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Attention, rencontre au sommet, choc des titans - ou quand le plus grand conteur de la littérature française décide de rejoindre un des plus grands révolutionnaires de l'histoire.
La geste garibaldienne par Alexandre Dumas, ce n'est pas seulement de la littérature, car l'écrivain ne se contente pas d'écrire l'histoire en direct, il y participe. Passionnément attaché à son héros, « l'homme qui a reçu de la providence la mission de réveiller les peuples », il le seconde dans ses entreprises, enrôle des volontaires, achète des armes. Bien plus qu'un récit, mieux qu'un roman : une épopée !
Jamais réuni en volume avant sa parution chez Fayard en 2002, ce texte a été établi par Claude Schopp, biographe et spécialiste incontesté de l'oeuvre d'Alexandre Dumas.
Née en 1922 chez Fayard, remise à l'honneur aujourd'hui, la collection « Oeuvres libres » a accueilli les plus grands noms de la littérature française et étrangère. -
" Dans tous les pays du monde, on parle, on pérore, on discute; on ne cause qu'en France. La causerie est une condition de notre langue bavarde, une conséquence de notre caractère bon enfant. Au fur et à mesure que j'ai avancé en âge, ce besoin de causerie est devenu de plus en plus impétueux chez moi _ la vieillesse est coûteuse _ si bien que pour satisfaire mes goûts, pour m'en donner à coeur joie, j'ai fondé un journal. "Dans " Causerie avec mes lecteurs ", genre journalistique inventé par Dumas pour Le Mousquetaire et poursuivi dans Le Monte-Cristo et Le Dartagnan, s'établit une relation privilégiée entre le public et l'auteur. Ces neuf Causeries familières, écrites pour Le Grand Journal en 1864, évoquent aussi bien les lettres reçues par l'écrivain que les causeurs remarquables que furent Charles Nodier et Antoine-Vincent Arnault, la composition des légendaires Mousquetaires que la reconnaissance que voue à leur auteur un lecteur populaire, les mésaventures causées par des chiens que la représentation des Mohicans de Paris à Marseille...Alexandre Dumas nous accueille en robe de chambre dans son intimité, grâce à ces confidences inédites présentées et annotées par Claude Schopp, auteur de l'ouvrage de référence Alexandre Dumas, le génie de la vie (Fayard).
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Ce texte est un événement éditorial : le plus important de l´auteur des Trois Mousquetaires qui ne soit pas aujourd´hui accessible en français. Il a été dicté ou écrit dans une langue qu´on peut penser être un français bigarré d´italien - un italien en tout cas truffé de gallicismes -, aux journalistes du quotidien l´Indipendente ; journal napolitain, fondé le 11 octobre 1860, par Dumas lui-même, après qu´il eut rejoint à Naples Garibaldi qui venait de s´emparer du royaume des Deux-Siciles. Publié dans ce quotidien, au fur et à mesure de sa rédaction, entre le 15 mai 1862 et le 6 février 1864, sous le titre Storia di Borboni di Napoli, il a été édité, à la même époque, en dix volumes d´environ 360 pages chacun, à Naples, pour arriver au total de 3 700 pages : c´est cette comme qui fait l´objet de la présente traduction. I Borboni di Napoli est connu de tous les spécialistes de Dumas. Véritable mine dans laquelle l'auteur a puisé pour composer son grand oeuvre napolitain : San Felice (Gallimard, 1996) et aussi la principale base de l'Histoire des Bourbons de Naples, publiée en anglais par H. Acton, traduite en français en 1957 (Perrin). Dumas a voulu ici faire oeuvre d'historien. L´intérêt de ce document réside dans la narration à partir de documents de première main et de témoignages inédits - en particulier ceux des Archives secrètes de Naples ouvertes sur ordre de Garibaldi -, des évènements de 1789 en France et de ceux de 1799 à Naples : la fameuse révolution Parthénopéenne du général Championnet. Le style alerte de Dumas, foisonnant d´anecdotes, se retrouve pleinement dans ce long feuilleton.