Sélection très beaux livres
De vraies pépites ! N'hésitez pas à nous les demander pour les consulter !
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SPÉCIFICATIONS
Le fac-similé
37 planches à taille réelle (H. 38 cm ; L. 55 à 74 cm) imprimées sur papier Peydur Feinlinen 270 g
Le coffret
Revêtement extérieur : Napura Khepera avec fer à dorer
Revêtement intérieur : Wibalin teinté dans la masse
Chevalet pliable intégré, ruban de dépliage
Le livre de commentaires
23 x 32 cm ; 256 pages imprimées sur papier Amber Graphic 140 g ; 230 illustrations couleur
Relié en Napura Khepera, avec vignette illustrée et. marquage
LE LIVRE
Le papyrus d'Ani est universellement reconnu comme l'un des plus beaux témoignages de l'art funéraire égyptien. Complet et en grande partie intact, il est considéré par beaucoup comme la référence même d'un Livre des Morts - ou des "Formules pour sortir le jour", pour reprendre le nom que lui donnaient les anciens Égyptiens. Le papyrus a été daté de la XIXe dynastie, vers 1275 avant notre ère, et proviendrait de Thèbes, l'actuelle Louxor. Acquis en 1888 par l'égyptologue anglais Sir Ernest A.T Wallis Budge, il intègre aussitôt les collections du département des Antiquités égyptiennes du British Museum.
Les Livres des Morts, destinés à accompagner les défunts dans l'au-delà, sont apparus sous la XVIIe dynastie (1600-1539 avant notre ère) dans la région de Thèbes. Ils doivent permettre à l'âme du mort de sortir sur terre le jour après avoir, pendant la nuit, traversé le monde souterrain d'Osiris. Grâce à des formules magiques, le précieux livre fournit au défunt les clés pour échapper aux périls et, régénéré, entrer dans une nouvelle vie bienheureuse.
Le présent exemplaire, destiné au scribe royal Ani, est remarquable tant par la finesse de son exécution que par l'ampleur et la richesse du récit qu'il décrit.
Notre réalisation éditoriale, à taille réelle, donne toute l'envergure que mérite ce fascinant chef-d'oeuvre de l'Antiquité égyptienne. -
Eugène Delacroix : carnets de voyage au Maghreb et en Andalousie
Michèle Hannoosh
- Citadelles & Mazenod
- 8 Novembre 2023
- 9782850889271
De janvier à juin 1832, le peintre accompagna la mission diplomatique menée par le comte Charles de Mornay auprès du sultan marocain Moulay Abd er-Rahman. Au fil de son périple, il inscrivait, dans des carnets, des notes détaillées qui rendaient compte de ses expériences, des croquis et dessins qui rappelaient ce qu'il avait vu. Il puisa dans ce voyage un répertoire de thèmes « exotiques » qui vont inspirer sa peinture tout le restant de sa carrière : femmes d'Afrique du Nord dans leur quotidien, scènes de chasses, de combats de fauves, de cavaliers...
Sept carnets passèrent dans la vente posthume de l'atelier du peintre en 1864 : six sont aujourd'hui identifiés, dont deux retrouvés en 2018. Ils comptent parmi les plus belles réalisations de Delacroix et le plus remarquable témoignage d'une grande oeuvre en genèse. Le présent fac-similé des éditions Citadelles & Mazenod comprend les reproductions intégrales aux formats originels des six carnets connus (trois conservés au musée du Louvre, un au musée Condé de Chantilly, un aux Musées du Qatar, le dernier en mains privées).
Le livre de commentaires richement illustré et rédigé par Michèle Hannoosh relate le contexte politique de ce voyage et son importance décisive sur la pensée et l'art de Delacroix. -
Correspondance de Marcel Proust : intégrale
Marcel Proust
- Plon
- La Prestigieuse
- 16 Novembre 2023
- 9782259314268
La correspondance intégrale de Marcel Proust.
Plus de 12 000 pages imprimées sur papier bible, toilés et marqués à l'or 22 carats en 5 volume réunis dans un superbe coffret.
Tirage limité.
Cette édition de luxe est un évènement littéraire majeur. Plus de 12 000 pages, imprimées sur papier bible, toilées et marquées à l'or 22 carats.
Une oeuvre exceptionnelle, annotée et présentée par le professeur Philip Kolb (1907-1992), de l'université de l'Illinois, éminent spécialiste de la correspondance de Marcel Proust, qui a consacré sa vie à rassembler ces lettres.
Cette oeuvre de référence est aujourd'hui éditée dans un coffret de luxe en cinq volumes et présentée par Thierry Laget, spécialiste de l'oeuvre de Marcel Proust, qui a eu l'honneur de travailler aux côtés de Philip Kolb aux États-Unis.
Une postface de Jean-Yves Tadié, l'un des plus grands proustiens français, clôt cette édition limitée.
Plus de 5 000 lettres reproduites.
Plus de 200 fac-similés haute définition de lettres manuscrites, cartes postales et télégrammes. -
Paravents japonais : sous la brèche des nuages
Anne-marie Christin
- Citadelles & Mazenod
- 3 Novembre 2021
- 9782850888304
Bien moins connu du public occidental que les estampes, les paravents (byôbu) sont depuis plus d'un millénaire des objets indissociables de la culture et de l'art de vivre japonais. Assemblage de panneaux de bois revêtu de papier, le paravent offre par un jeu de plis et de discontinuités un support de création unique aux artistes : les représentations s'y cachent et s'y révèlent au regard du spectateur. De l'époque Nara (VIIIe siècle) à la période contemporaine, cette singularité a ouvert la voie à une réflexion picturale sur l'agencement des formes, des couleurs et des matières. Destinés à l'origine aux pratiques cérémonielles, dans les palais impériaux et dans les temples bouddhistes, le paravent a très tôt acquis un usage domestique, à la fois cloison mobile et ouvrage décoratif très prisé de l'aristocratie japonaise.
Les plus grands peintres, dont Sôtatsu, Kôrin, Rosetsu et Hokusai, mais aussi de nombreux anonymes non moins talentueux en ont livré de splendides réalisations.
Si les merveilles de la nature au fil des saisons sont un motif de prédilection, l'évocation d'épisodes littéraires - notamment Le Dit du Genji - ou historiques - la guerre entre les clans Taira et Minamoto - permettent des mises en scène aussi sophistiquées que raffinées. Des genres originaux propres au paravent japonais, se distinguent particulièrement, tels les paravents À qui sont ces manches ?, les paravents ornés d'éventails jetés à la rivière, les paravents aux papiers collés ... -
LE LIVRE
Lire Les Mille et Une Nuits, c'est pénétrer un Orient enchanté. C'est passer la porte du plus merveilleux palais qu'ait jamais édifié l'imagination des hommes.
La princesse Schéhérazade - condamnée à raconter de palpitantes histoires à son époux, le roi Schahriar, pour qu'il lui épargne la vie - nous livre les récits d'amours impossibles où se côtoient fripons malentionnés et califes irrascibles, mais aussi ceux de voyages extraordinaires aux confins des mers et dans les profondeurs sous-marines ; sans oublier les mythiques génies, bienfaisants ou maléfiques, qui font et défont la fortune de ceux qui les croisent, les créatures fabuleuses qui parsèment la narration de leur magie salvatrice ou de leur folie meurtrière ... Un fabuleux voyage dans l'espace et dans le temps non dénué de morale et de philosophie.
Conçues du VIIIe siècle au XVIIIe siècle, enrichies au fil de la tradition orale, Les Mille et Une Nuits trouvent leur forme actuelle au siècle des Lumières avec leur premier traducteur en langue occidentale, Antoine Galland (1646-1715) ; puis Joseph-Charles Mardrus (1868-1949) en livre une nouvelle version qui fera l'objet des louanges des écrivains de la Belle Époque et ravivera le mythe des Mille et Une Nuits. -
Notre-Dame de Paris
Victor Hugo, Benjamin Lacombe
- Soleil
- Metamorphose Romans
- 23 Octobre 2013
- 9782302031470
Une édition exceptionnelle du chef-d'oeuvre de Victor Hugo ! Un récit entre drame et épopée, pittoresque et poésie, porté par l'extraordinaire sensibilité parisienne de son auteur. Une sensibilité partagée par Benjamin Lacombe, qui explore ici l'époque médiévale et se délecte à offrir son interprétation d'un imaginaire qui dresse, au milieu des grouillements et des clameurs, trois figures de légende : Esméralda, femme fatale ; Frollo, archidiacre maudit ; et Quasimodo, bossu borgne au grand coeur - en toile de fond, une cathédrale d'épouvante. Le plus célèbre roman de Victor Hugo, véritable icône du romantisme, est enfin présenté dans une édition exceptionnelle, qui devrait ravir les grands lecteurs, sensibles aux beaux ouvrages.
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Kaïdara d'Amadou Hampâté Bâ illustré par Omar Ba
Omar Ba, Amadou Hampâté Bâ
- Diane De Selliers
- La Collection
- 24 Octobre 2024
- 9782364371415
Long poème allégorique en vers libre, rédigé en peul en 1968 avant d'être traduit en français par l'auteur lui-même, Kaïdara fait le récit du voyage initiatique de trois compagnons sur le chemin de la connaissance de soi et des choses.
Né en 1977 à Dakar, le peintre Omar Ba fait surgir sur la toile des figures hybrides et énigmatiques, dans un foisonnement de couleurs, de motifs et de textures. Omar Ba traduit à merveille le mystère et les enseignements du conte de Kaïdara.
Le texte
Long poème allégorique en vers libre, rédigé en peul en 1968 avant d'être aussitôt traduit en français par l'auteur lui-même, Kaïdara fait le récit du voyage initiatique de trois compagnons sur le chemin de la connaissance de soi et des choses.
Guidés par une voix mystérieuse et omnisciente, ces derniers se rendent au pays caché des génies-nains, rencontrant sur leur chemin 11 figures mystérieuses qui les incitent à poursuivre la route malgré leur ignorance et les difficultés rencontrées. Au terme de ce périple, ils rencontreront Kaïdara, génie polymorphe, dieu de l'or et de la connaissance, qui les couvre d'or avant de les renvoyer dans le pays des humains. Seul survivra aux périls du voyage du retour celui qui, n'aspirant qu'au savoir, se sera dépouillé de ses richesses en échange de trois conseils de sagesse. Les deux autres périront, obnubilés par la richesse et le pouvoir. Revenu chez lui, le plus sage des trois voyageurs règnera en monarque éclairé. Kaïdara, sous les traits d'un mendiant en haillons, lui révèlera finalement le sens caché des symboles rencontrés sur le chemin de son initiation.
L'auteur
Né en 1901 dans une famille peule, Amadou Hampâté Bâ grandit à Bandiagara (actuel Mali), où cohabitent multitudes de peuples africains, et fréquente l'école coranique avant d'être envoyé à l'école coloniale française. Devenu interprète pour l'état colonial, il est nommé à l'Institut français d'Afrique noire en 1942, où il se consacre à la collecte et à l'étude des littératures africaines, parcourant le territoire à la rencontre des détenteurs de cet héritage oral. Lors de l'indépendance du Mali en 1960, il fonde à Bamako l'Institut des sciences humaines puis devient ambassadeur à l'UNESCO en 1962 où il pousse son célèbre cri, " en Afrique, chaque vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle ". Inspiré par ce constat, Amadou Hampâté Bâ a dédié sa vie à son rôle de passeur du patrimoine culturel peul et plus largement africain, oeuvrant à sa défense et sa diffusion, notamment grâce à la transcription en français des récits issus de la littérature orale africaine. Son itinéraire personnel et la mission qui a animé sa vie font de lui un modèle d'humanisme et de bienveillance.
La peinture d'omar ba
Travaillant sur des fonds qu'il enduit préalablement de peinture noire, Omar Ba fait surgir sur la toile des figures hybrides et énigmatiques, qui dessinent une cosmogonie poétique dans un foisonnement de couleurs, de motifs et de textures. L'art d'Omar Ba s'adresse à tous et invite à une lecture active : la puissance et l'expressivité de ses compositions engagent le spectateur dans une réflexion profonde. Jouant des intrications entre les mondes visible et invisible, mais aussi des ambigüités entre le traditionnel et le contemporain, Omar Ba traduit à merveille le mystère et les enseignements du conte de Kaïdara.