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Libretto
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Le chevalier de Sainte-Hermine
Alexandre Dumas
- Libretto
- Litterature Francaise
- 13 Janvier 2022
- 9782369146070
Sous le Consulat puis l'Empire, Hector, plus jeune fils du comte de Sainte-Hermine va vivre de multiples aventures. La mort de son père et de ses deux frères aînés engagés du côté royaliste fait de lui l'héritier de la cause familiale. C'est par piété filiale plus que par conviction personnelle qu'il se rallie donc à la rébellion de Cadoudal. Rendu à la « vie civile » par la soumission du chef chouan, Hector doit repartir en guerre quand celui-ci reprend les armes et abandonne sa fiancée le jour-même de la signature de son contrat de mariage. Fait prisonnier, il passe trois ans enfermé dans l'attente d'être fusillé. Il est enfin libéré à la stricte condition de se faire simple soldat sous un faux nom. Il s'engage alors dans la marine corsaire, sous le commandement du célèbre Surcouf. S'ensuivent de nombreuses aventures qui conduiront « René » (son nom d'emprunt) jusqu'en Inde ou à la bataille de Trafalgar. Au fil des pages, le chevalier aura donc droit à tout : aux persécutions de Fouché, à l'errance d'un champ de bataille à l'autre de l'épopée napoléonienne, à un face-à-face avec Nelson à Trafalgar, à force mésaventures à Rome puis à Naples... sans oublier telles rencontres avec Joséphine, Talleyrand, Chateaubriand ou le duc d'Enghien...
Publié en feuilleton en 1869, ce roman a été édité en un volume pour la première fois en volume en 2005 par Claude Schopp.
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Vers la fin de ces années 1840 qui seront pour lui comme une allée royale balisée de chefs-d'oeuvre, Alexandre Dumas imagine un roman qui serait l'équivalent féminin de ses chers Mousquetaires : La Guerre des Femmes - soit la Fronde évoquée côté alcôve.Nous sommes en 1650 et deux amazones pleines de panache s'opposent, tant par leurs caractères que par leurs convictions. La brune Nanon de Lartigues, fourbe, ensorceleuse et fougueuse maîtresse du duc d'Épernon, fidèle à Anne d'Autriche et à Mazarin, affronte la blonde et délicate Claire de Cambes, qui sait déployer des trésors de courage pour soutenir les princes révoltés réunis autour de Condé. Ces mousquetaires en jupon ne renonceront à aucune manoeuvre pour faire triompher leur cause.Jeux de masque, passages dérobés, quiproquos, liaisons impossibles, loyauté jusque dans la mort : tous les ingrédients sont là, et comme soutenus par une ombre tenace de tristesse, car l'on pressent un funeste dénouement. Or Dumas n'est jamais si grand que dans ces fins de partie où tout s'avère perdu - fors l'honneur d'avoir bellement vécu.
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" Mon père, dit Haydée en relevant la tête, était un homme illustre que l'Europe a connu sous le nom d'Ali-Tebelin, pacha de Janina, et devant lequel la Turquie a tremblé. " Ali Pacha, personnage historique utilisé comme ressort dramatique secondaire dans Le Comte de Monte-Cristo, réapparaît presque vingt ans plus tard sous la plume de Dumas, dans une chronique historique qui lui est tout entière consacrée et qui, jusqu'à aujourd'hui inédite en français, est imprimée en italien dans l'Indipendente, journal napolitain de Dumas, entre octobre et décembre 1862. Sa genèse est marquée du coin de l'extravagance : séduit par des lettres que lui adresse Sa Le prince Georges Castriote Skanderberg, président de la junte gréco-albanaise, Alexandre Dumas, à peine remis de son épopée au côté de Garibaldi, s'enflamme pour la cause de l'indépendance de la Grèce et de l'Albanie, multipliant par ailleurs dans son journal les articles relatifs à la question grecque, jusqu'à ce qu'une cruelle désillusion ne dissipe le mirage politique. Ce portrait du terrible pacha de Janina, tyran d'origine albanaise entré en révolte ouverte contre l'Empire ottoman, constitue donc un écrit de circonstance, voire de propagande, un biais pour populariser la cause que l'auteur a embrassée : Ali Pacha, " homme qui avait à la fois en lui du Tibère, du Caligula et du Néron " , symbole de la résistance face à l'oppression turque qui avait jadis tant impressionné Byron, est en même tant une figure éminemment romantique de la force qui va ".
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Ce tout premier roman historique d'Alexandre Dumas, écrit deux ans avant Les Trois Mousquetaires, inaugure le succès d'un auteur qui s'était jusque-là consacré au théâtre et aux voyages. Joli coup d'essai, car tout est déjà là : le souffle, le sens du récit, la maîtrise de l'histoire, l'imagination, les rebondissements... Nous sommes à Paris en 1718. Raoul d'Harmental, jeune gentilhomme nivernais, remâche une double rancoeur contre le Régent, Philippe d'Orléans, lequel vient de le priver à la fois de son régiment et de sa maîtresse. Il n'en faut pas davantage pour le lancer dans la conspiration qu'ourdit la duchesse du Maine avec la complicité de Cellamare, ambassadeur de Philippe V, pris de regret d'avoir troqué le trône de France contre celui d'Espagne. Chevauchées, enlèvements, trahisons, embastillement, notre aventurier impétueux va tout connaître... jusqu'à l'amour, celui de la belle orpheline Bathilde du Rocher, qui le sauvera de la mort en se jetant aux pieds de Philippe d'Orléans. Dans ce roman de la jeunesse et de l'innocence, Dumas administre avec éclat la preuve de son talent de conteur, mêlant avec une habileté sans faille les destinées individuelles au tourbillon de l'histoire.
AUTEUR : Petit-fils d'une esclave noire et d'un marquis créole, Alexandre Dumas a largement pris sa revanche sur son « infortune ». Quand son père meurt, la famille n'a que peu de moyens pour les études d'Alexandre. Grâce aux relations de son père, il trouve une place de clerc de notaire. Sa carrière littéraire commence par le théâtre mais, après le triomphe de sa pièce Henri III et sa cour, il préfère se consacrer au roman. Les succès populaires des romans- feuilletons se succèdent. Entre ses voyages en Russie et en Italie, il signe des dizaines de romans dont les personnages mythiques, les trois mousquetaires, le comte de Monte-Cristo, ont nourri, comme rarement, l'imagination populaire.
En 2002, consécration suprême, ses cendres sont transportées de Villers- Cotterêts au Panthéon.
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Au hasard d'une soirée, Armand Duval, riche bourgeois de la haute société parisienne, s'éprend de celle dont il ne faut pas : Marguerite Gautier, courtisane de son état. Si la société de l'époque (nous sommes dans les années 1840) admet que l'on puisse entretenir une liaison avec une courtisane, en tomber amoureux relève de l'interdit. Et pourtant...
C'est à un inconnu compatissant, pour qui la courtisane est un objet de rêverie et peut-être de fantasme, qu'Armand Duval racontera cet amour interdit fait de passions, de jalousies et d'instants de véritable bonheur.
Mais comme le chemin de l'amour est semé d'embûches, alors que la belle Marguerite succombe aux sentiments d'Armand, elle tombe malade et finira par être emportée par la tuberculose.
Ce roman peut être considéré comme autobiographique dans la mesure où il dépeint fidèlement la relation qu'a entretenu l'auteur avec Marie Duplessis.