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Masséna, maréchal de France ; la trahison, les lauriers et les ombres
Alain Roullier-laurens
- France Europe
- Les Cahiers De L'annexion
- 21 Janvier 2011
- 9782848252483
Masséna, est un personnage historique, déjà très controversé de son vivant. Le Dictionnaire Napoléon indique : " Les contemporains se disputaient déjà sur ses qualités militaires et ses engagements politiques, les historiens n'ont pas fini de s'affronter à son procès. ". Le début de la carrière du futur du maréchal, justifiait en effet un très sévère jugement. Nul n'ignorait qu'il était le plus grand prévaricateur, concussionnaire et pillard, parmi les généraux des armées révolutionnaires qui pourtant n'étaient pas des modèles de vertus. Sa soif de l'or s'accrut encore sous l'Empire, malgré les revenus considérables que lui octroya Napoléon, désireux d'éteindre une voracité nuisible à la discipline militaire et à la dignité du régime.
Ses actions militaires ne furent pas toujours heureuses, loin s'en faut. Quelques premiers succès, lui valurent certes, le qualificatif " d'enfant gâté de la victoire ", mais Napoléon démentira plus tard ce compliment que Bonaparte lui fit hâtivement au soir d'un engagement heureux. Entre-temps, le féroce jacobin, devenu duc, prince et richissime, avait mérité un autre surnom, celui " d'enfant pourri de la victoire ". L'empereur eut des mots très durs pour lui et finit par l'éloigner ; son procès n'est pas clos en France et sa conduite à la chute de l'Empire n'est pas pour le réhabiliter.
Afin de rétablir la vérité historique, l'auteur à ouvert le procès de Masséna à Nice et ce pour la première fois. Les Niçois y sont intéressés au premier chef, car Masséna, avant tout, trahit son pays natal. Non content de l'envahir en 1792 sous l'uniforme ennemi, à la tête d'un corps d'invasion, il le pilla, martyrisa les habitants de la vallée de la Vésubie, de Levens, de Gilette et d'autres lieux. Il fit fusiller nombre de résistants Barbets et qualifia " d'esclaves " et de " brigands " les nombreux Niçois qui héroïquement défendirent leur sol occupé et soumis à une terrible dictature. Masséna, sourd aux plaintes des Niçois, prit le parti du général Garnier, son Frère en maçonnerie, qui fut l'un des bourreaux du Pays de Nice. Il convenait de savoir si Masséna méritait le nom de Niçois et devait être honoré à Nice ; cet ouvrage très documenté apportera une réponse motivée et définitive à cette question toujours d'actualité.
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La vérité sur l'annexion de Nice
Alain Roullier-laurens
- France Europe
- Les Cahiers De L'annexion
- 1 Juin 2010
- 9782848252315
En cette année du 150e anniversaire de l'annexion de Nice, cet ouvrage très documenté fait le point complet sur cet événement capital et ses prolongements. Beaucoup de Niçois instruits par la tradition orale n'ont jamais cru à la version officielle du vote massif en faveur de l'annexion. Le résultat invraisemblable du plébiscite de 1860 est un trait caractéristique de toutes les dictatures. Mais la version officielle, véhiculée par l'université, les institutions et les historiens proches du pouvoir, occultait l'évidence ; le sujet n'était pas étudié, les pièces manquaient, dispersées ou volontairement retenues. Cependant, les ouvrages récemment parus dans la collection Les Cahiers de l'annexion, et la mise en lumière de documents irréfutables, ont totalement décrédibilisé la version officielle. Aujourd'hui, ouvertement, ou à demi-mot, la fraude est largement admise. Seuls les hommes de parti ne peuvent reconnaître une vérité qui les prive de toute légitimité à Nice Cet ouvrage ne décline pas seulement les véritables raisons de l'annexion et le mécanisme des fraudes ; il met en lumière l'action du Comité pour Nice de Garibaldi, et le projet politique d'Arson qui eut fait de Nice le centre de l'Europe. En dévoilant pour la première fois le nom des Niçois qui, en 1860, avaient le droit de voter, et par voie de conséquence leurs ayants droit actuels, il permet au passé de peser sur la réalité d'aujourd'hui. L'auteur explique également pourquoi la violation par la France des dispositions du traité de Paix de 1947, relatives à la remise en cours des traités avec l'Italie ainsi que la Déclaration de Genève, en date du 24 mars 2010, remettent en cause la validité de l'annexion et des lois françaises à Nice et en Savoie. Un député inquiet des conséquences nationales et internationales de l'abrogation du traité de Turin a très récemment posé une question écrite au ministre de l'Intérieur, envisageant même un processus de décolonisation pour Nice et la Savoie.
Les faits historiques prouvent la confiscation de la liberté des Niçois et des Savoisiens au mépris du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Au moment où la société française, qui perd son identité, s'effondre tous les jours un peu plus dans la faillite morale et économique, beaucoup de Niçois de souche ou d'adoption souhaitent se réunir autour des valeurs niçoises. Ces valeurs seraient un solide rempart contre la déliquescence actuelle dans la mesure où Nice retrouvait ses droits confisqués jadis.