, à composer avec la catastrophe et, en les surmontant, à parfois démarrer une nouvelle vie.
Qui sont « les jeunes de banlieue » ? Qui sont ces grands enfants à peine sortis de l'adolescence, mais déjà marqués par les épreuves, les drames de l'exil et de la misère ? Quelles sont les tensions et les forces qui traversent leurs vies, qui les portent ou les fragilisent ? Et comment expliquer les réussites inespérées de certains sur lesquels personne n'aurait jamais parié ?
À travers ce trombinoscope recomposé par la mémoire d'un professeur, au terme de quinze ans d'enseignement, dans des lycées coincés entre un centre commercial et une gare RER, on suit ces vies bouleversantes telles qu'elles s'égrènent au fil des années, dans des discussions, des rencontres, des messages sur les réseaux sociaux. On entend leurs récits de souffrance, de solitude, mais aussi leurs histoires de famille et d'amour. On s'interroge avec eux sur le sens de la loyauté, la force des liens, le poids des origines. On découvre aussi - et heureusement - qu'on ne sait jamais ce dont un élève est capable.
Claire Marin enseigne la philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles, en banlieue parisienne.
Elle est l'auteur de plusieurs essais consacrés à l'épreuve de la maladie et à la relation de soin, comme L'homme sans fièvre, La maladie, catastrophe intime, ou encore Hors de moi.
Dans la maladie, le sujet fait l'expérience d'une violence démultipliée, l'assaillant de toutes parts. Violence faite au corps, par le mal et les traitements ; violence symbolique des discours, des regards et des jugements infligés au patient par la société et le milieu médical. Violence d'une marginalisation qui redouble la solitude d'un malade emprisonné dans sa souffrance. Pourtant, la philosophie est largement passée à côté de cette violence. Elle n'aborde en général cette épreuve existentielle que de biais. comme paradigme pour penser l'anormal. Ce détour est significatif d'un malaise, celui de la pensée face à une violence inhérente au vivant lui-même.
Comment appréhender ce pouvoir destructeur de la vie ? En quoi nous oblige-t-il à repenser entièrement le soin ? Pour quel bénéfice ?
En raison de l'actualité de la question du soin dans les discours contemporains, la place désormais banale de la médecine dans la vie moderne mérite d'être interrogée. Quelle société s'organise autour des valeurs et des possibilités offertes par la médecine ? Quels pouvoirs, politiques ou économiques, bénéficient de ce bel idéal d'une société du soin ?
Tracer les traits en cherchant la beauté du trait et le geste parfait peut vous mener très loin. Sur des chemins inattendus. Surtout quand la calligraphie que l'on choisit d'étudier est celle des anciens Hébreux, et de leur alphabet qui est à l'origine de notre écriture occidentale. Claire Marin s'est lancée dans cette aventure et, apprentie calligraphe, elle s'est attachée à retracer dans ce livre ses émotions et son cheminement. Elle nous décrit avec spontanéité, légèreté et humour la quête dans laquelle elle s'est engagée. Et le lecteur découvre avec surprise et ravissement un livre dont la poésie a souvent le charme de celle de Jacques Prévert qu'elle n'est pas sans évoquer.L'auteur a illustré son propos en calligraphiant les vingt deux lettres de l'alphabet hébraïque. Elle a réalisé ainsi une oeuvre à la fois graphique et littéraire.
Le Beaurepaire, une maison close imaginaire, accueille une nouvelle recrue en la présence d'Armelle. La jeune femme, étouffée par sa réussite sociale et à la recherche de sa féminité perdue, va explorer le métier de prostituée, ainsi que sa propre identité.
Parallèlement à sa quête, une série de meurtres sont commis dans les maisons avoisinantes.
L'actuel regain d'intérêt pour la philosophie témoigne de l'attente la plus légitime qui soit, eu égard aux prétentions traditionnelles et à l'aura de cette discipline, mais également la plus difficile à satisfaire : qu'elle mène celui qui épouse ses chemins à une véritable ré-appropriation de sa propre existence, à une re-création personnelle.Impossible ici de se satisfaire d'un horizon de consolations aimables et de recettes de prospérité, non plus que de vertiges théorisants ou d'érudition monomaniaque. Face à un monde qui semble avoir d'avance consumé nos élans et consommé nos révoltes, les postures et commodités ne sont plus de mise. Un retour d'authenticité s'impose à l'engagement philosophique lui-même. En fait, la mise à l'épreuve de soi est passage obligé, dès lors que de mort de Dieu en chute des idoles de remplacement, nul ne peut plus prétendre faire surgir la valeur irréductible de l'humain d'ailleurs que de l'homme...
D'où la pertinence et l'attrait de l'exploration, ici proposée des voies traditionnelles et ressorts nouveaux d'une maïeutique propre à faire naître l'homme à lui-même, à travers la mise à nu et le retrait de tous les masques que nous imposent la vie en société et le respect de ses codes. Poussant au déracinement du moi comme à une étape nécessaire au dévoilement de notre vérité, les auteurs de cet essai s'inscrivent dans la lointaine filiation de ces philosophes de l'Antiquité (Stoïciens, Cyniques) qui vivaient leur philosophie comme un travail sur soi, voire une ascèse, et dans le prolongement de tout ce pan de la pensée contemporaine qui, avec Foucault notamment, s'est employé à armer la philosophie d'un pouvoir maximal de transformation croisée de celui qui s'y adonne et du social qui l'environne.
Cet ouvrage, dirigé par Claire MARIN, est issu d'une recherche collective de professeurs agrégés de philosophie, anciens auditeurs ou élèves de l'École Normale Supérieure de Fontenay Saint-Cloud : Mathias GOY, Antoine KERINVEL, Stéphane LEGRAND (Université de Lille), Claire MARIN (Université de Nice) et Cécile NICCO (Université de Paris-IV Sorbonne).
Dans la maladie, le sujet fait l'expérience d'une violence démultipliée, l'assaillant de toutes parts. Violence faite au corps, par le mal et les traitements ; violence symbolique des discours, des regards et des jugements infligés au patient par la société et le milieu médical. Violence d'une marginalisation qui redouble la solitude d'un malade emprisonné dans sa souffrance. Pourtant, la philosophie est largement passée à côté de cette violence. Elle n'aborde en général cette épreuve existentielle que de biais. comme paradigme pour penser l'anormal. Ce détour est significatif d'un malaise, celui de la pensée face à une violence inhérente au vivant lui-même. Comment appréhender ce pouvoir destructeur de la vie ? En quoi nous oblige-t-il à repenser entièrement le soin ? Pour quel bénéfice oe
Julien braque Nina dans un distributeur sans se douter qu'elle est aussi fauchée que lui.
« L'épreuve de la rupture peut nous rendre étrangers à tout ce qui nous était familier, nous disloquer jusqu'à la folie. On pourrait dire que la condition humaine est faite de l'expérience des ruptures tout autant que de la capacité à y répondre en créant des manières de les intégrer à l'existence, en inventant des structures qui protègent et réparent ces ruptures, qui soutiennent ceux qui en souffrent et les secondent. Et, enfin, en gardant l'espoir que des liens résistent à la tentation de la rupture. On ne peut pas se résoudre à l'idée que toutes les relations humaines soient vouées à l'inconstance ou à la disparition. À une époque où tout paraît éphémère et incertain, les liens durables sont d'autant plus précieux ».
« Les chapitres particulièrement consacrés à la pandémie sont ceux qui touchent le plus. Tout ce qu'on a vécu s'éclaire alors d'une lumière intéressante. Un petit livre qui permet de prendre du recul sur une période qui n'en offre guère.» Paul-Joseph Bouladoux, La Croix.
Claire Marin enseigne la philosophie dans les classes préparatoires aux grandes écoles à Paris.Nicolas Truong est grand reporter au service Idées-Débats du quotidien Le Monde.
A l'aide d'activités d'entraînement à un geste automatique, ce cahier apprend à l'enfant le graphisme de manière progressive.
Des ouvrages conformes à une consigne renforcée dans les nouveaux programmes : automatiser les tracés.
Un apprentissage efficace grâce à une approche ciblée.
Un petit prix : 4,40€.
Les fondamentaux du programme de maternelle concentrés sur une double page :
S'entrainer aux gestes graphiques.
Découvrir les lettres.
Ecrire les lettres.
Une mascotte accompagne l'enfant au fil des activités !
A l'aide d'activités d'entraînement à un geste automatique, ce cahier apprend à l'enfant le graphisme de manière progressive.
Des ouvrages conformes à une consigne renforcée dans les nouveaux programmes : automatiser les tracés.
Un apprentissage efficace grâce à une approche ciblée.
Les fondamentaux du programme de maternelle concentrés sur une double page :
Dénombrer jusqu'à 10 Ecrire les chiffres Ajouter, enlever des quantités Trier, regrouper, comparer des quantités Une mascotte accompagne l'enfant au fil des activités !
Smartphones, internet, biotechnologies, robotique, microchirurgies : il n'est plus seulement question de transformer le monde ou nos conditions de vie, mais l'être humain lui-même. Quels sont les impacts et les enjeux des nouvelles technologies ? L'homme de demain sera-t-il « augmenté », doté de capacités supérieures et d'un cerveau hybride, ou bien diminué, privé de ce qui donne du sens à notre vie : la fragilité et la mortalité ?
Cet ouvrage explore la complexité et la richesse de l'événement de la naissance, la diversité des approches sociales et culturelles, la force des enjeux qui en découlent, qu'ils soient psychiques ou politiques. Comment se déroule une naissance, quels soins l'entourent, la précèdent, la prolongent, l'accompagnent ? Quels sont ceux et celles, parents, soignants, figures médicales ou symboliques, mythologiques ou magiques, qui participent à la naissance ou à la renaissance d'un individu ?
Autour du paradigme de la naissance, se croisent d'anciennes questions et de véritables défis contemporains autour de la conception et de la fabrication des enfants. Que nous apprennent ceux qui accueillent les nouveau-nés et secondent leurs parents, mais aussi ceux qui entendent dans la souffrance d'un adolescent ou d'un adulte la douleur d'une impossible naissance à soi ?
Esther et son cousin Colin sont face à un nouveau mystère : les chevaux du ranch tombent malades les uns après les autres ! Qui est dans le coup ? Un promoteur immobilier véreux, les Indiens de la réserve voisine, ou la mystérieuse vétérinaire qui tombe toujours au pire moment... Esther et Colin ne savent plus où donner de la tête !
Des vacances dans la réserve cheyenne de son amie Plume-de-Paon, Esther en rêvait. Et ce n'est pas le froid qui va l'empêcher d'en profiter ! Mais le petit frère de son amie disparaît et l'angoisse est à son comble. Qui peut bien en vouloir à Renard-de-Feu, ce bébé aux cheveux rouge flamme qui le prédestinent à un grand destin selon une ancienne prophétie indienne ? Kwanita, le sorcier de la tribu qui ne supporterait pas ce nouveau rival ? Ou Avanaco, qui semble éprouver de la rancoeur envers les parents de Plume-de-Paon ? Avec son cousin Colin et son amie cheyenne, Esther mène l'enquête. Mais ils doivent faire vite, car le froid devient de plus en plus mordant...
Passer ses journées à cheval, en pleine nature, pour aider un éleveur à rassembler son troupeau, ce sont des vacances de rêve pour Esther ! Mais bientôt, dans l'équipe, les personnalités se dévoilent et la tension monte : une selle est abîmée, de la nourriture volée, et un poulain disparaît ! C'en est trop pour Esther qui décide d'enquêter pour trouver le coupable.