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Cassagnes Brouquet S
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Si les grands hommes incarnent l?Histoire, il n?en est rien pour les femmes, tant le passé est toujours incarné au masculin.
Pourtant, certaines ont marqué leur temps : reines, saintes, écrivaines, aventurières?.
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Fous, malades, déviants, dissidents, brigands, délinquants... Sophie Brouquet dresse le portrait haut en couleur des exclus et des marginaux de la société médiévale.
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Trop souvent enfermés dans les bibliothèques et réservés à l'admiration de quelques spécialistes, illustrés seulement par quelques rares "best-sellers" comme les Très Riches Heures du duc de Berry, des milliers de chefs-d'oeuvre dorment dans les rayons des bibliothèques françaises.
Ce livre prouve à un large public comment le goût des beaux livres et la passion de l'enluminure sont à l'origine de l'un des principaux trésors artistiques du patrimoine français. Après avoir expliqué les différentes étapes de la fabrication d'un livre au Moyen Age, l'ouvrage présente les différents types de manuscrits auxquels pouvait être confronté le lecteur médiéval, ouvrages religieux ou profanes, leur usage et leur prix réel ou affectif et démontre le lien entre le texte et les illustrations et la part de liberté des illustrateurs.
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La passion du livre au moyen age
Cassagnes-Brouquet S
- Ouest France
- Histoire
- 16 Mars 2010
- 9782737350351
Depuis le Moyen Age, l'histoire du livre est indissociable de celle de notre civilisation occidentale. La passion du livre est bien un trait caractéristique du Moyen Age, un legs que cette période a transmis parmi tant d'autres à notre civilisation occidentale. Les bibliothèques européennes renferment ainsi une grande part de notre patrimoine culturel et artistique, trop souvent méconnu. C'est cette relation passionnelle que les hommes et les femmes du Moyen Age ont entretenue avec le livre que cet ouvrage souhaite éclairer. La production de cet objet rare et précieux est due au travail lent et laborieux des scribes et au talent des enlumineurs. Les lecteurs et leur façon de lire nous introduisent dans le monde varié des livres du Moyen Age. Les livres ne sont pas seulement un texte mais aussi un fabuleux répertoire d'images. S'il en a les moyens, le commanditaire d'un manuscrit n'hésite pas à faire appel à un enlumineur pour décorer son livre. Les plus grands artistes participent au décor des manuscrits, la peinture est dans les livres. La diversité des images, leur richesse et leur fantaisie qu'un lecteur contemporain découvre en parcourant les manuscrits du Moyen Age, ce monde de couleurs inaltérées, toujours aussi chatoyantes que ni le temps ni l'usure n'ont pu ternir, sont autant d'éléments qui permettent d'expliquer la fascination qu'exercent encore sur nous les manuscrits du Moyen Age.
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Un château fort, entouré de remparts et défendu avec acharnement par sa garnison contre ses assaillants, voilà bien l'une des images les plus fortes que nous a laissées le moyen age.
Pourtant, le château a beaucoup évolué pendant cette très longue période de plus de mille ans que fut le moyen age. de la simple forteresse à rondins de bois, en passant par le château à motte, jusqu'au château fort doté de solides murailles et de hautes tours, son architecture n'a cessé de se perfectionner pour répondre aux progrès des techniques de guerre. le château possède une fonction militaire, mais il est aussi le centre du pouvoir du seigneur et un lieu de vie.
Il accueille des fêtes fastueuses et se pare alors de décors somptueux. forteresse et palais, il devient le symbole de la puissance de la noblesse.
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Dans les campagnes et surtout dans les villes médiévales fleurit une multitude d'activités humaines. Elles se groupent dans les métiers les plus divers qui tissent des liens étroits au sein des ateliers et des boutiques. Le livre aborde successivement cet étonnant foisonnement, l'organisation du travail, la hiérarchie dans les ateliers, les différences entre hommes et femmes et les conditions de travail. L'organisation des métiers et des confréries nous introduit dans un monde où le goût du travail bien fait et les solidarités l'emportent le plus souvent sur les tensions.
Extrait du livre :
L'artisan du village De ces chapeliers de roses qui fabriquent les coiffures printanières des Parisiennes à ces patenotriers qui inondent le marché de leurs chapelets de buis ou de corail, la diversité des métiers du Moyen Age et leur extrême spécialisation ne laissent pas d'étonner. Le travail prend les formes les plus précises et les plus dispersées dans les villes du Moyen Age tandis que les campagnes présentent les figures plus traditionnelles du meunier, du maréchal-ferrant et du potier.
Si la grande majorité des hommes et des femmes du Moyen Age vivent dans des villages et pratiquent l'agriculture et l'élevage, quelques artisans n'en sont pas moins présents pour répondre à leurs besoins quotidiens. A l'époque, la distinction entre paysan et artisan n est pas toujours aussi nette que de nos jours. Nombre de villageois s'adonnent à des travaux de transformation de la matière première pour leur propre compte. L'artisanat rural est rarement une spécialisation, mais plutôt une activité familiale, souvent laissée aux femmes comme le travail de la laine. Cette production est parfois contrainte sous la forme de redevances exigées par le seigneur qui réclame une part des récoltes, mais aussi des objets manufacturés, toiles et draps, tonneaux et outils de fer.
Les véritables artisans sont ceux qui en font l'essentiel de leur activité allant même jusqu'à vendre leurs produits en ville ou dans d'autres régions.
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Le monde des métiers au moyen âge ; artisans et marchands
Cassagnes-Brouquet S
- Ouest France
- Histoire
- 19 Janvier 2010
- 9782737349027
Dans les campagnes et surtout dans les villes médiévales fleurit une multitude d'activités économiques.
Elles se groupent dans les métiers les plus divers qui tissent des liens étroits au sein des ateliers et des boutiques. Du riche marchand qui pratique le commerce international au foisonnement des professions de l'artisanat, ce livre aborde l'organisation du travail et la hiérarchie des hommes et des femmes au sein des ateliers. Les conditions de travail, l'organisation des métiers et des confréries sont autant d'éléments qui introduisent le lecteur dans un monde où le goût du travail bien fait et les solidarités l'emportent le plus souvent sur les tensions sociales.
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Cet ouvrage nous offre une étude historique éloignée des clichés habituels sur la femme au Moyen Âge, à l'aide de textes peu connus et d'une iconographie originale.
La femme y est dévoilée dans toute la diversité de ses âges et de ses conditions sociales, depuis la petite fille jusqu'à la veuve, en mettant l'accent sur sa place dans la famille, les rapports au sein du couple et la sexualité, le rôle primordial de la maternité. Ce sont des femmes actives, travaillant aussi bien à la ville qu'à la campagne, des femmes d'argent et de pouvoir, des intellectuelles et des religieuses, mais aussi des exclues et des marginales qui seront tour à tour présentées au travers de quelques figures phares comme Hildegarde de Bingen, Christine de Pizan, Aliénor d'Aquitaine, etc.
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" mon royaume pour un cheval ! " si richard iii n'a sans doute jamais prononcé cette phrase à la bataille de bosworth, le 22 août 1485, elle lui reste attachée depuis que shakespeare a tiré de l'histoire de son règne une de ses pièces les plus célèbres.
Refusant de s'enfuir, richard a décidé de se battre jusqu'à la mort. ses ennemis l'entourent. une dizaine d'armes de toutes sortes traversent son armure. il s'effondre dans la terre marécageuse de la plaine de redmore. mais qui est richard iii ? un tyran sanguinaire qui n'hésita pas à tuer ses jeunes neveux pour s'emparer du trône ? ou bien un monarque avisé qui tenta de restaurer la grandeur du royaume et dont la légende noire fut écrite par les historiens au service de la dynastie rivale des tudors ? ce roi divise l'opinion depuis cinq cents ans ; il bénéficie aujourd'hui encore de plusieurs sociétés d'amis oeuvrant pour sa réhabilitation.
A travers un récit haletant, sophie cassagnes-brouquet présente ici des éléments inédits en français.
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Manuscrit d'anne de bretagne
Cassagnes-Brouquet S
- Ouest France
- Histoire
- 11 Septembre 2007
- 9782737340291
Tout est parti d'un manuscrit commandé par Anne de Bretagne au musée Dobrée de Nantes à Antoine Dufour, afin qu'il évoque toutes les femmes réelles ou mythiques qui ont marqué son époque. Cet ouvrage nous propose une analyse des enluminures reproduites ainsi que celle du texte d'Antoine Dufour, mais insiste surtout sur les motivations d'Anne de Bretagne, soucieuse de la condition des femmes à son époque. Il s'agit ici en effet d'aborder la manière dont une femme de haut-rang considérait la femme à la fin du moyen-âge, début de la Renaissance.
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Dans l'immense musée que constitue l'iconographie religieuse, les vierges noires occupent une place singulière.
" statuaire riche, barbare et merveilleuse ", elles fascinent, intriguent, attirent. de tout temps, on leur a prêté des pouvoirs miraculeux. l'origine de leur couleur reste énigmatique, malgré d'innombrables hypothèses avancées au cours des âges. sophie cassagnes-brouquet, maître de conférences en histoire médiévale à l'université de rennes, retrace l'histoire de chacune de ces statues, à travers les légendes qui leur sont attachées et les dévotions particulières dont elles font l'objet.
Elle nous permet de mieux comprendre comment le culte vivace des vierges noires s'est développé à partir du bassin méditerranéen et des rites antiques dédiés à isis, cybèle ou artémis. ce livre très bien illustré nous invite à un voyage dans le temps et l'imaginaire, et nous propose des réponses à l'énigme des vierges noires.
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En l'an de grâce 1483, Engueyrand de Moldène est le seigneur redouté de Repurgue, un château battu par les vents qui domine la vallée boisée de l'Auze et le bourg des Fontanelles, où, sur le parvis de Sainte-Clotilde, un vieillard hirsute est condamné au bûcher.
Engueyrand assiste au supplice, voulu par l'Inquisition. Sur le chemin du retour, il sauve une jeune femme attaquée par une cohorte de gueux, mais blessé durant le combat, il perd connaissance. A son réveil, il se retrouve dans une grotte dont les aspérités se font l'écho de lointains et troublants souvenirs.
De ses jeunes années, Engueyrand va reconstituer progressivement les étapes de sa rencontre avec le guérisseur Arnoul del Camino, insolite Castillan, dont l'érudition et la puissance repoussaient les frontières de l'entendement et défiaient les lois de la Providence, et revivre l'arrivée de frère Bartolomeo, dominicain venu combattre l'hérésie et rappeler le pouvoir inflexible de Rome.
Peinture de la lutte immuable entre connaissance et obscurantisme, ce roman, qui s'inscrit dans un contexte historique rigoureux, exalte les passions d'êtres tributaires du choc de deux univers inconciliables, et place en perspective le chaos des âmes et le jaillissement éternel de la vie où l'eau côtoie le feu, et l'ombre la lumière.