Alexandre Jollien
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Éloge de la faiblesse retrace un itinéraire intérieur, une sorte de conversion à la philosophie. L'auteur, handicapé de naissance, imagine recevoir la visite de Socrate en personne. Dès lors, s'ensuit un échange où de proche en proche émergent des outils pour apprendre à progresser dans la joie, garder le cap au coeur des tourments et ne pas se laisser déterminer par le regard de l'autre.
La philosophie est ici un art de vivre, un moyen d'abandonner les préjugés pour partir à la découverte de soi et bâtir sa singularité. Peu à peu, une conversion s'opère, le faible, la vulnérabilité, l'épreuve peuvent devenir des lieux fertiles de liberté et de joie.La connaissance qu'a Bernard Campan d'Alexandre Jollien lui permet d'exploiter toutes les nuances d'un texte aussi généreux et sensible qu'intelligent.Avec la participation de Michel Raimbault dans le rôle de Socrate -
Ce voyage au fin fond de la dépendance, cette invitation au gai acquiescement de soi emprunte deux versants. Sous la forme d'un traité, sont explorées les voies qui conduisent à la grande santé, au joyeux dire oui. En contrepoint, dans des fragments, une autre voix se donne à entendre. À la troisième personne, lointaine et pourtant si intime, l'auteur narre sa singulière quête de liberté en plein chaos. Chemin faisant, Alexandre Jollien nous livre un carnet de route, un véritable traité de déculpabilisation. Cet essai de philosophie pratique dessine un lumineux art de vivre surgi du fond du fond
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"Philosopher a été pour moi l'occasion de me repérer dans un monde qui m'échappait tout à fait, de me donner un but : assumer la réalité, accomplir joyeusement le métier d'homme."
Dans son combat contre le handicap physique, Alexandre Jollien a trouvé une alliée de choix : la philosophie. Guidé par Epicure, Erasme, Spinoza ou encore Etty Hillesum, il a surmonté les obstacles jour après jour. Et parvenu au seuil d'une vie plus paisible, il apprend avec eux à savourer aussi les instants de joie.
Après la lecture, Alexandre Jollien répond aux questions d'Aurélie Kieffer, journaliste et présidente de l'association Lire dans le noir.